1367 résultats pour "plaisir"
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m on cher, q uelque n om q u'il t e plaise d'employer, soit
agréable, soit joyeux, soit délectable, r éponds à c e q ue
j e t e d emande.
d'accord de chacun de ces points. Qu'appelez-vous donc du nom de terreur et de crainte? Entendez-vous par là la même chose que moi? Pour moi, je dis que c'est l'attente d'un mal, soit que (ceci s'adresse à toi, Prodicos) vous l'appeliez crainte ou terreur. Protago ras et Hippias jugèrent que la crainte et la terreur n'étaient autre chose que cela. Prodicos l'accorda de la crainte (358e), et le nia de la terreur. - Peu m'i...
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Le beau est-il simplement ce qui me plaît ?
- 1 n ne faut pas confondre le Beau et l'agr,able 1 •~(·l:t Malgré son caractère de plaisir, essentiellement subjectif, personnel et variable, le jugement esthétique est universel. L'état subjectif provoqué en moi par la contemplation est universellement communicable. Quoique subjectif, le goût esthétique n'est pas relatif D ans le plaisir de l'agréable , je conçois sans peine que ce qui -c....-Jenamme..,.... • produit eflecllveme...
- Discutez cette pensée d'Henri Poincaré : » Le savant n'étudie pas la nature parce que cela est utile ; il l'étudie parce qu'il y prend plaisir ; et il y prend plaisir parce qu'elle est belle ».
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"Il y a longtemps que les fables ne nous intéressent plus pour leur moralité. N'importe quel gamin vous le dira : le plaisir, c'est l'histoire, et peu importe la leçon !" Que pensez-vous de cette réflexion parue dans un journal à l'occasion du spectacle de l'acteur Fabrice Luchini consacré aux Fables de La Fontaine ?
Dans la Préface Générale du recueil des Fables , La Fontaine définit sa fable comme « un apologue composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le Corps, l’autre l’Âme ». Ainsi, le récit constitue le corps de l’apologue,mais le fabuliste s’intéresse surtout à « l’Âme » qui s’exprime dans la moralité, c'est-à-dire dans la valeur éducativeet morale de la fable. La morale représente en effet une conclusion incontournable de la fable. De plus, le corps etl’âme étant indissociables et compl...
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Commentez et discutez cette opinion de Racine : « la tristesse majestueuse fait tout le plaisir de la
tragédie »....
Commentez et discutez cette opinion de Racine : « la tristesse majestueuse fait tout le plaisir de la tragédie ». Citation totale et exacte : « Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie ; il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ». => Qu'est-ce qui fait la grandeur des tragédies ? Plaisir de l...
- « Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie:il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroiques, que les passions y soient éditées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. » Jean Racine, préface de Bérénice En vous référant à Bérénice expliquez ce qu'il faut entendre par « tristesse majestueuse ».
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Un auteur contemporain dit : « Le public ne cherche pas seulement dans la lecture l’évasion et la distraction, la sensibilité individuelle, le sentiment et la rêverie, il prend également conscience des grands problèmes du monde qui l’entoure. » Vous montrerez, à partir de vos lectures et de Manon Lescaut comment ce jugement se vérifie.
son avis de l’auteur rejoint complètement notre citation : « Les personnes de bon sens ne regarderont point unouvrage de cette nature comme un travail inutile. Outre le plaisir d’une lecture agréable, on y trouvera peud’évènements qui ne puissent servir à l’instruction des mœurs…. ».Du côté de la classe ouvrière, on peut citer une œuvre phare : l'Assommoir. Zola y décrit la vie de la classeouvrière, dans un grand souci de vérité. Le réalisme du tableau donne toute sa force à la d...
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Faire ce qui nous plaît, est-ce être libre ?
La liberté Sommaire: Introduction I) La liberté dans l'assouvissement des désirs A. Vivre dans la passion' B. La loi des faibles' II) Critique de la thèse de Calliclès A. Passion et aliénation' B. La liberté vis-à-vis des passions' C. L'éducation' III) Liberté et société: la liberté dans la souveraineté populaire A. Le « droit du plus fort »' B. L'autonomie politique' Conclusion Introduction L'enfant devant obéir à ses parents, le lycéen devant assister à des cours qui l'ennuient, le' citoyen...
