4320 résultats pour "conscience"
- Le fait que l'angoisse saisit la conscience morale est là pour confirmer phénoménalement que, en entendant l'appel, le Dasein est mis en face de l'étrangeté de soi-même. Le parti d'y voir clair en conscience aboutit à affronter l'angoisse. [ Etre et Temps ] Heidegger, Martin. Commentez cette citation.
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En quoi le Mal pose-t-il un problème philosophique ?
transmise par Cicéron, formule nettement combien le Mal est incompatible avec toute religion (le la ProvidenceDivine : Ou bien Dieu veut supprimer les maux et il ne le peut, ou il le veut et le peut ; s'il le veut et ne le peut,c'est qu'il est sans force, ce qui répugne à Dieu ; s'il le peut et ne le veut, c'est qu'il nous hait, ce qui n'est pasmoins contraire à Dieu ; s'il ne le peut ni ne le veut, il n'a ni force ni amour, il n'est donc point Dieu ; s'il le veut et lepeut — et c'est la seule...
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En quel sens peut-on dire: je veux , donc je suis ?
Dire je veux c'est donc exprimer sa singularité, se dévoiler à autrui. C'est exprimer ses goûts, ses envies, ses idées,ses rêves et fantasmes. En ce sens dire « je veux » c'est se définir, faire son portrait, se présenter à l'autre.L'expression du vouloir n'est pas juste l'expression de l'être en tant qu'existant, mais de notre être propre en tantqu'individualité singulière et unique. - La volonté s'exprime dans l'agir, elle engendre du résultat. En ce sens, dire « je veux » est aussi constru...
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Peut-on se connaître soi-même ?
LA CONSCIENCE depuis Freud que la conscience n'est pas, loin de là, toute la pensée, et qu'il existe un inconscient, qui se manifeste dans les rêves, les lapsus, les actes manqués... Il faudra donc envisager les problèmes posés par la connaissance de soi dans les domaines psychologique, métaphysique (rap port entre le «soi-même», la conscience et la pensée) et éthique (la liberté). • Problématique La problématique du sujet est donc précisément la s...
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Pourquoi désirer l'immortalité ?
magiquement ressuscité par une belle apparition, le symbole métaphysique du « vert paradis » de nos « amours enfantines » dont nos passions adultes ne sont obscurément que la résurrection nostalgique. De la théorie psychanalytique, nous retiendrons essentiellement le caractère inconscient des processus passionnels.L'objet de la passion résulte d'un transfert ou d'une compensation, ou d'une sublimation. Les vraies causes de lapassion sont en nous-mêmes et non réellement dans les objets qui p...
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Fondements de la métaphysique des moeurs, Kant: LA MÉCHANCETÉ
pensé par tous, par toutes les consciences, comme nécessairement et essentiellement relié à la notion de punition intérieure, de remords? C'est le problème que 10 pose Kant dans cet extrait. Le texte est construit d'une façon rigoureuse («seulement», «si pourtant») qui permet de suivre le raisonnement. Kant émet une proposition :
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Est-il possible de nier l'existence du temps ?
comme négation de toute existence dont la vie figurerai le principe de leurs mouvement. Comme exemple Fin departie de Beckett illustre bien ses impactes, la ou l'attente et l'ennui sont autant d'effets du temps sur nos viesdestinées à mourir. Ici le but n'étant pas de nier l'existence du temps que la mort vienne, c'est donc l'arrêter dansla mesure ou la seule possibilité de nier l'existence du temps est son arrêt, ce qui signifie la mort. Existence et temps. INTRODUCTION Le portrait de...
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Explication du texte de Bergson : Tout le monde a pu remarquer qu'il est plus malaisé d'avancer dans la connaissance de soi que dans celle du monde extérieur
2 tenterons de réfléchir sur les questions que se pose l’auteur dans ce texte, telles que : que savons nous de la conscience en elle -même ? (de la ligne 5 à la ligne 9, « N’y a -t-il pas là […] il se sent chez lui ») ; et enfin, dans une troisième partie ( de la ligne 9 à la fin, « Mais […] fin »), nous verrons comment Bergson démontre l’utilité et même la nécessité de cette ignorance de nous même. Tout d’abord, l’auteur commence avec une considération générale (« Tout le m...
