224 résultats pour "tristes"
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SPINOZA, ETHIQUE, TROISIEME PARTIE, « De l'origine et de la nature des affections »
yeux de l'orthodoxie juive et chrétienne, en un siècle autoritaire, dans une Europe monarchiste et chrétienne. - Dans ce livre , Spinoza défend la liberté de penser contre l'intolérance des théologiens. Pour garantir la liberté de penser, Spinoza réclame la subordination de l'autorité religieuse au pouvoir civil. Il expose également une méthode critique pourétudier les textes sacrés et nie les miracles. Spinoza propose de considérer les écritures comme un texte et non pas commel'expre...
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Vocabulaire:
COMPENSÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
A.? [Le sujet d?signe la chose qui constitue une compensation] Fr?quent au passif. Compenser quelque chose ou ?tre compens? par quelque chose. Ce fermier a eu de bonnes et de mauvaises ann?es, les unes compensent les autres. Le gain de cette ann?e compense la perte de la pr?c?dente (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise. 1835-1932). Le d?savantage d'?tre au-dessous des princes est richement compens? par l'avantage d'en ?tre loin (NICOLAS-S?BASTIEN ROCH, DIT DE CHAMFORT, Caract?res et anecdotes...
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Un bon petit diable
dans la chambre; il y trouva Mme Mac'Miche seule, se débattant dans son lit, gémissant, disant des phrases
incohérentes, dans un véritable délire.
Marianne:Si tu as contribué à sa maladie, tu vas contribuer à sa guérison par les soins que tu lui donneras. Où comptais-tu aller en sortant d'ici? Charles:Chez Juliette, qui est seule depuis longtemps, et que je devais rejoindre dans une demi-heure. Marianne:Eh bien, mon ami, pour commencer ton expiation, avant de rentrer, va chercher le médecin; tu lui diras que je l'attends ici; et tu lui expliqueras l'état dans lequel tu as trouvé ta cousine. Charles:Oui, Marianne, j'y cours... Pauvre fe...
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Les Confessions, Livre II: Autant le moment où l'effroi me suggéra le projet de fuir m'avait paru triste...
Mais si cette ironie est clairement affichée, sa portée n'en est pas moins ambiguë. La prise de distance du narrateursemble même dépourvue de toute sévérité. Au point qu'on puisse déceler chez Rousseau une sympathie mêléed'admiration pour les chimères de sa jeunesse. Beauté et vertus de l'illusion Le travail du style semble témoigner d'une adhésion secrète du narrateur à la naïve beauté de ses chimères. Lessonorités et le rythme de certaines phrases en exaltent la noblesse : « Je n'avais...
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Pauline
luminaire dessinait une large étoile d'ombre tremblotante sur tout l'intérieur de la pièce, et rejetait sa pâle
clarté vers les solives enfumées du plafond.
Je n'y connais personne, Madame, répondit la fille; je ne suis dans ce pays que depuis huit jours. Mais allez me chercher une autre servante, quelqu'un! je veux le savoir! Puisque je suis ici, je veux tout savoir. Est-elle mariée? est-elle morte? Allez, allez, informez-vous de cela; courez donc! La servante objecta que toutes les servantes étaient couchées, que le garçon d'écurie et les postillons ne connaissaient au monde que leurs chevaux. Une prompte libéralité de la jeune dame la décida à...
- Antonymes de enthousiaste, adjectif abattu, découragé, démoralisé, déprimé, las, morose, pessimiste, sombre, ténébreux, triste.
- « Les contes de Voltaire dureront pour sa meilleure gloire autant qu'il y aura en France des amateurs pour s enchanter de sagesse amère et narquoise, de style vif, d'imprévu bien dit et d'imagination plaisante sur des sujets aussi tristes que le malheur et la folie des hommes ». Commentez ce jugement d'Émile Henriot.
