706 résultats pour "croira"
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L'homme peut-il vivre sans croyances?
philosophiques comme l'épicurisme. Épicure prône une vision physico-scientifique de notre monde, or, les sciences se basent sur des preuves et des vérifications. Au XVIIe siècle, Spinoza va même jusqu'à dénoncer l'absurdité et les erreurs qui viennent de la religion : selon lui, la croyance religieuse doit être soumise à la Raison, c'est-à-dire qu'il faut abandonner les croyances qui sont irréalisables, comme les miracles notamment. Le siècle des Lumières est également marqué par une lutte c...
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Faut-il croire que L'hi6toire a un 6en6?
1) Un peu trop éloigné du sujet:
soyez plus direct.
2) Analysez déjà...
Faut-il croire que L'hi6toire a un 6en6? 1) Un peu trop éloigné du sujet: soyez plus direct. 2) Analysez déjà : direction, signification. 3) Clair. 4) Caractérisez plus clairement de quelle nécessité et de quelle croyance il s'agira ici. 5) Exagéré. L'homme e5t un être double : il a une rai5on q,ui fait de lui le 5eul être libre q,ui exi5te. mai5 il a aU55i un corp5 q,ui 1· enchaîne à de5 p·a55ion5. En tant q,u' être libre. l'homme a originellement choi5i de 5Uivre 5e5 pa55ion5, il a choi5i...
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La religion est-elle fondée sur la peur de la mort ?
crainte de la mort, mais sur l'amour de Dieu. La mort n'affecte que le corps, c'est pourquoi elle n'est pas un motif decrainte. Pour la mystique chrétienne, la foi est donc un produit de l'amour, d'une révélation. Ce que Bergsonappellera la religion "dynamique".La foi est alors une conviction qui engage tout l'individu, une adhésion totale à ce qui reste pour lui un mystèreindéchiffrable. Kierkegaard montre bien comment la foi suppose une confiance au-delà de ce que la raison peutcal...
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Les Fourberies de Scapin de Molière (analyse détaillée)
PERSONNAGES PRINCIPAUX Octave; Argante, son père; Hyacinthe, sa femme, d'origine pauvre, en fait fille de Géronte ; Scapin, son yalet, fourbe et ingénieux ; Léandre ; Géronte, son père ; Zerbinette, Egyptienne (bohémienne) qu'il aime, en fait fille d' Argante ; Sylvestre, son valet. RÉSUMÉ DE L'ACTION • Acte I : pendant l'absence de son père, Octave a épousé Hyacinthe. Or Argante veut le marier à la fille de_ Géronte (sc. 1). De son c...
- On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. Pensées philosophiques (1746) Diderot, Denis. Commentez cette citation.
- Ne va jamais croire qu'un homme qui s'accroche au bien-être matériel puisse être heureux.
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ROUSSEAU: Il ne serait pas [...] raisonnable de croire que les Peuples se sont d'abord jetés entre les bras d'un Maître absolu
— au moyen d'un total abandon de leur liberté (en acceptant de devenir esclaves de la volonté de leurs maîtres). 2) Critique de cette théorie. Elle est insensée pour plusieurs raisons :— La vérité est exactement opposée à celle-ci. En fait, les hommes n'ont établi des pouvoirs que pour garantir leurêtre, en particulier leur liberté.— Elle est contradictoire : des hommes ne peuvent choisir de se soumettre à un pouvoir qui ne leur apporterait pasplus de garantie que l'absence de pouvoir. 3) Règle...
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Platon et l'éducation (République VII)
connaissances. Le “où elle n'est pas” semble ici s'entendre comme étant, ou référant, au présupposé propre aux tenants de la thèseréfutée ici par Platon. En effet, il semble bien que ce que ne voient pas ces derniers, c'est que l'âme n'est pas une“table rase”, une tablette sur laquelle rien n'est par avance inscrit ou du moins prédisposé, “en puissance”, pourreprendre une expression aristotélicienne, puisque croire qu'éduquer consiste à remplir l'âme de connaissances(contenus) c'est bien cr...