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Schopenhaeur,
qu’on a été moins mal, donc, qu’on a eu du plaisir. Bilan : On peut mettre en place que la souffrance est constante avant, pendant et apr ès. Donc ici l’id ée est que la seule voie est d’ éradiquer le mal à la racine, on parle donc d'asc étisme inspir é des sto ïciens et des épicuriens qui sont deux grandes écoles philosophiques fond é à Ath énes par épicure et par Z énon de Cition. Introduction : Dans ce texte Schopenhauer envisage la question du bonheur qui est con çu...
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Peut-il exister des désirs naturels ?
Sujet 1 s upposer même qu’il puisse y avoir des désirs contre nature, demeure toutefois intacte la question de la naturalité du désir lui-même : car enfin, s’il peut fort bien nous arriver de désirer quelque chose dont l’obtention n’a rien de vital, si autrement dit nous pouvons avoir des désirs qui n’ont rien de naturel, n’est-ce pas justement parce que nous ne sommes pas des animaux tout entier livrés aux impératifs de la survie ? La nature de l’homme, n’est-ce pas d’avoir des désirs autres que...
- Un nouveau livre de poche va voir le jour. Dans la série « classique », annonce l'éditeur, « chaque volume sera enrichi d'une trentaine de pages de commentaires : biographie de l'auteur, naissance de l'œuvre, sa place dans l'histoire de la littérature, les jugements qu'elle a suscités... » Prendrez-vous connaissance de tous ces compléments? Pensez-vous qu'ils puissent vous permettre de mieux comprendre l'œuvre et d'en tirer un plaisir accru ou estimez-vous qu'ils risquent de faire écra
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L'art et la technique
« Analytique du jugement esthétique. » 4 moments permettent de déduire 4 définitions du beau. « Le gout est la faculté de juger d’un objet ou d’un objet de représentation sans aucun intérêt par une satisfactionou une insatisfaction. On appelle l’objet d’une telle satisfaction » c’est tjrs un jugement singulier. Le plaisir esthétique est désintéressé il n’obéît pas directement à un intérêt. Intérêt moral : bien bon en soi Intérêt utilitaire : bon à quelque chose = utile. L’intérêt lié à «...
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La recherche du bonheur est-elle nécessairement immorale ?
Eprouver du plaisir, c'est d'abord combler un manque : boire quand on a soif, se rassurer quand on a peur. En soi, un plaisir est toujours bon, une souffrance, un désir non comblé, toujours mauvais. Ainsi Epicure nous incite à classer nos désirs, et à adopter face à eux une stratégie telle que nous serons facilement comblés et rarement insatisfaits. Il y a d'abord les désirs naturels (dont certains sont naturels et nécessaires et d'autres seulement naturels) ; et ensuite les désirs...
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Est-ce un devoir que d'être heureux?
"Nous disons que le plaisir est la fin de la vie, nous ne parlons pas desplaisirs des hommes débauchés ni de ceux qui consistent dans lajouissance, comme l'imaginent certaines gens, mais nous entendons leplaisir comme l'absence de douleur pour le corps, l'absence de troublepour l'âme. Car ce ne sont ni des beuveries et des festins à n'en plusfinir, ni la jouissance de jeunes garçons ou de femmes, ni ladégustation de poissons et de bonne chère que comporte une tablesomptueuse, qui enge...
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Le bonheur est-il affaire de morale ?
Plus, il faut également vaincre la plus forte opposition au bonheur. La « peur »est présentée par Épicure comme le mal radical qui empêche les hommesd'être heureux. Quatre peurs sont désignées, assorties de quatre remèdes(c'est le Tetrapharmacon , qui signifie quadruple poison et en même temps quadruple remède) : 1) La peur du dieu, que la philosophie évince en montrant que les dieux nefont pas partie de notre monde. 2) La peur de la mort, surmontée par l'idée que la mort « n'e...
