1894 résultats pour "regardez"
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l'art est il imitation de la nature ou création de l'homme ?
vision plus directe de la réalité. »La perception quotidienne est muette sur le sens des choses : s'en tenir à ce que nous percevons, c'est ne pascomprendre ce que nous percevons. Loin de se borner à leur apparence, le peintre s'efforce de rendre sensible lesens des choses. "Qu'est-ce que l'artiste ? C'est un homme qui voit mieux que les autres,car il regarde la réalité nue sans voiles. Voir avec des yeux de peindre,c'est voir mieux que le commun des mortels. Lorsque nous regardons unobjet, d'h...
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physiquement, mais il m'avait fait l'effet d'être un gars bien.
7 — Tirez-vous !criai-je àMichelle enm’écartant desportes. Michelle n’avaitpasattendu pourattraper Alex,leplaquer contreelleetse mettre àcourir danslecouloir. Je luiemboîtai lepas, jetaiunregard enarrière, visl’un des types passer latête hors delacabine, le museau d’unsilencieux apparaissant enmême temps, etnous tirâmes ensemble. Ilrecula, uneballe sifflaà gauche dema tête ets’enfonça danslemur ducouloir. Le couloir faisaituncoude derrière lequelMichelle etAlex disparaissaient déjà.Jejurai intér...
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Définition: AFFERMIR, verbe transitif.
[L'objet est une personne, un groupe humain; ce qui est affermi s'exprime par un complément circonstanciel introduit par la préposition dans] : 12. Pourquoi donc s'irriter toujours, comme si la contradiction violente n' affermissait pas les hommes dans leurs opinions? JULES MICHELET, Journal, 1820, page 77. 13. Elle [Frédérique] le prenait [le roi] avec son regard, essayait de l' affermir, de le redresser...
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A-t-on besoin d'un maître pour penser par soi-même ?
qui l'intronise à la place du maître. Le disciple doit aller chercher en lui les conditions de ce dépassement: cettedialectique lui donne la puissance de penser, et de penser mieux et autrement que le maître. La liberté n'en est doncpas affectée, au contraire puisqu'elle puise au cœur de cette relation les raisons de sa relance. Nietzsche: l'effronté 2. Qui peut-être mon maître? Est-ce celui qui débute ses phrases par « Tu dois », un « Tu dois » impératif qui commande mes actes, qui me...
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Acte I, scène 3 : Huis-Clos de Sartre
scène des personnages qui vont tenter, jusqu'au vertige final, de trouver des réponses à cette problématique. Enl'espace de ces quelques répliques, nous assistons à l'échec de l'impossible duo entre Garcin et Inès et bientôt à lamise en place d'un duel dont on soupçonne déjà qu'il sera sans vainqueur.Les stratégies retenues par chacun des personnages sont, en effet, inconciliables et donnent de l'enfer l'image,somme toute conventionnelle, d'un lieu où ne règnent jamais que le conflit, la dysha...
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Explication de texte : Les Confessions, J-J Rousseau, Livre II
mensonge que dans le vol qui en est à l'origine. Le mensonge est d'autant plus grave que l'objet volé étaitinsignifiant. On note par ailleurs qu'après être repassé au passé simple, le passage est de nouveau au présent denarration qui rend plus vive la révélation du mensonge et qui semble là encore brouiller le passé et le présent auyeux du narrateur.Ce premier mouvement constitue donc la révélation de la faute commise par Jean-Jacques, tant attendue par lelecteur. Ce premier semble revi...
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Du besoin au désir ?
La liberté en question dans le rapport des consciences Il faut observer que la liberté du maître est négative, puisqu'elle consiste simplement dans un mouvement denégation de la réalité présente. Elle tire son héroïsme et son courage de l'absence de crainte de la mort. Elle seprouve par la force de négation. Pourtant, la liberté au sens positif serait celle d'une égalité à soi dansl'altérité, une identité de son soi reconnu dans un autre soi, une liberté présente dans la réalité même....