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chance s'est maintenu plus longtemps.
il faut prendre garde qu'il n'y a chose plus difficile à entre- prendre, ni à réussir plus douteuse, ni à conduire plus périlleuse que de s'aventurer à introduire de nouvelles institutions ; car celui qui les introduit a pour ennemis tous ceux à qui les institu- tions anciennes sont profitables, et il trouve de tièdes défenseurs en tous ceux que les institutions nouvelles avantageraient. Tié- deur qui naît, partie de la peur des adversaires, qui ont les lois pour eux, partie de l'incr...
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La différence entre croire et savoir ?
Croire et savoir La croyance qui est subjective s'oppose au savoir qui est objectif et rationnel. D'un côté, la foi ; de l'autre, la raison. Cependant, les rapports entre croyance et savoir sont plus complexes qu'il n'y paraît d'emblée. En effet, si la croyance peut, parfois, être totalement irrationnelle et s'imposer de manière démagogique, sans jamais faire appel à la capacité de réflexion -tel n'est pas toujours le cas. La croyance peut aussi, bien...
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LES PENSÉES (Extraits) -PASCAL
Oui ; mais il faut parier. Cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc ? Voyons.Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, etdeux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature adeux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée en choisissant l'un que l'autre, puisqu'ilfaut nécessairement choisir. Voilà...
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Dictionnaire en ligne:
DISPENSÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et substantif.
monde en classe... LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 287. SYNTAXE : Le médecin major a dispensé cette recrue de corvée, de garde, de marche; être dispensé du deuil; être dispensé de quelque formalité, d'avoir à décliner son identité; dispenser un écolier de faire, de rendre des devoirs. — Spécialement. Dispenser quelqu'un d'un droit, d'une taxe. Synonyme : exonérer. Louis XI put rentrer dans Paris qu'il dispensa d'impôts pour être plus sûr de sa fidélité (JACQUE...
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Philosopher c'est refuser de croire ?
Philosopher, est-ce refuser de croire ? Lorsque Socrate, figure charismatique de la philosophie est condamné à mort par la démocratie parce qu’il interroge les hommes au pouvoir sur le fondement de leurs actions, il affirme qu’elles ne dépendent que de croyances, d’habitudes, de faits. Or, un acte n’est légitime que parce qu’il est justifié par un raisonnement, parce qu’il applique une vérité : il ne peut être valable simplement parce qu’il existe. Lorsque des hommes se soumettent à des va...
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Dictionnaire en ligne:
DISPENSE, substantif féminin.
DISPENSER, verbe transitif. A.— Dispenser quelqu'un de (faire) quelque chose. 1. DROIT CIVIL et RELIGION. [Le sujet désigne une autorité] a) Autoriser (quelqu'un) à ne pas faire quelque chose de prescrit par une loi, une règle; accorder une dispense (confer ce mot C). Le maire peut dispenser des publications pour le mariage. Synonyme : exempter (de). En raison de l'extrême éloignement d'une de mes annexes, je suis dispensé du jeûne sacramentel le jour où je dois y célébrer la Sainte Messe (GEORG...
- Il faut croire à la science, dit Claude Bernard, c'est-à-dire au déterminisme, au rapport absolu et nécessaire des choses. Cette foi ne vous paraît-elle pas contraire à l'esprit scientifique ?
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Définition:
ÉVANGILE, substantif masculin.
page 249 ). — Locutions diverses. · Jurer, prêter serment sur l'Évangile, la main sur l'Évangile. Prêter serment en posant la main sur l'Évangile ou en invoquant l'Évangile. Urbain Grandier, tragédie non pas en cinq actes, comme je le prétendais, mais en trois seulement, ainsi que me l'a juré sur l'Évangile l'illustre prestidigitateur, M. Comte (ALFRED DE MUSSET, dans la Revue des Deux-Mondes, 1833, page 735 ). Il présente l'évangile à Gilbert, qui y pose la main. Gilbert. — Je jure, la main sur...
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La Politique nous concerne-t-elle tous ?
mœurs avec celles des médiévaux pour éclairer une nouvelle société. Plus tard, Marx définira l'Humanisme commeétant la nature de l'Homme qui est déterminée essentiellement par l'ensemble des rapports sociaux dans lesquels ilvit. La confrontation se ferait alors en société, et penser avec les autres serait exister dans notre milieu.L'humanisme est une pensée optimiste qui a confiance dans la civilisation, le progrès humain et la connaissance :elle place l'Homme au centre de ses réflexions...