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Analyse du chapitre 7 de Tristes Tropiques « le coucher du soleil », de Claude Lévi-Strauss
ethnographique ».Par ailleurs, on peut relever une nouvelle alternance temporelle du passé avec l'utilisation de l'imparfait « d'autres spectacles m'attiraient », et celle du plus que parfait« je n'en avais jamais contemplé ». La valeur d'accompli et d'antériorité du plus que parfait a pour effet de marquer le changement qui s'est opéré en lui. Icil'ethnographe nous fait comprendre qu'il a beaucoup observé depuis ce jour et qu'il a acquis une certaine maturité, une connaissance, une maitrise de...
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- « Peut-être faut-il être jeune pour s'égayer habituellement à la lecture de Molière et en général des poètes comiques. Oui, la comédie en elle-même est plus triste que la tragédie. » Vinet. ?
- Gaston Miron sourit tristement, ajuste ses lunettes de corne noire et enserre les épaules de Dubois dans une accolade rude et franche. Alain Beaulieu, la Cadillac blanche de Bernard Pivot, Québec Amérique
- GIDE, André Paul Guillaume (22 novembre 1869-19 février 1951) Ecrivain Une enfance et une adolescence réservées, sinon tristes, hantées par le péché, sont " l'héritage " que Gide doit à ses origines, protestantes par son père, catholiques par sa mère.
- GIDE, André Paul Guillaume (22 novembre 1869-19 février 1951) Ecrivain Une enfance et une adolescence réservées, sinon tristes, hantées par le péché, sont " l'héritage " que Gide doit à ses origines, protestantes par son père, catholiques par sa mère.
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Contes de la bécasse
Comme on allait regagner Boulogne, un nouveau coup de vent se déchaîna ; et le petit bateau recommença sa
course folle, bondissant et culbutant, secouant le triste blessé.
Alors on vida un des barils, plein déjà de la pêche des jours derniers ; et, tout au fond, on déposa le bras. On versa du sel dessus, puis on replaça, un à un, les poissons. Un des matelots fit cette plaisanterie : "Pourvu que je l'vendions point à la criée." Et tout le monde rit, hormis les deux Javel. Le vent soufflait toujours. On louvoya encore en vue de Boulogne jusqu'au lendemain dix heures. Le blessé continuait sans cesse à jeter de l'eau sur sa plaie. De temps en temps, il se le...
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RENOUVEAU
Le printemps maladif a chassé tristement
L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide,
Et, dans mon· être à qui...
RENOUVEAU Le printemps maladif a chassé tristement L'hiver, saison de l'art serein, l'hiver lucide, Et, dans mon· être à qui le sang morne préside L'impuissance s'étire en un long bâillement. Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne Qu'un cercle de fer serre ainsi qu'un vieux tombeau Et triste, j'erre après un rêve vague et beau, Par les champs où la sève immense se pavane Puis je tombe énervé de parfums d'arbres, las, Et creusant de ma face une fosse à mon rêve, Mordant la terre chaude...
- GIDE, André Paul Guillaume (22 novembre 1869-19 février 1951) Ecrivain Une enfance et une adolescence réservées, sinon tristes, hantées par le péché, sont " l'héritage " que Gide doit à ses origines, protestantes par son père, catholiques par sa mère.
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François Dubet - "Le temps et les passions tristes"
François Dubet, Le temps des passions tristes. Inégalités et populisme, Seuil, 2019. Présentation de l’auteur et fondement épistémologique de ses travaux François Dubet est un sociologue français et ex-directeur de l’EHESS né en 1946. Il est l’auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages à travers lesquels il s’accentue sur les institutions, l’école, la marginalité juvénile, entre autres les inégalités sociales. Il s’inspire de la pensée tourainienne de la sociologie des acteurs pour asseoir...
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- Lévi-Strauss, Tristes tropiques. Vous ferez d'abord de ce texte, à votre gré, un résumé (en suivant le fil du texte) ou une analyse (en reconstituant la structure logique de la pensée, c'est-à-dire mettant en relief l'idée principale et les rapports qu'entretiennent avec elle les idées secondaires).
