5320 résultats pour "morale"
-
L'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
Le symptôme est donc un compromis entre le désir inconscient et inavouable que je subis, et les normesconscientes et morales que j'accepte. « Le moi n'est pas maître dans sa propre maison » signifie que je n'ai pas conscience et que je ne maîtrise pas, ne contrôle pas une bonne part de ce qui se passe en moi-même, ce conflit,ce symptôme. L'hypothèse de l'inconscient est donc qu'une bonne partie de ce qui se passe en moi (dans mon âme, ma psyché) nem'est pas connu, m'échappe, et ce...
-
Texte n°2 : Les obsèques de la lionne
Introduction :
Le XVIIe siècle est le siècle des moralistes.
- Louis XIV : « Prince » (v3), « maître » (v21), « Roi » (v30), « roi Lion » (v31), « le Monarque » (v33) - Le Cerf : « le Cerf » (v25), « Chétif hôte des bois » (v33), « membres profanes » (v35) : le cerf est l’emblème de la royauté animale ou de l’homme pur et innocent. Il représente donc à la fois un rival du Lion et un modèle pour tous. - Les Courtisans : « chacun » (v2), « Messieurs les courtisans » (v16), « peuple caméléon...
-
Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère
n'est pas un état transitoire...
Écrivez un apologue en prose ayant pour morale la phrase de Cioran : La misère n'est pas un état transitoire : elle coïncide avec la certitude que, quoi qu'il arrive, vous n'aurez jamais rien, que vous êtes né en deçà du circuit des biens, que vous devez combattre pour respirer, qu'il faut conquérir jusqu'à l'air, jusqu'à l'espoir, jusqu'au sommeil. Examen du sujet Le sujet est un sujet d’invention, combinant une contrainte formelle avec une contrainte thématique. La contrainte formelle est la...
-
L'athéisme est-il une religion ?
2) L'athéisme est parfois la négation nominale de Dieu et son remplacement par une autre formed'être suprême. « Nos athées sont des gens pieux. » (Max Stirner, L'Unique et Sa Propriété ) a) Rousseau, par exemple, et à sa suite Robespierre pendant la révolution française, ont intronisé un athéismefondée sur le culte civile rendu à l'être suprême et transcendant qu'est pour eux, la Nature. C'est le déisme.Cette attitude qui a pour but explicite de permettre à une société d'athées de foncti...
-
Laïcité et république Jules FERRY
ÉTHIQUES ET CITOYENNETÉ l'humble et sûre région de la morale usuelle, que vous demande-t-on? des discours? des dissertations savantes? de brillants exposés, un docte 35 enseignement? Non! La famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens. C'est-à dire qu'elles attendent de vous non des paroles, mais des actes, non pas un enseignement de plus à inscrire au programme, mais un service...
-
Molière, Dom Juan, Acte V, scène 2. « Vous serez damné à tous les diables »
Extrait. SGANARELLE. - Ô Ciel! qu'entends -je ici? Il ne vous manquait plus que d'être hypocrite pour vous achever de tout point, et voilà le comble des abominations. Monsieur, cette de rnière -ci m'emporte, et je ne puis m'empêcher de parler. Faites -moi tout ce qu'il vous plaira, battez -moi, assommez -moi de coups, tuez -moi, si vous voulez, il faut que je décharge mon cœur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. Sachez, Monsieu r, que tant va la cruche à l'eau, qu...
-
ANALYSE DE L'OUVRAGE DE STUART MILL: "SYSTÈME DE LOGIQUE DÉDUCTIVE ET INDUCTIVE" ?
l'individu; elle veut faire une expérimentation scientifique. Mais cette expérimentation est impossible : elle ne peutse faire ni par la méthode de différence, ni par la méthode de concordance, ni par la méthode des variationsconcomitantes. La méthode des résidus, qui paraîtrait plus favorable, est aussi insuffisante (ch. VII).Quelques penseurs ont voulu appliquer la méthode géométrique à la science sociale, comme si chaque phénomènesocial résultait toujours d'une seule propriété de la...
-
Y a-t-il à la question: "Que faut-il faire ?", une réponse ayant valeur universelle ?