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Faut-il enterrer le passé ?
Nietzsche: soyons injuste! II. Dans ses Considérations intempestives sur l'histoire , Nietzsche enquête sur le poids même que l'histoire représente dans la vie des hommes. Selon lui,l'homme mérite de savoir aussi oublier son histoire pour ne pas qu'elledevienne indigeste au point d'entraver sa démarche. Que ce soit sur le planobjectif ou subjectif, la vénération de l'histoire doit pouvoir trouver une limite.En effet, toute création nécessite quelque part d'être injuste avec le pass...
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« La présence d'autrui a-t-elle plus de réalité que la mienne ? »
rapport à autrui que je me juge, et ainsi, « Je reconnais que je suis comme autrui me voit ». De fait, notre proprejugement n'est que réflexion de ce que l'on imagine être le jugement d'autrui. La honte est une expérience que nousfaisons de la conscience du mal. La honte est la projection du regard des autres sur moi-même. Elle est unsentiment de nature inter-subjective. Le regard extérieur agit comme un catalyseur qui déclenche une modificationdans mon rapport au monde, je me vois c...
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RÉSUMÉ de HUIS-CLOS DE SARTRE
1) Introduction L’existentialismeL'existentialisme se développe comme courant philosophique lors de la Seconde Guerre mondiale. Les auteurs vont être influencés parles atrocités de la guerre et c'est dans cet état d'esprit qu'ils vont écrire leurs œuvres.Ce courant s'appuie sur la liberté et sur la responsabilité de nos actes. L'existentialisme sartrien est athée, il n’y a rien au dessus del'homme et ce dernier est responsable de son sort, des choix qu'il a fait et de ses actes. Selon Sartre l'h...
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Question : Quel portrait de sa mère fait la narratrice à son retour de voyage ?
Corrigé G!HMJ.Jtll Introduction � Présenter l'auteur et l'œuvre : Romancière de la prem ière moit ié du xx• siècle, Colette place nombre de ses romans dans sa Bourgogne natale. Elle se dist ingue aussi par ses œuvres d'autofiction comme Sido, qui retrace à part ir de souvenirs la vie de sa mère Sidon ie . Cette œuvre permet à Colette de comprendre la na issance de sa personnalité, sous le regard d'une mère que l'écrivaine change en être mytho log ique ....
- Le respect de la dignité en institution
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Charles Ferdinand Ramuz Le Petit Village - Sujet non corrigé
• Questions (15 points) ~ 1. Ce texte est un poème. Justifiez cette affirmation avec deux éléments du texte. (1 point) ~ 2. Qui parle dans ce texte ? Est-il présent ? Justifiez votre réponse. (2 points) ~ 3. Jusqu'au vers 30, à qui s'adresse+il? Ce destinataire est-il présent dans le texte? Justifiez votre réponse. (2 points) ~ 4. Des vers 1 à 6, relevez les deux comparaisons du texte. (1 point) Quelles sensations sont ainsi ex...
- francais
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Les domestiques et le petit peuple Madame Bovary
II) Le petit peuple : La crainte et le mépris sont, lors des descriptions des personnages appartenant au petit peuple, les principaux émotions ressenti par le lecteur. En effet, ces personnages sont décrits comme des misérables et pauvre gens. Mais La crainte et le mépris n’excluent pas toutefois la sûreté du regard propice à l’observation réaliste de l'auteur. Dans le chapitre 4 de la partie I, consacrée à la noce paysanne, on peut relever la notation des différences vestimentai...
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André GIDE, La Porte étroite
piano. Par ailleurs, elle semble absolument dénuée de force : les objets lui échappent des mains : « le mouchoirtombait à terre, ou le livre, ou quelque fleur, ou le signet ». L'énumération séparée par des virgules qui accentuent la force de la conjonction « ou » souligne la fréquence deces petits événements. A la limite, on a d'ailleurs l'impression qu'en ces moments, c'est le seul mouvement quiintervient. De plus « le » livre alors que plus haut nous avions « un » livre laisse entendre q...
