364 résultats pour "bruits"
-
Examen clinique général.
Examen clinique général fonction du bruit de souffle du cœur. De cette façon, il peut aussi sentir les contractions et les battements du cœur, le choc systolique, qui peut être décalé . Le stéthoscope révèle deux bruits différents provenant de la contraction des valvules . Le premier est celui de la fermeture des valvules situées entre les ventricules et les oreillettes. Le second est celui de la fermeture des valv...
- FLUCTUATION
- Lecture analytique de la première apparition de Rhinocéros dans rhinocéros
-
Anthologie poétique: Rêve
Comme sur le versant d'un mont prodigieux, Vaste mêlée aux bruits confus, du fond de l'ombre, Tu vois monter à toi la création sombre. Le rocher est plus loin, l'animal est plus près. Comme le faîte altier et vivant, tu parais 1 Mais, dis, crois-tu que l'être illogique nous trompe? L'échelle que tu vois, crois-tu qu'elle se rompe? Crois-tu, toi dont les sens d'en haut sont éclairés, Que la création qui, lente et par degrés, S'él...
- Définition du terme: CRÉPITATION, substantif féminin.
-
La Legende des Siecles
Et d'Harcourt à prendre Turin.
En partant du golfe d'Otrante, Nous étions trente; Mais, en arrivant à Cadiz, Nous étions dix. On fit ducs et grands de Castille Mes neuf compagnons de bonheur, Qui s'en allèrent à Séville Epouser des dames d'honneur. Le roi me dit: 'Veux-tu ma fille?' Et je lui dis: 'Merci, seigneur!' En partant du golfe d'Otrante, Nous étions trente; Mais, en arrivant à Cadiz, Nous étions dix. 'J'ai, là-bas, où des flots sans nombre Mugissent dans les nuits d'hiv...
-
Montrez comment l'auteur réussit à intéresser le spec-tateur sans l'attacher à une action dramatique déterminée, et dites quelle poésie originale se dégage du dialogue et des mots eux-mêmes.
BECKETT VLADIMIR. ,- Elles bruissent. ESTRAGON. - Elles murmurent. Silence VLADIMIR. - Que disent-elles ? ESTRAGON. - Elles parlent de leur vie. VLADIMIR. - Il ne leur suffit pas d'avoir vécu. ESTRAGON. - Il faut qu'elles en parlent. VLADIMIR. - Il ne leur suffit pas d'être mortes. ESTRAGON. - Ce n'est pas assez. Silence VLADIMIR. - Ça fait comme un bruit de plumes. ESTRAGON. - De feuilles. VLADIMIR. - De cendres. ESTRAGON. - De feuilles. Long si...
-
Aviation & Progrès technique: les avions de demain
la combustion d'un carburant produit à partir de végétaux rejette la même quantité de C02 que celle absorbée par la plante pendant sa croissance. le bilan carbone est donc nul en théorie mais pas en pratique pour les biocarburants de première génération, puisqu'il faut dépenser de l'énergie et émettre du gaz carbonique pour les produire. la pollution engendrée est assez conséquente au w des quantités nécessaires, ce qui a tendance à refroidir l...
-
- CLAQUAGE, substantif masculin.
-
L'ENREGISTREMENT DU SON
L'enregistrement du son sur coup, dans les années suivant l'invention du phonographe d'Edison. En 1887, l'Allem and Emil Berliner (1851-1929) remplace le tambour par le disque en zinc et introduit un meilleur procédé d'inscription: l'aiguille vibre latéralement plutôt que verticalement et grave un sillon plus riche en informations. Puis le disque en cire fait son appari tion en 1888 : plus facile et plus précise à graver, la cire supplante rapidement l'é...
-
Jean Giono, Jean le Bleu
DEVOIR RÉDIGÉ Jean Giono, né à Manosque, apprend très tôt, sous l'influence paternelle, à aimer la vie des montagnes provençales. Dans son œuvre, plus que la haine de l'industrialisation et du modernisme, éclate son amour pour la nature, lapaysannerie et les petits artisans qu'il connaît bien puisque son père était cordonnier. Tous ses romans débordentd'une prose lyrique qui exprime l'attachement violent aux forces cosmiques. Jean le Bleu, tout empreint de souvenirs d'enfance, évoque l'orig...
