1893 résultats pour "äme"
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La philosophie classique française (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)
• Mais ces états sont causés évêque d'abord pro-cartésien puis Le choc des deux sphères n'est pour dans son pourpoint : « Certitude, • L'apport scientifique de Pascal s'inscrit par l'action des esprits animaux. farouche opposant à Descartes , le Créateur de tout mouvement matériel certitude , sentiment , joie, paix . Joie , dans une perspective expérimentale et vecteurs des mouvements du corps qui publie Censura philosophiae que l'occasion d 'exécu...
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Explication Colloque Sentimental (Paul Verlaine : Les fêtes galantes)
les "folles avoines "). C. La métaphore des états d'âme. Ce décor-là précisément, abandonné aux avoines folles et à la nuit, n'est-il pas, avec sa solitude et ses glaces, l'image même,le reflet exact, de ce que représentent les deux personnages qui nous sont montrés dans le poème ? Parc personnifié afinqu'il devienne la métaphore de leur âme. Après le temps de la fête donc (voir le titre du recueil), après le passé que l'ondevine enjoué, l' " extase ancienne ", rythmé par le " coeur " qui " bat...
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Malebranche: Ce ne sont pas nos sens qui nous trompent
Nous savons que nous avons chaud. L'induction qui remonte à une cause hors de nous semble pourtant bien fondéepuisque (hélas) nous ne pouvons changer à volonté notre sentiment de chaleur ou de froid : cela n'indique-t-il pasune cause extérieure à notre vouloir? Sans doute, mais cette cause n'est pas fournie pour autant. En parlant de « lachaleur » nous ne faisons que mettre un nom sur un point d'interrogation. Nous ne pouvons en effet saisir « lachaleur » en tant que telle que par notre sentim...
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Le bonheur: dans le plaisir ou la contemplation ?
soi, un plaisir est toujours bon, une souffrance, un désir non comblé, toujours mauvais. Ainsi Epicure nous incite à classer nos désirs, et à adopter face à eux une stratégie telle que nous serons facilement comblés et rarement insatisfaits. Il y a d'abord les désirs naturels (dont certains sont naturels et nécessaires et d'autres seulement naturels) ; et ensuite les désirs vains. Les désirs naturels et nécessaires comprennent tous les désirs tels que, s'ilsne sont pas satisfaits,...
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Le traité 30 de Plotin
(lignes 22-25). Puisque elle a cette conscience imparfaite, elle voit floue l’univers sensible en elle-même. Ce n’est pas qu’elle contemple l’univers, mais étant la manifestation de l’âme – comme celle-ci l’est de l’intellect – la n ature voit en soi-même, même si de façon imparfaite, toutes les formes intelligibles, ou pour dire autrement, les « raisons » ( logoi ) de ces formes qui seront insérées dans la matière. Quand elle se regarde...
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L’ influence des scarifications ethniques africaine dans le monde occidental
"La scarification est comme un maquillage qui fait ressortir les traits et l'âme de l'homme"... PARTIE1 INTRODUCTION : Chaque civilisation a généralement voulu accomplir, avec les corps des personnes qui la constituent, des changements ,des transformations , afin de créér et confectionner une représentation qui permette de changer et faire évoluer la réalité basique , trop naturelle du corps humain . En Afrique, ces altérations de l'apparence sont un art, au même degré...
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Prétendre distinguer l'homme de l'animal est-ce légitime ?
Prétendre distinguer l'homme de l'animal, est-ce légitime ? La différence entre l'homme et l'animal prête à bien des débats et il serait intéressant de se demander pourquoi.Certains mêmes la refusent. Aussi peut-on se poser la question de savoir s'il est légitime de prétendre distinguer l'unet l'autre. Pour répondre à cette question, il nous faut d'abord préciser ce que signifie ce terme de distinction : il ya bien sûr des différences entre les animaux et les hommes, de même qu'il y en a entre l...