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SAINT-DENYS GARNEAU Hector
voix est fêlée [ ... ], le son n 'emplit plu s la forme » : lir e Sa int- Deny s Garneau, c 'es t e ntendr e à chaque instant cette fêlur e, r essen tir cette inadéquation du langa ge qui d evrait signifier la mo rt de la poé sie. Loin du chan t , presque grin ça nt e, cette œuvre est d 'abord l'élaboration d 'un e mylh ologie du suj et : s on régime dominant est celui d'u ne représentation assez p r oche de la fable, réalisée dan s cert...
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Les Chansons des rues et des bois
Les mouches aux ailes de crêpes
Admiraient près de sa Phryné
Ce frelon, officier des guêpes,
Coiffé d'un képi galonné.
À son âne de céladon. Un bon crapaud faisait la lippe Près d'un champignon malfaisant. La chaire était une tulipe Qu'illuminait un ver luisant. Au seuil priait cette grisette À l'air doucement fanfaron, Qu'à Paris on nomme Lisette, Qu'aux champs on nomme Liseron. Un grimpereau, cherchant à boire, Vit un arum, parmi le thym, Qui dans sa feuille, blanc ciboire, Cachait la perle du matin ; Son bec, dans cette vasque ronde, Prit la goutte d'eau qui brilla ; La plus belle feuille du mo...
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Définition:
ATTERRER1, verbe transitif.
passif] Accabler quelqu'un; le mettre dans un ?tat de consternation et d'affliction profondes (avec parfois une id?e d'effroi)?: ? 4. Atterr? d'un tel accueil, confondu, devenu stupide, et comme un homme sur qui la foudre vient d'?clater et qu'elle aurait priv? de tout sentiment, j'ai recul? pour reprendre la route que je venais de franchir... HENRI DE LATOUCHE, LOUIS-FRAN?OIS L'H?RITIER, Derni?res lettres de deux amans de Barcelone, 1821, page 105. Remarque?: Dans l'exemple suivant, un emp...
- Commentaire de texte : Le Père Goriot ( Honoré de Balzac)
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Le chat de Charles Baudelaire (II)
chaque chose ». Explicite sa démarche d’une réflexion qui avance de façon non-linéaire : « Semant ici un mot, là un autre ».« J’en prends une tantôt pour la lécher seulement, tantôt pour l’effleurer et parfois pour la pénétrer jusqu’à l’os : je lui donne un coup de scalpel » : Métaphore du chirurgien et métonymies matérialisantes illustre son propos par des verbes renvoyant au touché. L’exemple de César que redouble la métaphore du cheval, on juge un homme comme on juge un homme de par se...
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Lit-on de la poésie pour s'évader du quotidien ?
Comme afin de la cuire à point,Et de rendre au centuple à la grande NatureTout ce qu'ensemble elle avait joint; » Cependant, ce texte (qu'il faudrait citer en entier) ne laisse pas de ne chercher qu'une chose : la beauté qui résidejusque dans la laideur et ce qui a le plus instinctivement tendance à nous repousser. Nous dirons donc que nouslisons toujours de la poésie pour nous échapper du quotidien, puisque même l'évocation de la trivialité demeure uneaspiration à la beauté. Lire de la poésie...
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profane, et un profane normalement intelligent, pourrait le comprendre.
poupée. Hoskins ditàDeveney : — On peutentrer dansStasis absolument sansdanger. Jel’ai fait mille fois.Onéprouve unesensation bizarre quin’est quemomentanée etqui nesignifie rien. Il franchit laporte ouverte, pourunedémonstration muette,etDeveney, avecunsourire crispéeten retenant ostensiblement sarespiration, lesuivit. — Miss Fellowes ! S’ilvous plaît, ditHoskins. Il lui fitsigne, enrepliant impatiemment unindex. Miss Fellowes acquiesça etentra d’unpasraide. Elle eutl’impression qu’uneondelapar...