-
Commentaire du poème de Supervielle : « Marseille »
avec ses poissons de roches, ses coquillages et l'iode. » et le ferme avec la mer porteuse d'inquiétude, de désespoir, comme onpeut le voir grâce à la locution prépositive au début du dernier vers : « A cause de toutes ces ancres qui te mordillent sous la mer.». On observe une autre contradiction notoire dans la métaphore des vers dix-sept et dix-huit : ici, la métaphore de la lune est «un singe échappé au baluchon d'un marin ». Le participe passé « échappé » possède deux sens : le singe est en...
-
Dictionnaire en ligne:
DÉBUCHÉ, DÉBUCHER1, substantif masculin.
grand parti et se dirige vers le débuché qui mène à la forêt de Châteauroux (BERNARD CHAMPIGNEULLE, DIT LA HÊTRAIE, La Chasse, vénerie, fauconnerie, 1945, page 186 ). B.— [Correspond à débucher1 B] Action de faire sortir (un animal) de sa cachette (notamment à grand renfort de bruit); résultat de cette action. Elle était partie [la chasse] , tantôt forcenée, tantôt réfléchie, à travers les fourrés, les clairs, les ronciers (...). Et des hommes, des femmes interpellaient Cardas (...) « L'avez-vou...
-
Dictionnaire en ligne:
EFFRAYER, verbe transitif.
marche dans l'allée S'effraie et part au moindre bruit (THÉOPHILE GAUTIER, Émaux et camées, 1852, page 61 ). b) S'effrayer de. S'effrayer de peu de chose, s'effrayer du résultat : Ø 7.... il y avait entre eux un attrait physique trop vif, et le jeune homme s'était effrayé de l'intensité de leurs baisers. SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 233. 2. réciproque. J'oubliais de vous faire observer que le résultat de ces préparatifs immenses pourra fort bien être le re...
-
L'expiation - Commentaire de texte
C'était un rêve errant dans la brume (7), un mystère, Une procession d'ombres sur le ciel noir. La solitude, vaste (8), épouvantable à voir, Partout apparaissait, muette vengeresse. Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse Pour cette immense armée un immense linceul; Et, chacun se sentant mourir, on était seul. Victor Hugo, les Châtiments,"L'autorité est sacrée" V, 13. 1.Var. «Jour de deuil ! l'empereur... ». 2.Var. « On allait. L'âpre hiver.. » ; « Il neigeait. Le ciel noir fondai...
-
Définition:
CADENCÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
cadencer CADENCER, verbe transitif. A.? Vieilli. PROSODIE. Cadencer une p?riode, une phrase, un vers. Les rendre harmonieux en leur imprimant un rythme r?gulier?: ? 1. En prose sa phrase est forte et souple. Elle a le nombre, et Tellier lui-m?me s'oublie ? dire une fois qu'il la caden?ait ? suivant un rythme, plus subtil que celui des vers ?. ANATOLE-FRAN?OIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Vie litt?raire, tome 4, 1892, page 187. ? Par analogie. MUSIQUE. 1. Ex?cuter (un morceau, un...
-
-
Définition:
BABILLANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
? Par analogie. [En parlant de certains oiseaux] Babiller comme un canari, un geai, un perroquet; babiller comme les grives, les moineaux. ? Par m?taphore?: ? 3. La vague caressait doucement les flancs ?pais et arrondis de mon brick, et babillait gracieusement sous mon ?troite fen?tre, o? l'?cume s'?levait quelquefois en l?g?res guirlandes blanches?: c'?tait le bruit in?gal, vari?, confus, du gazouillement des hirondelles sur une montagne, quand le soleil se l?ve au-dessus d'un champ de bl...
