5320 résultats pour "moralisme"
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cours sur la morale
soumis) *Déterminisme : Système philosophique selon lequel les événements déterminés par des précédents, suivent une loi de cause à effets. 2/ Liberté intérieure et vie publique Si l'on définit la liberté par rapport à l'esclavage la liberté est caractérisée par une capacité d'initiative et d'autonomie. Les Stoïciens ont pensé la liberté en dehors de tout statut politique. Ce sont les premiers philosophes de l'antiquité à vouloir définir cette liberté intérieure. Ils insistent sur les...
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Ce que la morale autorise, l'État peut-il légitimement l'interdire ?
3. Mais l'État, comme le citoyen, doivent agir à partir des principes de la justice et du droit, c'est-à-dire durespect de la personne : il n'y a pas alors antinomie entre la morale et la politique. Morale et politique sont distinctes mais c'est nécessairement la morale qui sert de guide à la politique. «La vraie politique ne peut donc pas faire un pas sans avoir auparavant rendu hommage à la morale; et si lapolitique est par elle-même un art difficile, l'union de la politique avec la...
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Une morale peut-elle être scientifique ?
1. Parlons d'abord des règles morales. Elles présentent un double caractère : a) Ce sont des préceptes et non des indications, donc des règles sur ce que l'on doit faire, non des constatationsde ce qui est. Il suffît de prendre n'importe laquelle d'entre elles pour le montrer. Ceci sans doute les rapproche des règles posées par une science normative, l'hygiène et la médecine entre autres.Mais il y a un trait capital qui les distingue. Les ordonnances du médecin supposent un but : le rétablisseme...
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Un problème moral admet-il une solution certaine ?
Pour répondre à la question suivante :" Un problème moral peut il recevoir une solution certaine ?", il nous faut toutd 'abord définir les termes généraux du sujet.La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs,de valeurs, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la consciencecollective.Un problème moral pose donc la question de l'évaluation des actions en terme de bien ou de mal ....
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La morale peut-elle être totalement désintéressée ?
«Le bien pratique est différent de l'agréable, conçu comme ce qui exerce une influence sur la volonté uniquement par l'intermédiaire de la sensation, en vertu de causes simplementsubjectives ne valant que pour la sensibilité de tel ou tel, et non pas en tantque principe de la raison valant pour tout homme. Une volonté parfaitement bonne serait donc, tout autant, soumise àdes lois objectives (celles du bien), mais elle ne pourrait être représentée dece fait comme contrainte à des actio...
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Peut-on réduire le devoir à une obligation morale ?
SUPPLEMENT: Devoir et obligation morale. Le devoir n'est pas, en son essence, contrainte [1] ou nécessité [2] , mais bel et bien obligation [3] . Dirai-je qu'il doit neiger ? Il y a loin de cette probabilité (physique) au rapport libre à la loi morale [4] . Le devoir ne saurait se confondre ni avec cette probabilité statistique ni avec la nécessité naturelle, ni avec la relation juridique : jedois, dit-on, avoir une conforme au droit. Si cette affirmation est exacte, toutefois le de...
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Peut-on s'accorder sur des vérités morales ?
La vérité est la conformité entre ce que l'on dit et ce qui est réel. La morale se prononce sur ce qui doit être et non ce qui est. Ainsi une vérité morale est alors une règle dictant ce qu'on doit faire et non obligatoirement ce quel'on fait. Elle nous indique comment nous devons agir et provient de notre conscience morale, source decommandement intérieur. On peut ainsi la définir aussi sous le terme de loi morale ou valeur morale. S'harmoniser sur des lois morales est difficile car l'...
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A quelle condition peut-on accepter une règle morale ?
Problématique Quelles propriétés intrinsèques une règle doit-elle, de manière nécessaire et irréductible, posséder pour êtredite, à proprement parler, « règle morale » ? A quoi reconnaît-on, en droit comme en fait, la moralité d'une règle quel'on ne peut dès lors qu'accepter ? A-t-on encore le choix, s'il s'agit d'une règle morale, de la refuser et de la nier ?Il s'agit donc de s'interroger sur la nature de la règle morale en tant que telle, c'est-à-dire en découvrir lesprop...