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La figure de la gitane dans les arts au XIXe siècle
INTRODUCTION Depuis un certain temps déjà, l’inconnu, l’ étranger fascine, bien qu’il inspire aussi la peur, d’o ù un certain m épris r écurrent. Mais c’est surtout au XIXe si ècle, si ècle d’or des grandes d écouvertes, que l’ étude et la tentative de compr éhension de l’autre et des contr ées inconnues vont devenir plus importantes et surtout plus r éfléchies. On acquiert de nombreux objets, gr âce notamment à la colonisation, que l’on expos...
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- SUJET DE BAC PREMIERE ES/STGG
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Qu'est-ce qu'une expérience esthétique ?
Bergson explique bien en quoi l'expérience esthétique diffère de toute autre en ce qu'elle nous permet de voir les choses dans ce qu'elles ont d'uniques, et non comme de simples objetsque l'on manipule. Mais l'on peut se demander si pour voir véritablement leschoses qui l'entourent, l'homme n'a pas besoin d'opérer une certaine abstraction,qui dégage les formes essentielles des choses, et les rendent par là mêmevisibles. L'art saisirait donc l'objet dans son universalité, et pour...
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Les activités de l'esprit sont-elles assimilables aux opérations d'une machine ?
ils procèderaient tous deux de déterminations mathématiques, logiques et matérielles, similaires, ou bien y a-t-il uneirréductibilité des phénomènes spirituels aux phénomènes matériels qui est telle que la machine peut être un schèmecommode mais qui ne permet aucunement d'affirmer quoique ce soit regardant la structure réelle de l'esprit (= nepermet pas de fonder une psychologie réelle) ? Une science au sens strict de l'esprit est-elle possible si l'on refusele modèle de la machine ? 1- L...
- thérèse raquin
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René Magritte
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)\HDLN0000100074 \LINK0023000236PE_0199T \LINK0047100476Pe_0308T \LINK0048500490Pe_0136T Magritte René Peintre belge * 21.11.1898, Lessines + 15.8.1967, Bruxelles Après des études à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et des premiers pas sous le signe du cubisme, Magritte découvre, en 1922, l'oeuvre de Giorgio de Chirico dont la peinture l'influence fortement et le mène sur les voies du surréalisme. Installé à Paris entre 1927 et 1930, il développe cette veine d...
- Exercice: l'art de l'Incipit chez Aragon
- Pourquoi et comment le comique fait-il penser ?
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Conscience inconscient
Rélation ext érieur: au travers des sens on agit a avoir des perceptions donc d’enregistrer des choses du monde ext érieur, mis en relation avec le corps. Conscience spontan ée : être attentif, éveill é Conscience r éfléchie : se penser et se voir à soi m ême. L’acte de doublement, jusqu’ à introspection( « spectro » à regarder ; « intro » à à l’int érieur), est sp écifique à l’homme : les autres êtres vivants ne peuvent pas. Certains animaux peuvent se reconna...
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Kipling, le Livre de la jungle (extrait).
Source : Kipling (Rudyard), le Livre de la jungle, trad. par Louis Fabulet et Robert d’Humières, Paris, Gallimard, Folio, 1972. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
- L'Illusion comique Acte II scène 2
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Odette de Crécy - M. Proust, Un Amour de Swann
lors il chercha toujours à y retrouver ». Jamais Swann ne verra d'Odette que ce qui la rapproche du chef-d'œuvreflorentin. « Sans doute » : qui dit ou qui pense « sans doute »? A première lecture, et pour une lecture « psychologique »,c'est « l'auteur ». Le texte rend impossible la décision. Tout au plus peut-on y lire le refus de trancher, le rejet descatégories « claires » du romancier qui sait tout. « Cette ressemblance la rendait plus précieuse » : le travail de la métaphore (Odette comparée...