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Apprécier ce jugement de Flaubert en l'appliquant particulièrement à l'œuvre de Boileau : Nous nous étonnons des hommes du siècle de Louis XIV; mais ils n'étaient pas des hommes d'énorme génie. On n'a aucun de ces ébahissements, en les lisant, qui vous fasse croire en eux à une nature plus qu'humaine comme à la lecture d'Homère, de Rabelais, de Shakespeare surtout; non! Mais quelle conscience! Comme ils se sont efforcés de trouver pour leur pensée les expressions justes ! Quel travail
En 1657, la mort de son père le rend indépendant. Désormais, rien ne viendra troubler son culte pour les lettres.Confiné dans le célibat, il recherche la société des autres écrivains, car Boileau n'est ni sévère ni ennuyeux. C'est unjeune critique plein d'enthousiasme et de verve qui se rue impétueusement sur les mauvais poètes. Flaubert dut êtreagréablement surpris, en lisant ses œuvres complètes, de trouver tant d'entrain et tant de joie de vivre, témoincette chanson à boire : Allez, vieux fou...
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Est-il raisonnable de combattre toute illusion ?
L'homme en proie à l'illusion n'est pas conscient de son erreur, cette prise de conscience n'a lieu que dans undeuxième temps, soit par autrui, soit par son propre entendement. En ce sens l'illusion est première et l'erreurseconde. L'identification entre illusion et erreur est le résultat d'un jugement, d'autrui ou de soi-même. Or si ce quiest à l'origine de la condamnation de l'illusion est un jugement, il faut s'assurer de son bien fondé. En effet, lejugement d'autrui qui critiq...
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Le temps est-il une prison ?
Le temps n'est pas une prison puisqu'il permet le progrès Le temps est ce en quoi l'homme se réalise comme projet. L'avenir peut être pensé comme un champ de développement, tant sur le plan individuel que sur le plan collectif. Le temps est alors la condition de ma liberté. Penser le temps, c'est s'en délivrer J e ne suis pas prison nier du devenir. Je suis, à la fois, cons cience dans le temps et conscience du...
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De quelle manière l'homme conquiert-il la liberté ?
Il s'agit ici de remettre en question la certitude psychologique de la liberté enmettant en évidence les déterminismes plus ou moins conscients qui agissentsur la volonté. C'est ainsi que, pour Spinoza (Éthique), les hommes setrompent en ce qu'ils se croient libres: la liberté du libre arbitre est unecroyance qui provient de l'ignorance des causes par lesquelles nous sommesdéterminés dans nos actes. Autrement dit, la conscience de la liberté peutapparaître comme une donnée illusoire...
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Les mots nous éloignent-ils des choses ?
Bergson est un remarquable interprète de la thèse selon laquelle le langage fait obstacle à la pensée : sa conception des rapports entre la vie et la réalité fournit le sol propice à cette thèse ; ellesera en effet le socle de sa distinction entre langage et pensée. La vie, au sens où l'entend Bergson , est action, et s'oppose à la réalité qu'elle nous empêche de voir. Si vivre, c'est agir, c'est choisir : c'est doncsélectionner ce qui répond en besoin, et élaborer des choses une concep...
- La durée toute pure est la forme que prend la succession de nos états de conscience quand notre moi se laisse vivre, quand il s'abstient d'établir une séparation entre l'état présent et les états antérieurs. Essai sur les sonnées immédiates de la conscience, p.74. Commentez cette citation.
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L'HOMME ET LE MONDE
A. Camus, dans le Mythe de Sisyphe, estime que la prise de conscience
de l'homme lui...