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Etre moral, est-ce vouloir le bien d'autrui ?
immédiatement de percevoir les actions faites avec bienveillance. · La bienveillance est à l'origine de toutes les vertus, elle est une tendance à se soucier d'autrui et de son bien. Elle est elle-même rendue possible par la sympathie. Mais si elle l'asuppose elle ne s'y réduit pas. La bienveillance est un instinct direct, une tendancenaturelle (cf. Enquête sur les principes de la morale, Appendice III). Il s'agit d'unetendance à approuver les qualités qui contribuent au bonh...
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Le bonheur peut-il fonder la morale ?
sans doute, Je moraliste recommande aux hommes de s'as•surer un certain bien-être; mais ce bien-·être est considéré comme un moyen et non comme une fin. La fln est la réaJi,sation d'un bien idéal. Seule la poursuite de ce bien est obligatoire. C'est ce bien, et n>On l'idée du bûnheur personnel, qui peut fonder la morale. b) Le bonheur personnel ne peut pas être considéré comme Te bien suprême, capable de satisfaire les aspiratio...
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Quel rôle peut-on accorder au sentiment dans la vie morale ?
INTRODUCTION Dans les grandes conceptions de la vie morale, on distingue communément des morales de la nature, des morales dusentiment et des morales de la raison. Il semble donc que le sentiment puisse servir de principe à la moralité, mais aussi que l'on puisse concevoir la moralité sans intervention aucune du sentiment. D'un autre côté, on parlecouramment de sentiments moraux, ce qui implique à la fois qu'il peut exister des sentiments étrangers à la moralitéet qu'il y a d'autres sent...
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KANT: théologie et morale
Le faux culte intervient dès que la foi statutaire n'est plus subordonnée à la foi naturelle, à la loi morale, dès qu'ellen'est plus un simple véhicule de celle-ci, mais qu'elle devient une fin en soi. La lettre supplante alors l'esprit, lespratiques extérieures se substituent à la vrai foi. Le prêtre cesse d'être un serviteur, un ministre de l'Eglise, pourdevenir un fonctionnaire. On tombe alors dans la superstition religieuse : « la folie de croire que, par les religieux duculte, on peut faire...
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Être moral, est-ce contrarier ou suivre sa nature ?
les faibles - et pour eux - en vue de se protéger des débordements de force des plus puissants. C'est du point devue des faibles que la loi décrète ce qui est digne d'éloge ou au contraire blâmable. La notion d'égalité dans lajustice obéit au même principe : la même loi pour tous, en établissant une égalité par le bas. Quiconque n'agit pascomme le fait et le veut la multitude est puni par la loi. Au contraire, la nature montre qu'il est juste que le supérieurl'emporte sur l'inférieur, et le p...
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Pourquoi la morale exige-t-elle de l'homme qu'il soit libre ?
La question de la morale se confond d'une certaine façon avec celle de la responsabilité. On parle de responsabilité juridique, la notion de personne morale ou de témoin de moralité font également partis du vocabulairelié au droit. Mais la notion de morale a une épaisseur supra juridique que celle de responsabilité n'a pas, être ou nonresponsable d'un dommage causé à la société ne remet pas nécessairement en cause la moralité du sujet, enrevanche être déclaré moralement coupable cela sig...
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l'autonomie morale
Ainsi, dans le domaine moral, être autonome c'est d'abord découvrir soi-même les lois de sa conduite, ou constaterqu'elles s'imposent à tout esprit raisonnable ; bien que nullement arbitraire, cette constatation est autonome, carc'est le fait de la réflexion personnelle de chacun.Mais, par définition, la loi est générale, tandis que toute action réelle est particulière. Aussi les cas particuliersexigent-ils bien souvent de complexes considérations de causes et d'effets, le recours à des prin...
- LA MORALE
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La morale nous contraint-elle ?
nous les a données ; il n'y a de vicieux que la civilisation ou industrie morcelée qui dirige toutes les passions àcontresens de leur marche naturelle» (Théorie de l'unité universelle, I, 153 - 1841-1843). [La nature en soi n'est pas morale. C'est pourquoi l'hommedoit opposer sa conscience morale à ses passions et àses instincts. La société ne peut pas être fondée sur la libre satisfaction des passions, mais sur leur régulation.] La nature est amoraleLa morale est en effet contraire à la natur...