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Article de presse: Conférence d'Helsinki, les mots et les choses
uns et par les autres. N'est-il pas significatif que, à la veille même de l'ouverture de la conférence, M. Henry Kissinger ait mis engarde les Soviétiques contre toute ingérence dans l'affaire portugaise, au moment même où se développe aux Açores unmouvement indépendantiste qui fait trop l'affaire des Américains pour qu'on ne les soupçonne pas d'y jouer un certain rôle? Recul américain... Paradoxalement, en effet, cette rencontre qui devrait asseoir le statu quo européen, qui devrait avoir l'...
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Définition et usage du mot:
BÂTIR2, verbe transitif.
312753 — Locution. Bâtir à chaux et à ciment, à chaux et à sable. Bâtir trèssolidement (confer aussi infra exemple 8). Bâtir pour l'éternité. Bâtir trèssolidement; au figuré :Ø 5.... une des plus grandes illusions qu'on puisse avoir en politique, c'est de croire qu'on a bâti pour l'éternité. JACQUES BAINVILLE, Histoire de France, tome 2, 1924, page 164. 2. [Par analogie de technique, de forme, d'usage, etc.]a) [Le complément désigne un inanimé composé de parties assemblées et prenant leplus souv...
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Faut-il croire au Père Noël ?
conserver et s'affirmer si ce n'est la mythologie.[...] nous ne pouvons concevoir unpeuple sans mythologie" Schelling ( introduction à la philosophie mythologique) De même Vico, dans la Science nouvelle, qu'une société qui a perdu les croyances(religieuses, morales,...) qui sous-tendaient sa formation, est une société décadente,qui ne peut que mourir. La croyance volontaire et réfléchie permet de construire Le danger avec les croyances, nous l'avons dit, c'est qu'elles se prennent pour desv...
- Les cadeaux Il faut croire que les enfants ont été particulièrement sages cette année car jamais auparavant ils n'avaient reçu autant de splendides cadeaux.
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Le mot "loi" dans l'oeuvre de DESCARTES
en la nature, et dont il a imprimé de telles notions en nos âmes, qu'après y avoir fait assez de réflexion nous ne saurions douterqu'elles ne soient exactement observées en tout ce qui est ou qui se fait dans le monde. Puis, en considérant la suite de ces lois, il me semble avoir découvert plusieurs vérités plus utiles et plus importantes que tout ceque j'avais appris auparavant ou même espéré d'apprendre. Même, pour ombrager un peu toutes ces choses, et pouvoir dire plus librement ce que j'en j...
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Peut-on croire en l'homme après Auschwitz ?
plus représentatifs de l'humanité que tous les autres. Ainsi le barbare, le non civilisé c'est toujoursl'autre; l'autre au sujet duquel on raconte toute sorte d'horreurs ou d'atrocités ainsi des Vikings, desHuns, des Goths, des Tartares, Mongols, des Chinois..., sans parler de tribus sauvages au fin fond del'Afrique ou de l'Amazonie, etc. Or, peut-être commence-t-on à ne plus être un barbare, ou commence-t-on à être un homme civilisé, le jour où l'on reconnaît qu'on est le premier, peut...
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Est-il raisonnable de croire au libre arbitre ?
morales, etc.) ? Certains auteurs le nient et prétendent que cette méthode est sans valeur (Taine). D'autres nefont appel qu'à elle (les pragmatistes). En réalité, cette argumentation n'est pas suffisante, elle ne porte pas surl'essentiel (vérité ou fausseté intrinsèque d'une théorie) mais elle est néanmoins légitime dans la mesure où onadmet que la philosophie ne doit pas être séparée de la vie, qu'il n'y a pas une vérité pour le philosophe et unevérité pour l'ensemble du genre humain. D'où...