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victor hugo billet du matin
3) L’apparence spiritualisée de l’âme : le corps du poème de : « Oh ! oui, nous étions morts » jusqu’à : « l’astre est le nid ou notre aile se repose … » 4) L’amour dualiste se fond dans l’amour unitaire de Dieu, les deux derniers vers. C) Explication proprement dite 1) Le doux songe : deux premiers vers qui constituent comme une introduction ; il y a une diérèse au premier vers : « Si les liens du cœur ne sont pas des mensonges … », liens doit se lire, li...
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MIEUX VAUT SE PERDRE DANS LA PASSION QU'AVOIR PERDU TOUTE PASSION ?
chaque homme qui oppose sagesse, vertu d'une part, et fébrilité, pulsion, d'autre part. Ce sont les grandes passionsqui sont fondatrices : passion de la science chez les grands chercheurs, passion du pouvoir chez les politiques,passion de la découverte chez les premiers voyageurs, etc... « On peut généralement nommer passions toutes les pensées qui sont [...] excitées en l'âme sans le secours de savolonté. » Descartes, Lettre à Elisabeth , 6 oct. 1645. On retient une fois encore que la passio...
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l'identité personnelle. Montrer comment on s'en forme la notion et quelles conséquences elle comporte
me persuade que je rêve ou que je suis fou, moi qui veux douter, je pense et que je sois ou j'existe, justement pourpouvoir penser. Au moment où je doue, je pense et au moment où je doute, je suis. - En clair, l'existence de la pensée est avérée par son activité même . Mon inexistence est impensable au présent. Si je n'existais pas, je ne pourrais pas penser, pas même mon inexistence : " Pour penser, il faut être; or jepense, donc je suis ". Si Je suis, j'existe, et ceci, pour autant et aus...
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par lesquelles on découvrirait qu'elles n'agiraient pas par connaissance, mais
158 Discours de la méthode bêtès, ont coutume d'inventer d'eux-mêmes quelques signes par lesquels ils se font enten dre à ceux qui, étant ordinairement avec eux, ont loisir d'apprendre leur langue. Et ceci ne témoigne pas seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes, mais qu'el les n'en ont point du tout : car on voit qu'il n'en faut que fort peu pour savoir parler, et d'autant qu'on remarque de l'inégali...
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Platon et Glaucon
PLATON. Né à Égine, près d'Athènes, en 429 av. J.-C., mort à Athènes en 347 av. J.-C.Son père, Ariston, descendait de Codros, dernier roi d'Athènes, et sa mère, Périctyone, de Solon. Il fut l'élève del'héraclitéen Cratyle, et s'initia aux arts. Il prit part à des concours de tragédie, et se passionna plus spécialementpour la musique et les mathématiques. Vers 407, il rencontra Socrate, dont il resta l'ami et le disciple jusqu'en 399,date de la mort du maître. Platon se rendit alors à Mégare,...
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Ce qu'on appelle la science se compose-t-il exclusivement de vérités
démontrées et définitives ?
Sans doute l'identification du bonheur et du souverain Bien apparaît-elle comme une chose sur laquelle tout le monde estd'accord ; ce qu'on désire encore, c'est que nous disions plus clairement quelle est la nature du bonheur. Peut-être pourrait-on yarriver si on déterminait la fonction de l'homme. De même, en effet, que dans le cas d'un joueur de flûte, d'un statuaire, ou d'unartiste quelconque, et en général de tous ceux qui ont une fonction ou une activité déterminée, c'est dans la foncti...
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Platon et la justice de l'Etat
la cité, se confond avec son être : elles ne peuvent exister toutes deux qu'à la condition de respecter l'harmonieidéale. PLATON. Né à Égine, près d'Athènes, en 429 av. J.-C., mort à Athènes en 347 av. J.-C.Son père, Ariston, descendait de Codros, dernier roi d'Athènes, et sa mère, Périctyone, de Solon. Il fut l'élève del'héraclitéen Cratyle, et s'initia aux arts. Il prit part à des concours de tragédie, et se passionna plus spécialementpour la musique et les mathématiques. Vers 407, il rencontr...