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Y a-t-il des règles morales acceptables par tous ? (ou Moralité & Universalité)
B. — Il va de soi que, dans une telle conception, la moindre variation dans les jugements de la conscience ou lesprescriptions des règles morales constitue une fissure dans le bloc rigide de la moralité et peut être exploité contreelle. "Sur quoi [le souverain] la fondera-t-il,l'économie du monde qu'il veut gouverner ?Sera-ce sur le caprice de chaque particulier ?Quelle confusion ! Sera-ce sur la justice ? Ill'ignore.Certainement, s'il la connaissait, il n'aurait pasétabli cette max...
- personnes morales
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La morale relève-t-elle de la compétence de l'Etat ?
La morale est un ensemble de règle de conduite reconnue comme inaltérables et inconditionnées, mais c'est aussiune théorie du Bien et du Mal, est-ce que ces éléments relèvent de la compétence de cette organisation politiquequi a pour fonction d'assurer la sécurité des citoyens ? Le problème, c'est que nous verrons certainement que lescompétences de l'Etat sont plurielles, et qu'elles ne se réduisent peut-être pas à la morale. Dans un premier temps nous nous demanderons s'il y a une morale de l'E...
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Le relativisme moral est-il une doctrine immorale ?
Voilà annoncé le problème de cet énoncé : juger de l'immoralité d'une morale. Les conditions d'une telle enquêteconsistent à présupposer la pluralité coexistante de morales diverses, c'est-à-dire qu'une telle enquête exige de sesituer antérieurement à toute axiologie établie, car dans le cas contraire (juger de la moralité d'une morale, enl'occurrence le relativisme, à l'aune de valeurs déjà détenues), le relativisme serait toujours déjà condamné. Ainsi,si la moralité d'une morale ne peut ê...
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La morale ne peut-elle être fondée que sur une religion ?
nécessairement à une diversité des appréciations. Si la quête du bonheur nécessite de manger frugalement, ladéfinition de cette frugalité dépend de chacun. Dès lors, le principe général se disperse en applications éminemmentsubjectives, et la conduite morale dépend du jugement de chacun.De plus, il y a un risque d'aboutir à des morales locales. Toutefois, inscrite la conduite dans un ensemble collectifn'aboutit pas automatiquement à formuler des lois immédiatement universelles. Là ou Kant...
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La conscience rend-elle plus moral ?
jour, il ne revient jamais à l'autre manière de parler. Auparavant il ne faisait que se sentir ; maintenant ilse pense. » KANT. Ce texte est extrait du tout début de "Anthropologie du point de vue pragmatique" (Livre 1. De la faculté deconnaître- De la connaissance de soi-même, $1). Cette oeuvre, regroupe, comme l'indique Kant dans une note de sapréface, des cours professés pendant les semestres d'hiver "depuis plus de trente ans".L' "Anthropologie du point de vue pragmatique" con...
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L'expérience peut elle servir de fondement à la morale ?
I. L'homme est la mesure de toutes choses. Pour Protagoras, l'homme est la mesure de toutes choses. Il explique en effet que l'homme ne connaît le monde quepar l'expérience qu'il en a. Par exemple, si un homme voit un objet bleu, et son voisin voit le même objet rouge, tousdeux auront raison. C'est donc de l'homme que part la vérité des choses. Il en va de même pour la morale. En effetcette dernière provient nécessairement de l'expérience de l'individu. Ainsi il n'y a pas une...
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La recherche du bien-être peut-elle être une fin morale ?
honnête peut l'être soit parce qu'il pense qu'il ne faut pas abuser autrui, soit parce qu'il se dit qu'en abusantautrui, il risque de perdre des clients. Or, s'il n'est honnête que par devoir, alors son comportement estmoral, mais s'il le fait également par intérêt, son comportement ne l'est plus. On voit que cette morale del'intention est aussi une morale du soupçon : comment être sûr d'être moral ? En faisant quelque chose dedéplaisant, qui ne nous apporte aucun avantage ? Mais alors,...