-
anthologie de textes romantiques
Le Romantisme J’ai choisis plusieurs poèmes sur le thème de l’Amour, le manque d’un être. Pour commencer j’ai choisis un poème de Lamartine, « le Lac » tiré du recueil « Les Méditations Poétiques » en 1820. Le lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde !...
-
Sois-en sûre, Caesonia.
CALIGULA,de plus enplus exalté . Non, pasdetendresse. Ilfaut enfinir, carlatemps presse. Letemps presse, chèreCaesonia ! Caesoniarâle.Caligula latraîne surlelit où illa laisse tomber. La regardant d'unairégaré ; d'unevoixrauque. Et toi aussi, tuétais coupable. Maistuern'est paslasolution. SCÈNEXIV Il tourne surlui-même, hagard,vavers lemiroir. CALIGULA Caligula ! Toiaussi, toiaussi, tues coupable. Alors,n'est-ce pas,unpeu plus, unpeu moins ! Maisqui oserait mecondamner danscemo...
-
Stendhal la chartreuse de parme
Nous étudions La Chartreuse de Parme écrit par Stendhal en 1839. Cette œuvre se déroule en Italie et raconte l'histoire de Fabrice del Dongo qui, après avoir tué un homme se retrouve emprisonné à Parme. Il tombe amoureux de Clélia, la fille du geôlier et s'abandonne à la contempler depuis sa cellule. Nous nous demanderons comment Stendhal met en scène l'intimité amoureuse de Fabrice et de Clélia. Nous y répondrons en deux parties, d'abord en étudiant le coup de foudre de Fabrice, puis la st...
-
La fin de Satan
Que l'un porte la haine et l'autre
Et l'autre attend qu'il ait disparu, puis, sans bruit, Regardant si de loin personne ne le suit, Il s'enfonce à pas sourds dans la plaine funèbre, Et l'on dirait qu'il va vers la maison du guèbre. Psyphax travaille. Il ouvre au milieu des outils Un vieux livre, et ses yeux y semblent engloutis, Comme s'ils en puisaient la lueur vénérable; Puis il reprend la vrille et l'équerre d'érable, Et se remet à fendre un bloc informe et noir; Puis il lit, quoiqu'on lise avec peine le soir, De sor...
-
Définition:
ASSOUPIR, verbe transitif.
? 5. C'est de l? qu'est venu dans notre vie ?conomique un malaise que les pr?occupations actuelles ont assoupi, mais qui n'est pas du tout dissip?. JOSEPH WILBOIS, Comment fonctionne une entreprise, 1941, page 55. 2. [L'objet d?signe une personne ou un collectif] Rendre calme et m?me inactif, sans ?nergie?: ? 6. M?c?ne semblait fait expr?s pour calmer et assoupir l'Italie apr?s tant d'agitations. JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1831, page 307. II.? Emploi pronominal. A.? [Le...
- Mes larmes sont mes paroles cachées
-
La fin de Satan
On dirait qu'elle fait la lecture éperdue
D'un mystérieux livre ouvert dans l'étendue;
Parfois elle s'arrête en disant: Je ne puis.
« Mis à souffler sur lui comme on souffle sur l'âtre, « Il a frappé. Malheur aux obstinés qui vont « Faire une fouille sombre en cet être profond! « Vous qui vous appelez hier, demain, le sage, « Le savant, le chercheur, la fuite, le passage, « Larves! y songez-vous d'imposer à celui « Qui songe et qui s'appelle à jamais Aujourd'hui, « Vos auscultations, vos calculs, votre étude, « Et la vibration de votre inquiétude! « Il lui déplaît d'avoir vos chiffres hasardeux « Courant partout su...
-
-
de tous ses membres.
—Dudley a encore dû laisser sa télévision allumée, le garnement ! —Vite ! Dans le placard ! murmura Harry en poussant Dobby dans la penderie qu'il referma sur lui. Il se jeta ensuite sur le lit au moment où la poignée de la porte tournait. —Tu peux m'expliquer ce que tu es en train de fabriquer ? dit l'oncle Vernon sans desserrer les dents, son horrible visage tout près de celui de Harry. Tu viens de gâcher la chute de ma blague sur le golfeur japonais... Encore un bruit et je te...