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Besoin et désir, est-ce la même chose chez l'homme ?
cible, incapables de la définir et de l'atteindre. Epicure commence par expliquer que nous n'avons rien à redouter des dieux, vivants bienheureux qui ne se soucient pas des hommes, et que la mort n'est rien pour nous. Débarrassés du souci du jugement divin et de lasurvie de l'âme, nous sommes alors aptes à bien vivre notre vie présente. Bien vivre notre existence veut direparvenir au bonheur ici-bas, et cela n'est possible que par un bon usage des plaisirs et des désirs. L'homme est un...
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Plaidoyer de l'avocat l'étranger de Camus
L'après-midi, les grands ventilateurs brassaient toujours l'air épais de la salle et les petits éventails multicolores des jurés s'agitaient tous dans le même sens. La plaidoirie de mon avocat me semblait ne devoir jamais finir. À un moment donné, cependant, je l'ai écouté parce qu'il disait : « Il est vrai que j'ai tué. » Puis il a continué sur ce ton, disant « je » chaque fois qu'il parlait de moi. J'étais très étonné. Je me suis penché vers un gendarme et je lui ai demandé pourquoi. Il m'a di...
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Les Contemplations de Hugo (résumé & analyse)
sommet parce qu'en cette somme tout se résume et se fond. Le projet même du livre le veut qui entend, de la jeunesse au moment présent, retracer une destinée «écrite là jour à jour>>. L'expression par laquelle Hugo répond lui-même à la question : «Qu'est-ce que les Contemplations? -Les Mémoires d'une âme>>, fixe précisément l'instance active: une âme, qui est plus qu'un cœur ou qu'une pensée, et son objet, qui est plus qu'une vie. Mais ce que le terme...
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Louis Ramond de Carbonnières: Le Soir
je l'entends répéter les mêmes chants funèbres, Et gémir les mêmes regrets. Sombre mélancolie, Tu mugis dans mon coeur, comme un torrent lointain ; Je vois avec effroi le couchant de ma vie Se rapprocher de son matin. Etoile errante, Je m'élevais dans un ciel pur ; Un vaste champ d'azur, S'offrait à ma course brillante ; La tempête est venue, effrayant l'univers ; Elle a voilé mon front de ces crêpes funèbres ; Je brillais au milieu des airs, Et je m'éteins dans les ténèbres. Cette élégie est c...
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Etre maître de soi, est-ce une visée illusoire ?
II – Illusion et idéal a) Platon lui-même dans l' Alcibiade ne fait-il pas dire à son interlocuteur éponyme par l'intermédiaire de Socrate : « connais-toi toi-même » tel que cela apparaît sur le fronton du temple de Delphes. Or se connaître soi-même est ledépart de l'éducation du naturel philosophe en tant qu'il pourra effectivement maîtriser ses désirs donc agir enécoutant simplement son âme, c'est-à-dire la partie rationnelle de son être. Il pourra alors être éclairé par le savoirqu'il...
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Petite Sirène, la [Hans Christian Andersen] - fiche de lecture.
forêt de polypes menaçants pour atteindre la maison de la sorcière sont deux autres passages hauts en couleurs. 6 L’INSPIRATION RELIGIEUSE Andersen, esprit foncièrement religieux, introduit dans ses contes des notions générales d’éthique protestante. Il croit en une vie après la mort, aussi les filles de l’Air entraînent-elles la Petite Sirène dans le ciel. L’auteur fournit une clé d’interprétation dans son autobiographie, le Conte de ma vie (1855) : « L’histoire dit que ce n’est que par l’in...
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Faut-il maîtriser ses passions ?
