155 résultats pour "pitié"
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Le moi est-il haïssable ?
entier peut être privé de tout lien affectif avec le sujet qui va reporter son amour sur le moi. Le narcissismesecondaire se retrouve fréquemment dans des maladies telles que la schizophrénie et la paranoïa. Le monde étantdésinvesti par la libido, le malade s'enferme dans un monde imaginaire, où revit le « sentiment océanique de l'enfant: le délire. 6 Le fantasme le plus caractéristique de cette régression narcissique est celui de la « destruction du monde ». Lemalade a l'impression que t...
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Racine écrit dans l'une de ses préfaces qu'il faut à la tragédie des héros «propres à exciter la compassion et la terreur». En empruntant vos exemples principalement à la pièce que vous avez étudiée, vous direz dans quelle mesure les personnages de Racine vous paraissent remplir cette fonction.
Or il est condamné, et qui plus est du fait même de sa dévotion filiale, de l'excès de sa vertu : sa discrétion provoque sa perte. C'est donc un sort pleinement pitoyable que subit ce pur jeune homme entraîné malgré lui dans la cruauté d'une affaire de passion. La pitié est exaltée par la fin lamentable du jeune homme, rapportée en un long et pathétique récit, qui est un orne ment poétique en même temps qu'un parox...
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Commentaire Littéraire de l’Acte II, Scène 5, du vers 623 au vers 714 (Phèdre de Jean Racine)
désire de mort suggère qu'on ait pitié pour Phèdre. L'héroïne tragique de cet extrait est Phèdre. C'est une héroïne puisqu'elle a eu la force pour déclarer son amour au fils de son époux. Cet acte a besoin de courage et force ce qui nous montre Phèdre comme une héroïne qui a défié les règles à l'époque du déroulement de l'œuvre puisque les femmes ne pouvaient pas déclarer son amour aux hommes. La passion de Phèdre vers Hippolyte est telle qu'elle doit déclarer son amour....
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Rousseau versus Hobbes
à celui qui l'exerce. Hobbes, aux yeux de Rousseau, est ainsi « le détracteur le plus outré des valeurs humaines »car il n'existe, dans sa pensée de l'état de nature, aucune vertu désintéressée chez l'homme : il n'est guidé que parla volonté, à tout prix, de se conserver. La pitié, chez Rousseau, ne peut être le fruit d'aucun calcul : elle « précède[…] l'usage de toute réflexion ». Cette mention pourrait surprendre car elle est employée ici comme soulignant unequalité positive : mais la réflexio...
- Si nous perdons cette guerre, Dieu ait pitié de nous !
- Charles VI Il y a grande pitié.
- Charles VI Il y a grande pitié.
- Charles VI Il y a grande pitié.
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Guerre sans pitié contre les Hereros
Derrière la position la moins fortifiée des assiégean ts, se trouve le déser t d'Omaheke. Les Hereros fuient face aux tirs d'ar tillerie et percent le siège, comme prévu, en son point le plus faible. L'unique chemin pour fuir ne leur est pourtant d'aucun secours : le désert aride servira de tombeau à la plup art des guerriers et aux femmes et aux enfants qui ont pu s'échapper de la bataille. Les troupes allema ndes tentent de les parquer dans...
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Comment justifier le respect d'autrui ?
2) Puis, la pitié est décrite en ses différentes fonctions.3) Rousseau indique la supériorité de la maxime qu'elle inspire.4) Il ait de cette maxime le fondement de la morale. 1) Dans la forme d'une argumentation qui s'achève (« donc ») Rousseau affirme que « la pitié est un sentimentnaturel ». On sait que Rousseau opposera constamment ce qui est de l'ordre de la nature et ce qui est de l'ordre dela société (du social, ou du civil).Cette succession historique (supposée) a son équivalent à l'inté...
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Sue, les Mystères de Paris (extrait).
que vous vouliez. « Ton argent et ta vie !… » et vous l’avez frappé d’un coup de poignard. — Tel a été le récit de M. Murph lorsque je lui ai donné les premiers secours, dit le docteur. — C’est faux, il a menti. — Murph ne ment jamais, dit froidement Rodolphe. Vos crimes demandent une réparation éclatante. Vous vous êtes introduit à main armée dans ce jardin, vous avez poignardé un homme pour le voler. Vous avez commis un autre meurtre… Vous allez mourir ici… Par pitié pour votre femme et pour v...