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Nos préférences sont-elles un critère suffisant pour juger une oeuvre d'art ?
jugement qui soit tout à la fois l'expression la plus intime de l'individu, et la plus commune de l'universalitéhumaine, doit reposer sur la distinction du plaisir esthétique, lié à la beauté, et du plaisir des sens, lié àl'agréable. En ce qui concerne l'agréable en effet, le principe « à chacun son goût » fait loi : tu aimes tel vin que jen'aime pas, ce n'est pas la peine d'essayer de me convaincre. Ce qui est beau, au contraire, doit enleverl'unanimité d'un sentiment pourtant profondéme...
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En quoi une oeuvre d'art est-elle polysémique ?
§ Le sens d'une œuvre semble dicté par certains codes sociaux, de coutume… et se fait alors marque del'asservissement du sujet face à ces mêmes normes sociales. Il est lié à un intérêt social, mais qui, loin demanifester l'individualité, la personnalité libre et autonome du sujet, ne fait que manifester l'empreinte quefont les normes sociales sur lui. Ainsi, l'art grec par exemple apparaît source d'un plaisir, mais ce plaisirest lié à un intérêt social et cognitif primordial. Dans ses différent...
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Jacques le fataliste de Diderot : Plaisir du texte
4 Lecture princière, lecture prem1ere, ce festin aristocratique fait figure de commencement absolu : un plaisir du texte à l'état natif, précédant toutes les gloses... Cette lecture enthousiaste n'est pourtant pas intemporelle : conseiller à la cour de Weimar, l'auteur de Werther (1774) appartient à cette jeune intelligentsia allemande qui se démarque du rationalisme des Lumières, qui aspire à une jouissance ima ginative de l'univers dont elle crédite vol...
- Évoquant le romancier qui par son art soumet l'esprit et l'imagination de son lecteur, Marcel Proust écrivait : « Par lui nous sommes le véritable Protée qui revêt successivement toutes les formes de la vie. A les échanger ainsi les unes contre les autres, nous sentons que pour notre être, devenu si agile et si fort, elles ne sont qu'un jeu, un masque lamentable ou plaisant, mais qui n'a rien de bien réel. Notre infortune ou notre fortune cesse pour un instant de nous tyranniser, nous
- « Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ». Jean Racine, préface de Bérénice En vous référant à Bérénice expliquez ce qu'il fat entendre par « tristesse majestueuse ».
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Nul ne peut être heureux sans être tempérant (Epicure)
que nous éprouvons le comble de la jouissance. Tant que le besoin n'était pas apaisé, et que les mouvementsphysiologiques n'avaient pas atteint leur terme, quelque chose de la douleur du besoin subsistait encore; à mesureque les mouvements se précipitent, la douleur diminue tandis que le plaisir augmente : pourquoi cesserait-il dès quel'équilibre est rétabli ? C'est alors au contraire qu'il atteint son maximum, parce que la nature, ayant atteint sa fin,est entièrement assouvie. Il y a donc au...
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Le bonheur est-il le bien suprême ?
constitue le bien suprême qu'en est-il des moyens ? Tous les moyens sont-ils bons pour être heureux ? Larecherche du bonheur et celle de la vertu peuvent s'opposer l'une à l'autre. Le tyran peut faire de sonbonheur le bien suprême et pour l'atteindre employer des moyens immoraux. Comment des moyens immorauxpeuvent-ils servir le bien ? C'est cette difficulté que nous devons résoudre. Il s'agit d'analyser quellesseraient les conséquences de l'élévation du bonheur au statut de bien...
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La moralité consiste-elle dans la recherche du bonheur ?
c'est-à-dire en agissant toujours de la meilleure manière qui soit pour l'humanité. L'homme est libre de choisir d'êtremoral ou non, mais s'il fait le choix de l'être, il doit répondre à l'impératif catégorique « Je dois ». Pour Kant, le devoirenvers autrui consiste à contribuer à notre propre bonheur, je dois, j'ai le devoir d'agir moralement. Il est vrai quenotre amour de nous même passe par le besoin d'être aimé par les autres. Ainsi, faire le bonheur des autrescontribue à faire son pr...