L'HOMME ET LE MONDE A. Camus, dans le Mythe de Sisyphe, estime que la prise de conscience de l'homme lui découvre un monde marqué par l'irrationnel, l'absurde et la mort. Sïl se révolte, c'est qu'il ne trouve pas d'itinéraire possible. L'homme influencé par la terre de ses ancêtres et par la fidélité qu'il lui consacre, essaie de trouver une raison de vivre. Et la conscience lui suggère tel ou tel chemin. Camus fut associé à un courant de pensée, célèbre après la seconde guerre mondiale, l'exist...
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Faut-il apprendre à mourir?
laquelle nous aurions à choisir et agir en vue de l'éternité. Pour l'existence humaine, l'éternel n'est jamais en jeu : iln'y a rien de si grave qui mérite un souci sans limites. De plus, les dieux immortels, qui jouissent d'une béatitudeinfinie, ne se soucient pas des affaires humaines. Si la mort n'est rien pour nous, nous ne sommes, mortels, rien pourles dieux : leur jugement n'est pas à craindre. Il ne faut donc se soucier ni de la mort elle-même, ni de l'attente deson heure. Une chose absen...
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L'universalité du besoin d'art - Hegel
30 L'ART • art : production consciente d'une œuvre manifestant la volonté esthé tique d'un artiste, et sa sensibilité. • conscience : présence du sujet à lui-même ; faculté de se dédoubler pour s'observer, se penser et s'analyser. • se dédoubler : parce qu'il a conscience de lui-même, l'homme a la faculté de se détacher de la simple sensibilité pour se regarder lui-même comme s'il était autre, afin de s'analyser, de s'observer, de se représenter. Il...
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« Il arrive un jour… et il arrive de bonne heure pour beaucoup, où c'est fini de rire, comme on dit, parce que derrière tout ce qu'on regarde c'est la mort qu'on aperçoit. » Maupassant, Bel-Ami (commentaire)
s'acquiert grâce au courage et que la conscience de la mort n'est pas accessible à tous. Il faut être capable desuffisamment de détachement pour comprendre sa condition, et pour pouvoir après l'accepter ou l'éluder. De plus, lebonheur des hommes comme Duroy est une illusion car ses plaisirs sont vains. L'homme s'apercevra à la fin de sa vieque la seule certitude depuis le début de sa vie est la mort. (p. 195-201) Charles Forestier qui a lutté tout au longde sa maladie contre la mort, notamment e...
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À quoi peut-on reconnaitre la liberté de l'esprit ?
Autres notions abordées : la conscience ; le sens ; la...
À quoi peut-on reconnaitre la liberté de l'esprit ? Autres notions abordées : la conscience ; le sens ; la raison. ANALYSE DU SUJET éJ Cadrer la problématique Il faudra ici éviter de réduire le sujet à la question « qu'est-ce que la liberté ?» et de réciter son cours sur cette notion. Le piège est d'autant plus difficile à éviter que le sujet ne suggère pas d'emblée un plan dialectique, un débat Il est donc important de consacrer toute son attention à la notion de«liberté de l'esprit» et à l'ac...
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Peut-on ne pas être soi-même ?
inconsciemment on adopte la même démarche lorsqu'il s'agit de comprendre une personne, sans prendre garde quela différence essentielle entre une chose et une personne pourrait être justement que celle-ci n'a pas de nature,qu'il n'y a donc rien à découvrir, aucun dernier mot qui puisse définir une personnalité. C'est pourquoi juger autrui defaçon catégorique, en accolant simplement un qualificatif à son nom, est toujours trop sommaire, voire un peustupide. [Introduction] Lorsque Rimbaud écri...
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Peut on être esclave sans avoir de maître ?
d'Aristote, une démocratie. Si les citoyens pouvaient siéger à l'assemblée, c'est que les esclaves travaillaient à leurplace.)Mais l'esclavage ou la liberté ne manifestent pas seulement leur prédisposition dans les corps. Une âme belle etsupérieure est aussi nécessaire au citoyen propriétaire d'esclave. Or il arrive que la nature brouille les cartes : desesclaves peuvent avoir des corps d'hommes libres, mais ils n'en ont pas l'âme (c'est le sens de la phrase : « tels ontdes corps d'hommes li...