-
Sciences & Techniques: Le son
ce beau monde se débrouille pour respirer, il faudrait en plus prévoir des tuyaux remplis d'air (ou mieux des tuyaux pleins) quirelieraient les instruments aux oreilles. Avis aux bricoleurs... Le son se propage donc dans l'air, puisque sur notre douce planète on peut s'interpeller d'un trottoir à l'autre. Mais le son se transmetmieux et plus vite dans un liquide (environ 340 m/s) que dans un gaz, et encore mieux dans un solide ( 1 600 m/s). Concert à l'opéra Bastille. Derrière les musiciens, des...
-
Étude littéraire: Le Lac de Lamartine in "Méditations poétiques"
Au moins le souvenir ! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvagesQui pendent sur tes eaux. Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surfaceDe ses molles clartés. Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,Que les parfums légers de ton air embaumé,Que tout ce qu'on entend, l'on v...
-
La fin de Satan
Et l'archange qui veille entre deux pilastres
Du seuil mystérieux plein d'yeux qui sont les astres,
Se courba sous l'azur sans oser faire un pas
Et dit au Dieu vivant: Le chaos n'en veut pas.
Le jour se leva, prit son flambeau qui blêmit, Et vint; le vent, clairon de l'aube, se remit A souffler; un frisson courut de plaine en plaine; L'immensité frémit de sentir une haleine, La montagne sourit, l'espace s'éveilla, Et le brin d'herbe au bord des eaux, dit: Me voilà! Mais tout était hagard, morne et sinistre encore, Et c'est dans un tombeau que se levait l'aurore. III Derrière ces grands monts où plus tard l'aube a lui Et que nous appelons les Alpes aujourd'hui, Un marais de...
-
Le silence ne dit-il rien ?
donc en quelque sorte ce refus d'entrer dans la sphère de la communication, et donc onvoit difficilement, en ce sens, comme un tel silence pourrait être créateur de lien, decommunication, de projet, etc. Il ne peut pas être autre chose, dans cette perspectiveque le refus de tout processus de création (de sens, de communication, d'interaction,etc.). En ce sens, non seulement le silence ne dit rien, mais, bien plus encore, il sedéfinit par ce refus de dire quoi que ce soit. · L'entrée d...
-
Le nabab, tome II
Joli monde vraiment pour une manifestation pareille!
gardant dans son inertie l'expression colère et bonne d'un être inoffensif qui a essayé de se défendre avant de mourir et n'a pas eu le temps de mordre. Il se reprochait son impuissance à le servir efficacement. Où était ce beau projet de conduire Jansoulet à travers les fondrières, de le garder des embûches? Tout ce qu'il avait pu faire, c'était de lui sauver quelques millions et encore arrivaient-ils trop tard. * * * * * On venait d'ouvrir les fenêtres sur le balcon tournant du boulevar...
-
Fernand Braudel, L'Identité de la France, Tome II, 1986, Flammarion
argumentation. (6 points) L'AUTEUR ET SON ŒUVRE 11902-19851 Fernand Braudel est un historien français né à Luméville-en-Ornois en 1902. D'abord enseignant à Alger (1924-1932), puis à Paris (1932-1935) et à Sao-Paulo (1935-1937), il devient Directeurde l'École pratique des Hautes Études (1937). En 1939, il est nommé professeur au Collège de France. Il fait partie dès 1946 de l'équipe dirigeante des Annales (économies, sociétés, civilisations), revue historiquenovatrice fondée par Lucien...
-
AUGUSTE BARBIER (1805-1882). La cavale
(Iambes : l'Idole, III, A. Fayard, éditeur.) QUESTIONS D'EXAMEN 1. — L'ensemble. — Une vigoureuse satire contre Napoléon. — A qui s'adresse le poète? (remarquer la brusqueapostrophe du début); Sous la figure de quel animal représente-t-il la France? Montrez qu'il suit cette comparaison,sans défaillance, du commencement à la fin du poème; L'image est-elle pittoresque? Vous paraît-elle juste? (raisonsà l'appui); Quel est le cavalier? Ce dernier accorde-t-il quelque repos à la cavale exténuée?...