- Un nouveau livre de poche va voir le jour. Dans la série « Classiques », annonce l'éditeur, « chaque volume sera enrichi d'une trentaine de pages de commentaires : biographie de l'auteur, naissance de l'oeuvre, sa place dans l'histoire de la littérature, les jugements qu'elle a suscités... ». Prendrez-vous connaissance de tous ces compléments ? Pensez-vous qu'ils puissent vous permettre de mieux comprendre l'oeuvre et d'en tirer un plaisir accru ou estimez-vous qu'ils risquent de faire
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La recherche du bonheur doit elle orienter notre vie ?
La recherche du bonheur est incontestablement une force pour l'Homme.Comme dit Aristote, le bonheur est le « bien suprême », c'est un objectif commun à tout les êtres humains, qui par des chemins différents, vont tout de même chercher ce bonheur. Ce qui nous permet donc d'avoir un espoir, de trouver le courage de perpétuer cette quête au cours de notre existence. Même les personnes qui sont dans le désespoir, qui n'ont plus foie en la vie, cherche le bonheur dans des actes comme le suicide...
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Puis-je en même temps dire: "c'est beau" et "ça ne me plaît pas" ?
temps" permet de jouer sur la temporalité de l'expérience esthétique (le plaisir peut ne survenir que par après,l'expérience, pour Heidegger notamment, étant fondée sur l'étonnement). À partir d'une définition du beau fondéesur une idée de plaisir esthétique, il semble impossible de dire les deux jugements en même temps. Mais le goûtlégitime-t-il la beauté d'une oeuvre d'art ? Ne peuvent-ils être indépendants ? Ne puis-je considérer comme beauque ce qui me plaît ? N'y a-t-il pas une beauté...
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Le charme de la comédie et le plaisir de la tragédie.
I- La tragédie classique
• Aristote, La Poétique :...
Le charme de la comédie et le plaisir de la tragédie. I- La tragédie classique • Aristote, La Poétique : « la représentation est mise en oeuvre par les personnages du drame et n'a pas recours à la narration; et, en représentant la pitié et la frayeur, elle réalise une épuration de ce genre d'émotions ». A- Caractéristiques • Théâtre : respect des trois unités + vraisemblance et respect des bienséances. Niveau de langue soutenu, voire précieux. Unité de ton : une pièce tragique ne peut pas être b...
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Être libre, est-ce faire ce qui nous plaît ?
r. .!wtijïmtion natumlistf du linz lihnif / jJ!a isir Tll.\\SITH ) 2. LE~ 1\SLFFI~\\CES Dl \1< ID tU: .\FIT( Til Dl U LIBERTE a. lnsujjïsmlcc t!t/oriqut ·· E~re libre, est-ce Jaire çe qui nous plaît ? 1 f(mction du plaisir. Ainsi, même le monarque absolu qui impose à ses stüets sa \olonté n'agit pas sans mobile. Sa ..... liberté trouYe une justification dans le plaisir. Les édits du roi .... Louis Xl\' se terminaient tm...
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Le théâtre peut il enseigner ou relever du seul plaisir. Vous opposerez sur ce
thème les deux avis sous forme...
Le théâtre peut il enseigner ou relever du seul plaisir. Vous opposerez sur ce thème les deux avis sous forme d'un dialogue de théâtre. => Dissertation à écrire sous la forme d’un dialogue. Il vous faut donc réfléchir à cette question au brouillon puis rédiger votre dialogue. Lors de la rédaction du dialogue, veillez bien à rendre les paroles et les arguments cohérents => c’est-à-dire, veillez à ce qu’il n’y ait pas un dialogue de sourds : vos personnages doivent se répondre, « s’écouter » et ad...