"Sur quoi [le souverain] la fondera-t-il, l'économie du monde qu'il veutgouverner ? Sera-ce sur le caprice de chaque particulier ? Quelle confusion !Sera-ce sur la justice ? Il l'ignore.Certainement, s'il la connaissait, il n'aurait pas établi cette maxime, la plusgénérale de toutes celles qui sont parmi les hommes, que chacun suive lesmoeurs de son pays ; l'éclat de la véritable équité qui aurait assujetti tous lespeuples, et les législateurs n'auraient pas pris pour modèle, au lieu d...
-
-
Peut-on être responsable de ce dont on n'a pas conscience ?
étranger — et résonne d'un souvenir de Kant : il m'appartient, moralement parlant, de tout faire pour la réalisation de l'humanité. Refuser ce type de responsabilité sous prétexte qu'elle estécrasante ou que je n'ai pas à savoir ce qui se passe dans des régionslointaines ou sous des régimes étrangers, c'est trouver refuge dans unconformisme qui n'a aucune valeur morale et me «délivre» en effet de maresponsabilité (mais se délivrer, c'est ici renoncer à l'humanité en moi)....
-
L’apologue, type de narration à visée morale, philosophique et didactique est une
invention qui remonte à l’Antiquité. Son genre désigne...
L’apologue, type de narration à visée morale, philosophique et didactique est une invention qui remonte à l’Antiquité. Son genre désigne aussi bien les fables que les contes philosophiques, l’utopie, la parabole, l’exemplum ou encore la dissertation. De plus, il représente un outil assez puissant pour révéler des vérités et montrer le monde tel qu’il est. L’apologue est donc l’un des instruments privilégiés des écrivains au cours des siècles et dans la plupart des cas ce type de texte est accomp...
-
Le bonheur est-il le bien suprême ?
constitue le bien suprême qu'en est-il des moyens ? Tous les moyens sont-ils bons pour être heureux ? Larecherche du bonheur et celle de la vertu peuvent s'opposer l'une à l'autre. Le tyran peut faire de sonbonheur le bien suprême et pour l'atteindre employer des moyens immoraux. Comment des moyens immorauxpeuvent-ils servir le bien ? C'est cette difficulté que nous devons résoudre. Il s'agit d'analyser quellesseraient les conséquences de l'élévation du bonheur au statut de bien...
-
Commentaire composé : le père Goriot - le portrait de Vautrin
attentif, difficile à tromper : « son œil semblait aller au fond de toutes les questions » Ensuite, Balzac parle aussi de ses mœurs. On apprend que Vautrin à une nature vagabonde ; l'énumération de verbes d'actions en ''à'', nous le confirme : « ses mœurs consistaient à sortir après le déjeuner, à revenir pour dîner, à décamper toute la soirée, et à rentrer.... » . Vautrin est donc assimilé à un personnage séduisant, dégourdi et futé, néanmoins c'est de manière rapi...
-
Est-il judicieux de chercher la vérité?
de sa raison, l'homme vertueux ne se confronte donc plus au mensonge. Or, lors de notre enfance, nos précepteurs nous inculquent la valeur de vérité, mais eux-même nous formulent de nombreux mensonges. Ils nous apprennent à respecter un principe, dont-ils font occasionnellement abstraction. En évoquant l'existence du Père-Noël, ils ne disent pas la vérité. Lorsque l'enfant demande à ses parents "Le Père Noel existe t-il?". La réponse est unanime lors des premières années " Oui il existe"....
-
La conscience de soi permet-elle de penser ce que je suis ou ce que je dois faire ?
Selon Kant, la volonté n'obéit pas toujours naturellement à la raison. Dans ce casla raison exerce une contrainte sur la volonté. Cette contraintes'appelle un impératif. Les impératifs sont de deux sortes :— les impératifs hypothétiques expriment la nécessité pratique de certainesactions considérées non en elles-mêmes mais pour leurs résultats, c'est-à-direcomme des moyens subordonnés à une fin (par exemple, je dois prendre cemédicament pour guérir, si je veux guérir). Les impératif...
-
Mondialisation, antimondialisation, altermondialisation
s'adapter à une croissance frénétique, à une croissance économique infinie. Selon Cohen, il est tant de réfléchir à d'autres moyens, à d'autres critères quiremplaceraient les fonctions et la nature des biens matériels que remplies et définies la croissance économique. Pour répondre aux problèmes actuels, on retrouve unquestionnement sur un « système d'autorégulation », instrument qui serait partagé ou non par l'ensemble des Etats pour maîtriser cette croissance grandissante etmondiale. Pour Hert...