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Le travail, a-t-on dit, est une nécessité triste. Qu'en pensez-vous ?
savoir qu'il est la reproduction de l'existence physique des individus. Il représente plutôt déjà un mode déterminé del'activité de ces individus, une façon déterminée de manifester leur vie, un mode de vie déterminé. La façon dont lesindividus manifestent leur vie reflète très exactement ce qu'ils sont. Ce qu'ils sont coïncide donc avec leurproduction, aussi bien avec ce qu'ils produisent qu'avec la façon dont ils le produisent". 3. TRANSITION Le travail est ce qui humanise l'homme, ce q...
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(SA). En 1832, Balzac écrit colonel Chabert. Balzac est né
rêve d'avoir à nouveau sa gloire son moment d'héroïque perdue. Aussi, le fait de ce nommé lui-même '' le colonel Chabert qui a enfoncé le grand carré des russes a Eylau'' et de même faire part du bronze, le monument qui a été créée avec le bonze fondu lors d'une de ces bailles, montre à quel point il a soif d'être reconnu, d'être glorifié et comment il rêve d'évader ce qu'il est devenu, triste, pauvre et sans intérêt. (IS2) Par ailleurs, Chabert rêve d'un ailleurs nouveau, (EX2) il ne se voyait...
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Définition:
ASSOMBRISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
[le salon] o? tout avait un air de c?r?monie. JULIEN GREEN, Chaque homme dans sa nuit, 1960, page 13. ? PEINTURE. Assombrir une toile?: " Peindre avec des colorations plus ?loign?es de la lumi?re " (Hugues, Expressions d'atelier)?: ? 3.... il fallut ? Titien l'ombre de la mort prochaine pour assombrir son coloris... TH?OPHILE GAUTIER, Guide de l'amateur au Mus?e du Louvre, 1872, page 49. ? Par analogie. [En parlant de sonorit?] Rendre grave. ? Sp?cialement. MUSIQUE?: ? 4. Il es...
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Une vie
Ils gagnèrent Livourne, visitèrent Florence, Gênes, toute la Corniche.
nerveux, allait et venait. Puis, pendant qu'on déchargeait les bagages, le voyage fut raconté devant le feu du salon. Les paroles abondantes coulaient des lèvres de Jeanne ; et tout fut dit, tout, en une demi-heure, sauf peut-être quelques petits détails oubliés dans ce récit rapide. Puis la jeune femme alla défaire ses paquets. Rosalie, tout émue aussi, l'aidait. Quand ce fut fini, quand le linge, les robes, les objets de toilette eurent été mis en place, la petite bonne quitta sa maîtr...
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Le Grand Meaulnes
Il y avait là une troupe de six grands gamins, où, seul, le traître Moucheboeuf avait l'air triomphant.
de pluie tomba sur un cahier; nous rentrâmes en hâte. Et de la grande salle obscurcie, par les larges fenêtres, nous regardions silencieusement dans le ciel gris la déroute des nuages. Alors Meaulnes, qui regardait comme nous, la main sur une poignée de croisée, ne put s'empêcher de dire, comme s'il eût été fâché de sentir monter en lui tant de regret: "Ah! ils filaient autrement que cela les nuages, lorsque j'étais sur la route, dans la voiture de la Belle-Etoile. \24Sur quelle route?" demanda...
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Marivaux, la Vie de Marianne (extrait).
jour il vous laisserait dans une indigence, dans une misère dont vous auriez plus de peine à sortir que jamais : je dis une misère, parce qu’il s’agit de vous éclairer, et non pas d’adoucir les termes ; et c’est à tout cela que j’ai songé depuis que je vous ai quittée : voilà ce qui m’a fait sortir de si bonne heure de la maison où j’ai dîné ; car j’ai bien des choses à vous dire, Marianne ; je suis dans de bons sentiments pour vous ; vous vous en êtes sans doute aperçue ? — Oui, Monsieur, lui r...
