443 résultats pour "certitude"
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Faut-il apprendre a etre libre ?
Il s'agit ici de remettre en question la certitude psychologique de la liberté enmettant en évidence les déterminismes plus ou moins conscients qui agissentsur la volonté. C'est ainsi que, pour Spinoza (Éthique), les hommes setrompent en ce qu'ils se croient libres: la liberté du libre arbitre est unecroyance qui provient de l'ignorance des causes par lesquelles nous sommesdéterminés dans nos actes. Autrement dit, la conscience de la liberté peutapparaître comme une donnée illusoire...
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Apprend-on à être libre?
Il s'agit ici de remettre en question la certitude psychologique de la liberté en mettant en évidence lesdéterminismes plus ou moins conscients qui agissent sur la volonté. C'est ainsi que, pour Spinoza(Éthique), les hommes se trompent en ce qu'ils se croient libres: la liberté du libre arbitre est une croyance quiprovient de l'ignorance des causes par lesquelles nous sommes déterminés dans nos actes. Autrement dit, laconscience de la liberté peut apparaître comme une donnée il...
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ELEMENTS DE VOCABULAIRE
324 Cadavre : Matériaux composant l’être vivant, sa forme dans un premier temps, mais ne possédant plus l’unité fonctionnelle indissociable d’un organisme vivant. Certitude : Connaissance qui ne peut faire l’objet d’aucun doute possible. Citoyen : Membre de la société qui, par son vote, participe directement ou indirectement à la fixation des objectifs collectifs de cette société, des moyens pour y parvenir ainsi qu’à la désignation de ceux chargés de les mettre en œuvre. Class...
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Réfutation de l'éclectisme, Pierre Leroux
chose observée, ce qui est impossible à appliquer à la philosophie car elle fait appel aux sens pour étudier leschoses. Le critérium de vérité en philosophie comme en science c'est l'observation extérieure censée forger uneconnaissance des choses. Mais Pierre Leroux soulève alors la question de savoir ce que serait une méthode plusjuste pouvant être appliqué à la philosophie et qui serait alors un critérium de certitude ? Selon Pierre Leroux la philosophie a un objet plus large que la p...
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Les autres se retournèrent, stupéfaits, car la voix était celle de Sam.
Fondcombe dumieux quenous pourrons. — À quelle distance est-ce ?demanda Merry,jetantautour delui un regard las. Le monde paraissait vasteetsauvage, vudu haut duMont Venteux. — Je nesais passila route ajamais étémesurée enmilles au-delà del’ Auberge Abandonnée , à une journée de voyage, àl’est deBree, répondit Grands-Pas. Certainsdisentquec’est àtelle distance, etd’autres àtelle autre. C’est uneroute étrange, etles gens sontheureux d’arriver auterme deleur voyage, queletemps soitlong ou court. Ma...
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Blaise Pascal: La raison peut-elle juger de tout ?
immédiate, cette capacité à saisir l'évidence de manière directe. Le coeur, non la raison, connaît ces véritésindémontrables que Pascal appelle «premiers principes» et qui sont les bases réelles de toute connaissance humaine,puisque tout raisonnement, en philosophie comme en sciences, les prend pour point de départ.Par cette distinction Pascal nous montre que le vrai ne se limite pas au rationnel, entendu au sens de «démontrablepar la raison », mais qu'il le dépasse et le fonde. Aussi...
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Faut-il dire de l'homme qu'il est libre ou qu'il se libère ?
B. La connaissance du déterminisme comme condition de possibilité de conquête de la liberté. La remise en cause de cette certitude psychologique ne signifie par pour autant qu'il faille abandonner l'idée deliberté. Au contraire, on peut comprendre la mise en évidence du déterminisme subi par l'homme comme un travailpréalable nécessaire à sa libération. Autrement dit, on peut comprendre la sociologie et les sciences humaines engénéral comme un effort critique afin d'assurer à l'homme une liberté...