-
Mill
L'utilité est le fondement de la morale
Il Indications générales
John Stuart Mill (1806-1873) est le père de
l'utilitarisme,...
Mill L'utilité est le fondement de la morale Il Indications générales John Stuart Mill (1806-1873) est le père de l'utilitarisme, doctrine qui fait de l'utilité la valeur morale la plus haute. Encore faut-il savoir comment celle-ci est définie. ■ Citation «La doctrine qui donne comme fondement à la morale l'utilité ou le principe du plus grand bon heur qffirme que les actions sont bonnes ou mau-: vaises dans la mesure où elles tendent à accroître le bonheur, ou à produire le contraire du...
-
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883): L'augmentation des besoins et des moyens
de rechercher les moyens de produire le maximum de richesses, conduit à une anthropologie de type ascétique. Lavie « normale » exclut le luxe et toute superfluité, et donc, « comme norme générale (...) il choisit la vie(l'existence) la plus indigente possible ». On voit par là comment un point de vue qui peut sembler purement moral,car la condamnation du luxe est un lieu commun des discours prétendant donner une norme aux comportementshumains, est en réalité la conséquence d'une évolution des co...
-
Le politiquement correct aux États-Unis : entre ordre moral et chasse aux sorcières
victimes en est le photographe Robert Mappl ethorpe dont les nus de jeun es gens font scandale. L'organ isation Peo ple for the American Way recense unique ment pour l'année 1994 une lis te de plus de cent expositions devant être censur ées. Au lieu d'ouvrir des portes, de bâtir des relations dén uées de pré ju gés entre hommes et femme s, entre majo rités et mino rités, de nombr eux protagon istes du politiquement correct im posent intimidati...
- Quel poids accorder à un sondage sur les « valeurs » et les conduites humaines par rapport à une conception idéale de la moralité ?
- QUATRIÈME PARTIE LA MORALE PESSIMISTE OU LE MONDE TRANSFORMÉ LE VOULOIR-VIVRE ET LA MORT NOTRE ÊTRE
-
Faut-il avoir peur du progrès technique ?
On cherche alors à savoir : une éthique de la peur constitue-t-elle le remède efficace contre les méfaits, réels ou supposés, du progrès technique ou faut-il substituer à la peur une réflexion responsable, lucide, sur eles enjeux politiques et moraux du progrès technique ? De façon à apporter des réponses pertinentes, nous nous demanderons dans un premier temps s'il est vraiment naturel de ressentir ce sentiment naturel qu'est la peur envers le progrès technique, puis nous essaierons d'en fa...
-
Analyse du sujet et problématisation
Ce sujet comporte trois mots-clés : apologue, récit et morale
L’apologue est un discours narratif,...
Analyse du sujet et problématisation Ce sujet comporte trois mots-clés : apologue, récit et morale L’apologue est un discours narratif, souvent allégorique, en vers ou en prose ayant une fonction démonstrative et une visée argumentative et renfermant des enseignements dont le lecteur tire une morale pratique. Il englobe différentes formes de textes, comme la fable, le conte, l’utopie, la parabole, le mythe ou encore l’exemplum. Concernant notre sujet on s’appuiera sur les apologues comportant ex...
-
Accomplir tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ?
l'homme a de plus propre et de plus spécifique.- Bonne règle de vie : Qu'entendre par bonne règle de vie ? : en fonction de quelle(s) fin(s) une règle de vie peut- elle être jugée « bonne » ? Recherche-t-on le bonheur sensible, la jouissance et la domination ? Ou bien la libertéintérieure ? Ou encore l'accomplissement de son humanité ? Synthèse. Que faut-il entendre alors par « désir » et par « bonne règle de vie » dans chacune des thèses que vous avezdéterminées ? Étudiez à cet égard les diffé...
- MODELE DE COURRIER ( LA FAMILLE): Demande d'action en justice pour préjudice moral suite à abandon.
-
-
La bonne volonté a-t-elle une valeur ?
