Catégorie : Français / Littérature
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Scène d'exposotion de la Locandiera
propriétaire. » , le comte : « Peste ! Voilà qui est plaisant ! Voudriez vous d'aventure m'empêcher d'aimer Mirandoline ? Et pourquoi diable croyiez vous que je suis à Florence ? Pourquoi croyez vous que je suis descendudans cette auberge ? » Elle est ambitieuse, gai, prévenante et elle tend à instituer un nouveau savoir vivre social, une nouvelle idée del'honorabilité grâce à son métier : Acte I scène 4 page 45 le comte : « Jusque là, Monsieur le marquis a raison : la charmante p...
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Livre IV (avril 1730 - octobre 1731) - Les Confessions de Rousseau
Sardaigne lui a trouvé un emploi au cadastre deChambéry : pour la première fois de sa vie, Rousseauest conscient de gagner son pain avec honneur. Ainsis'achève la peinture de sa première jeunesse,nécessaire pour rendre son « âme transparente auxyeux du lecteur.» I - NOSTALGIE ET ROMANESQUE « J'arrive et je ne la trouve plus » (p.171). Cette exclamation dramatique qui débute le Livre IV dans Les Confessions a pour symétrique à la fin du livre : « J'arrive enfin, je la revois »...
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Livre III (décembre 1728 - avril 1730) - Les Confessions de Rousseau
I - L'EXHIBITIONNISME Dans les semaines qui suivent le « crime » commis contre Marion, Rousseau s'abandonne à ses désirs présents : «Mon sang allumé remplissait incessamment mon cerveau de filles et de femmes : mais n'en sentant pas le véritableusage, je les occupais bizarrement en idée à mes fantaisies sans en savoir rien faire de plus » (p.127). Il se souvientalors de Mademoiselle Goton et de ses fessées qui lui procuraient un plaisir masochiste. Une compensation à la foisperverse et morale de...
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Livre II (mars 1728 - décembre 1728) - Les Confessions de Rousseau
L'impact de la dénonciation Après un récit d'une extrême vivacité où la volonté du coupable apparaît comme subvertie par le démon auquel unpauvre garçon n'a pas été en mesure de résister, Rousseau examine les conséquences de sa dénonciation pourMarion, formulant sur le destin de la jeune fille des hypothèses funestes — qu'il reconnaît n'avoir jamais cherché àvérifier. Puis il analyse longuement son attitude. Un mouvement de dramatisation lui fait souligner le calvaire de sesremords solitaires...
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Livre I (1712 - mars 1728) - Les Confessions de Rousseau
intention de lire lui-même son livre au public : « Qu'ils écoutent mes confessions ». Au pacte écrit scellé avec sonlecteur s'ajoute donc le pacte offert à ses auditeurs. Les implications du pacte « Moi seul ». Loin de croire le moi « haïssable » comme Pascal et les écrivains du XVIIe siècle classique, Rousseaucroit à la fécondité de l'introspection et proclame son assurance d'offrir au lecteur un exemplaire unique de l'espècehumaine. La certitude de sa singularité nourrit l'orgueil de l'écrivai...
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Présentation générale de l'oeuvre de Rousseau
Dieu réparateur. IV - UN ROMAN TOTAL Fiction et réalité Julie ou la Nouvelle Héloïse, lettres de deux amants, permet à Rousseau d'offrir dès 1756 une âme à la solitude, de prêter au personnage de Saint-Preux, son double, les plaintes de Jean-Jacques, d'exalter enfin l'amitié parfaite et lajoie éter nelle. Ce long roman épistolaire polyphonique renouvelle le genre de la pastorale en associant dans un paysage suisse le romanesque au lyrisme et la philosophie à l'utopie. L'élargissement du g...
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La laitière et le pot au lait (Livre VII, 9) - Fables de La Fontaine
La laitière et le pot au lait Intro : Jean de La Fontaine est un auteur du 17 ème siècle.Il fut protégé par des grands personnages de la cour , dont Fouquet , car il fut leur amuseur avec ses contes et nouvelles libertines.Il fait partie des grandes figures du classicisme , avec Corneille,Racine, et Boileau.A cette époque où la littérature a pour tendance de flatter le roi, Lafontaine parvient à exprimer sesidées.En effet, derrière, Les fables, son œuvre majeure, se cache une critique de la...
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La cour du lion - Jean de La Fontaine. Livre VII
Simplicité et variété La fable de La Fontaine se caractérise souvent par ces deux aspects contradictoires. La simplicité estparticulièrement marquée par la parataxe (v. 16, 17, 18, 19, 20...). Les jeux de la versification en revanche sontd'une grande diversité : octosyllabes et alexandrins, par leur coupe (v. 15) et leurs enjambements, confèrent à la fable une allure prosaïque (v. 5-6, 8-9, 18-19...). II - L'UNIVERS TRANSPOSÉ DE LA FABLE L'humanisation des animaux Le lion, roi des anim...
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Livre XII des Fables de La Fontaine
une critique de l'utilisation des finances publiques, tandis que dans « Les deux chèvres » (XII, 4) sontévoquées les querelles liées aux préséances et à la vanité des différents corps de la nation. À traverscertaines fables à valeur pédagogique, on peut juger des espoirs qui sont mis par La Fontaine dans la personnede ce jeune prince. Éloge d'un prince éclairé Dans la première partie de la fable « Le milan, le roi et le chasseur », La Fontaine fait l'éloge du prince de Conti, qu...