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Consommation à travers la mode
ne peut se passer tandis que le plaisir est un état de contentement que crée chez quelqu'un la satisfaction d'une tendance, d'un besoin, d'un désir. Le déclencheur de l'achat est souvent le besoin ou le désir c'est là que cela devient une nécessité, mais le shopping peut être aussi considéré comme un loisir à part entière ou comme un moyen de compenser une frustration ce qui s'apparente au plaisir. Le lieu d'acquisition des vêtements est décidé en fonction de la stratégie d'image-mode (rappeur...
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Est-il vrai qu'on ne peut pas discuter des goûts ?
discussion est possible car le goût est conventionnel. Il est socialement et historiquement conditionné : les canonsde la beauté changent selon les époques, les pays... [3. Pourtant le goût appelle la discussion.]Cette interprétation qui propose de relativiser les goûts n'est pas satisfaisante car elle minimise la fonction de laparole. Le jugement de goût appelle une véritable discussion. Nous ne nous contentons pas d'éprouver unsentiment, mais nous cherchons à en rendre compte dans...
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Un homme injuste peut-il être heureux ?
dont jouit un tyran : les désirs de celui-ci ne sont jamais empêchés. Mais Socrate rétorque alors à Polos que le tyran ne peut être heureux en ce qu'il ignore où est son vrai bien . Or Socrate affirme ceci parce que la conception du bonheur présentée par le sophiste repose sur une confusion entre le plaisir et le bien : on peut faire ce qui nous plaît sans faire pour autant ce que l'on veut. Car qu'est-ce que vouloir ? Comme on l'a posé avec Aristote, lavolonté nous porte à agir en vue...
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Peut-on apprendre le bon goût ?
Au début de la « Critique du jugement » Kant propose quatre définitions du beau qui définissent le plaisir éprouvé et partent donc du sujet et non del'objet. · Première définition : « Est beau l'objet d'une satisfaction désintéressée ». La satisfaction est désintéressée, ce qui signifie que nous ne pouvonsl'éprouver que si nous sommes dans un certain état d'esprit par rapport àl'objet. Kant ne veut pas dire que la beauté ne nous intéresse pas, que nous somm...
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Le beau peut-il ne pas plaire ?
satisfaction peut être morale et esthétique, les deux ne s'excluent pas mais en tant qu'esthétique, elle n'est pasmorale. A l'encontre de Platon, Boileau, Hegel, Kant affirme que le beau n'est pas le vrai. Mais il n'est pas non plus lepur sensible puisque le beau ne se réduit pas à l'agréable bien que satisfaction esthétique et sensuelle ne s'excluentpas. Et de cela Hume ne peut rendre compte. De même qu'une oeuvre d'art immorale peut être belle, de même, peutl'être une oeuvre désagréable, qui...
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Aristote et le sujet: Apprendre à se connaître
l'on en croit SOCRATE. La philosophie est un savoir sur l'homme, et pas seulement sur les choses. Le savoir philosophique se distingue doncpar sa forme réflexive : étant un savoir sur l'homme, c'est forcément un savoir sur soi. ARISTOTE dit simplement de ce savoir à la fois qu'il est source de plaisir, et aussi qu'il est très difficile. Le plaisirs'augmente en effet de la difficulté vaincue. Mais ce qui intéresse ARISTOTE est la manière de se connaître. Il attire notre attention sur l...
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Peut-il exister des désirs naturels ?
tout entier livrés aux impératifs de la survie ? La nature de l'homme, n'est-ce pas d'avoir des désirs autres que simplement naturels ? Mais en ce cas, peut-on encore parler de nature ? Ne faudra-t-il pas bien plutôt dire que le désir est ce par quoi un être spirituel s'arrache de toute nature et se sépare sans remède de l'animalité ? I. Des désirs naturels à la naturalité du désir 1. La sensation est la seule norme absolue Nous sommes des êtres de désir, telle est notre nature ; mais cela ne si...
