26 résultats pour "hobbits"
-
Après quoi, les Hobbits n'entendirent plus rien.
CHAPITRE SEPT CHEZ TOMBOMBADILLes quatre Hobbits franchirent lelarge seuildepierre etse tinrent là,clignotant despaupières. Ilsse trouvaient dansunelongue piècebasse, toutemplie delalumière delampes suspendues auxpoutres duplafond, et sur latable debois sombre cirésedressaient engrand nombre, deschandelles, hautesetjaunes, àla flamme brillante. Dans unfauteuil, ducôté delapièce opposé àla porte d’entrée, étaitassise unefemme. Sescheveux blonds tombaient enlongues ondulations sursesépaules ; sa...
-
CHAPITRE TROIS
L'ANNEAU PREND LE CHEMIN DU SUD
Plus tard dans la journée, les Hobbits tinrent une réunion privée dans la chambre de Bilbon.
devriez essayer d’oublier vosdifficultés. Jene sais sije puis rienfaire pour vousaider, maisjevous glisserai ceci à l’oreille : quelqu’un adit qu’il faudrait uneintelligence danslegroupe. Ilavait raison. Jecrois quej’irai avec vous. Lajoie deFrodon futsigrande àcette annonce queGandalf, quittantlerebord delafenêtre oùilétait assis, ôta son chapeau ets’inclina. — J’ai seulement dit : Je crois quej’irai . Ne comptez surrien encore. Encette affaire, Elrondaurabeaucoup à dire, ainsi quenotre amiGran...
-
Le lendemain, Gandalf et les hobbits prirent congé de Bilbon dans sa chambre, car il faisait froid au-dehors,
Le lendemain, Gandalf et les hobbits prirent congé de Bilbon dans sa chambre, car il faisait froid au- dehors, puis ils dirent adieu à Elrond et à toute sa maison. Comme Frodon se, tenait sur le seuil, Elrond lui souhaita un bon voyage, le bénit et dit : « Je crois, Frodon, que vous n’aurez pas besoin de revenir, à moins que ce ne soit t rès bientôt. Car, vers cette époque de l’année, quand les feuilles sont dorées avant leur chute, cherchez Bilbon dans les bois de la Comté. Je serai...
-
écoutait aussi avec attention la conversation des Hobbits.
Bilbon aimaitassez(etdont, enfait, ilétait assez fier,carlesparoles étaientdelui). Ils’agissait d’uneauberge, et c’est sans doute pourquoi ellevint àl’esprit deFredon àce moment-là. Lavoici in extenso . D’une façon générale, onnesesouvient plusguère aujourd’hui quedequelques mots. Il est une auberge, unejoyeuse vieilleauberge Au pied d’une vieille colline grise, Et là, onbrasse unebière sibrune Que l’Homme delaLune lui-même descendit Un soir enboire soncontent. Le valet d’écurie aun chat ivr...
-
Aussi bien que jamais, vous pouvez en être sûr, dit Gandalf.
CHAPITRE HUIT LE NETTOYAGE DE LA COMTÉ La nuit était tombée quand, mouillés et las, les voyageurs finirent par atteindre le Brandevin, et ils trouvèrent le chemin barré. À chaque extrémité du Pont, il y avait une grande grille garnie de point es, et ils purent voir que, de l’autre côté de la rivière, de nouvelles maisons avaient été construites : à deux étages avec d’étroites fenêtres aux côtés verticaux, nues et faiblement éclairées, tout cela était assez lugubre et répondait pe...
-
Le cri de guerre
II DES PROBLÈMES DE TRADUCTION Pour présenter le contenu du Livre Rouge comme une Histoire accessible, de nos jou rs, à tout un chacun, il a fallu transposer dans la mesure du possible tout l’arrière -pays linguistique en termes actuels. Seules les langues étrangères au Parler Commun ont été laissées sous forme originelle, mais elles ne surviennent guère que dans les n oms de personnes ou de lieux. Le Parler Commun, langue des Hobbits et langue en laquelle est écrite leur Histoire,...