-
-
Définition:
ASSOUPISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
assoupir ASSOUPIR, verbe transitif. I.? Emploi transitif. A.? [L'objet d?signe une personne ou une partie du corps] Endormir ? moiti?, amener ? un sommeil l?ger?: ? 1. Je regardais en libert? et en paix ces murs qui l'avaient enferm?e, (...), cette fontaine qui bouillonnait sous le clo?tre et dont le murmure l'avait ?veill?e ou assoupie trois ans! ALPHONSE DE LAMARTINE, Nouvelles Confidences, 1851, page 179. ? LITT?RATURE. [L'objet est personnifi?] : ? 2. Pour les paysans, tout ce q...
-
Vocabulaire:
CHAOS, substantif masculin.
? 3. Notre jardin n'est encore qu'un chaos?: vous voudrez bien le regarder avec votre imagination et non avec vos yeux. ALEXIS DE TOCQUEVILLE, Correspondance avec Henry Reeve, 1856, page 185. Remarque : Chaos est s?mantiquement voisin de son homophone cahot, d'o? contamination. On entend le grincement des roues, le bruit de clapotis des comportes pleines de fruits, qui sursautent au chaos du chemin (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1928, page 222). ? Sp?cialement. G?OGRAPHIE PHYSIQ...
-
La fin de Satan
Veillent, l'un à l'entrée et l'autre à la sortie
Du Temple que jadis Salomon fit bâtir
Par Oliab avec le bois du roi de Tyr.
Or l'impiété, juifs, c'est le fiel; l'homicide, Pâle, et suivi d'enfants crachant sur ses talons, Marche à travers la ville avec ses cheveux longs, La main droite liée au cou par une chaîne; Mais l'impie a son spectre en croix dans la géhenne; L'homme pèse sur l'un, sur l'autre pèse Dieu. Les jours saints, taisez-vous, ne faites pas de feu; Le salut dans le ciel est sur terre l'exemple; Dieu vient à la prière; il entre dans le temple Sitôt la porte ouverte et pourvu qu'on soit dix; Don...
-
ASSÉCHER, verbe.
? 5. ? Comme vous ?tes aimable et comme c'est bien dit?: la mer entre les feuillages. C'est ravissant, on dirait... un ?ventail. ? Et je sentis ? une respiration profonde destin?e ? rattraper la salive et ? ass?cher la moustache, que le compliment ?tait sinc?re. MARCEL PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, page 809. ? Par m?taphore. Vider de ses ressources, faire perdre son argent?: ? 6. Le tr?sor royal ?tait non seulement ass?ch?, mais endett? pour plusieurs ann?es. MAURICE DRUON, La Loi des...
-
Contes de la bécasse
Il reprit :
"Non, c't' idée-là, ce serait trop dur.
Dès l'aurore, il fut debout pour reconnaître où le solitaire s'était baugé. Il accompagna ses piqueurs, disposa les relais, organisa tout lui-même pour préparer son triomphe ; et, quand les cors sonnèrent le départ, il apparut dans un étroit vêtement de chasse rouge et or, les reins serrés, le buste large, l'oeil radieux, frais et fort comme s'il venait de sortir du lit. Les chasseurs partirent. Le sanglier débusqué fila, suivi des chiens hurleurs, à travers des broussailles ; et les chev...
-
Dom Juan ou le festin de Pierre, Molière. Scènes V et VI, Acte V.
à métamorphose : le libertin a oublié le temps.Sa stratégie basée sur une totale indépendance, irresponsabilité, s'effondre. Il ne veut pas renoncer à cetteindépendance : il combat, tente de pourfendre l'apparition (Don Quichotte).n Sganarelle est terrorisé. A la fin il se range du côté des vengeurs (cf. "repentir") pour ramener à la raison DomJuann La réaction de Sganarelle provoque la colère de DJ et augmente sa détermination (ton autoritaire) II) L'intervention de la Statue : le châti...