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Épître à Horace de Voltaire - TEXTE COMMENTÉ
J'ai ri de sa sottise: et quand mon ermitageVoyait dans son enceinte arriver à grands flotsDe cent divers pays les belles, les héros,Des rimeurs, des savants, des têtes couronnées,Je laissais du vilain les fureurs acharnéesHurler d'une voix rauque au bruit de mes plaisirs.Mes sages voluptés n'ont point de repentirs.J'ai fait un peu de bien; c'est mon meilleur ouvrage.Mon séjour est charmant, mais il était sauvage;Depuis le grand édit, inculte, inhabité,Ignoré des humains, dans sa triste beauté;L...
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Lusignan retrouve ses enfants (Zaïre).
Je revois... je succombe à mon saisissement.ZAÏREQu'entends-je? et quel soupçon m'agite en ce moment? Ah, seigneur!LUSIGNANDans l'espoir dont j'entrevois les charmesNe m'abandonnez pas, Dieu qui voyez mes larmes!Dieu mort sur cette croix, et qui revis pour nous,Parle, achève, ô mon Dieu! ce sont là de tes coups.Quoi! madame, en vos mains elle était demeurée?Quoi! tous les deux captifs, et pris dans Césarée!ZAÏREOui, seigneur.NÉRESTANSe peut-il?LUSIGNANLeur parole, leurs traits,De leur mère en ef...
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Une vie
Puis, comme il fallait quelqu'un pour tenir les bêtes quand les maîtres seraient descendus, il avait fait un petit
domestique d'un jeune vacher nommé Marius.
cette pensée douloureuse les obsédait, et ils aimaient mieux se taire tristement que de toucher à ce sujet pénible. Au trot inégal des deux bêtes, la calèche longeait les cours des fermes, faisait fuir à grands pas des poules noires effrayées qui plongeaient et disparaissaient dans les haies, était parfois suivie d'un chien-loup hurlant, qui regagnait ensuite sa maison, le poil hérissé, en se retournant encore pour aboyer vers la voiture. Un gars en sabots crottés, à longues jambes nonchal...
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Guillaume APOLLINAIRE « La cueillette »
• Dans ce cadre ouvert on note la présence d'un couple « nous vînmes au jardin fleuri » (v.1). L'union apparente de ce couple enpromenade se traduit par les « roses qui couronnent ta tête » : les roses rehaussent la beauté de la femme et lui donnent même uncaractère royal. • La légèreté du son [i] dans le vers 1 donne une impression de gaîté presque polissonne. L'expression du vers 1 « fleuri pour lacueillette » peut faire songer par extension à la « cueillette de l'amour ». • L'éclat des couleu...
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Guillaume APOLLINAIRE « La cueillette »
• Mais ce cadre ouvert est aussi un lieu ambivalent. En effet on peut relever des signes négatifs. • Le poète utilise aussi des couleurs assombries comme dans l'expression « roses thé » (vers 2) qui désigne un jaunebrun. Les « roses pâles d'amour » du vers 3 connotent un affadissement, un épuisement qui est parallèle à celui desdeux amoureux « alanguis » (vers 10). • Apollinaire souligne aussi l'intrusion de la violence dans ce décor. Au vers 5 le « grand vent [...] s'élève » :l'allitératio...
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Merry vit de nombreux hommes debout, observant et murmurant, tous
compagnie des messagers de Gondor, et derrière encore douze autres hommes de la Maison du roi. Ils passèrent le long des rangs des hommes qui attendaient, le visage dur et impassible. Mais quand ils furent arrivés presque à la fin de la rangée, un homme jeta un regard rapide et perçant sur le hobbit. Un jeune homme de taille et de corpulence moindres que celles de la plupart, se dit Merry, répondant à son regard. Il saisit la lueur de clairs yeux gris, et il frissonna, car il lui apparut...