- PITIÉ DANGEREUSE (La) Stefan Zweig (résumé)
- Avoir pitié de son ennemi, c'est être sans pitié pour soi-même. Bacon, Francis. Commentez cette citation.
- SOLITUDE DE LA PITIÉ. (résumé) Jean Giono
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Puis-je considérer que le moi est haïssable ?
malade a l'impression que tout l'univers s'est effondré, depuis le début de ses troubles. En fait, c'est parce qu'il l'aentièrement désinvesti que celui-ci n'existe plus. A travers ses fantasmes, il s'est construit un monde intérieur danslequel il peut vivre. Mais c'est un délire dont il ne sortira plus. 7 Lorsque les limites du moi se sont effondrées, le psychotique, dans sa régression narcissique, devient prisonnier del'Image de son corps. Jacques Lacan a montré le lien qui unissait cett...
- C’est grand’pitié quand le valet chasse le maître.
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- « La pitié est douce. » Jean-Jacques Rousseau, Émile
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Le Petit Chose (1868). Histoire de Bamban. Daudet
Il me regarda d'un air triste et soumis, son oeil suppliait ; mais je fus inexorable et la division s'ébranla, le laissantseul, immobile au milieu de la rue.Je me croyais délivré de lui pour toute la journée, lorsque, au sortir de la ville, des rires et des chuchotements àmon arrière-garde me firent retourner la tête.A quatre ou cinq pas derrière nous, Bamban suivait la promenade gravement.« Doublez le pas », dis-je aux deux premiers.Les élèves comprirent qu'il s'agissait de faire unes niche au...
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L'altruisme chez Roussea et Soloviev
notions de «pitié » et de « compassion » étant identiques (synonimes), soit on a ici deux types d'émotions différents. Pour soulever cette question, je vais me tourner vers deux penseurs. Afin d’examiner la question de l’altruisme à travers le principe du «Fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible» expliqué par la pitié, je compte m’appuyer sur les textes de J.-J. Rousseau tirés de son œuvre Discou...
- PITIÉ ÉTERNELLE (La) [The Everlasting Mercy] de JOHN MASEFIELD
- GENDARME EST SANS PITIÉ (Le) et autres pièces brèves, de Courteline. (résumé)
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La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette. La scène de l'aveu au prince de Clèves.
- l'accumulation de questions lignes 39- 41 révèlent la jalousie qui menace de submerger le prince. Celui-ci, malgré son rang, n'enest pas moins homme.- Amertume de la phrase « vous me rendez malheureux par la plus grande marque de fidélité que jamais une femme ait donné àson mari »lignes 50-52 : la tristesse du prince provient du fait qu'il ne peut en vouloir à sa femme : celle-ci lutte de toutes sesforces contre une passion qu'elle n'a pas souhaité, contre un sentiment qui la domine et qu'elle...
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Montrez comment, dans la fable du Loup et de l'Agneau, le poète a su, très habilement, faire éprouver à l'enfant, souvent pour la première fois, le frisson divin de la pitié.
la premièœ fois, ~rourvé une sorte de. tvoubloe, de malaise ... Quel que chose, en nows et autour de nous, .q 'allait ~; :noas av1ons comme un poids qui noUJS pesait &ur le cœ ur, et un e grallld.e t.rJ·ti tesse .submergeait notlr e ame d'e nfant à·e oe qu.e personne, ui parents, .ni amis, n'était venu prenûre la déf •e noo du malh .euœe ux agne
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Peut-on se mettre à la place de l'autre ?
- la question est celle de la représentation des choses. Se mettre à la place des autres supposent que nous puissions nous mettre d'accord sur le rapport entre les choses et les idées, voir Gleason quimontre que la représentation de l'arc en ciel , le spectre de l'arc-en-ciel est représenté de diversesmanières par des cultures différentes. Outre que les mots soient complètement différent, c'est lesreprésentations qui diffèrent le plus. D) analyse psycho-linguistique : il...
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et Alexandre ; car dépenser le bien d'autrui n'enlève rien à ton
prestige, mais te l'accroît.
