Résultats pour "nuance"
- nuance.
- similigravure 1 PRÉSENTATION similigravure, ou photogravure en demi-teinte, procédé photomécanique utilisé en imprimerie permettant de reproduire les diverses nuances de gris d'une photographie en noir et blanc grâce à l'emploi d'une trame.
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Quand on est jeune, on vénère ou on méprise sans y mettre encore cet art de la nuance qui forme le meilleur acquis de la vie, et l'on a comme de juste à payer cher pour n'avoir su opposer aux hommes et aux choses qu'un oui et un non.
l'écoute de la jeunesse ... Faute de quoi on se retrouve out, ringard, dépassé. Sans nécessairement aller jusqu'à vénérer leurs descendants, nombreux sont ceux qui regrettent leur propre jeunesse, à laquelle ils attribuent rétrospectivement une «insouciance,. dont ils ont la nostalgie. C'est un tout autre portrait de la jeunesse que trace Nietzsche. 1. La jeunesse, l'absolu et le mensonge Nietzsche caractérise la jeunesse par son goût de l'absol...
- En faisant appel à votre expérience de lecteur, vous apprécierez cette opinion de Robert Escarpit, écrivain contemporain : « On emploie fréquemment le terme de « littérature d'évasion » sans peut-être avoir toujours une idée très claire de ce qu'il signifie. La nuance de mépris ou de défi qu'on y met le plus souvent est assez arbitraire. Toute lecture, en réalité, est d'abord une évasion. Mais il y a mille façons de s'évader et l'essentiel est de savoir de quoi et vers quoi on s'évade. » Extrait de Sociologie de la littérature.
- Diderot reprochait aux moralistes du XVIIe siècle d'être tous «pénétrés du plus profond mépris pour l'espèce humaine». Un critique contemporain précise et nuance cette accusation : «Dans cette peinture de l'homme, peut-être nos écrivains (classiques) ne manifestent-ils pas le même équilibre qu'ailleurs. Entre l'optimisme et le pessimisme, ils penchent fortement du second côté. L'augusti-nisme qui imprègne la culture du temps les a fortement marqués. La dénonciation de l'amour-propre, principe des volontés et des passions, corrupteur du jugement, perturbateur de la vie sociale, n'est pas seulement l'objet des Maximes de La Rochefoucauld ; elle est pour le moins implicite chez les autres écrivains du temps, religieux ou profanes, comiques ou tragiques (...). L'évocation de la mort, dépourvue d'ostentation, mais revenant avec insistance, constitue un thème privilégié : n'est-ce pas en fonction de ce terme que se définit la condition humaine ? Pessimisme qui n'exclut pas la force, la santé, le charme, mais qui reste le principe indispensable de la grandeur et de la profondeur.» (B. Tocanne, Précis de littérature française du XVIIe siècle, PUF, 1990.) Votre lecture des «moralistes» du XVIIe siècle vous permet-elle de confirmer ces vues ?