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Métaphysique des moeurs, Deuxième section - Passage de la philosophie morale populaire à la métaphysique des moeurs
exemples ne servent qu'à encourager, c'est-à-dire qu'ils mettent hors de doute la possibilité d'exécuter ce que la loiordonne; ils font tomber sous l'intuition ce que la règle pratique exprime d'une manière plus générale; mais ils nepeuvent jamais donner le droit de mettre de côté leur véritable original, qui réside dans la raison, et de se régler sureux. Si donc il n'y a pas de vrai principe suprême de la moralité qui ne doive s'appuyer uniquement sur une raison pureindépendamment de toute expé...
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La foi rationnelle d'E. KANT
Mais non, la conviction ici n'est pas une. certitude logique, mais une certitude morale ; et, puisqu'elle repose sur des principes subjectifs (le sentiment moral), je ne dois même pas dire: il est moralement certain qu'il y a un Dieu, etc., mais, je suis moralement certain, etc. Emmanuel KANT, Critique de la raison pure (1781), trad. J. Bami (1848), Garnier-Flammarion, 1987, p. 386. POUR MIEUX COJVJPRENDRE lE TEXTE Kant inverse...
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Peut-on être maître de soi ?
extérieur, je quitte le domaine de la certitude.Seule la transparence de la conscience avec elle-même ouvre la sphère de la certitude. Autrement dit, je lisdans ma conscience à livre ouvert. La certitude n'est jamais que l'adhésion de la conscience à une véritéreconnue par elle avec évidence comme telle. [On est dépassé par ce que l'on est soi-même. Une grande partie de notre vie psychique nous échappe. La conscience n'est pas aussi claire et autonome qu'on veut bien le dire. Quant à la volont...
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Estimez-vous avec F. Jacob, biologiste, prix Nobel de médecine en 1965, que « rien n'est aussi dangereux que la certitude d'avoir raison » ? Vous fonderez votre réponse sur des arguments et des exemples précis.
• fanatisme : F. Jacob désigne ce zèle intolérant, qui refuse de reconnaître aux autres le droit à une convictiondifférente, comme responsable des atrocités de l'Histoire. Cet esprit sectaire, passionné, violent déclenche desconduites hostiles, haineuses, rheurtrières qui jalonnent les siècles. INDICATIONS POUR LA DISCUSSION • En introduction, vous pourriez rappeler que le professeur Jacob s'élève vigoureusement contre les fanatismesresponsables des conflits internationaux ; or, ce qui...
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Doit-on considérer autrui à notre image ?
d'autrui et même de moi l'essence spirituelle. Celle-ci est inaccessible car chez tout homme elle change. On se définit tous pardes attributs différents dans le temps et entre les hommes. Finalement je n'ai d'unité que l'image du corps d'autrui car le mienje n'en ai qu'une vision plus partielle que son image. Cependant son image s'impose à moi. Or l'image que j'ai d'autrui dépend demon champ de perception, de mon angle de vue. D'autrui, j'ai une image partielle et très changeante.Mon imagination...
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La liberté doit-elle s'apprendre?
Il s'agit ici de remettre en question la certitude psychologique de la liberté enmettant en évidence les déterminismes plus ou moins conscients qui agissentsur la volonté. C'est ainsi que, pour Spinoza(Éthique), les hommes se trompent en ce qu'ils se croient libres: la liberté dulibre arbitre est une croyance qui provient de l'ignorance des causes parlesquelles nous sommes déterminés dans nos actes. Autrement dit, laconscience de la liberté peut apparaître comme une donnée illusoire:...
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Peut-on être sûr de bien agir ?
ANALYSE ET PROBLEMATISATION DU SUJET. § L'agir, et a fortiori l'agir moral, semble relever de la pratique, qui se mesure à l'aune du bien et non à l'aune de la vérité. Il apparaît donc que ce domaine n'est pas celui de la certitude, qui elle, estréservée au domaine de la science, de la connaissance. § Il apparaît donc de prime abord impossible de dire que nous soyons sûrs, certains, de bien agir, la certitude n'étant pas la bonne mesure de la pratique. § Néanmoins,...