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LE SYMBOLISME
• des poèmes parus dans des revues, dont L'Après-Midi d'un faune (1876), Hommages et Tombeaux (1877) et le fameux Uncoup de dés (1897) ;• un recueil de poèmes dont le titre est Poésies (1887) ;• et une traduction des poèmes de Poe (1888). Baudelaire naît à Paris en 1821. Il perd son père à l'âge de six ans. Après des études secondaires à Lyon puis au lycée Louis leGrand, Baudelaire mène une vie marginale et de bohème dans le Quartier latin. En 1841, sous la pression de sa famille, ilembarque pou...
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Tristes Tropiques de Claude LÉVI-STRAUSS (analyse)
REPÈRES CHRONOLOGIQUES Claude Lévi-Strauss est né de parents français à Bruxelles le 28 novembre 1908. Son père était artiste peintre. Il passa son enfance dans un milieu de peintres et de musiciens, très enri chissant intellectuellement, peu fortuné matériellement. 1927-1931: études de droit puis de philosophie. Lévi-Strauss fait la connaissance de Simone de Beauvoir, Merleau-Ponty, Paul Nizan. En 1931, il passe l'agrégation de philosophie. 1933...
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Définition:
ÉTAT, substantif masculin.
crépusculaire*. · État d'ébriété, d'ivresse; conduite en état d'ivresse : Ø 3. Bachelard, à table, se conduisit d'une façon particulièrement malpropre. Il était arrivé dans un état d'ivresse avancé; car, depuis la perte de Fifi, il tombait aux écarts des grandes passions. ÉMILE ZOLA, Pot-Bouille, 1882, page 345. — Expressions. · Souvent familier. Être dans un bel état (par antiphrase), dans un triste état, dans un état horrible (surtout physique). Ma bête l'envoie rouler [le sieur Grange] , e...
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l'histoire peut elle delivrer l'homme du determinisme naturel
2 1 BIOGRAPHIE Il se décrit lui-même plus tard comme un anarchiste de droite [8] . 1.2 Missions ethnographiques et pre- mières fonctions académiques Après deux ans d'enseignement de la philosophie au lycée Victor-Duruy de Mont-de-Marsan et au lycée de Laon , le directeur de l' École normale supérieure , Célestin Bouglé , lui téléphone pour lui proposer de devenir membre de la mission universitaire au Brésil , en tant que professeur de sociologie à l' université de São Paulo , où il enseigne de 1...
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Les Liaisons Dangereuses - Lettre 1 A 75
LETTRE 12 : CECILE VOLANGES A LA MARQUISE DE MERTEUIL- Cécile ne peut accompagner la marquise à l'opéra car sa mère est malade.- Elle demande à la marquise de transmettre un message à Danceny, qu'elle n'a pas le Recueil qu'il parlait et s'8ilpouvait l'apporter le lendemain.- Cécile est très proche de la marquise, et elle voue une profonde admiration à la marquise et la considère un peucomme sa mère. LETTRE 13 : LA MARQUISE DE MERTEUIL A CECILE VOLANGES- Elle comprend sa situation et lui annonc...
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Victor Hugo, Demain dès l'aube.
- présence de la nature, cadre lyrique-évocation de la mort avec « tombe », « descendant »- C.L « chute »/ donc a la mort sous sa forme la plus concretedialogue avec la personne aimée:- présent d'énonciation/ Hugo s'adresse directement à sa fille- marque du destinataire/ affection familier associée avec Léopoldine III) Commémoration funéraireFermeture au réel:-métonymie v9-10 vision magnifique qui n'a plus aucun intérêt pour Hugo-antithèse « les yeux fixés sur mes pensées »/ ne sait pas ce qu'i...