-
grande brute aux yeux louches qui ressemblait à un énorme orque. Puis il retira ses forces, enfermant le dernier reste des Hommes dans un grand cercle d’archers.
empestait, des ordures traînaient et le désordre régnait partout, l’endroit semblait inhabité depuis quelque temps déjà. « Où se cache ce misérable Lothon ? » dit Merry. Ils avaient fouillé toutes les pièces sans trouver d’autres créatures vivantes que des rats et d es souris. « Allons - nous nous tourner vers les autres pour fouiller les baraques ? » « C’est pire que le Mordor ! dit Sam. Bien pis, en un sens. Ça vous touche au vif, parce que c’est chez nous et qu’on s’en...
-
langage de ceux que les
C’est seulement au Pays de Dun que les Hommes de cette race avaient conservé leur ancien parler et leu rs coutumes d’autrefois : une peuplade mystérieuse, furtive, hostile aux Dúnedain et haïssant les Rohirrim. Dans ce livre, leur langue n’est point mentionnée, sauf pour le nom, Forgoil , dont ils désignaient les Rohirrim (et qui signifie, dit -on, Têtes -de -P aille). Les Rohirrim, eux, les appelaient gens du Pays de Dun , ou Ceux du Pays de Dun parce qu’ils avaient le teint basané...
-
-
Nous pouvons encore rencontrer derrière le tournant
Un arbre soudain ou une pierre levée
Que nul autre n'a vu que nous seuls.
Le chant s’approcha. Unevoix claire s’éleva alorsau-dessus desautres. Ellechantait danslabelle langue elfique dontFrodon avaitquelque connaissance, maislesautres aucune. Leson quisemariait àla mélodie semblait toutefois prendredansleuresprit laforme demots qu’ils necomprenaient qu’enpartie. Voicila chanson, tellequeFrodon l’entendit : Blanche neige !Blanche neige !Ôclaire dame ! Ô Reine d’au-delà desMers Occidentales ! Ô Lumière pournousquierrons ici Parmi lemonde desarbres entrelacés ! Gilt...
- Sauf les quelques tentatives que les Hobbits auraient faites, semble-t-il,
-
CHAPITRE NEUF LES HAVRES GRIS
tout le monde les appelait à présent), pour avoir leur avis. « Je me demandais quand tu y penserais, dit Frodon. Ouvre -la ! » Elle était remplie d’une poussière grise, douce et fine, au milieu de laquelle se trouvait une graine semblable à une petite noix à la coquille argentée. « Que puis -je faire de ça ? » dit Sam. « Jette le en l’air par un jour de vent et laisse le faire son œuvre ! » dit Pippin. « Sur quoi ? » demanda Sam. « Choisis un endroit comme pépinière, et...
-
« Si c’est vraiment la dernière, je suis content, répliqua Saroumane : cela m’évitera la peine de la refuser encore. Tous mes espoirs sont ruinés, mais je ne désire pas partager les vôtres. Si vous en avez. »
pierre, en mémoire de choses oubliées, à présent perdues dans les régions dépeuplées. Car ils ne bougeaient ni ne parlaient oralement, se regardant d’esprit à esprit, et seuls leurs yeux remuaient et s’allu maient dans le va -et -vient de leurs pensées. Mais tout finit par être dit, et ils se séparèrent de nouveau pour quelque temps, jusqu’à ce que le moment fût venu pour les Trois Anneaux de cesser d’être. Disparaissant rapidement parmi les pierres et les ombr es, les gens de Lorien e...
-
« Où se cache ce misérable Lothon ?
grandi. Vousêtessage, etcruel. Vousavezretiré toutedouceur àla vengeance, etmaintenant, ilme faut partir d’ici l’amertume aucœur enreconnaissance devotre miséricorde. Jelahais etvous aussi ! Ehbien, jem’en vais et jene vous inquiéterai plus.Necomptez pastoutefois quejevous souhaite santéetlongue vie.Vous n’aurez ni l’une nil’autre. Maiscen’est pasdemon fait.Jevous leprédis, simplement. » Il s’éloigna, etles hobbits ouvrirent unchemin poursonpassage, maisonput voir blanchir lesarticulations de le...
-
CHAPITRE DEUX
L'OMBRE DU PASSÉ
Les commentaires ne s'éteignirent pas en neuf jours, ni même en quatre-vingt-dix-neuf.