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PEUT-ON ÊTRE SÛR DE BIEN AGIR ?
ANALYSE ET PROBLEMATISATION DU SUJET. § L'agir, et a fortiori l'agir moral, semble relever de la pratique, qui se mesure à l'aune du bien et non à l'aune de la vérité. Il apparaît donc que ce domaine n'est pas celui de la certitude, qui elle, estréservée au domaine de la science, de la connaissance. § Il apparaît donc de prime abord impossible de dire que nous soyons sûrs, certains, de bien agir, la certitude n'étant pas la bonne mesure de la pratique. § Néanmoins,...
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Croire l'évidence ?
pragmatique de Peirce, dont témoigne l'efficacité de nos actes, et connaissance empirique clairement manifestéedans la langage de la science, cette évidence se découvre comme le fruit d'une élaboration subjective médiatisée,grâce au langage, par l'activité habituelle de l'esprit humain. II - L'évidence par-delà l'expérience : métaphysique et subjectivité critique Fil conducteur : A une première subjectivité du croire fondé sur l'évidence du croire immédiat sensoriel et même encore (dans une m...
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- « J'entends concevoir la certitude comme quelque chose qui se situe au-delà de l'opposition justifié/non justifié; donc pour ainsi dire comme quelque chose d'animal. » Wittgenstein, De la certitude, 1969 (posth.). Commentez cette citation.
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La vérité mathématique peut-elle servir de modèle à toute vérité?
DISSERTATION l'histoire, sont tout d'abord de nature herméneutique : ils correspondent à une interprétation des données qui constituent le matériel de l'histoire. Par conséquent, ils ne peuvent pas être certains au sens où peuvent l'être les vérités mathématiques. Leur nature est donc différente. C. Les sciences empiriques de la nature ne sont pas de nature herméneu tique, mais dépendent de généralisations à partir de l'expérience....
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A quoi servent les preuves ?
règle, une proposition d'une autre proposition connue comme vraie, qu'elle soit ou non démontrée. «Ces longues chaînes de raison, si simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir àleurs plus difficiles démonstrations, m'avaient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuventtomber sous la connaissance des hommes s'entresuivent en même façon.» Descartes, Discours de la méthode(1637). • Descartes a eu, dès sa jeunesse, l'idée d'une m...
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LA PASSION DE LA CONNAISSANCE
I
• La tradition occidentale
Contre les certitudes et les succès que, sans cesse, les...
LA PASSION DE LA CONNAISSANCE I • La tradition occidentale Contre les certitudes et les succès que, sans cesse, les scientifiques sont censés avoir, l'opinion de la tradition maintient un climat de suspicion. On imagine que le chercheur, en sa passion de la connaissance, n'est pas l'être désintéressé que nous souhaiterions. Dès qu'un individu se sépare de la communauté, parce qu'il semble vouloir connaître les règles de l"absolu, la critique ne le quitte plus. IJ est proche de toute condamnati...
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Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
I- En quoi suis-je ce que j'ai conscience d'être ? A : Je suis et j'ai conscience de l'être. Dans Les Méditations métaphysiques , Descartes en quête de la vérité certaine, entreprend de soumettre tout son savoir à l'épreuve du doute car il est le seul moyen d'accéder au vrai. Et l'unique certitude qui résiste au doute est celle du " Cogito ergo sum " : Je pense donc je suis . Il cherche à d éterminer le fondement m ême de la connaissance, quelqu...
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Kant et le principe moral du devoir
.... Ill "' "' 0 u 1 C 0 R R G É • Éléments d'analyse NOTIONS EN JEU Le devoir et le bonheur; la morale; le droit et la politique. THÈSE ADVERSE Il est possible d'être sûr d'avoir agi par devoir, soit par l'introspection, soit au vu des résultats de notre action. La certitude morale existe. PROCÉDÉ D'ARGUMENTATION Kant réfute l'opinion commune selon laquelle on serait apte à connaître nos intentions et nos« motivations» lorsque nous...