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Le travail est-il une nécessité triste
LE TRAVAIL EST AUSSI JOIE. Le travail, loin d'être une « nécessité triste, » peut devenir joie. Dans le « ManteauImpérial », V. Hugo, s'adressant aux abeilles, dit :« Oh ! vous dont le travail est joie ! »La nature humaine exige aussi l'action, et le travail en demeure la forme supérieure. Ilnous apporte la joie de la difficulté vaincue. En même temps qu'il nous confère lesentiment de notre puissance, il nous fait prendre conscience du sentiment de notreutilité. Par lui, nous sentons...
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Dans son ultime poème des Contemplations (1856) « A celle qui est restée en France », Victor Hugo se présente comme « Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein ». Pensez-vous que ces qualificatifs rendent compte de votre impression de lecture des livres I à IV du recueil ?
Dans son ultime poème des Contemplations (1856) « A celle qui est restée en France », Victor Hugo se présente comme « Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein ». Pensez-vous que ces qualificatifs rendent compte de votre impression de lecture des livres I à IV du recueil ? « Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il ? » interroge Paul Verlaine, poète français du XIXème siècle. Il pose deux questions celle de l’existence de l’Homme mais aussi : comment survivre après la mor...
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
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On a défini Voltaire « un pessimiste gai » et Rousseau « un optimiste triste ».
Que vous en semble...
On a défini Voltaire « un pessimiste gai » et Rousseau « un optimiste triste ». Que vous en semble ? Introduction : a) Le parallèle Voltaire-Rousseau a été maintes fois tenté : « Siècle qui finit » — « siècle qui commence »; l'un « philosophe » — l'autre philosophe contre les « philosophes » ; l'un surtout « penseur simpliste et réaliste », l'autre surtout « poète et chimérique ». b) Sera-t-on plus satisfait avec cette boutade : « Voltaire serait un pessimiste gai, et Rousseau un optimiste trist...
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Clair de lune Verlaine Lecture analytique
* On retrouve cette volonté dans le floue qui règne autour des personnages. (« masques » qui est en fait la synecdoque particularisante pour « les personnagesmasqués ». Cette figure de style gomme le pourtour des définitions et brouille nos limites)* En effet, leur mélancolie est sous-entendue avec l'adjectif « triste » (v.4) qui, minoré par l'adverbe « quasi » (v.3), est ensuite accentué par sa position en rejet.* Ces mêmes personnages qui chante sur « le mode mineur » « l'amour vainqueur ». Ce...
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Baudelaire, « Harmonie du soir », Les Fleurs du Mal
victorieuse de l'exclamative. Le temps propre aux mouvements de danse, présent en perpétuelle recomposition, offrecependant le vertige de l'inconsistance, qui ne garantit en rien, d'emblée, la réussite finale.Si l'absorption dans la délectation sensuelle est vécue comme une extase, elle contient en creux la menace de sadisparition, puisqu'un de ses attraits réside dans le caractère ultime de l'instant : le soir. L'évolution du sens desprésents et les rapports du poète à l'instant manifestent cet...
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La vie est passée, on dirait que je n’ai pas vécu. Anton Tchékhov
1 ' r r 12 • DIALOGUE DE THÉÂTRE (et sous-conversation) / 91 ment attachée à la Cerisaie. Tout le monde est parti, seul Firs demeure, voué à sombrer, corps et âme, non seule ment dans l'abandon de la propriété mais dans sa dispari tion (Lopakhine a l'intention de détruire la maison et de transformer la propriété). De manière symbolique, les cerisiers que, déjà, on est en train d'abattre, sur l'ordre du nouveau propriétaire, préfigurent la m...
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Gauguin: NEVERMORE
conversent à l'arrière-plan ? Comment justi fier le décor floral et le corbeau bleu sombre et vert ? Les éléments décoratifs et symbo liques se divisent en deux genres : ceux qui évoquent le •luxe barbare •, et ceux qui révè lent que ce temps •barbare • est passé. De la première catégorie relèvent les tissus à fleurettes, l'oreiller jaune et les motifs orne mentaux arrangés en guirlandes de part et d'autre des ouvertures. On y re...