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Dictionnaire en ligne:
DÉROBÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et locution adverbiale.
littéraire : XIXe. siècle : a) 1 499, b) 1 024; XXe. siècle : a) 961, b) 1 352. Forme dérivée du verbe "dérober" dérober DÉROBER, verbe transitif. I.— Emploi transitif. A.— 1. S'emparer furtivement de ce qui appartient à autrui en prenant soin de ne pas être aperçu (confer subtiliser). a) Vieilli. Dérober quelqu'un. Aga Hashem s'aperçut un jour que son fils le dérobait (JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Nouvelles asiatiques, 1876, page 342 ). b) Dérober quelque chose (à quelqu'un). Dérober de l'a...
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Les orateurs de la Révolution française et la critique
Sur Barnave Je n'étais point exalté au-delà de la raison ; mes principes politiques étaient, à quelques nuances près, ce qu'ils sont aujourd'hui, ce qu'ils n'ont jamais cessé d'être : passionné pour la liberté, je la voulais sous des formes capables de lui imprimer un caractère durable ; je désirais qu'on fit non le plus, mais le mieux ; je pensais et j'imprimais que la liberté française ne pouvait exister que sous un gouvernement monarchique ; je reg...
- Grand cours: CONSCIENCE & INCONSCIENT (b de j)
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Arthur SCHOPENHAUER: Homme, animal métaphysique
l'étonnement à ses débuts. Mais il semble qu'avec son développement, inévitablement, naît l'étonnement.Remarquons d'emblée que l'étonnement est considéré comme la base de toute activité philosophique. Schopenhaueren parle comme du « Père de la métaphysique » et il cite notamment Aristote qui l'un des premières à essayer dedéfinir précisément en quoi consister la science de la métaphysique. En associant étonnement et philosophie,Schopenhauer définit la posture philosophique. Il s'agit de r...
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Pouvoirs de réécriture poétique: En quoi l'écriture poétique permet-elle de réinventer le monde ?
Texte 2 Henri Michaux, « Intervention », La nuit remue, 1935. Intervention Autref ois, j'avais trop le respect de la nature. Je me mettais devant les choses et les paysages et je les laissais faire. Fini, maintenant j'interviendrai. J' étais donc à Honfleur1 et je m'y ennuyai s. Alors résolument j'y 5 mis du chameau. Cela ne paraît pas fort indiqué. N'importe, c'était mon idée. D'ailleurs, je la mis à exécution avec la plus grande prudence. Je l...
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Aurore (Charmes) - Paul Valéry
Elle s'écoute qui trembleEt parfois ma lèvre sembleSon frémissement saisir. Voici mes vignes ombreuses,Les berceaux de mes hasards !Les images sont nombreusesÀ l'égal de mes regards...Toute feuille me présenteUne source complaisanteOù je bois ce frêle bruit...Tout m'est pulpe, tout amande,Tout calice me demandeQue j'attende pour son fruit. Je ne crains pas les épines !L'éveil est bon, même dur !Ces idéales rapinesNe veulent pas qu'on soit sûr :Il n'est pour ravir un mondeDe blessure si profondeQ...
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Définition du terme:
CONTEMPLATION, substantif féminin.
de son nombril! (?MILE ZOLA, L'?uvre, 1886, page 143) : ? 4. De toutes mani?res, l'acte de r?flexion, au lieu de se constituer en m?ditation athl?tique o? il ramasse ses forces pour les engager plus rudement, se d?grade alors en contemplation narcissique de ses propres formes. EMMANUEL MOUNIER, Trait? du caract?re, 1946, page 669. ? PHILOSOPHIE (sens platonicien). Contemplation th?or?tique des Id?es?: ? 5. Bonaparte, qui ne perdait son temps ni dans la contemplation des id?es abstraites,...