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L'EXERCICE DE LA RÉFLEXION SUPPOSE-T-IL LE REJET DE TOUTE CROYANCE ?
Continuité du devoir, fidélité à lui-même et aux autres, il se conforme à l'universel et vit dans la durée. Si la figurede la vie esthétique est celle du séducteur, celle de la vie éthique prend les traits de l'époux, de l'homme marié.Passage de l'homme à femmes à l'homme d'une femme. Mais, ce dernier peut bien y trouver quelque joie mais il luiéchappe que l'existence est rebelle à l'alignement. Ainsi à vouloir pérenniser l'amour dans l'institution du mariage,l'homme éthique met en place les con...
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L'angoisse en psychanalyse
L'individu doit choisir pour son propre compte sans pouvoir se dérober. L ‘homme n'a donc pas un existencespéculative mais concrète et c'est dans et par cette confrontation concrète aux « possibles » que l'homme donneforme à sa singularité et devient par là même un « individu ». Mais l'individu paie cette liberté du choix par l' « angoisse » qui est sentiment de malaise devant l'inconnue de la possibilité. L'existence est possibilité cad « angoisse ». Et c'est cet...
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Faut-il craindre la domination sans limite de la rationalité scientifique ?
psychologiques que la science ne peut intégrer ne sont qu'une manière impropre de parler des phénomènespsychologiques, lesquels doivent se décrire uniquement par les états et processus cérébraux. La sciencen'utilise qu'un discours "extensionnel" (la pierre ne "croit" rien lorqu'elle tombe), un discours dans lequel lesobjets n'ont pas de contenus mentaux, ni de désirs, et ne se rapportent à rien d'extérieur. La domination dela rationalité implique donc, dans la mesure où elle nous donne la véri...
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correction texte Michel HENRY
LE COGITO : LA PREMIERE CERTITUDE. . Le moment cartésien. Dans une seconde partie, Michel Henry reprend à son compte la révélation du cogito cartésien. Dans la seconde des Méditation s Métaphysique s, Descartes sort du doute par le doute : car je peux bien douter de tout, de ce que je perçois comme de ce que je pense, mais non du fait que je doute. Pourquoi ? Parce que le doute est une « pensée », c’est -à-dire une activité consciente d’elle -même : je sais et je sens qu...
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Est-il nécessaire de douter pour connaître ?
« C'est seulement par la coutume que nous sommes déterminés à supposer le futur en conformité avec le passé.Lorsque je vois une boule de billard se mouvoir vers une autre, mon esprit est immédiatement porté par l'habitude àattendre l'effet ordinaire, et il devance ma vue en concevant la seconde bille en mouvement. Il n'y a rien dans cesobjets, à les considérer abstraitement et indépendamment de l'expérience, qui me conduise à former une conclusionde cette nature : et même après que j'ai eu l'exp...
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Commentaire de texte : Bertrand Russel, Problème de philosophie
paresseux ». De telles généralités ne prennent pas en considération la complexité du réel ni sa diversité. Elles sontconfortables et rassurantes, mais éloignées d'une approche lucide et réaliste du monde. C'est le cas également pourtoutes les conceptions liées à notre milieu social d'origine, à notre culture ainsi qu'à la période historique danslaquelle nous vivons. Ces conceptions sont « contingentes », c\'est-à-dire qu'elles dépendent du temps et du lieu,totalement accidentels (liés au ha...
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La vérité mathématique est-elle le modèle de toute vérité ?