La. notion de devoir est une pure fiction •~M~• L'expérience montre avec évidence que toutes nos actions se font par intérêt. Il arrive qu'elles soient effectivement conformes à ce que le devoir ordonne. Mais elles ne sont jamais faites par devoir. L'inclination n'est à fait honorab le e t mérite Être intelligent, pas la bonne félicitations et encoura- ce n'est pas volonté gements. Mais non le nécessairement si nous aidons quel- respec...
-
Le développement des techniques est-il synonyme de progrès?
scientifique. On ne doit pas tous nos progrès moraux aux développements des techniques. Le problème demeure, cependant, pour le progrès scientifique, de l'accroissement des connaissances, du passage d'un paradigme du savoirà un autre. Sans doute, l'économie du progrès doit-elle, dans son ensemble, être finalement rapportée à lasuccession des systèmes d'explication du monde. L'introduction du langage quantitatif, à laquelle Cassirer assimile leprogrès, a déterminé le remplacement de l...
-
Une oeuvre d'art peut-elle etre immorale ?
TRANSITION L'art ne peut plus être messager de la morale, il constitue à lui seul son message, que ce dernier soit universel ou del'ordre de l'émotion infinie. III. L'art se donne à lui-même ses propres valeurs 1. L'ivresse comme condition de l'art TEXTE Nietzsche Le Crépuscule des idoles (1888), «Flâneries inactuelles», § 8, traduction Henri Albert (Société du Mercure de France, 1899). Pour qu'il y ait de l'art, pour qu'il y ait une action ou une contemplation esthétique quelconqu...
- VAIR, Guillaume du (1556-1621) Philosophe, il est l'auteur de traités philosophiques d'inspiration stoïcienne : De la philosophie morale des stoïques.
-
Peut-on aimer le bien ?
raison, à réaliser en soi l'idéal humain. Ouoi de plus attirant et de plus aimable ? Le bien est aimable à voir. On prend plaisir à se repré senter une vie individuelle ou une vie sociale conforme à l'or dre. Mais ce sont surtout les êtres concrets en qui nous voyons réalisé dans une large mesure le bien idéal qu'il est aimable de fréquenter. Quant à la contemplation du Bien suprême, Dieu, elle ferait notre béatitude et nous...
-
Le concept de nation ?
mortalité qui se traduit par une augmentation rapide de la population. Entre 1800 et 1935 la population européennea triplé (passant de 185 à 530 millions d'habitants), la population française elle-même a presque doublé (de 25 à 40millions d'habitants). La restriction des naissances apparaît alors comme une sorte de «réaction d'équilibration».N'oublions pas qu'en 1932 si le taux de la natalité était tombé, en France, à 17, il était de 14 pour la Suède, de 15pour l'Angleterre, de 16 pour l'Alle...
-
Faut-il opposer l'échange et le don ?
pour lui-même, ses forces sont trop faibles pr exécuter une œuvre importante. Or, l'union des forcesaccroit notre pouvoir, la division des tâches accroît notre capacité, l'aide mutuelle fait que noussommes moins disposés au sort et aux accidents. § Mais pour que se forme la société il faut que les hommes aient conscience de ces avantages ; or il estimpossible que dans leur condition sauvage et inculte les hommes soient capables de parvenir à cetteconnaissance par la seule étude et la seule...
-
Qu'est-ce que le devoir ?
peux faire mon devoir seulement si je crains d'être sanctionné. Du point de vue de la liberté naturelle, seule la peurdu gendarme peut contraindre son exercice. C'est ce que Platon met en scène par le mythe de Gygès dans laRépublique . Imaginez un homme qui possède un anneau le rendant invisible. Il pourrait alors, sans dommage, s'approprier tout ce qu'il veut. • Mais se placer au niveau de la liberté naturelle et faire son devoir par peur du châtiment, c'est contredire ladime...
-
-
L'accomplissement de tous ses désirs est-elle une bonne règle de vie
identifie le philosophe à Éros (désir, amour), fils de Poros (ressource, richesse intellectuelle ou psychologique) et dePenia (pauvreté). Éros est donc « intermédiaire » entre la ressource ou la richesse et la pauvreté, assez riche pourcombler son dénuement mais trop pauvre pour être pleinement satisfait. Éros passe sa vie à philosopher. Lesphilosophes, dit le texte, ne sont ni sages ni ignorants. Les dieux ne philosophent pas car ils sont sages et nedésirent donc pas l'être. Les ignora...