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L'inconscient est-il nature plutôt qu'histoire ?
Étant donné que nous avons un corps, il y a, bien sûr, en nous des processus biologiques, instinctifs qui sedéroulent sans le recours à la conscience. La respiration, pour prendre un exemple facile, est une activitéinconsciente, involontaire et «naturelle». Pour autant, ce n'est pas à cela que Freud pense lorsqu'il théorisel'inconscient. Pour lui, le concept s'applique au psychisme, qui est une instance propre à l'homme. Lepsychisme se confond pas avec la conscience, ni avec l'esprit,...
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Que vaut l'expression « connais-toi toi-même » ?
connaissance de nos habitudes de faire ou de penser au sujet de notre action.Tant que nous ne sommes pas au niveau du choix libre, en vertu d'une valeur humaine supérieure, nous ne sommespas au niveau de la vraie connaissance de soi. 2. — L'introspection conduit à la connaissance de notre « moi » en ses rouages psychologiques ; permet d'endécouvrir les lois. Mais, nous avons vu que cela était insuffisant. 3. — Le simple reflet de soi-même en autrui permet une connaissance « affectiv...
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Faut-il mépriser la technique ?
2) En vérité ce n'est pas la technique qui est à craindre mais l'usage qui en est fait. Selon Martin Heidegger dans la question de la technique dans Essais et conférences : « Elle aussi est un dévoilement. C'est seulement lorsque nous arrêtons notre regard sur ce trait fondamental que ce qu'il y a de nouveaudans la technique moderne se montre à nous.Le dévoilement, cependant, qui régit la technique moderne ne se déploie pasen une production au sens de la poiesis . Le dévoilement qui...
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Un problème moral peut-il recevoir une solution certaine ?
La société , elle , donne naissance à une conscience collective , c'est à dire que chaque individu intériorise lesnormes propres à la vie sociale. Elles lui sont inculquées dès le plus jeune âge . On apprend aux enfants à se plier àdes règles que la société a définies comme normales , valables et justifiées .On peut donc penser que les individus d'une même société ont des notions du bien et du mal similaires .Mais dans toute société il y a tout de même une remise en cause du code des valeurs. Le...
- Freud, une difficulté de la psychanalyse.
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Suis-je responsable de mon inconscience ?
L’ignorance de mes désirs, de mes souvenirs, de la provenance de mes idées, de la nature de mes rêves… remet en question la maîtrise que j’ai de moi-même. En effet, Freud a dit : « Le Moi n’est pas maître en sa propre demeure », ce qui veut dire que la conscience n’est plus la partie principale de l’esprit, mais qu’elle est bel et bien secondaire par rapport à l’inconscient. L’existence d’un inconscient révèle l’impuissance de...
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L'inconscient contredit-il la liberté ?
s'étendre à tous les individus qui, en réalité, agissent en ignorant les causes profondes qui les incitent à le faire. Eneffet, le moi est fondamentalement dans un rapport de méconnaissance avec tout ce qui l'entoure comme ce «clown de cirque qui, par ses gestes, cherche à persuader l'assistance que tous les changements qui se produisentdans le manège sont des effets de sa volonté ».Une telle définition, poussée à l'extrême, ne peut avoir pour conséquence que la remise en cause du libre-arbitre...
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Je peut-il être un autre?
Référence : Descartes : « La principale perfection de l'homme est d'avoir un libre arbitre, et [...] c'est ce qui le rend digne de louange ou deblâme. » Descartes, Principes de la philosophie, 1644. Kant : « Toute action est juste qui peut faire coexister le libre arbitre de chacun avec la liberté de tout autre selon une loiuniverselle. » Kant, Doctrine du droit, 1797. Transition : il existe pourtant des cas où la responsabilité ne coule pas de source, où il semble que le Je subisseplutôt qu'il...