XVII DE LA CRUAUTÉ ET PITIÉ ; ET S'IL VAUT MIEUX ÊTRE AIMÉ QUE CRAINT, OU L'INVERSE Venant ensuite aux autres qualités ci-dessus nommées, je dis que tout prince doit désirer d'être tenu pour pitoyable et non pour cruel : cependant il doit prendre garde de ne point mal user de cette pitié. César Borgia était tenu pour cruel ; cepen- dant, cette sienne cruauté avait rassemblé la Romagne, l'avait unifiée, réduite en paix et fidélité. Ce en quoi, à bien considérer les choses,...
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Fiche de lecture: Le passage des éphémères - Jacqueline Harpman
10 décembre 2001. « Bien sûr que non, je ne me suis pas amendée, cher Jean-Babtiste ! Soyez tranquille, cela ne m'arrivera jamais. Jesuis fermement indiscrète, je lie le courrier des gens lorsque j'y ai accès: c'est que je m'intéresse à eux et que jen'ai jamais pensé que la curiosité soit un vilain défaut.Et puis, les Mortels me font tellement pitié! Leur vie est si courte et leur ambition si grande que chacun auraitbesoin de plusieurs siècles pour la réaliser: à peine sont-ils sortis de l'en...
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Euripide, Hécube (extrait).
ULYSSE (évasif) Oh ! Tout ce que peut inspirer le désir d’échapper à la mort. HÉCUBE Ne commets-tu donc pas une mauvaise action en formant de tels desseins, toi qui, après le service que tu reconnais avoir reçu de moi, loin de me protéger, me fais tout le mal que tu peux ? Ô race ingrate des démagogues, qui ambitionnez les honneurs populaires ! Puissé-je n’avoir aucun rapport avec vous ! Nuire à vos amis, c’est votre moindre souci pourvu qu’à la masse vous teniez de séduisants discours ! — Mai...
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La salle aux statues du Roman de Tristan par Thomas
mais il ne peut pas car elle est une statue. Le cauchemar et le délire ont un point commun : ils font tout les deux partis del'imagination. Le preux chevalier est incohérent dans sa façon d'agir. Au début il accuse à tort Cariado. « De faux soupçons luiminent le cœur. Il redoute le beau Cariado » (l.8) Il n'a aucune preuve, aucune raison de penser que Cariado est l'amant d'Iseut.Mais après réflexion, il réalise que ses acusations sont infondées. « Il pleure et implore sa pitié pour avoir conçu d...
- Là, devant cet inerte paquet de souffrance l'honnête garçon ne contint plus d'irrésistibles mouvements d'horreur pour lui-même, de pitié pour elle. Eugène-Melchior, vicomte de Vogüé, les Morts qui parlent
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179008
Si tu obéis à la voix de l'Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en
pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui, l'Éternel, ton
Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre.
179008 pierre. Et tu seras un sujet d'étonnement, de sarcasme et de raillerie, parmitous les peuples chez qui l'Éternel te mènera. Tu transporteras sur ton champbeaucoup de semence; et tu feras une faible récolte, car les sauterelles ladévoreront. Tu planteras des vignes et tu les cultiveras; et tu ne boiras pasde vin et tu ne feras pas de récolte, car les vers la mangeront. Tu auras desoliviers dans toute l'étendue de ton pays; et tu ne t'oindras pas d'huile, cartes olives tomberont. Tu engendr...
- Il est donc bien certain que la pitié est un sentiment naturel, qui, modérant dans chaque individu l'amour de soi même, concourt à la conservation mutuelle de toute l'espèce.
- Citations avec inapte, adjectif Faut-il qu'elles aient pitié de nous et qu'elles tiennent à expier l'imbécillité de ce monde qui les traite d'hystériques et de folles, car il est inapte à comprendre les joies suppliciées de telles âmes!