- Dans sa Défense et illustration de la langue française, le poète Joachim du Bellay a écrit : «Sache lecteur que celui-là sera vraiment le poète que je cherche en notre langue, qui me fera indigner, apaiser, éjouir, douloir (souffrir), aimer, haïr, admirer, étonner, bref qui tiendra la bride de mes affections (sentiments), me tournant çà et là à son plaisir.» Selon vous, est-ce là définir la fonction du poète ? Vous appuierez votre argumentation sur des exemples précis en vous interdisa
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Y a-t-il davantage de sérieux dans la technique que dans l'art ?
survivre. Si l'artiste peut se vouer à un art, il le doit au travail d'autres personnes, alors que d'autres travauxproduisent des choses utiles voire nécessaires à la survie. Le paysan peut très bien se passer d'artiste, et lesdiscours sur l'art sont bien futiles quand le peuple meurt de faim. L'art n'a pendant longtemps concerné qu'uneminorité cultivée dont la culture servait de distinction par rapport à la majorité ignorante. Une grande cultureartistique est encore aujo...
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Baruch SPINOZA: L'esclave et l'homme libre
Réponses: 1 - À vivre sous la conduite de la raison, sans être esclave de ses plaisirs ni de ses désirs, sans vivre sous ladomination d'autrui.2 - Uniquement si le but de l'action commandée concerne l'intérêt exclusif de celui qui commande, plutôt quel'intérêt de tous ou de celui qui est commandé.3 - Parce qu'il est incapable de rien comprendre ni de rien accomplir qui lui soit vraiment utile. QUESTIONNEMENT INDICATIF • Que signifie « cela n'est pas absolument vrai »? Cela signifie-t-...
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Peut-on dire que être c'est désirer ?
Texte : Spinoza, Appendice à l'Ethique "Ceux qui ont écrit sur les Affections et la conduite de la vie humaine semblent, pour la plupart, traiter non dechoses naturelles qui suivent les lois communes de la Nature mais de choses qui sont hors de la nature. En vérité,on dirait qu'ils conçoivent l'homme dans la Nature comme un empire dans un empire. Ils croient, en effet, quel'homme trouble l'ordre de la Nature plutôt qu'il ne le suit, qu'il a sur ses propres actions un pouvoir absolu et ne...
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Le but de l'art est-il de représenter la réalité ?
Hegel rompt avec Kant, pour qui la beauté naturelle tient une large part. Lacontemplation de la belle nature accordemystérieusement l'imagination et l'entendement. Hegel rejette la beauténaturelle, car la beauté artistique étant un produit de l'esprit lui estnécessairement supérieure. C'est pour nous et non en soi et pour soi qu'unêtre naturel peut être beau. L'imitation de la nature n'est donc pas de l'art,tout au plus un exercice d'habileté, par lequel on imite le Créateur. Il y a plusd...
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PSYCHANALYSE: LE DÉVELOPPEMENT DE LA SEXUALITE
35 Clefs pour la psychantJlyse qui constitue vraisemblablement l'expérience la plus volup tueuse que l'enfant connaisse à cet âge. On ne peut cependant l'isoler des autres aspects de la situation dans laquelle ce plaisir est obtenu. L'allaitement est l'occasion d'un contact étroit avec la mère, à la fois physique (même si le biberon remplace le sein), et affectif, qui ajoute à la satisfaction du besoin et au plaisir oral...
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Désirer Est-Il Vain ?
place par l’école philosophique stoïcienne. Pour ces philosophes, notamment pour Epictète, il faut que nous soyons capables de distinguer les choses qui dépendent de nous et celles qui, au contrario, ne dépendent pas de nous. Il faut désirer que les choses qui sont dans notre pouvoir. Puisque si, au contraire, on désire ce qui n’est pas dans nos possibilités on risque de ne pas obtenir ce qu’on veut et par conséquent devenir malheureux. Il ne faut vouloir que ce qui doit arriver. Les st...
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Sachant ce qu'est le bien, peut-on faire le mal?