Il yeut des rumeurs d’étranges chosesquisepassaient danslemonde extérieur ; etcomme Gandalf n’avait pas encore reparuetn’avait pasenvoyé demessages depuisplusieurs années,Frodonrécoltait toutesles nouvelles qu’ilpouvait avoir.Onvoyait maintenant desElfes, quisepromenaient rarementdanslaComté, traverser lesoir lesbois endirection del’ouest ; ilspassaient etne revenaient pas ;mais ilsquittaient laTerre du Milieu etils ne sesouciaient plusdeses problèmes. Ilyavait toutefois desNains surlaroute, enn...
-
CHAPITRE HUIT
LE NETTOYAGE DE LA COMTÉ
La nuit était tombée quand, mouillés et las, les voyageurs finirent par atteindre le Brandevin, et ils
trouvèrent le chemin barré.
« Je regrette, Monsieur Merry,ditHob, maiscen’est paspermis. » « Qu’est cequi n’est paspermis ? » « De recevoir desgens aupied levéetde consommer desvivres ensurplus, ettout ça », ditHob. « Qu’est cequi sepasse doncici ?ditMerry. L’année a-t-elleétémauvaise, ouquoi ? Jecroyais qu’ilavait fait unbel étéetque larécolte avaitétébonne. » « Enfin… non,l’année aété assez bonne, ditHob. Onfait pousser beaucoup denourriture, maisonnesait pas aujuste oùçapasse. Cesont tousces« ramasseurs » et« répartiteu...
-
Avant qu'il pût y songer, Tom se glissa derrière
Et lui donna de la botte pour lui apprendre.
de gemmes semblables àde vivantes étoiles.Lemanteau ducavalier flottaitderrière luietson capuchon était rejeté enarrière ; sescheveux dorésvolaient, chatoyants, auvent desacourse. Frodon eutl’impression qu’une lumière blanche brillaitautravers delaforme etdes vêtements ducavalier commeautravers d’unmince voile. Grands-Pas bondithorsdesacachette etse précipita verslaRoute, criantetsautant parlabruyère, mais avant même qu’iln’eût bougé ouappelé, lecavalier avaitserré labride deson cheval ets’était...
-
-
Sam était hors de lui.
les bandits firent demi -tour et s’enfuirent sur la Route de Hobbit ebourg, mais, ce faisant, ils sonnèrent du cor. « Eh bien, il était grand temps de rentrer », dit Merry. « Grand temps. Peut -être est - il même trop tard, pour sauver Lothon en tout cas, dit Frodon. C’est un pauvre imbécile, mais je le plains. » « Sauver Lot hon ? Que veux -tu dire ? répliqua Pippin. Le détruire, dirais -je. » « Je crois que tu ne comprends pas tout à fait, Pippin, dit Frodon. Lothon n’a jamais...
-
CHAPITRE DIX
GRANDS-PAS
Frodon, Pippin et Sam revinrent au petit salon.
nous sommes-nous conduitsaussisottement ? Nousaurions dûrester tranquillement ici. — Ça aurait mieux valu,ditGrands-Pas. Jevous aurais empêchés d’allerdanslasalle commune, sije l’avais pu, mais l’aubergiste n’apas voulu melaisser entrerpourvousvoir,nise charger d’unecommission. — Croyez-vous qu’il… ?commença dedemander Frodon. — Non, jene pense aucun malduvieux Poiredebeurré. Maisiln’aime pastrop lesmystérieux vagabondsde mon espèce. Frodon luilança unregard perplexe. — Eh bien,j’aiassez l’aird’...
-
« Nob, espèce de nigaud à la caboche laineuse ! s’écria-t-il. Ne peux-tu
« Personne ne nous a inquiétés, en tout cas, dit Pippin, et nous circulions lentement, sans faire garde. Nous pensions avoir laissé tous les ennuis derrière nous. » « Ah, pour ça, non, Maître, c’est d’autant plus regrettable, dit Poiredebeurré. Mais il n’ est pas étonnant qu’ils vous aient laissés tranquilles. Ils ne se lanceraient pas contre des gens armés, munis d’épées, de casques, de boucliers et de tout ça. Ça leur donnerait à réfléchir. Et je dois dire que ça m’a un peu interloqué...
-
absurde !
Deux des Shiriffes quittèrent immédiatement le groupe pour aller vers lui. « Chef ! dit Merry. Rappelez immédiatement vos hommes dans les rangs, si vous ne voulez pas qu’ils aient affaire à moi ! » Les deux hobbits, sur un ordre vif du chef, revinrent d’un air maussade. « Et maintenant, allez ! » dit Merry, après quoi, les voyageurs veillèrent à ce que le pas de leurs poneys fût assez rapide pour pousser en avant les Shiriffes aussi vite qu’ils pouvaient marcher. Le s oleil sorti...