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- Parlant du métier de romancier François MAURIAC écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde irréel grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre cœur et peuvent se témoigner les uns aux autres plus de compréhension et de pitié ». Expliquez, commentez et, si vous le j
- « Pourquoi l'homme veut-il s'affliger en contemplant des aventures tragiques ou lamentables, qu'il ne voudrait pas lui-même souffrir?... Quelle est cette pitié, inspirée par la fiction de la scène? Ce n'est pas à aider autrui que le spectateur est incité, mais seulement à s'affliger, et il applaudit d'autant plus à l'auteur de ces fictions qu'elles l'affligent davantage. Si le spectacle de ces malheurs antiques ou imaginaires ne l'attriste pas, il se retire, avec des paroles de mépris
- Parlant du métier de romancier, François Mauriac écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde irréel grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre cœur et peuvent se témoigner les uns aux autres plus de compréhension et de pitié. » Expliquez, commentez et, si vous le
- Parlant du métier de romancier, François Mauriac écrit : « Les personnages fictifs et irréels nous aident à nous mieux connaître et à prendre conscience de nous-mêmes... Et c'est sans doute notre raison d'être, c'est ce qui légitime notre absurde et étrange métier que cette création d'un monde irréel grâce auquel les hommes vivants voient plus clair dans leur propre coeur et peuvent se témoigner les uns aux autres plus de compréhension et de pitié. » Expliquez, commentez et, si vous le
- Université Pierre et Marie Curie PCEM 1 CHU Saint-Antoine CHU Pitié-Salpêtrière Support de cours CHIMIE GENERALE CHAPITRE I - ATOMISTIQUE Professeur Antoine GEDEON Professeur Ariel de KOZAK Support mis à jour en septembre 2004 1 CHAPITRE I : ATOMISTIQUE 1.
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Commentaire composé Phèdre acte II scène 5
Ainsi Phèdre perd toute retenue, elle ose avouer ouvertement son « amour » comme le montre : « Un fil n’eût point assez rassuré votre amante», Phèdre se représente donc comme étant « [l’]amante » d’Hippolyte et imagine finir ainsi leur rencontre dans le labyrinthe, loin des jugements. Avec l’anaphore « c’est moi » qui encadre « prince » Hippolyte se retrouve alors enlacé par Phèdre, si ce n’est physiquement, au moins dans son imaginaire ; ce rêve prend fin avec la dernière tirade decette scène «...
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L'histoire est-elle rationnelle ?
« Il faut agencer l'histoire de telle façon qu'en apprenant les faits on frissonne et qu'on ait de la pitié devant lesévénements. C'est bien ce que l'on éprouverait en apprenant l'histoire d'oedipe. »La représentation substitue le plaisir à la peine que sot naturellement pitié et terreur. Car ce n'est pas devant lesévénements réels que l'on frisonne, mais devant une représentation déjà épurée, par u regard cette fois pourvud'intelligence. Si nous aimons les peintures des choses horribles, c'es...
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Pierre de Ronsard - LES ÉLÉGIES : L'Orphée
Escoutant ma chanson à pleurer fut esmeue :Tantale n'eut souci de sa punition,Sisyphe de son roc, de sa roue Ixion :En repos fut la cruche et la main des Belides,Et dit-on que long temps des fieresEumenides La face en larmoyant de pitié se pallit,Tant ma douce chanson le cœur leur amollit !Pluton, qui eut pitié d'un mary si fidelle,Me redonna ma femme à condition telleDe ne retourner point en arriere mes yeux,Tant que j'eusse reveu la clairté de nos Cieux. Un sentier est là bas tout obscur et to...
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Notre Dame de Paris
Phoebus!
\24 Silence aux manants du bout de la salle! dit aigrement l'huissier. Jacques Charmolue, à l'aide des mêmes manoeuvres du tambourin, fit faire à la chèvre plusieurs autres momeries, sur la date du jour, le mois de l'année, etc., dont le lecteur a déjà été témoin. Et, par une illusion d'optique propre aux débats judiciaires, ces mêmes spectateurs, qui peut-être avaient plus d'une fois applaudi dans le carrefour aux innocentes malices de Djali, en furent effrayés sous les voûtes du Palais...
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Phèdre, un aveux involontaire
a) «Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite.» (v.35) à C’est un conseil qu’elle donne à Hippolyte comme si elle voulait qu’il la prenne par pitié. C.B. L’héroïne sait qu’elle est pathétique, mais son amour pour le fils de Thésée est incontrôlable. C.I. : On remarque que l’héroïne est prête à tout pour que son amour pour Hippolyte soit réciproque. [III] CONCLUSION • Confirmation : En se montrant passionné, même accro à l’âme désirée, Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être hum...