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Le devoir moral est-il d'origine sociale ?
aucune contestation, ni remise en cause. La morale est universelleDans « Fondements de la métaphysique des moeurs », Kant cherche àdonner à la moralité son véritable fondement. Dans cette perspective, ilrécuse toutes les doctrines de l'Antiquité qui rattachent la morale auprincipe du bonheur.. Lié à la satisfaction d'inclinations sensibles(besoins, désirs, passions, tendances), aux possibilités qu'offrent lanature et la société, le bonheur dépend de conditions qui sont relativeset ne peu...
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La morale s'apprend-elle ?
intelligence ou son instruction. La conscience d'un « tu dois » absolu doit pouvoir être supposée en chacun; enrevanche il y a bien des différences entre les sujets dans la finesse du jugement; mais ce dernier, à nouveau, nepeut guère s'apprendre, il s'agit surtout d'un talent naturel. Un gène moral? Les progrès de la connaissance en matière de psychisme humain n'apporteraient-ils pas une réponse à ceshypothèses ? Ne pourra-t-on prouver qu'il y a une « bosse de la morale » comme il y a cel...
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A quoi reconnait-on qu'une action est morale ?
Que vise l'homme qui vit en société et qui pose une action morale ? L'acte moral serait celui qui posé avec bonne volonté, viserait à travers le bien, le bonheur. Ici on trouve les limitesde la théorie kantienne. Charles Péguy disait « Kant a les mains pures mais il n'a pas de mains ». Mais en plus d'êtretrop idéalisé, l'homme peut faire le mal en faisant son devoir.C'est le cas de la fausse promesse qui pose problème à la théorie kantienne. Si votre meilleur ami, accusé à tort parla police vien...
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L'homme n'est pas originairement moral
CORRIGÉ 1 des événements autour de nous. Bref, le monde d'objets dans lequel nous vivons (:;t: acquis, artificiel) ; - la nature comme essence, c'est-à-dire comme l'ensemble de propriétés ou de caractères qui définissent originairement un être. C'est ainsi qu'on évoque l'existence d'une nature humaine présente en tout homme, com mune à tous les hommes (:;t: acquis, culture); - la nature comme principe normatif, c'est-à-dire« les lois de la nat...
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La beauté est-elle un symbole de moralité ?
externe) et il accomplit bien sa fonction parce que ses membres sont bien agencés (finalitéinterne). « Partout, mesure et proportion ont pour résultat de produire la beauté et quelqueexcellence » ( Philèbe , 64 e). Il y a dans cette citation une équation entre beau et excellence, l'excellence étant la vertu pour Platon. Ce qui est beau est aussi bon, la beauté reflétant lamoralité et devenant ainsi son symbole. Le beau, ainsi défini par Platon, nous procure le sentimentde plé...
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La conscience morale est -elle une illusion?
L'universalité de la conscience morale proclamée par Rousseau apparaît donc comme contestable dans la mesure où nos impératifs moraux dépendent de plusieursfacteurs. Son caractère inné se pose lui aussi comme discutable, puisque notions de bien et de mal peuvent s'acquérir progressivement, au gré de l'éducation et de laformation de la personnalité d'un individu. Mais le fait même que l'acquisition des impératifs moraux se fasse à travers de processus aussi naturels que l'instruction oul'établiss...
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Pourquoi la morale exige-t-elle que l'homme soit libre ?
responsabilité juridique, la notion de personne morale ou de témoin de moralité font également partis du vocabulairelié au droit. Mais la notion de morale a une épaisseur supra juridique que celle de responsabilité n'a pas, être ou nonresponsable d'un dommage causé à la société ne remet pas nécessairement en cause la moralité du sujet, enrevanche être déclaré moralement coupable cela signifie la dispense de toute circonstances atténuantes. Comme Pascal et surtout Kant l'ont mo...
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Doit-on soumettre la technique à la morale ?
fonde sur une conception de l'individualisme qui entraîne une vision de l'individu comme celui qui estutile. Etant propriétaire de son énergie, de son travail et de sa force, et étant aux prises du marchéde la consommation et du marché, chaque individu peut alors se donner aux autres, sous l'angle del'utilité, afin de tirer profit de lui-même contre salaire ou en vue d'un échange quelconque. L'individu,aux prises d'un monde où règne l'artifice, s'utilise lui-même, et marchande ainsi sa propre pe...