« si elles sont dans la nature,ou si elles n'y sont pas » (Descartes, Méditations métaphysiques, 1641 ). Selon le mot de Goblot, les mathématiquesn'ont pas besoin pour êtrevraies que leurs objets soient réels. La certitude de leurs démonstrations ne requiert aucunement la vérificationexpérimentale.Autre formule célèbre qui souligne l'abstraction de l'objet mathématique : la géométrie, dit-on souvent, est l'art deraisonner juste sur des figures fausses (puisque les segments que je trace sur ma...
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Toute connaissance est-elle relative ?
1. « Notre monde, notait Renouvier il y a quelque cent ans, meurt d'un manque de foi dans une véritétranscendante. » S'il est vrai que la relativité se détruit elle-même puisque le doute du doute finit, par sa doublenégation, par se nier lui-même, il nous faut réintégrer la certitude dans sa vraie perspective d'absolue vérité.Montaigne est peut-être celui qui a montré, avant Pascal, le plus nettement, le plus strictement, que ce douteperpétuel aboutissait à une auto-négation....
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La religion est-elle un obstacle a la connaissance ?
· En outre, Descartes remaraquait dans les Principes I art. 5 que certains athées préfèrent remettre en question l'existence de Dieu que les certitudes mathématiques.Mais si on ne vient pas de Dieu, alors notre imperfection fait que peutêtre nous nous abusons même sur les vérités mathématiques (peutêtre 2 + 2 ne font-ils pas 4). Médiation I : nos pensées pourraient être un rêve rationnel, en ce sens que l'ordre des raisons (la déductionlogique) ne correspon...
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La vérité dépend-elle de nous ?
mis dans notre âme, « car on ne peut rien ajouter à la lumière de la raison qui ne l'obscurcisse de quelque façon ». Descartes ne prône plus la raison dialectique mais analytique contre la scolastique. La philosophie est une vraie quête de vérité, il fonde l'unité du savoir sur l'unité qui est celle de la lumière de la raison. C'est ainsi qu'apparait le projet d'une mathesis universalis. Le projet d'une mathesis universalis Descartes veut fonder une mathématique...
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Toute conscience est elle implicitement morale ?
Introduction La conscience est un thème philosophique qui a divisé de nombreux philosophes. En effet elle désigne laconnaissance qu'a l'Homme de lui-même, de ses pensées ou de ses actes. Cependant il nous faut séparer différentsniveaux de conscience : la conscience psychologique, sentiment immédiat qu'a l'Homme de lui-même, et laconscience morale qui représente notre notion du bien et du mal.La question qui se pose alors est de savoir si l'on est d'abord conscient de soi ou du mond...
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Dans quelle mesure est-il raisonnable de douter ?
dans les choses mêmes, mais vient de ce que l'esprit prend l'habitude de les lier (Enquête sur l'entendementhumain). C'est une simple tendance de l'esprit, une association spontanée entre ses idées, qui nous fait croire à unecausalité que nous n'observons jamais. Cette analyse de l'idée de causalité eut une influence sur la réflexion de Kant et le fit sortir selon ses propres motsde son « sommeil dogmatique ». Hume, dans les Essais philosophiques sur l'entendement montre qu'avant tou...
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La sympathie permet elle de connaitre autrui?
Autrui apparaît comme une figure contradictoire et énigmatique : moi est confronté sans cesse à l’autre que moi, qui m’est étranger. B) COMMENT CONNAISSONS-NOUS AUTRUI ? 1) Descartes On accuse Descartes de ne pas s’être penché sur autrui. Bien au contraire, il est un des seuls philosophes modernes à avoir avancé une conception purement cognitive de l’Autre. Les philosophes du XIX° siècle en ont eu une approche dynamique. a- Les conséquences du Cogito. Le Cogito est la seule chose don...
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Méditations Métaphysiques (1) de Descartes
fragile, il a droit à un traitement de faveur : il est autorisé à travailler tous les matins au lit. Il est séduit par les mathématiques, à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons, et rêve d'en étendre le champ d'application. En revanche, il est déçu par l'enseignement reçu dans les autres disciplines, en particulier par la philosophie (scolastique). Aussi, dès ses études terminées, il n'aura de cesse de tout reprendre par le commencement et de ne rechercher d'autre science que c...