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Commentaire composé : Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline
sans limite : « J'ai pensé au maréchal des logis Barousse qui venait d'éclater comme l'autre nous l'avait appris.C'était une bonne nouvelle. Tant mieux ! ».Il existe une opposition entre le messager, qui est si bouleversé qu'il ne peut à peine parler « On ne pouvait démêlers'il voulait nous parler ou bien s'il pleurait. » et le colonel. L'auteur, à l'aide d'une métaphore, l'assimile à un « petitchien qui rêve », pour exprimer son innocence et son désarroi : « Ses mâchoires tremblaient si fo...
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DAUDET Alphonse : sa vie et son oeuvre
d'une famille royale exilée à Paris, d'un roi sans volonté en butte aux escrocs, d'une reine qui veut sauver l'héri tage et la couronne de son fils; enfin Numa Roumestan ( 1881 ), centré sur un personnage de politicien à la Gam betta et dont le Midi s'irrita quelque peu. Le succès de Daudet ne cesse de grandir et atteint alors ses ouvrages précédents : les Lettres de mon moulin, qui vont devenir l'œuvre la plus connue ne serait-ce que par son uti...
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Chatterton (ALFRED DE VIGNY - 1835) - RÉSUMÉ
F C H E S Œ U V R E S Représenté pour la première fois à la Comédie-Française le 12 février 1835, Chatterton connut un certain succès avant d'être considéré comme une pièce datée. 1 -DRAME ROMANTIQUE OU TRAGÉDIE EN PROSE ? Un drame représentatif du romantisme De tous les drames romantiques, Chatterton est un des plus représentatifs du romantisme par les thèmes qu'il met en œuvre : la jeunesse désespérée, l'amour impossible, le bonheur ina...
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159. Praestat invidiosum esse quam miserabilem
Mieux vaut faire envie que pitié
!1 s’agit d’un des intitulés des Adagia d’Erasme...
159. Praestat invidiosum esse quam miserabilem Mieux vaut faire envie que pitié !1 s’agit d’un des intitulés des Adagia d’Erasme (4,4, 87), que l’on peut considérer substantiellement comme un corollaire de Post gloriam invidiam sequi (cf. n. 158). La source de cette expression est un célèbre passage d’Hérodote (3, 52, 5) répertorié dans l’anthologie de Stobée (3, 3, 58), où Périandre, le tyran de Corinthe, s’adresse à son fils Licofron, qu’il a chassé du domicile paternel, pour l’exhorter à se r...
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La tragédie selon Aristote
f r 64 • Catharsis I 323 mélodie et chant». Par « espèces utilisées séparé ment», il veut indiquer que certaines parties sont seule ment déclamées en vers alors que d'autres bénéficient de l'aide du chant. Nous utilisons la traduction de Michel Magnien qui propose en Livré de poche une nouvelle traduction de la Poétique en l'accompagnant d'un très riche appareil documentaire. Avant d'évoquer les différentes interprétations de la notion d...
- « C'est très mal décrire la pitié si l'on dit que celui qui l'éprouve pense à lui-même et se voit à la place de l'autre. Cette réflexion, quand elle vient, ne vient qu'après la pitié. » Alain, Propos du 20 février 1923. Commentez cette citation.
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Le mot "triste" dans l'oeuvre de DESCARTES
LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 197. Sur un même papier, avec la même plume, et la même encre, en remuant tant soit peu le bout de la plume en certaine façon, voustracez des lettres qui font imaginer des combats, des tempêtes, ou des furies, à ceux qui les lisent, et qui les rendent indignés outristes ; LES PASSIONS DE L'AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 26. mais, encore qu'on soit endormi et qu'on rêve, on ne saurait se sentir triste ou ému de quelque autre passion, q...
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Arnolphe, personnage comique ?
Nous pouvons dire que lorsque Arnolphe fait la déclaration de ses sentiments à Agnès le vocabulaire que celui-ci emploi est fortement exagéré, nous pouvons ainsi dire qu’il y de l’exagération à outrance.Nous pouvons également affirmer que le comique de situation est la base même de l’intrigue de la pièce, avec les confidences d’Horace sur ses projets, dues au quiproquo sur son double nom. Arnolphe tente, sans succès, de le combattre mais chaque précaution se retourne contre lu...