-
Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?
2. Antithèse : L'exploration des contraintes et de la « situation » dans le monde. Comment être libre, devant le faisceau de contraintes qui se présente à nous... Tout un ensemble de limites surgit,limites qui semblent faire obstacle à mon libre arbitre, au pouvoir d'agir à ma guise. Dès lors s'évanouit et meurt cepouvoir de choix et d'action que rien ne limitait. a. L'ordre de la nature. Devant là nature, ce que j'expérimente, au premier chef, c'est un ordre qui ne se laisse point modeler p...
- Expliquer et discuter ce mot d'un moraliste : « c'est bien souvent la liberté qui asservit et la loi qui délivre ».
-
Commentaire Littéraire : La Fable
On distingue également le talent dans La Fontaine dans la subtile alternance de r écit et de paroles, rapport ées au discours direct ou indirect. Toujours à la mani ère de personnage de th éâ tre, le lion est per çu dans sa tristesse, puis dans une terrible col ère (v.33 à 38). De plus, on observe une mise en ab îme (le discours de la Lionne est au sein m ême du discours du cerf) au vers 44 puisque le cerf raconte sa rencontre avec la Reine, en la "laissant parler" pour donner plus ...
-
Avoir le droit pour soi suffit-il pour être juste ?
Il y a deux sortes de dépendances : celle des choses, qui est de lanature ; celle des hommes, qui est de la société. La dépendance deschoses, n'ayant aucune moralité, ne nuit point à la liberté, et n'engendrepoint de vices : la dépendance des hommes étant désordonnée lesengendre tous, et c'est par elle que le maître et l'esclave se dépraventmutuellement. S'il y a quelque moyen de remédier à ce mal dans lasociété, c'est de substituer la loi à l'homme, et d'armer les volontésg...
-
Rousseau-Discours sur l'origine...
conservation de l'espèce en permettant à l'homme de faire le bien d'autrui en même temps que son propre bien. Rousseau commence par concéder dès les premières lignes du texte que le fait d'accorder à l'homme le sentiment de pitié comme vertu naturelle peut engendrer d'éventuelles contradictions que nous verrons à la fin de l'analyse. Le terme de vertu naturelle tel que l'entend Rousseau signifie une qualité morale qui est présente en chaque être dès sa naissance et qu'il n'acquiert pas de...
-
Faut-il toujours dire la vérité ?
peu près inévitable. On s'explique cependant fort bien qu'en vue de ne pas affoler l'opinion cet homme d'État ait crupouvoir voiler la vérité. — A plus forte raison, pendant la guerre elle-même, c'est souvent un devoir de ne pas dire lavérité à l'ennemi. Combien de résistants, pendant la seconde guerre mondiale, ont payé de leur vie l'héroïquerésolution de se taire ou de donner des renseignements faux à l'ennemi! Mais la guerre est évidemment un cas toutspécial : c'est la rupture de toutes...
-
Jürgen Habermas et John Rawls, Débat sur la justice politique, Paris , Cerf, 2005.
Doit-on assimiler les droits et les biens fondamentaux? Le voile d'ignorance garantit-il l'impartialité du jugement? Mais Habermas commence par récapituler sa façon de voir la position originelle de Rawls. Il s'agit d'une image utilisée par ce dernier pour créer une situation fictive durant laquelle les représentants des citoyens seraient soumis à certaines restrictions qui leur permettraient d'accéder à une parfaite impartialité par rapport aux questions de justice dans la cadre d...
-
-
Peut on vaincre la mort ?
La mort n'a pas que des effets sur notre organisation physique, mais aussi surnos représentations morales : elle provoque crainte, effroi et inquiétude.Toute une tradition philosophique s'est attachée à contrer ces effets surl'homme, tradition commencée avec Epicure. Dans la « Lettre à Ménécée »celui-ci déclare : « Familiarise toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation ; or, la mort est laprivation de cette dernière ». Ep...