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Définition du terme:
CROYANCE, substantif féminin.
(Philosophie, Religion (sous la direction de Gaston Berger), 1957, page 4013) : Ø 4. Il s'apercevait enfin que les raisonnements du pessimisme étaient impuissants à le soulager, que l'impossible croyance en une vie future serait seule apaisante. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, À rebours, 1884, page 293. a) Spécialement, en matière religieuse. Synonyme : foi : Ø 5. Qu'on suppose un homme placé dans un pays où une mauvaise religion étouffe la voix intérieure : l'autorité des anciens,...
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Le mot "mathématique" dans l'oeuvre de Descartes
dans quel ordre il faut en chercher la solution, ce qui contient toute la science des mathématiques pures. TEXTE: Règles pour la direction de l'esprit, Règle huitième. DESCARTES Si un homme qui ne connaît que les mathématiques cherche la ligne appelée en dioptrique anaclastique, dans laquelle les rayonsparallèles se réfractent, de manière qu'après la réfraction ils se coupent tous en un point, il s'apercevra facilement, d'après lacinquième et sixième règle, que la détermination de cette lign...
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Pascal, Blaise - philosophie.
Ses travaux ont porté sur la pesanteur, le vide et la pression, l'hydrostatique ( voir Fluides, mécanique des), la géométrie, l'arithmétique, les probabilités et les mathématiques. Dès son Essay pour les coniques (1640), Pascal utilisa la méthode projective pour déduire les propriétés des coniques du théorème sur l'hexagramme. À la suite de Torricelli, disciple de Galilée, il se livra à l'étude de la question du vide : « la nature a horreur du vide » pensait-on depuis le Moyen Âge. En 16...
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Petit abécédaire pascalien
déchéance. Toutefois, l'orgueil l'amène à se croire égal aux anges et ironiquement Pascal écrit : « Le malheur veut que qui veutfaire l'ange, fait la bête » (f 572). À l'inverse, celui qui s'humilie mérite qu'on le grandisse. » S'il se vante, je l'abaisse ; s'il s'abaisse,je le vante… » (f 121) Animal : Avec Descartes mais contre Montaigne (Apologie de Raimond Sebond), Pascal défend une conception anthropocentrique :l'homme est supérieur à l'animal (comme aux plantes) car il a le privilège de la...
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Le vrai, est-ce l'évident ?
Si l'évidence est infaillible l'erreur devait être impossible mais Descartes, pour échapper à cette difficulté, rejette surla volonté la responsabilité de l'erreur. En effet, dans le jugement, l'entendement et la volonté jouent tous les deuxun rôle. D'après Descartes l'entendement conçoit, propose des idées et c'est la volonté qui dispose, c'est-à-dire quiaffirme l'idée. Il y a erreur lorsque la volonté affirme la vérité d'une idée alors que celle-ci n'est ni claire, ni distincte.L'erreur est un...
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La conscience de soi peut-elle être objet de connaissance ?
2ième partie: Connaître, c'est connaître un objet, en cerner un concept (exemple du triangle, je le connais comme étant un figuregéométrique dotée de 3 angles dont la somme est égale à 180 degrés). La conscience de soi permet-elle de seprendre comme objet et de connaître ce que l'on est ?Distinguons 2 niveaux: la conscience de soi comme "je" et la conscience réflexive. Pour la première, le "cogito"révèle la certitude du "je" mais ne dit rien sur ce que je suis. Moi qui suis certain que je pe...
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PEUT-ON VIVRE SANS CROYANCES ?
En outre, la confiance n'est-elle pas également un aspect de la croyance. Par exemple, le langage est le fondement de toute société et il permet la communication. Durant ceséchanges nous mettons rarement en doute ce que dit autrui ou en tout cas, qu'il dit ce qu'il pense. Pourtant nous savons qu'il est possible de mentir mais il est évident que si tout le monde mentait, il y aurait impossibilité de communication et alorsle langage ne pourrait servir de base à notre société. Quelle est donc cett...