Selon Nietzsche, il faut reconsidérer toutes les valeurs et en particulier, les valeurs morales. Ainsi, il faut se demander d'où elles viennentet déterminer ce qui les a engendrées. Or, Nietzsche remarque que lacondamnation des passions trouve son origine dans le ressentiment, dans une hostilité profonde à l'égard de la vie. En effet, ce qui motive l'idéal ascétique(l'attitude consistant à se défaire de ses passions), est avant tout une haine « de ce qui est humain, et plus encore de...
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Héraclite
L'Ephésien, dans son langage oraculaire, parle volontiers par images. Or une image qui revient au moins à troisreprises dans les Fragments est l'image du fleuve. Il est bien évident qu'au premier abord, l'image du fleuve évoquel'idée d'un écoulement sans terme. Mais Héraclite, nommant le fleuve, oppose bien plutôt à l'écoulement des eaux lapermanence du fleuve. " Ceux qui entrent dans les mêmes fleuves, ce sont des eaux toujours autres et autres quicoulent sur eux. " Ainsi, par le perpétuel ch...
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Commentaire Epicure La Mort n'est Rien pour Nous
Au premier abord, Épicure semble inviter Ménécée à penser à la mort sans relâche : "Habitues-toi à penser que la mort n'est rien par rapport à nous". En réalité, il ne souhaite pas que son disciple se livre à l'anticipation de sa propre fin, comme chez Montaigne avec la "préméditation de la mort", mais à la pensée que la mort est néant de toute sensation et qu'elle est par conséquent néant de douleur comme elle est néant de pl...
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Epictète et le bonheur dans la maîtrise de soi
En effet, la "croyance" désigne le jugement que nous portons sur les choses par un acte de la pensée découvrantleurs relations; il s'agit véritablement d'un jugement sur la valeur accordée à l'objet d'une action. "Le désir " est unmouvement à l'égard d'un bien futur; il s'intègre dans la notion plus générale de " tendance " qui signifie l'inclinationà la vie raisonnable. Quant au " refus", Epictète entend par là l'aversion, la répulsion se produisant à l'endroit decertains objets ou de certains...
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Mon corps n'est il qu'un corps ?
a) il n'y a pas de « fantôme dans la machine » [1] Dans La Notion d'esprit , Ryle émet une analogie pour faire comprendre les implications du dualisme cartésien et donc, pour montrer qu'il faut renoncer à la nation d'une âme existant par-delà le corps. Ryle nous dit donc qu'il fautse figurer la démarche de Descartes comme celle d'un touriste qui, après avoir visité les divers bâtiments quicomposent l'université d'Oxford (les amphis, la bibliothèque, la salle de sport ...) demand...
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Quelle différence faites-vous entre un enseignement moral et une éducation morale ? l'enseignement peut-il suffire à assurer la moralité de l'individu ?
n'avons guère des rapports de personne à personne; au contraire, entre la mère et l'enfant se réalise la fusion laplus parfaite qu'on puisse rêver de deux personnalités; or, c'est sur les genoux des mères que se fait la plusprofonde et la plus indélébile des éducations morales. Dans l'ordre moral, toute action qui prétend être profonde doittendre vers cet idéal d'intimité. Ce qui fait la valeur éducative de certains établissements réputés, c'est moinsl'enseignement qu'on y distrib...
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Philosopher, est-ce céder au désir ?
Le mythe des androgynes 2. Dans le Banquet de Platon, lors d'une discussion entre philosophes, Anaxagore raconte le mythe des androgynes. L'homme était à l'origine fait d'un corps sphérique avec quatre bras, quatre jambes et deux têtes. Il était si heureuxà cette époque qu'il ne se souciait plus des dieux, pour le punir, Zeus l'a coupé en deux et depuis il court la planèteà la recherche de sa moitié. Ce mythe rend intelligible ce que l'homme recherche dans le désir : son achèvement, cequi lui...
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Pui&-je iaire coniiance à me& &em ?
Proposition de plan
Introduction
Dans la sensation, l'âme se rapporte à un objet...