-
Peut-on concevoir une société juste sans que les hommes ne le soient ?
a) Pourtant, comme Kant le note dans l'« Annexe 1 » du Projet de Paix perpétuelle : « Le problème de l'Etat, aussi difficile qu'il paraisse, n'est pas insoluble, même pour un peuple de démons (pourvu qu'ils aient un entendement) ».Si l'homme n'est pas juste, les démons ne sont-il pas le paradigme de cette incapacité à être juste ? Ils en sont lecontraire. Cependant, comme Kant le note l'institution d'Etat administrant le droit donc d'une société juste estpossible pour ses derniers. A f...
-
Bel Ami, Maupassant. L'ascension sociale de Bel Ami est-elle justifiée ? Adhère-t-elle à une morale ?
Dès la ligne 10, Bel-Ami « se croyait un roi qu’un peuple venait acclamer ».Georges Duroy ira même jusqu’à acquérir l’attitude froide, posée et égoïste d’un roi ; en ligne 35, il agira « lentement, d’un pas calme, la tête haute, les yeux fixés ». Aux lignes 37 et 38, « Il ne voyait personne. Il ne pensait qu’à lui », et à la ligne 46, « Il ne les voyait point. ». On notera qu’à la ligne 36, l’auteur va jusqu’à faire une allusion à Louis XIV, le Roi Soleil, avec « la grande bai...
-
Encyclopedia of Philosophy: Sidgwick
went on amongst the clever young men in the society known as ‘the Apostles', which he joined in his second year. Sidgwick described his joining the Apostles as having ‘more effect on my intellectual life than any one thing thathappened to me afterwards'. He described the spirit of the group as that of ‘the pursuit of truth with absolute devotion and unreserve by a group of intimate friends' ([5.30], 134). THE RELIGIOUS BACKGROUND Victorian England has been faulted for many things, but mor...
- Étudiez et comparez les trois grands moralistes du XVIIe siècle : La Rochefoucauld, Pascal, La Bruyère. ?
-
Avons-nous besoin de religion ?
les enfants, ceux qui ne sont pas encore ou plus capables de raisonner sur le bien, ne pourront jamais assumer leursconditions d'hommes, ne pourront jamais faire avec l'écrasante responsabilité qui pèse sur l'homme, qui est le seultémoin de ses actes. Transition : Comment dès lors comprendre le rapport de l'homme à son dieu ou à son absence de dieu ? 3 . La religion n'est pas un besoin, elle répond certes à un besoin essentiel mais elle n'est pas l'uniqueréponse : elle est une affaire privée. a)...
-
Leibniz : Sur l'origine radicale des choses de Leibniz
L'univers réel, pour Leibniz, résulte du choix opéré par Dieu ·entre une infinité d'univers possibles en théorie, mais jugés moins bons que celui qui existe. Dire que ces univers étaient possibles en théorie veut dire qu'il ne heurtaient pas la raison. L'ancien usage des mathématiques suffisait à en construire les modèles. Mais Leibniz pose que l'univers existant en acte est le meilleur des univers possibles : c'est son exc...
-
• Les différents ré9imes
de responsabilité
► Quel/es sont les conditions pour engager
la responsabilité d'une personne physique ou morale?...
• Les différents ré9imes de responsabilité ► Quel/es sont les conditions pour engager la responsabilité d'une personne physique ou morale? Plusieurs fondements peuvent justifier l'engagement de la respon sabilité : la faute ou l'imprudence ou encore le risque. L'engagement de la responsabilité a également différents objec tifs : préserver l'ordre public et punir le responsable ou indem niser la victime. 1. Les différents types de responsabilité Responsabilité pénale Responsabilité civile dé...
-
-
Analysez une tragédie de Corneille, puis une tragédie de Racine et comparez l'action, les caractères, la moralité des deux théâtres.
t) Simplicit6 .da sUJet 1) Unité je l'intrigue 3) Action intérieure des sujets exceptionnels, une intrigUe compliquée et chargée de matière. Horace ou Rodogune nous en fournissent d'autres exemples. Cette tendance à l'extraordinaire et à la complexité s'exagère d'ailleurs avec les années et quelques-unes de ses der nières pièces, comme Héraclius, sont probantes à cet égard.· Ohez Racine. - Andromaque, au contraire, se caractérise par l...
- LETTRES À LUCILIUS, Senecae ad Lucilium epistulae morales, Sénèque - résumé de l'oeuvre