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- Souscrivez-vous à cette opinion d'un historien sur l'histoire : « C'est une illusion surannée de croire que l'histoire fournit les enseignements pratiques pour la conduite de la vie »
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Gaston Bachelard
par Henry Duméry
CNRS, Institut international de Philosophie, Paris
" Il suffit que nous parlions d'un objet pour nous croire objectifs ".
par Henry Duméry CNRS, Institut international de Philosophie, Paris
- Expliquez et commentez cette pensée : « Croire qu'une petite médisance ne peut nuire, c'est croire qu'une étincelle ne peut mettre le feu. » ?
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Citations avec lucide, adjectif
S'il ne lui restait pas quelques intervalles lucides, on la croirait absolument folle, et
je serais obligé de la faire renfermer.
Le Monde.fr On se sépare à regret de ces réflexions mélancoliques et lucides d’un auteur à la sûre mémoire rêveuse. Le Temps.ch Epaulé par la rue, Vojislav Kostunica, nationaliste sincère mais lucide , le condamnait à l’exil intérieur. L’Express.fr Je suis l’un des signataires d’un Appel pour un changement lucide et éclairé publié en cette page le 7 décembre dernier. Le Devoir.com S’il ignore les autres voluptés de la vie, il connaît celle de pouvoir donner à une pensée lucide un...
- Souscrivez-vous à cette opinion d’un historien sur l’histoire : « C’est une illusion surannée de croire que l’histoire fournit les enseignements pratiques pour la conduite de la vie » ?
- La seule raison de croire en la permanence des lois du mouvement réside dans le fait que les phénomènes leur ont obéi jusqu'à présent, pour autant que notre connaissance du passé nous permette d'en juger.
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Et, selon toute apparence, non seulement le romancier ne croit plus guère à ses personnages, mais le lecteur, de son côté, n'arrive plus à y croire. Nathalie Sarraute.
les mettre en valeur), ne parviennent plus à contenir la réalité psychologique actuelle. Au lieu, comme autrefois, dela révéler, ils l'escamotent.Aussi, par une évolution analogue à celle de la peinture — bien qu'infiniment plus timide et plus lente, coupée delongs arrêts et de reculs —, l'élément psychologique, comme l'élément pictural, se libère insensiblement de l'objetavec lequel il faisait corps.Il tend à se suffire à lui-même et à se passer le plus possible de support.» Autrement dit, avec...
- Citations avec urbain, adjectif On croirait que les tribus urbaines s'arrogèrent bientôt la puissance et les honneurs, et ne tardèrent pas d'avilir les tribus rustiques : ce fut tout le contraire.
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- Expliquez, illustrez et discutez éventuellement cette afirmation de Paul Hazard (La Pensée européenne au XVIIIe siècle de Montesquieu à Lessing, 1946) : «Que la nature fût bonté, c'est ce que les philosophes crurent d'abord ; ce fut aussi ce qu'ils cessèrent de croire, après y avoir mieux réfléchi.»
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« Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : « Ceci est à moi » et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. » Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Commentez cette citation ?
- f L' inégalité n 'a pas son orisine dans la nature ~ 4~(·U• Ce n'est pas dans la nature qu'il faut chercher l'origine de l'inégalité entre les hommes, mais plutôt dans l'organisation sociale. C'est la civilisation qui est responsable de l'inégalité. A l'état de nature, l'homme est solitaire P our cherc her l'ori gine de l 'i négalité parmi les hommes, Jean Jacques Rousseau va faire l 'hypothèse d'un I.e ......... ~ ....
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Han d'Islande
--En honneur, vieillard, dit Ordener à Spiagudry, je commençais à croire que c'étaient les cadavres logés dans
cet édifice qui étaient chargés d'en ouvrir la porte.
Oh! s'écria le pauvre concierge, grâce, ce n'est pas moi! Si vous saviez!.... Et il s'arrêta, car il se rappela ces mots du petit homme: Sois fidèle et muet. Avez-vous vu quelqu'un sortir par cette ouverture? demanda-t-il d'une voix éteinte. Oui. Est-ce ton complice? Non, c'est le coupable, le seul coupable! j'en, jure par toutes les réprobations infernales, par toutes les bénédictions célestes, par ce corps même si indignement profané!Et il s'était prosterné sur la pierre devant Ordener. T...