· Conséquence : ne sommes-nous pas toujours déterminés au bien ? N'est-il pas impossible qu'en sachant ce qui est bien notre volonté se porte sur ce qui est mal et est connu comme tel ? Faire le mal, n'est-ce pas se tromper sur ce qui est bien plutôt qu'une volonté de ce qui est contraire au bien ? 2- SACHANT CE QU 'EST LE BIEN IL EST IMPOSSIBLE DE FAIRE LE MAL a) nul n'est méchant volontairement Pour Socrate tout mal commis relève d'une erreur et non d'u...
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Répondre à un désir, est-ce nécessairement le satisfaire ?
(Phénoménologie de l'esprit , IV). Le maître désire, puis il ordonne à l'esclave de lui servir comme « sur un plateau » ce dont il veut jouir. Cette attitude, passive et en rupture (puisque le maître est dans l'attente, non dans unedémarche active vis-à-vis de son désir) avec toute logique du désir instaurant directement le sujet face à l'objet,fourvoie le maître dans une conception unilatérale et bornée. En contrepartie, il offre à l'esclave, qui travaille pour ledésir d'un autre, la possibi...
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Un paysage alpestre et sauvage Livre IV, Folio (Gallimard), pp. 227-228 - LES CONFESSIONS DE ROUSSEAU
L'absence de pittoresque. Rousseau néglige le pittoresque dans la caractérisation du décor: s'il y a précision dans lalocalisation (les noms propres de lieu singularisent le souvenir; « Chambéry» / «le Pas-de-l'Échelle» / «l'endroitappelé Chailks »), les adjectifs descriptifs sont limités et très courants ( «beau », « belle », « grand », «petite », «gros », « haut », « noirs », « bleue »; deux adjectifs un peu plus singuliers : « unie» au sens de « régulière » ; «claire » au sens de « clai...
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Peut-on agir de manière totalement désintéressée ?
inconscientes. L'activité de la conscience, même placée dans l'état de veille, est intentionnelle : même si lavigilance est affaiblie, il n'en reste pas moins que le mouvement de l'intention reste là. Celui qui paraîtraitdésintéressé pourrait donc parfois seulement être quelqu'un qui ne se rend pas compte de ses propres motivations,qui n'en n'a pas conscience. A la différence, un homme plus lucide fait attention et enveloppe dans son champ deconscience une conscience réelle de ses...
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Corrigé
disponible
I- Des Fables plaisantes à lire
La Fontaine lui-même évoque la futilité de son entreprise : « Je...
Corrigé disponible I- Des Fables plaisantes à lire La Fontaine lui-même évoque la futilité de son entreprise : « Je suis chose légère et je vole à tout sujet. Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet », (dans une lettre à Madame de la Sablière). A- Un genre destiné aux enfants • La Fontaine adresse ses fables à un enfant, Louis de France, dit plus tard le Grand Dauphin, qui a alors 7 ans. • « Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons » : à la grande joie des plus petits, les fables f...
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Epicure et la tripartition des désirs
ÉPICURE. Né à Samos, ou peut-être à Athènes, vers 341 av. J.-C., mort en 270 av. J.-C. Fils d'un maître d'école et d'une devineresse, il fut sans doute le disciple de Pamphile et de Xénocrate, et enseignala philosophie à Mytilène, à Lampsaque et à Athènes, où il ouvrit une école. Il mourut d'une longue maladie. — Lapensée d'Épicure est influencée par celle de Démocrite. Le but de l'épicurisme est le bonheur des hommes. Mais on asouvent déformé la pensée et l'enseignement d'Épicure. Celui-ci fut...
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Bonheur et devoir sont-ils conciliables ?
s'accompagne de plaisir lorsqu'elle s'exerce dans des conditions favorables, mais il ne saurait consentir à l'assimilerau bien suprême pour plusieurs raisons. La foule qui aspire à une vie de jouissance ne vise pas les plaisirs raffinés del'intellect, mais les débauches grossières et les ripailles d'un Sardanapale . Or, chaque être vivant a une « hexis », une vertu propre, et l'excellence pour chacun consiste à remplir au mieux la fonction qui convient à sa nature. Unevie de plaisir revient à...