- Quels sont les caractères essentiels de la loi morale? Quels sont ceux de ces caractères qui manquent à la morale du plaisir, à la règle de l'intérêt personnel, à la morale du sentiment ?
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Le devoir moral
I. Le bien et le mal sont des valeurs conventionnelles A. Présentation de la thèse - Toute société impose à ses membres des règles de vie qui constituent les valeurs du groupe (les mœurs = normes apparaissant comme fait et valeur) - L’apprentissage de ces exigences se fait par intériorisation des valeurs collectives Devoir moral est relatif = bien et mal valeurs conventionnelles et changeantes en fonction de la société, de l’époque auquel on appartient - C’est une p...
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SUJET : Règle de droit et règle morale
devant un officier d'état civil.Nous pouvons donc constater que la règle de droit a un caractère obligatoire et coercitif tandis que la règle morale se base sur une sanction dites « intérieure » 2) La règle morale : une sanction intérieure La règle morale contrairement à la règle de droit est fondée sur une sanction non-coercitive.En effet, l'individu sera sanctionné intérieurement par le biais des remords, de sa conscience morale.Cette contrainte n'est donc pas susceptible d'empêcher l'individu...
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Qu'est-ce qui fonde véritablement mes règles morales ?
La moralité ne saurait être fondée sur la rationalité en général, ou plutôt surl'usage théorique de cette rationalité : en effet, le domaine propre de cedernier, c'est celui de l'entendement, c'est-à-dire celui du déterminismeuniversel. Or, la moralité se caractérise essentiellement par sa liberté, grâce àlaquelle la faculté désirante de l'homme peut se déprendre de toutedétermination extérieure et sensible. Ainsi, c'est la raison pratique qui doitfonder la morale, mais seuleme...
- LA VALEUR MORALE
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KANT: Politique et Morale
prix que peut être mise en place une « vraie politique 3. Le droit et les conditions pragmatiques. Le seul droit fondamental est donc celui auquel toute politiquedoit se soumettre, quelles que soient les conditions. S'il est utile de prendre certaines décisions. aucune nedoit bafouer « le droit Kant exprime ici à la fois un idéal et une exigence. Il sait bien que la tâche est rude,et qu'il faudra du temps pour que la politique « brille d'un éclat durable C'est même en cela que consistel'histoire...
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Quels rapports la politique entretient-elle avec la morale ?
conceptions du juste et de l'injuste, ne trouvent rien de mieux que d'essayer de la légitimer, ajoutant encore plus àla confusion.L'un, confondant la justice de Dieu et le pouvoir du souverain, affirmera que « l'essence de la justice est l'autoritédu législateur » et que c'est lui, qui du haut de l'arbitraire de son bon-vouloir, décide de ce qui doit être considérécomme juste ou injuste. Tel autre affirmera que cette autorité repose sur « la commodité du souverain », sur ce quilui agrée et const...
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Existe-t-il en l'homme un sens moral ?
2/4 universelle. De plus, la bonne volonté, même si elle anime régulièrement notre esprit, n’est pas toujours constante. D'ailleurs l’instinct n’est pas déterministe : l’intention de bien faire n’indique pas comment procéder. La deuxième est la bienveillance naturelle que nous portons à nos proches. Pour Hutcheson, philosophe écossais (1694- 1746), il convient d'affirmer qu'existe en nous « une certaine détermination de notre nature à s'appliquer au bonheur d'autrui, ou un inst inct, a...
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Est-il possible de s'affranchir de toute conscience morale ?
nécessairement sa morale. Être immoral (contre la morale), comme le prescrit Nietzsche, n'est pas être amoral(dénué de morale). En définitive, l'homme obéit toujours à une certaine conscience morale, car en il est un êtred'action et de raison, doué d'une conscience réflexive qui ne permet pas qu'il ne réfléchisse sur ses actes. L'hommeconscient cherche toujours à justifier ses actions, pour lui-même comme pour autrui, et doit donc se constituer unemorale comme référent. - Ainsi on constate...
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La morale est-ce seulement une question de préférences personnelles ?
préférences personnelles – ni même d'ailleurs, dans le texte de Thomas d'Aquin, les préférences humaines collectives- ne seraient plus pertinentes pour évaluer la moralité ? * L'efficacité sociale d'une morale collective Bergson « Qui ne voit que la cohésion sociale est due, en grande partie, à la nécessité pour une société de se défendrecontre d'autres, et que c'est d'abord contre tous les autres hommes qu'on aime les hommes avec lesquels on vit ?Tel est l'instinct primitif. Il est encore là,...