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L'Individualité qui à soi est réelle en et pour soi-même
Textes commentés 43 Ce texte est ici présenté, moins pour sa signification dans l'ensemble de 1 l'œuvre - situé à la fin de la section Raison, il participe du formalisme qui marque encore, à ce stade, l'unité de la conscience et de l'autoconscience - que pour sa beauté littéraire, sa fraîcheur, et la valorisation d'un terme - le i jeu - auquel un Nietzsche donnera ses lettres de noblesse spéculatives. Revenue de l'illusion d'un ultra-objectivisme qu...
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Paul Valéry écrivait en 1936 : « Le loisir intérieur, qui est autre chose que le loisir chronométrique, se perd. Nous perdons cette paix essentielle des profondeurs de l'être, cette absence sans prix pendant laquelle les éléments les plus délicats de la vie se rafraîchissent et se réconfortent, pendant laquelle l'être, en quelque sorte, se lave du passé et du futur, de la conscience présente, des obligations suspendues et des attaques embusquées... Point de souci, point de lendemain, p
examens; à choisir un métier; à organiser un voyage; à l'avenir politique et social de sa génération, etc. L'esprit n'apas de loisir parce qu'intellectuellement il se perd dans un objet de pensée qui le fait travailler, souvent en donnantde l'inquiétude, de l'angoisse. 2 Obsession du passé : ex. le remords; le regret des heures heureuses; l'amertumedes occasions manquées; la perte des êtres chers; exemples littéraires possibles : Proust obsédé par l'amour perdud'Albertine; Thérèse Desqueyroux, p...
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LES TROIS NIVEAUX DE LA CROYANCE
1° Le doute. C'est un état où la conscience est partagée. Cet examen impartial est une étape critique nécessaire de la certitude: c'est une libération de la pensée, une victoire sur la précipitation et la présomption, ou la prévention; c'est uneremise en question de la croyance immédiate, qui aboutit au doute méthodique. 2° Le critère de la vérité. Mais qu'est-ce qui fondera la croyance? Pour la conscience, ce qui est vrai, c'est ce qui est évident. Renouvier dit : « C'est ce que, dans une discu...
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texte freud
le régissent. Nous ne voulons pas dire par là que la conscience ait perdu de sa valeur à nos yeux. Elle reste la seule lumière qui brille pour nous et nous guide dans les ténèbres de la vie psychique. Par suite, la nature particulière de notre connaissance, notre tâche scientifique dans le domaine de la psychologie consistera à traduire les processus inconscients en processus conscients pour combler ainsi les lacunes de notre perception consciente”. Freud, extrait de son Abrégé de psycha...
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JEAN-JACQUES ROUSSEAU ET le XVIIIe siècle
pensions. Toutefois un sourd travail se fait en lui. Il a, dans sa jeunesse, connu la misère et la faim, il est hanté, etle sera jusqu'à la fin de sa vie, par la peur de manquer à nouveau. Il lui faut arriver, et pour cela obtenir laprotection des riches. Mais il a eu du mal à se faire à cette idée : le jeune Genevois protestant, lecteur dePlutarque, a été habitué très tôt à mépriser les grands seigneurs de la France papiste. On sent à travers sespremières épîtres...
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Les autres nous empêchent-ils d'être nous-mêmes ?
Avec la honte nous sommes en présence d'un de ces exemples-types, qui, comme nous l'avons dit', font preuve. Lamême analyse pourrait être faite, comme Sartre lui-même le suggère, sur la fierté ou l'orgueil, et ce serait un bonexercice pour le lecteur de la tenter. Sur cette médiation entre moi et moi par l'autre, Sartre se reconnaît tributairede Hegel, qui a montré, dans la Phénoménologie de l'Esprit, que la lutte pour la reconnaissance doit avoir pouraboutissement cette certitude : je suis u...
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Faut-il d'abord s'être trompé pour parvenir à la vérité ?
Dans la prise de conscience du monde ou de nous, l’erreur semble un chemin obligé, vers la vérité. En guise de tentative de synthèse, nous pourrions nousdemander si l’erreur a sa place dans la démarche philosophique, qui reste une quête de vérité. Etant à l’apprentissage de la démarche, nous observerontmodestement notre propre expérience d’apprenti philosophe. Cette observation va nous conduire à reconsidérer notre définition de la vérité et, de là, àaugmenter encore l’importance de l’erreu...