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avons-nous besoin des autres pour prendre conscience de nous-même
II – Ai-je la possibilité de me prendre pour objet de connaissance ? Toute connaissance se fonde sur une certitude première qui ne nécessite pas autrui. Mais il ne suffit pas d'unefondation première pour élaborer une véritable connaissance. Il convient alors de se demander ce en quoi consistenos connaissances, afin de déterminer si nous pouvons nous prendre pour objet de connaissance. Heidegger, dans les paragraphes 31 et 32 de Être et temps , s'intéresse au processus de la compréhension . I...
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La conscience de soi est-elle une connaissance ?
en cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter ; car, au contraire, tout mon dessein ne tendait qu'àm'assurer, et à rejeter la terre mouvante & le sable, pour trouver le roc & l'argile. » (« Discours de la méthode », 3ième partie). Ce qu'on appelle métaphysique est justement la discipline qui recherche les fondements du savoir & des choses, quitente de trouver « les premiers principes & les premières causes ». Descartes , dans ce temps d'incertitude et de soupçon général...
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L'attitude philosophique peut-elle être définie par la décision de ne jamais croire ?
Le moment premier de la remise en question : le scepticisme. 1. a) Le scepticisme désigne des courants philosophiques multiples. Il y a un scepticisme antique et un scepticisme moderne. Le scepticisme est en quelque sorte une généralisation dudoute. Je ne suis sûr de rien, je suis sans cesse trompé par mes sens. La recherche de la véritén'a pas de terme, je ne peux jamais croire avoir atteint le vrai. b) Il s'oppose classiquement au dogmatisme, lequel se pe...
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l'évidence est-elle toujours une vérité ?
est, en fin de compte, et au moins pour nous, plus claire que la démonstration que l'on pourrait en tenter ? Et quelque soit par ailleurs le degré de formalisation des règles, ne faut-il pas toujours juger qu'elles sont correctementappliquées ? Ainsi force nous est de constater que le débat entre intuitionnisme et formalisme ne saurait se clore aubénéfice unique de l'un des deux termes, ce qui est probablement le signe qu'ils constituent non pas deuxéléments strictement antithétiques, mais...
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L'attitude philosophique peut-elle être définie par la décision de ne jamais croire?
Le moment premier de la remise en question : le scepticisme. 1. a) Le scepticisme désigne des courants philosophiques multiples. Il y a un scepticisme antique et un scepticisme moderne. Le scepticisme est en quelque sorte une généralisation dudoute. Je ne suis sûr de rien, je suis sans cesse trompé par mes sens. La recherche de la véritén'a pas de terme, je ne peux jamais croire avoir atteint le vrai. b) Il s'oppose classiquement au dogmatisme, lequel se pens...
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Douter de tout-scepticisme
Le scepticisme est au départ une philosophie s'appuyant sur des observations simples. Nos sens sont incapables de nous informer correctement du monde qui nous entoure. En effet tout dépend de la personne qui perçoit ces sensations. L'environnement, son état d'esprit, son histoire, son vécu (ou si c'est un homme ou une femme) sont autant de paramètres qui vont influencer la perception. Les résultats et interprétations peuvent être radicalement différents. Les sceptiques vont donc pointer cette pa...
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La morale nous console-t-elle de la mort ?
... le modèle de l'intellectuel à venir.Si Socrate meurt c'est d'avoir voulu détruire les apparences et toutes les certitudes que conforte l'habitude,c'est d'avoir donné au philosophe, au « manieur d'idées », un véritable rôle politique. Car la politique ne sauraitêtre l'affaire de spécialistes, faute de faire alors de la Cité un univers de mensonges, de tromperies et partantd'injustices. A l'instar de ce taon qui darde et réveille le dormeur, l'intellectuel agit sur les consciences pour enstimu...
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