Pui&-je iaire coniiance à me& &em ? Proposition de plan Introduction Dans la sensation, l'âme se rapporte à un objet par le moyen des sens. Selon Platon, l'état de l'âme est alors la pistis [croyance, conviction, confiance]. En effet, mes perceptions, nominations et actions droites viennent de la confiance que spontanément j'accorde à mes sens. Mais l'expérience banale de la moindre illusion perceptive peut me faire soupçonner que cette confiance est parfois mal placée. Socrate (La République VI...
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Sachant ce qu'est le bien, peut-on faire le mal ?
nécessairement le bonheur, souligne Kant. Le bonheur n'est pas la fin de la vie, notre fin est d'être digne du bonheuren faisant toujours notre devoir.L'homme est donc cet être capable d'obéir à la loi morale qu'il se donne et érige en valeur suprême. Mais il n'est pasrégi par la seule raison. C'est pourquoi, tout en connaissant ce qu'il faut faire, il lui arrive de faire le mal, il lui arrivede se laisser submerger par ses pulsions et ses passions qui risquent de le détourner de la morale. [II...
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Quel est le sujet des sciences de la vie ?
N'étudie-t-on pas déjà la vie de manière scientifique dès l'antiquité ? l Il ne faut en réalité pas confondre étude de la vie et étude des vivants. Aristote définit ce qu'est la vie par la possession d'une âme, mais ne questionne pas plus avant la vie. Ce qu'ilétudie, à partir de cette définition, ce sont les vivants, c'est-à-dire tous les êtres qui entrentsous sa définition de la vie. l La notion de vie, quant à elle, demeure longtemps mystérieuse. l Ce n'es...
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Johann Wolfgang von GOETHE : Les Souffrances du jeune Werther
Photo collectio n Lausa ! 1 E xplorer Apr ès avo ir ach e vé la sec ond e ve rsion d es Souffrance s du jeune Werther e n 1 786 , G oe The (1749- 1 832 ) déclarait se senTir c omm e apr ès un e "co nfess io n gé n éral e" ; pour lui, ce r o man étaiT ce qui le s auvait d e "l'iss ue fatal e" de W enher. Mais cell e œ uvre qui prend sa source dan s /' exp éri en ce m êm e d e so n aut eur n e s'y rés ume pas. M êm e si l'on peul consid ére r qu...
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Le désir peut-il être désintéressé ?
compréhension ne surgit que si l'on a d'abord exploré toutes les directions et fait appel à toutes les méthodes(Lettre VII ). Ce mouvement est celui, décrit dans Le Banquet , des morts et des renaissances d'Éros, tantôt manquant de l'essentiel, et tantôt plein de ressources. L'illumination n'a pourtant pas le dernier mot, elle doit êtremise à l'épreuve, de même que le travail de la définition n'est jamais purement logique dans la mesure où il esttoujours orienté par le désir de sav...
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Epicure: La mort n'est rien...
Prends l'habitude de penser que la mort n'est rien pour nous. Car tout bien ettout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toutesensibilité. Par conséquent, la connaissance de cette vérité que la mort n'estrien pour nous, nous rend capables de jouir de cette vie mortelle, non pas eny ajoutant la perspective d'une durée infinie, mais en nous enlevant le désirde l'immortalité. Car il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui avéritablement compris que hors de...
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Y a-t-il des limites à la connaissance ?
possibilité de poser cette question paraît exclure l'éventualité d'un commencement déterminé. Sur cesquestions d'origine et de fins derrières, ma raison privée du concours de l'expérience peut aussi biendémontrer la thèse et l'antithèse et nous avons là un exemple d'une de ces antinomies où se perd la raisonpure lorsqu'elle a la prétention de faire de la métaphysique, cad de poursuivre son effort d'unification etd'explication au-delà des données de l'expérience. Certes, les...