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Le temps est-il en nous ou hors de nous ?
psychiques, lorsque la conscience est perturbée, le temps s'arrête en quelque sorte. Mais il n'est pas non plus cettereprésentation abstraite qui le confond avec l'espace, comme un ensemble de points isolables, d'instants séparés.¦ Dans sa réalité concrète, le présent est durée, et nos états psychologiques en sont le contenu ; par exemple, letemps particulier d'une attente, qui pourra être compté » a posteriori (trois heures). Mais concrètement, c'est uneseule durée perçue, continue et indivi...
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La lucidité est-elle un obstacle au bonheur?
Transition Synthèse Arguments - Le seul moyen d’assouvir ses désirs les plus chers est de les conformer à la réalité, en ne désirant que ce qui est en notre pouvoir. Là est la prudence qui commande de ne pas désirer l’impossible, ce qui implique qu’on puisse distinguer clairement et distinctement, en toute conscience, ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Désirer l’impossi...
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Les hommes n'agissent-ils que par intérêt ?
A. — Déjà, dans l'antiquité, ÉPICURE, tout en posant le plaisir commesouverain bien, avait, en réalité, dépassé l'hédonisme pur pour aboutir àun eudémonisme utilitaire, à vrai dire, assez étroit, qui ne reconnaîtguère qu'une vertu, l'amitié, laquelle a son principe dans l'intérêt.B. — Dans les temps modernes, ce sont surtout les philosophes anglaisqui ont développé la théorie utilitaire. C'est ainsi que BENTHAM (1748-1832), tout en posant lui aussi que le plaisir est bon en principe, veutqu...
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Le temps est-il ce qui passe ou ce en quoi tout se passe ?
§ 3. La durée bergsonienne Pour savoir ce qu'est le temps, dit Bergson, il faut en revenir au témoignagedirect de l'expérience interne, qui nous le livre dans sa pureté. Certes,l'impression que la conscience superficielle a d'elle-même est celle d'états deconscience nettement tranchés, sensations, images, idées, mais c'est un tempstravesti par l'intelligence pour les besoins de la pratique et de la science. Cemorcelage tient à ce que l'attention découpe la vie psychique sur le mo...
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Bergson, L'Évolution créatrice (1907), Éd. Félix Alain, p. 5.
d'inconscient, comme espace où doit se cantonner l'inté gralité du passé, et l'imagerie d'une porte, à peine laissée entrouverte ... 1 Le passé est toujours présent Le souvenir c'est ce qui, inutile, se faufile, malgré les douaniers qui gardent la frontière de la conscience . C'est ce « qui arrive à passer en contrebande ». Souvenirs d'ailleurs peu nombreux et peut-être plus riches que d'autres. Ils ont une fonction pourtant, de « messagers...
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Les activités de l'esprit sont-elles assimilables aux opérations d'une machine ?
ils procèderaient tous deux de déterminations mathématiques, logiques et matérielles, similaires, ou bien y a-t-il uneirréductibilité des phénomènes spirituels aux phénomènes matériels qui est telle que la machine peut être un schèmecommode mais qui ne permet aucunement d'affirmer quoique ce soit regardant la structure réelle de l'esprit (= nepermet pas de fonder une psychologie réelle) ? Une science au sens strict de l'esprit est-elle possible si l'on refusele modèle de la machine ? 1- L...
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HENRI BERGSON, Le Rire
besoins. Car quand dés que nous avons un besoin à satisfaire nous ne cherchons dans la réalité que ce qui estsusceptible de le satisfaire. D'autre part, l'existence de tout à chacun n'est pas orienté immédiatement dans unequête de la vérité des choses qui constituent le réel mais écrit Bergson: « Vivre consiste à agir. ». Mais en quoiplus précisément l'action altère en un sens notre vision des chose? Bergson précise : « Vivre, c'est n'accepter desobjets que l'impression utile pour y répondre pa...