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un naïf et qu'il est sans doute tombé sur un charlatan, imitateur assez habile à faire illusion pour lui faire croire qu'il est omniscient en profitant de son incapacité à distinguer savoir, non-savoir et imitation.
lA CONCEPTION DU SAVOIR 171 de l'être, du moins dans les entretiens privés, nous les voyons faire montre de leur talent personnel à contre dire et rendre les autres capables d'en faire autant? - T. Parfaitement. -É. En quatrième lieu, en matière de lois et en tout ce qui touche à la politique, est-ce qu'ils ne se font pas forts de rendre disputeurs?- T. Personne, ou peu s'en faut, ne les entretiendrait s'ils n'y prétendaient. -É. E...
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Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les
hommes
Jean-Jacques Rousseau
Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens
assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
songer à lui rien arracher ; mais il se présenta bientôt des difficultés, il fallut apprendre à les vaincre : la hauteur des arbres qui l'empêchait d'atteindre à leurs fruits, la concurrence des animaux qui cherchaient à s'en nourrir, la férocité de ceux qui en voulaient à sa propre vie, tout l'obligea de s'appliquer aux exercices du corps ; il fallut se rendre agile, vite à la course, vigoureux au combat. Les armes naturelles qui sont les branches d'arbre et les pierres, se trouvèrent bientôt s...
- Il ne serait pas raisonnable de croire que les peuples se sont d'abord jetés entre les bras d'un maître absolu, sans conditions et sans retour, et que le premier moyen de pourvoir à la sûreté commune, qu'aient imaginé des hommes fiers et indomptés, a été de se précipiter dans l'esclavage.
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Jean XXIII
par Maurice Zermatten
Écrivain, Sion
Entre eux, le contraste est si net, l'opposition si tranchée, qu'on les croirait
issus du cerveau d'un Balzac soucieux d'évoquer les deux visages les plus
représentatifs de l'Église.
par Maurice Zermatten Écrivain, Sion
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règnes, d'êtres incertains, ambigus, dépouillés en
grande partie des formes, des qualités, et des fonctions
de l'un, et revêtus des formes, des qualités, des fonctions de l'autre ; qui ne se sentirait porté à croire qu'il
n'y a jamais eu qu'un premier être prototype de tous
les êtres ?
suit-il ? c'est ce qu'on ne saura que quand la Nature qui n'est pas également mystérieuse en tout et partout, se sera dévoilée dans une autre espèce : ce qui arrivera apparemment de l'une de ces deux manières ; ou les formes seront plus évidentes dans les organes ; ou l'émission du fluide se rendra sensible à son origine et sur toute sa route, par son abondance extraordinaire. Ce qu'on a vu distinctement dans un être ne tarde pas à se manifester dans un être semblable. En physiqu...
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Jean-Martin Charcot
par Jean Lhermitte
de l'Académie de médecine, Paris
Incontestablement Charcot fut le maître de l'école de la Salpêtrière, et il le
demeure pour l'histoire ; mais si la place royale lui revient, ce serait erreur
de croire qu'il en fut, comme on l'a écrit, le fondateur.
par Jean Lhermitte de l'Académie de médecine, Paris
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Nihilisme et bonheur
On ne peu t pas être heu reux sans croire e n quelque ch ose Croire est pour l'homme une nécessité affective. Ce sont ses croyances qui donnent un sens à son existence ; sans elles, le monde sera it vide et absurde. Même celui qui rejette les valeurs co mmunes a besoin de cro ire en des valeurs de remplacement. L'homme a un besoin affect•f de croire (( Le si len ce éte~nel de ces espaces infi nis m'effraie», dit Pas cal dan...
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A l'aube du XXIème siècle, le genre romanesque est remis en question : après la crise du personnage et «
l'ère du soupçon », les lecteurs doutent de plus en plus de la réalité des personnages romanesques, ils
préfèrent croire les images ayant une valeur considérée comme objective.
à part. Ainsi les premiers pas vers le réalisme et les personnages furent accomplis par les libertins et leurs imitateurs. Même s’il ne s’agit encore de détails insérés dans la narration, l’intrigue sociale prévalant, des romanciers comme Marivaux ont donné à leur personnage une consistance physique. Ne serait -ce que dans les portraits, qui, au lieu de se conformer aux codes médiévaux et baroques, décrivent le personnage physiquement et de façon individuée. Mais l’exemple le plus proban...