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Livre IX des Fables de La Fontaine (résumé et analyse)
« Les deux pigeons » (IX, 2) met précisément en scène l'amour (et l'amitié) aux prises avec les craintes de l'absence: il se trouve que ces craintes sont justifiées puisque les péripéties, énoncées d'abord, vont véritablement seproduire. En outre, l'éloignement de l'aimé révèle le déséquilibre dans la communauté amoureuse ; déséquilibre issude cette « humeur inquiète » (v. 20) dont témoigne le pigeon qui veut voyager. On peut imaginer que la forceamoureuse est ce qui permet au pigeon q...
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Livre VIII des Fables de La Fontaine
ici capable de combattre la mort. Le pouvoir des fables La parole poétique, quant à elle, apparaît supérieure à toute argumentation, dans le cadre de la bonne société (VIII, 8), du commerce (VIII, 18) ou de la politique. Dans « Le pouvoir des fables » (VIII, 4), l'orateur doit passerpar le détour de l'apologue pour retrouver l'oreille de ses concitoyens. À la parole pleine et efficace qui se traduit dans le conte ou la fable, on opposera la parole vide qui se propage mais qui est sans obje...
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Livre VII des Fables de La Fontaine
les valeurs guerrières. II. UNE MORALE SOCIALE La satire de l'opinionDans « Un animal dans la lune » apparaissait l'idée que le roi peut ramener les élucubrations de l'opinion à une plusjuste appréciation de la réalité. Cela nous conduit loin du zèle guerrier mais aussi loin de la connaissance du vulgaireillustrée par « Les devineresses » (VII, 14), fable qui est une satire de l'opinion aveugle, source de désordre.L'opinion aime en effet à se faire manipuler : « Chez la devineuse on cou...
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Présentation des Fables de La Fontaine
Dès les Fables réunies dans le premier recueil, on notera la maîtrise d'un style propre au fabuliste qui lui permet de traduire le mouvement rapide et léger, tel celui du moucheron qui combat le lion : « Le lion et le moucheron », II, 9 ;il peut tout aussi bien évoquer l'effort pénible, dans le cas de « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que leboeuf » (I, 3) : « Elle qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf, / Envieuse s'étend, et s'enfle et se travaille, /Pour égaler l'animal en...
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Commentaire composé: Acte II, 5 ; v. 479-502. L'école des femmes de Molière
Insensiblement, Agnès passe du récit au présent de l'action. Les présents se prolongent de participes présents («rencontrant », « repartant », « ne voulant ») qui actualisent encore davantage la scène.Agnès incarne en quelque sorte le conte de La Belle au bois dormant car Horace vient la réveiller d'un long sommeil. b) L'innocenceAgnès n'identifie pas ce qu'elle vit car elle ignore tout de l'amour. Le spectateur (et Arnolphe) peut entendre sonplaisir au rythme de la phrase, et le voir à l'élan t...
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Les personnages de L'école des femmes de Molière
d'héroïnes futures, telles que Julie dans La Nouvelle Héloïse ou Mme de Rênal dans Le Rouge et le Noir. HORACE Au premier abord, il est un personnage deconvention : personnage codé du jeuneamoureux, le jeune premier de comédie. Ilest à la mode perruque, « beaux canons,force rubans et plumes, grands cheveuxAux yeux d'Arnolphe, il est tour à tour «galant, damoiseau, godelu-eau, séducteur», autant d'expressions qui désignent lesjeunes gens qui doivent plaire aux femmes.Il incarne avec v...
- L'école des femmes (Molière) - ACTE IV, SCÈNE 6
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ACTE III, SCÈNE 4 - L'école des femmes de Molière
conscience de la « bêtise » à laquelle elle a été condamnée : « Je commence à connaître qu'on m'a toujours tenue dans l'ignorance... » Le commentaire d'Horace en résume les principales qualités. « Mais en termes touchants, et tous pleins de bonté, De tendresse innocente et d'ingénuité ; De la manière enfin que la pure nature Exprime de l'amour la première blessure. » (v. 942) La simplicité porte la caution de la nature qui, aux yeux de Molière, est la qualité fondamentale de l'hum...
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ACTE III, SCÈNE 2 - L'école des femmes de Molière
b) « Le mariage, Agnès, n'est pas unbadinage » Arnolphe offre du mariage la vision bourgeoiseconventionnelle, qui assimile la femme à unepropriété. Il y apporte sa version personnelle quien bannit tout plaisir. Ainsi pousse-t-il jusqu'augrotesque la conception bourgeoise à laquelleéchappent les personnages, même bourgeois, duthéâtre de Molière (Le Bourgeois gentilhomme veut aimer comme un « gentilhomme », c'est-à-dire en aristocrate). La leçon toute personnelledu « je vous épouse Agnè...
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ACTE I, SCÈNE 4 - L'école des femmes de Molière - Résumé et commentaire
sonnage ridicule, mais le portrait qu'Horace fait de luidonne la mesure de toute sa dureté : « ... un homme qui la cache au commerce dumonde... » (v. 320) ; « ... cet homme bizarre... »(v. 3401 ; « le jaloux... » (v. 3421 ; « ... unridicule... » (v. 3311 Point de vue de la jeunesse sur le barbon, de laraison sur la bizarrerie, de l'amour sur l'usurpation,de la liberté sur la tyrannie : Horace, par sonrécit, fait surgir le véritable débat qui anime cettecomédie. Le personnage d'...
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Eluard « la Courbe des tes yeux »
2.Les valeurs symbolique des yeux. Les yeux semblent d'abord d'ôter du valeur protectrice ils sont un refuge pour le peuple, comme: ''Berceau nocturneet sûr'', ''Elle couvrant le monde de lumière''. Ses deux métaphores illustre cette idée de protection le poète se sansen sécurité a travers le regard de Galla. Mes ses yeux aide aussi le poète a vivre comme le prouve les vers 4 et 5:''Et si je ne sais plus tout ce j'ai vécu/ C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.''Le ''je'' dépend totalement...