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Faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ?
sensations, il ne peut y avoir aucune souffrance dans la mort. Il ne peut pas y avoir davantage de survie dela conscience, de la pensée individuelle: « Ainsi le mal qui effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous, puisquelorsque nous existons, la mort n'est pas là, et lorsque la mort est là, nous n'existons plus. » La mort ne dépend pas de nousL'heure de notre mort nous est inconnue. La mort ne dépend pas de notre choix sauf peut-être dans lesuicide. C'est pourquoi il ne faut pas s'en so...
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Obéir me dégage-t-il de toute responsabilité ?
individualité par les actes que je fais : ‘Dis-moi comment tu agis, je te dirais qui tu es'. Ainsi, l'homme qui agit, maisne s'approprie pas ses actions en disant qu'il n'a fait qu'obéir, se déshumanise lui-même. Il s'ôte lui-même la libertéet se considère comme une machine. En effet, une machine n'a pas le choix : on appuis sur un bouton et elle réaliseimmédiatement ce que nous lui avons demandé ; et ceci, car elle n'a pas de conscience. L'homme qui sedéresponsabilise n'est donc plus un...
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L'animal métaphysique d'A. SCHOPENHAUER
chose qui s'entend de soi. Mais cela ne dure pas ; bientôt, dès ses premières réflexions, se manifeste cet étonnement, àppelé à faire naître la métaphysique. · · Arthur SCHOPENHAUER, Le Monde comme volonté et comme représentation ( 1819), Supplément, chap. 17, trad. Cantacuzène, Perrin, 1876, tome 2, p. 235. PÇ)UR MIEUX COMPRENDRE LE TEXTE Tout corps doit être considéré comme une incarnation de la volonté, comme un vouloir-vivr...
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Accroître sa connaissance est-ce accroître sa souffrance ?
Rationalisé et modélisé, le monde perd sa beauté. • Accroître sa connaissance, c'est également prendre la mesure de son ignorance. Plus nous connaissons, plus noussommes conscient des choses que nous ne comprendrons jamais. Cette conscience de notre finitude est souffre desouffrance. • Accroître sa connaissance, c'est également accroître son savoir de la condition malheureuse de l'homme et desmisères du monde, tandis que ce que nous ignorons ne nous fait pas souffrir. On peut évoquer ici le m...
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L'être humain en tant qu'individu existe-t-il depuis l'origine des temps ?
2 . L'individu est une construction culturelle, issue du groupe et de la communauté.a) Comme le disait Aristote l'homme est un « animal politique ». Sans ses semblables il ne peut survivre, ni devenir vertueux :c'est-à-dire agir selon le bien que lui dicte sa nature au sein de la cité.b) Une des vertus principales est d'ailleurs l'appartenance à la communauté des amis, qui sont entre juste et égaux. L'ami c'est lesemblable, l'autre moi-même : en lui rendant ce que je lui dois dans la cité je rem...
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Vie et oeuvre de Edmund HUSSERL
Edmund Husserl Philosophe allemand (1859-1938), inventeur de la phénoménologie. Husserl est né le 8 avril 1859 à Prossnitz, enMoravie. Il étudie les sciences, la philosophie et les mathématiques à Leipzig, à Berlin et à Vienne. En 1883, il soutient une thèse dedoctorat sur le calcul des variations. Il s'intéresse par la suite à la base psychologique des mathématiques. Après avoir été nommémaître de conférence en philosophie à l'université de Halle, il écrit son premier livre "Philosophie de l'...
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LA VOLONTE. COURS DE PHILO.
-Marx : l'homme fait l'histoire, mais il est avant tout l'héritier d'une histoire. Il trouve donc devant lui des conditions qu'il n'a pas choisies, et qu'il peut s'efforcer de transformer dans un but précis. Condition d'efficacité : tout programme d'action révolutionnaire, de transformation des circonstances, doit partir d'une analyse concrète de la situation concrète (Lénine). De même que Bacon et Descartes affir maient : «On ne commande...