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Albert CAMUS, Carnets
son ciel.» Curieuse approche de la ville en effet que celle qui entreprend de la définir d'abord par la présence de sonciel «nu et démesuré», alors que le regard habituel nous fait plutôt découvrir des gratte-ciel gigantesques quiobstruent le ciel. Curieuse ville en outre que celle-ci, qui ne semble exister que par ce ciel au-dessus de sa tête, quilui donne sa véritable dimension. L'amour de Camus pour la ville transparaît aussi très rapidement, à la fin même dela deuxième phrase lorsque...
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Annie ERNAUX, La Place. Commentaire composé
complémentaires et jouent le même rôle dans ce passage. La narratrice comprend enfin qu'elle se situe entre les deux générations extrêmes, représentées par le fils et le père,qu'elle associe. En effet, elle couche l'enfant, après avoir couché le père : je l'ai recouché... j'ai couché l'enfant. Vie et mort se rejoignent autour du thème du lit, qui revient sans cesse dans l'extrait : au bord du lit, sur le lit, devant les lits, sur son lit... Les deux femmes, la narratrice et sa mère, sont seul...
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« Comment peut-on être Persan ? » Commentaire composé de Montesquieu
jugements. Sur le plan des Lettres persanes, on peut remarquer qu'avec un certain humour, Montesquieu attire l 'attention sur ce qui est la base même de sa démarche : faire éclater un système d'apparences au profi t d'une réalité peu satisfaisante qu'il faut revoir et corriger. La question « Comment peut -on être Persan ? » conduit naturellement à poser d'autres questions du même type : Comment peut -on être ce que l'on est, comment le systè...
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Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte III, scène 3 (extrait).
Par ailleurs, le présent prend sa valeur générale sous la forme des maximes : « Qu'importe que la conscience soitvivante si le bras est mort » et « un chien est un ami fidèle. » Enfin, les derniers verbes « tout ce que j'ai à voir » et« je suis perdu » opposent vigoureusement le « moi » du personnage avec le monde qui l'entoure. Pour Lorenzo, iln'y a plus de futur possible. — Le double registre du ton et du vocabulaireLe lexique comme l'énonciation révèlent le caractère pathétique de ces paroles...
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Citations avec de plus près, adverbe.
Il semble même qu’il s’est montré plus inexplicable à mesure qu’on l’a considéré de plus près . Joseph, comte de Maistre , les Soirées de Saint-Pétersbourg , Gallica Je feignais de me rouler sur l’herbe devant elle en jouant, mais je tâchais d’arriver à ses pieds mignons pour lesadmirer de plus près . Honoré de Balzac , les Rivalités : le Cabinet des antiques , vol. 1 , Gallica Sans jamais nous lasser, nous avons grimpé par les sentiers des chamois jusqu’au sommet des Alpes, pour voir notres...
- Cours: LA PERCEPTION (7 de 7)
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L'histoire est-elle utile ?
· La dimension explicative de l'histoire est en effet aussi fondatrice de l'histoire comme discipline que sa dimension conservatrice. On attend effectivement que l'historien soit capable, à partir de sontravail historiographique, de nous expliquer ce qui a conduit à tel fat, à telle guerre : c'estl'explication qui son sens à la discipline. Car que vaudrait une simple conservation du passé si l'on enavait auparavant pas expliciter la valeur ? · C'est donc l'explication...
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Objet d’étude : le personnage de roman, du XIIè siècle à nos jours
voudrait ordonner. C'était sans doute le cas de nombreux jeunes engagés qui ne savaient pas encore ce qu'était la guerre vécue de l'intérieur. Avec l'extrait de Voyage au bout de la nuit de Céline (texte B), laguerre est décrite par un personnage, Ferninand Bardamu, qui analyse ce qu'il voit, ce qu'il pense. C'est une réflexion critique où il fait aussi état de ses incertitudes. Céline utilise la première personne et emploie des verbes qui illustrent la réflexion de son personnage, et la sienne...