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Commentaire composé. «Dans les bois». Paul Verlaine, Poèmes saturniens
Le plan I. L'évocation d'un paysage 1. Le cadre 2. Le moment 3. Les sensations II. La peinture d'un état d'âme 1. Le sentiment de la peur 2. Son origine 3. Ses manifestations III. L'affirmation de la singularité 1. L'opposition avec autrui 2. L'ambiguïté des impressions 3. Une tristesse anxieuse Commentaire composé Le premier recueil de Verlaine, Poèmes saturniens, fut édité à compte d'auteur en 1866, chez Lemerre avec l'aide de sa bien-aimée...
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Fiche de lecture du menon de platon
La vertu ne peut s'enseigner (96c). Conclusion : la vertu est une opinion droite (97b ). B. La composition de la scène de l'interrogation de l'esclave t Dans ce célèbre passage, Platon suit une structure en abîme, appuyée sur le regard. -Platon s'adresse au lecteur; Socrate s'adresse à Ménon. - Le lecteur observe Ménon qui observe l'esclave qui regarde une figure géométrique. - Platon nous montre Socrate qui montre l'esclave auquel il mo...
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Le Serpent qui danse - Charles Baudelaire
Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L'or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait...
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Le mot "indivisible" dans l'oeuvre de René DESCARTES
et qu'on ne peut pas proprement dire qu'elle soit en quelqu'une de ses parties à l'exclusion des autres, à cause qu'il est un et enquelque façon indivisible, à raison de la disposition de ses organes qui se rapportent tellement tous l'un l'autre que, lorsquequelqu'un d'eux est ôté, cela rend tout le corps défectueux. Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 30 juillet 1640. et notre âme n'étant point double, mais une et indivisible, il me semble que la partie du corps à laquelle elle...
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Peut-il y avoir des idées la ou il n'y a pas de débat ?
connaissance puissent être variables. Chez certains le sou¬venir est presque effacé, chez d'autres, comme lesphilosophes, il a été ravivé.Platon donne un nom à ces différents degrés. Chez l'esclave, cette connaissance, qui n'est pas une connaissancescientifique parce qu'il n'a pas pratiqué les mathématiques, est ce que Platon appelle une opinion droite, paropposition à ['opinion fausse, qui caractérisait le savoir de l'esclave avant les questions de Socrate, et au véritablesavoir,...
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Le mot "félicité" dans l'oeuvre de DESCARTES
Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Septembre 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 octobre 1645.). Il est vrai aussi que la connaissance de l'immortalité de l'âme et des félicités dont elle sera capable étant hors de cette vie,pourrait donner sujet d'en sortir à ceux qui s'y ennuient, s'ils étaient assurés qu'ils jouiraient, par après, de toutes ces félicités ; Correspondance, année 1646, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATIN...
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Nietzsche: Travaille-t-on uniquement pour survivre ?
lui-même le gain de tous les gains. • A l'opposée de cette conception, celle des « hommes rares » : le travail ne doit jamais être seulement un moyen(pour survivre) mais également un but en soi. Le travail est lui-même un gain, c'est-à-dire qu'il est source de joie. • Ainsi, si le travail doit nourrir, ce n'est pas uniquement l'estomac : il nourrit l'âme et l'intellect pour ces « hommesrares ». • Il ne faut pas négliger la vision aristocratique de Nietzsche : cette petite élite se distingue par...
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Le mot "dépendre" dans l'oeuvre de DESCARTES
de semblable, c'est-à-dire à la production de laquelle une pareille cause ait aussi manqué : LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 146. Il faut donc entièrement rejeter l'opinion vulgaire qu'il y a hors de nous une fortune qui fait que les choses arrivent ou n'arriventpas, selon son plaisir, et savoir que tout est conduit par la Providence divine, dont le décret éternel est tellement infaillible etimmuable, qu'excepté les choses que ce même décret a voulu dépendre de notre libre arb...
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ESPRIT, n.