-
avant que les neiges ne soient fondues.
chambre, sifflantcomme unsansonnet. Enlesentendant bouger,ilbattit desmains etcria : — Holà ! Venezgaidol ! derry dol !Mesbraves ! Il ouvrit lesrideaux jaunes,etles Hobbits virentqueceux-ci couvraient desfenêtres àchaque boutdela pièce, l’unetournée versl’estetl’autre versl’ouest. Ils sautèrent surleurs pieds, reposés. Frodoncourutàla fenêtre etse trouva devant unjardin potager, gris de rosée. Ils’était unpeu attendu àvoir dugazon jusqu’aux murs,dugazon toutmarqué d’empreintes desabots. En fait,...
-
« Personne ne nous a inquiétés, en tout cas, dit Pippin, et nous circulions lentement, sans faire garde.
« Voyons ! sedit-il àlui-même, sefrappant lefront. Qu’est-ce quecela merappelle donc ? » « Pas uneautre lettre quevous auriez oubliée, j’espère, monsieur Poiredebeurré ? » ditMerry. « Allons, allons,monsieur Brandebouc, neme rappelez pasencore cela !Maisvoilàquevous avezcoupé court àma réflexion. Oùenétais-je donc ?Nob,lesécuries, ah !j’ysuis. J’aiquelque chosequivous appartient. Si vous vousrappelez BillFougeron etlevol des chevaux : sonponey quevous aviez acheté, ehbien, ilest ici. Il est reve...
-
« gaillard, joyeux »
langue, voulait dire Gouffre Ténébreux. Mais les Nains eux -mêmes et ce nom -là d u moins ne fut jamais tenu secret l’appelèrent Khazad -dûm , la Demeure des Khazad, car tel est le nom qu’ils se décernent à eux - mêmes, et tel fut -il depuis des temps immémoriaux, lorsque les façonnant, Aulë les avait nommés ainsi. On a utilisé Elfes pour tr aduire aussi bien Quendi les « Discoureurs », le nom Grand - elfe qui s’applique à tous ceux de leur race, que Eldar , le nom des Trois Paren...
-
Pippin s’en fut avec une demi-douzaine de gars sur des poneys.
voir. Le Patron et ce Sharcoux, dont ils ont parlé, ils pourraient faire quelque malheur là -bas avant le matin. » « Bon, Sam, dit Chaumine. Choisis un gars ou deux, et amène le chez moi. Tu n’auras pas besoin d’approcher du vieux village de H obbitebourg de l’autre côté de l’Eau. Mon Jolly, ici présent, te montrera. » Sam partit. Merry établit une surveillance autour du village et des gardes aux barrières pour la nuit. Après quoi, lui et Frodon s’en furent avec le Père Chaumine. Ils...
-
-
« Grand temps.
avec unlarge sourire. Puisluietses filscoururent verslevillage. Sam allavivement àla maison. Prèsdelagrande porteronde auhaut desmarches montant delavaste cour, se tenaient MmeChaumine etRosie avecNibs, arméd’une fourche, devantelles. « C’est moi !criaSam, toutenmontant autrot. Sam Gamegie ! Alorsn’essaie pasdeme piquer, Nibs. D’ailleurs, j’aisur moi unecotte demailles. » Il sauta àbas deson poney etgrimpa lesmarches. Ilsleregardèrent lesyeux écarquillés sansmotdire. « Bonsoir, MadameChaumine !...
-
« Vous n’êtes certes pas ladre, Eomer, dit Aragorn, de donner ainsi au Gondor la plus belle chose de votre royaume ! »
se souviendront de nous, car il n’en réchappa que peu de vivants, et le Fleuve en a gardé la plupart. Mais ce fut heureux pour vous, car s’ils ne nous avaient pas rencontrés, le roi des prairies n’aurait pas été loin, et s’il l’avait fait, il n’aurait pas eu de pays où revenir. » « Nous le savons bien, dit Aragorn, et jamais ce ne sera oublié à Minas Tirith comme à Édoras. » «Jamais est un mot trop long même pour moi, dit Sylvebarbe. Tant que dureront vos royaumes, voulez -vous di...