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Maupassant: Une vie - Chapitre VI
dans l'ensemble du roman; auparavant, ils étaient imprégnés des relations heureuses et mêmes passionnées deJeanne avec la nature. Dans ce texte, ils sont immédiatement suivis de l'adjectif « triste», et marquent donc unrenversement. Jeanne doit se rendre à l'évidence : la Normandie lui est hostile, pour la première fois, et s'opposeégalement à la Corse ensoleillée, dont elle revient. L'opposition terme à terme des deux derniers paragraphes jouesur le contraste entre, d'une part, la nature...
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Marceline DESBORDES-VALMORE, « Les séparés ».
1. N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
2. Les beaux étés...
Marceline DESBORDES-VALMORE, « Les séparés ». 1. N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. 2. Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau. 3. J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, 4. Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau. 5. N'écris pas ! 6. N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes. 7. Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais ! 8. Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, 9. C'est entendre le ciel sans y monter jamais. 10. N'écr...
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Dictionnaire en ligne:
DÉSOLÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
Ø 4. Un soupir de lamentation s'exhala de ses grosses boucles. L'allure navrée, elle descendit les marches... La vérité de ce chagrin étonna d'abord Omer. D'autres gens qui discutaient (...) ne remarquèrent pas la désolée. PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 473. 2. [En parlant d'une personne] Qui est vivement contrarié. Ce qui souffre en toi, c'est l'amour-propre et la conscience. Tu es mortifié et désolé d'avoir perdu ta vie et donné si peu de chose (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal,...
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LA MORTE
sombres.Et j'attendis, cramponné au tronc comme un naufragé sur une épave.Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds,sur cette terre pleine de morts.J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant destombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sansla trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle...
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1881
IMPRESSIONNISME
France
PAYSAGE
Claude MONET
LE JARDIN DE L'ARTISTE 'A VÉTHEUIL
Triste et démuni, Monet traverse une passe difficile....
1881 IMPRESSIONNISME France PAYSAGE Claude MONET LE JARDIN DE L'ARTISTE 'A VÉTHEUIL Triste et démuni, Monet traverse une passe difficile. Pourtant, il peint des haies de tournesols qui vibrent sous l'effet d'une brise d'été ... Un pur moment de magie dans un jardin au bord de la Seine. Monet a passé à Vétheuil quelques-unes des années les plus tristes de sa vie. L'argent man que cruellement. Sa femme, Camille, la mère de ses deux enfants, est morte. Heureuse ment, l'artiste trouve auprès...
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La Lorelei - Heinrich Heine
de la Lorelei : le personnage central devient le batelier « saisit d'une folle douleur ». ce sentiment imprévu queressent le batelier n'est explicable que par le chant de la Lorelei ou meme par sa beauté. Il est tellement affectéqu'il devient presque fou : il ne se repère plus, il est hypnotiser para le chant de cette femme : « regarde toujoursen l'air ». on peut voir donc une ressemblance entre la Lorelei et une sirène comme dans le conte de Ulysse deHomère.dans le dernier quatrain, on nous...
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« Toutes les histoires d'amour sont tristes, ou plutôt, toutes celles qui font le thème d'un livre ou d'un film. » Vous présenterez vos réflexions sur cette déclaration récente du metteur en scène Roman Polanski, en vous appuyant sur votre expérience personnelle de la littérature et du cinéma.
• Amour fou que sa qualité excessive même voue à l'échec. Cf. L'Ange Bleu, film de Sternberg. Héros et héroïnesraciniens. Le Père Goriot (Balzac). La Faute de l'abbé Mouret (Zola)... • Amour non partagé : racinien par ex., ou mal compris au cours de son développement et dont la valeur ne seraréalisée et appréciée que trop tard : La Strada, film de Fellini. • Amour détruit par les habitudes et la vie quotidienne d'un couple qui était certainement, à la base, mal assorti.Voir Ionesco et en particu...