- La perception est une construction
-
Harry sentit alors un flot de sang tiède ruisseler sur sa manche et une douleur fulgurante lui
traversa le bras, juste au-dessus du coude.
Il regarda Harry dans les yeux. —Mais ça ne fait rien, reprit-il. En fait, je préfère qu'il en soit ainsi. Rien que toi et moi, Potter... Toi et moi... Jedusor brandit la baguette magique. Dans un bruissement d'ailes, Fumseck tournoya alors au-dessus de Harry et laissa tomber sur ses genoux... le journal intime. Pendant une fraction de seconde, Harry et Jedusor, la baguette toujours \ levée, regardèrent le petit livre noir. Puis, sans réfléchir, sans hésiter, comme s'il avai...
-
-
Définition / Usage:
APPARITION, substantif féminin.
ANDR? MALRAUX, Les Voix du silence, 1951, page 510. ? Par analogie?: ? 5. En un instant je me transformai en mari? de l'autre si?cle. Sylvie m'attendait sur l'escalier, et nous descend?mes tous deux en nous tenant par la main. La tante poussa un cri en se retournant?: ? ? mes enfants! ? dit-elle, et elle se mit ? pleurer, puis sourit ? travers ses larmes. ? C'?tait l'image de sa jeunesse, ? cruelle et charmante apparition! G?RARD DE NERVAL, Les Filles du feu, Sylvie, 1854, page 687. ? P...
-
Une vie
l'indispensable ; il parla longuement des restaurants à prix moyens dont il désigna deux ou trois fréquentés
par des femmes ; et il indiqua l'hôtel de Normandie où il descendait lui-même, auprès de la gare du chemin
de fer.
Un commissionnaire prit la malle de Jeanne ; et elle le suivit effarée, bousculée, inhabile à passer dans la foule remuante, courant presque derrière l'homme dans la crainte de le perdre de vue. Quand elle fut dans le bureau de l'hôtel, elle s'empressa d'annoncer : " Je vous suis recommandée par M. Roussel. " La patronne, une énorme femme sérieuse, assise à son bureau, demanda : " Qui ça, M. Roussel ? " Jeanne interdite reprit : " Mais le notaire de Goderville, qui descend chez vous to...
-
2
Mamaroneck, Etat de New York
Je venais de poser du linge récupéré à la teinturerie et un sac à provisions alourdi par des canettes de
ière sur le siège passager de ma voiture quand mon BlackBerry gazouilla.
Elle laissa saphrase ensuspens puisreprit, avecunedétermination douloureuse:— Ils ont sonné, ilest allé ouvrir. Ilsl’ont descendu aussisec.J’en suissûre. J’aientendu deuxclaquements étouffésetun bruit sourd quand ila heurté lesol, puis ilsse sont rués dans lamaison etj’ai paniqué. J’enaiblessé unaucou, jeme suis enfuie. J’aisaisi Alexaupassage etj’ai filé :du jardin dederrière, onaaccès augarage, jesuis passée parlà. Après unsoupir, ellepoursuivit :— J’ai laissé Tomlà-bas, Sean.Iln’était peut-êt...
-
Han d'Islande
--Allons, dit-il avec impatience, songez que vous vous êtes engagé à me bien servir.
étrange.N'importe, il faut pourvoir à tout. Donnez-moi mon sceau, Wapherney. Le général écrivit trois lettres, les scella et les remit au secrétaire. Faites tenir ces messages au baron Voethaün, colonel des arquebusiers, actuellement en garnison à Munckholm, afin que son régiment marche en hâte aux révoltés.Voici, pour le commandant de Munckholm, un ordre de veiller plus soigneusement que jamais sur l'ex-grand-chancelier. Il faudra que je voie et que j'interroge moi-même ce Schumacker.Enfin,...
-
Notre Dame de Paris
Voilà bien du fer, dit le roi, pour contenir la légèreté d'un esprit!