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La vie morale n'est-elle qu'obéissance aux règles
établies ?
Introduction : On se représente fréquemment la morale comme un système de règles, commandements ou Interdictions , auxquels l'individu doit se c onformer pour ne pasêtre fautif. Une telle conception peut s éduire un esprit épris de distinctions tranchées en même temps qu'elle permet d'avoir fac ilement bonne consciencelorsqu'on a obéi à la règle; mais n'est-ce pas rabais ser la vie morale au rang d'une observance mécanique et en bannir toute recherche, tout élan, touteinvention? I. La vie morale...
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Nos convictions morales sont-elles le simple reflet des opinions de notre époque ?
§ Dans L'Emile , « profession de foi du Vicaire Savoyard », Rousseau appelle conscience un principe inné de justice et de vertu. Pour lui donc, la conscience n'est quemorale : la conscience c'est ce qui dans l'âme sait ce qui estjuste et vertueux. L'âme, c'est la totalité de l'esprit, de la viede l'esprit, la conscience, c'est ce qui dans cette totalitéconcerne les principes moraux. Nous savons, de manière innée,ce qui est juste et ce qui est vertueux. § Ce que veut Rousseau, ce n'est p...
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La technique peut-elle se passer de la morale ?
§ La technique engendre une société de consommation, de marché, de production, qui semble alorsdéshumaniser l'homme qui est aliéné dans la production. En effet, avec l'ère de la technique, le mondedevient pour l'homme artificiel, de sorte que l'homme se voue à âtre lui-même artificiel. C'est en outrela thèse que met en lumière Hobbes dans le Léviathan , sections 10 et 24 notamment. En effet, Hobbes définit son modèle de la société sur le modèle d'une « société de marché généralisé »...
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Le droit peut-il faire abstraction de la morale ?
peuvent ni ne doivent être réglés par des lois. En effet, pour ce qui est des échanges de base(communication, amitié, amour, etc.) la seulement conscience morale, ou à plus forte raison la loi moraleelle-même suffit. Le droit naturel est donc bien ce sentiment de la justice, de la morale, du devoir, quisuffit à régler les comportements quotidiens des hommes entre eux · La fonction du droit positif n'est donc pas de régler toutes les affaires humaines, là où la morale fait part...
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La conscience morale n'est-elle que le résultat de l'éducation ?
enseignants, va développer une répugnance à l'égard des atteintes à la dignité d'autrui et une aptitude à sedéfendre contre les atteintes à sa propre dignité. Cette empathie, capacité à se mettre à la place d'autrui, qui luiaura été enseigné, va permettre à l'individu de développer une conscience morale mature. Après avoir reçu uneéducation, un savoir par ses parents et ses enseignants, l'enfant va alors mettre en place cette distinction entre lebien et le mal dans sa vie en société...
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La morale n'est-elle qu'un ensemble de convention ?
[C. La question de leur origine] En accumulant ainsi les exemples de normes variables, on doit néanmoins se demander d'où elles proviennent. Onconstate, lorsqu'il s'agit ainsi cerner leur origine, que les théoriciens des moeurs en privilégient deux: d'un côté, la,société elle-même, de l'autre, la religion. On peut en effet concevoir qu'un groupe social impose à ses membres desconduites qui vont dans le sens de son intérêt global, de sa cohésion et de son maintien. S'inscrivantprogressi...
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Nos convictions morales sont-elles le simple reflet des opinions de notre époque ?
attentif à notre cœur. Il ne s'adresse pas à la raison du lecteur, à sa faculté de raisonner, mais à saconscience, c'est-à-dire à ce qu'il sent en lui, aux idées de justice et de vertu qu'il connaît déjà. Il necherche donc ni à fonder la morale, ni à dire ce que l'on doit faire pour être moraux, il essaie de nousfaire sentir que nous savons tout ce qu'il nous faut savoir pour être moraux, sans avoir à raisonner,sans avoir à réfléchir. Rousseau: "Conscience ! Conscience ! Juge infaillible du bie...