♦ Venir en l'esprit, se dit des pensées qui surviennent. ♦ Perdre l'esprit, devenir fou. ♦ En esprit, par la pensée, en imagination. ♦ Les facultés intellectuelles. Esprit solide, orné. ♦ L'esprit et le cœur, la partie intellectuelle et la partie morale de l'homme. ♦ Bon esprit, un esprit qui a les qualités requises. ♦ Avoir le bon esprit de, être assez raisonnable pour. ♦ Avoir l'esprit bien fait, avoir un bon esprit, et aussi ne pas se fâcher des contrariétés, des plaisanteries...
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N'y a-t-il que des passions déraisonnables ?
A : Dans le Traité des passions de l'âme Descartes réhabilite les passions en montrant qu'elles sont naturelles puisqu'elles résultent de l'union du corpsavec l'âme. Descartes définit les passions comme des émotions de l'âmeprovoquées par le mouvement des esprits animaux ( cf art 37 ). AvecDescartes on comprend que les passions ne peuvent pas être éradiquées carelle font partie de la vie humaine. De plus les passions sont nécessaires àl'existence car elles permettent selon D...
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Explication d'un texte de Plotin sur le Bien
ce texte, cherche à démontrer que le Bien domine le mouvement processif des hypostases. Pour ce faire, celui-ci pose une interrogation : « Peut -on dire que, pour chaque être, le bien est autre chose que l’activité d’une vie conforme à la nature ? » Il répond sous la forme d’une thèse : « Le Bien n ’est point ce qu’il est parce qu’il agit ou parce qu’il pense, mais parce qu’il reste ce qu’il est. » Ici, Plotin confronte Platon et Aristote en opposant l'Idée d'un Bien conçu comme ab...
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Balzac, le Lys dans la vallée (extrait).
viendra la mort ont dû vous attester que cet âge finissait, et votre constant triomphe a été d’en prolonger les muettes délices. Un amour sans possession se soutient par l’exaspération même des désirs ; puis il vient un moment où tout est souffrance en nous, qui ne ressemblons en rien à vous. Nous possédons une puissance qui ne saurait être abdiquée, sous peine de ne plus être hommes. Privé de la nourriture qui le doit alimenter, le cœur se dévore lui-même, et sent un épuisement qui n’est pas la...
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« L’oeil est le miroir de l’âme » PLATON
La comparaison entre l’âme et l’œil apparaît à deux reprises chez Platon. Dans La République, il explique que le monde se divise en deux lieux: celui des réalités intelligibles (les Idées) et celui des réalités sensibles (les choses matérielles). Les deux fonctionnent de manière analogue. Le premier est éclairé par l’idée de Bien qui ....
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croire ce que la morale exige que nous croyions, par exemple que nous sommes libres, dans la mesure même où il s'agit de propositions qui échappent à la raison spéculative.
Le Criticisme dans le monde sensible, puisqu'il me faudrait la connaître d'une manière déterminée dans son existence et non cependant dans le temps (chose impossible, car je ne puis, dans ces conditions, appuyer mon concept sur aucune intuition), je puis cependant penser la liberté, c'est-à-dire que l'idée n'en contient du moins aucune contradiction, dès que l'on admet notre distinction criti que de deux modes de représentation (le sensible et l'inte...
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Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Les Aveugles ».
1. Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux !
2. Pareils...
Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Les Aveugles ». 1. Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux ! 2. Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; 3. Terribles, singuliers comme somnambules; 4. Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. 5. Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, 6. Comme s’ils regardaient au loin, restent levés, 7. Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés 8. Pencher rêveusement leur tête appesantie. 9. Ils traversent ainsi le noir illimité, 10. Ce frère du...
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LE DIVIN CHEZ ARISTOTE
avant que commence le dépérissement qui conduit les êtres maté riels à la mort : « la mort n'est point le terme et la fin du mouve ment continu qui commence à la naissance, car la nature se meut jusqu'à la floraison complète de l'animal, et après l'avoir conduit à son achèvement, elle s'arrête. C'est donc là qu'est la fin du mouvement continu de la génération. Dans la suite, comme la forme n'est pas faite pour couvrir perpétuellement la matière, l'a...