Il arracha le cahier des mains de maître Olivier, et se mit à compter lui-même sur ses doigts, en examinant tour à tour le papier et la cage. Cependant on entendait sangloter le prisonnier. Cela était lugubre dans l'ombre, et les visages se regardaient en pâlissant. \24 Quatorze ans, sire! voilà quatorze ans! depuis le mois d'avril 1469. Au nom de la sainte mère de Dieu, sire, écoutez-moi! Vous avez joui tout ce temps de la chaleur du soleil. Moi, chétif, ne verrai-je plus jamais le jour?...
-
deux accusés et les firent sortir, La Mole par une porte, Coconnas par l'autre.
XXVII –La torture dubrodequin Ce fut seulement lorsqu’onl’eutreconduit danssonnouveau cachotetqu’on eutrefermé laporte derrière lui, que Coconnas, abandonné àlui-même etcessant d’êtresoutenu parlalutte aveclesjuges etpar sacolère contre René, commença lasérie deses tristes réflexions. – Il me semble, sedit-il àlui-même, quecela tourne auplus mal, etqu’il serait temps d’aller unpeu àla chapelle. Jeme défie descondamnations àmort ; carincontestablement ons’occupe denous condamner àmort à cette he...
-
Claire de Lune
Le medecin s'etait retire: les deux gardes, apres avoir rode quelque temps, d'un pas leger, par la chambre,
sommeillaient maintenant sur des chaises.
Le docteur Bonenfant cherchait dans sa memoire, repetant a mi-voix: Un souvenir de Noel? ... Un souvenir de Noel? ... Et tout a coup, il s'ecria: Mais si, j'en ai un, et un bien etrange encore; c'est une histoire fantastique. J'ai vu un miracle! Oui, Mesdames, un miracle, la nuit de Noel. Cela vous etonne de m'entendre parler ainsi, moi qui ne crois guere a rien. Et pourtant, j'ai vu un miracle! Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu. En ai-je ete fort surpris? no...
-
Dictionnaire en ligne:
DÉSHONORANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
2. [Le complément désigne une collectivité] Stendhal déclara qu'en reculant devant la guerre, le gouvernement déshonorait le pays, et il donna sa démission de Français (PAUL BOURGET, Essais de psychologie contemporaine, 1883, page 217 ). Nous en avons assez de ces camps de représailles qui déshonorent la vieille Europe des poètes et des musiciens (FRANÇOIS MAURIAC, Le Bâillon dénoué, 1945, page 418 ). 3. Spécialement. [Le complément désigne une jeune fille, une femme] La séduire, abuser d'elle....
-
-
Amphitryon (1668). MONOLOGUE DE SOSIE - Molière
(Bon! beau début!) l'esprit toujours plein de vos charmes,M'a voulu choisir entre tousPour vous donner avis du succès de ses armes,Et du désir qu'il a de se voir près de vous.— Ah! vraiment, mon pauvre Sosie,A te revoir, j'ai de la joie au coeur.— Madame, ce m'est trop d'honneur,Et mon destin doit faire envie.(Bien répondu!) — Comment se porte Amphitryon?— Madame, en homme de courage,Dans les occasions où la gloire l'engage,(Fort bien! belle conception!)— Quand viendra-t-il, par son retour charm...
-
Définition et Usage du mot:
APPESANTIR, verbe transitif.
B.? Par m?taphore ou au figur?. [Le sujet d?signe un ?tre vivant] Faire peser plus lourdement. 1. Style biblique. [En parlant de Dieu] Dieu appesantit sa main, son bras. Dieu inflige un ch?timent s?v?re?: ? 5. Oui, ? Dieu, nous serons fid?les (...) Frappe, appesantis ta main; elle nous sera toujours douce. ERNEST RENAN, Feuilles d?tach?es, 1892, page 52. 2. [En parlant d'une autorit?, de quelque chose de sup?rieur ? l'individu] Rendre plus oppressif?: ? 6.... les biens du clerg?, qui...