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Commentaire de texte : Alain, « Libres propos »
de façon perpétuel, la seconde façon permettant de voir le doute comme permettant la connaissance, indirectement la liberté. Grâce à cette distinction on va maintenant voir pourquoi toujours douter. En effet, comme le dit Alain le contraire du doute perpétuel, soit la croyance simple est une chose facile, il est effectivement facile de croire quelqu’un nous disant quelque chose sur des choses dont on a pas l’exact certitude, comme par exemple un calcul mathématique, on peut nous dire...
- Partagez-vous le jugement suivant de Flaubert (1853) : «Nous nous étonnons des bonshommes du siècle de Louis XIV, mais ils n'étaient pas des hommes d'énorme génie ; on n'a aucun de ces ébahissements, en les lisant, qui vous fassent croire en eux à une nature plus qu'humaine, comme à la lecture d'Homère, de Rabelais, de Shakespeare surtout, non ! Mais quelle conscience ! Comme ils se sont efforcés de trouver pour leurs pensées les expressions justes ! Quel travail ! Quelles natures ! Co
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Suffit-il de se croire libre pour être effectivement libre ?
"Mais venons-en aux choses créées qui, toutes, sont déterminées àexister et à agir selon une manière précise et déterminée. Pour lecomprendre clairement, prenons un exemple très simple. Une pierrereçoit d'une cause extérieure qui la pousse une certaine quantité demouvement, par laquelle elle continuera nécessairement de semouvoir après l'arrêt de l'impulsion externe.Concevez maintenant, si vous voulez bien, que la pierre, tandis qu'ellecontinue de se mouvoir, sache et pense qu'elle fait...
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« Selon toute apparence, non seulement le romancier ne croit plus guère à ses personnages, mais le lecteur, de son côté, n'arrive plus à y croire. »Vous discuterez cette opinion de l'écrivain Nathalie Sarraute sur l'évolution du roman en vous appuyant sur des exemples tirés des textes du corpus, sur les oeuvres étudiées en classe, ainsi que sur vos attentes de lecteur.
3) Donc évolution et renouvellement de la notion de personnage qui s’\ est désacralisé, mais n’a pas pour autant cessé d’exister\ puisque le personnage est parfois devenu hyper réaliste : Michel Houellebecque, La Possibilité d’\ une île. Il peut aussi réellement exister comme le personnage principal de L’Adversaire, de J. C. Carri\ ère qui incarne un tueur en série (journalisme d’investigation\ . Il semble donc à la fois excessif et réducteur de dire que le personnage romanesque a perdu t...
- Dans Ce bel aujourd'hui, Jacques Lacarrière écrit: «J'aime ce siècle où je suis né. Je m'y sens bien et je n 'ai jamais feint, comme tant d'autres, de m'y croire inadapté ou exilé. [...]Je n'ai ni regrets ni remords d'être un homme de ce temps. » Partagez-vous la satisfaction de cet auteur contemporain d'être un homme de ce temps ? Vous présenterez les réflexions que vous inspire ce point de vue sous une forme organisée en vous appuyant sur des exemples précis et diversifiés.
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- «Dans la mémoire des Français, le XVIIe siècle joue un peu le rôle d'une référence par rapport à laquelle on juge tout le reste, comme, avant le classicisme, on jugeait tout par rapport à l'antiquité. Cela tient peut-être au fait que ; par rapport aux siècles qui l'on précédé, il inaugure les temps modernes. Mais on peut croire aussi qu'en dépit des luttes qui ont marqué son histoire il évoque la pensée d'une certaine cohésion : l'approche, par différentes avenues, d'un commun idéal de
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« Selon toute apparence, non seulement le romancier ne croit plus guère à ses personnages, mais le lecteur, de son côté, n'arrive plus à y croire. » Vous discuterez cette opinion de l'écrivain Nathalie Sarraute sur l'évolution du roman en vous appuyant sur des exemples tirés des textes du corpus, sur les oeuvres étudiées en classe, ainsi que sur vos attentes de lecteur.
(en même temps que le livre s'achève). 2) La fascination du lecteur : Le lecteur peut être fasciné par ces personnages qui ne sont parfois des êtres déchusou médiocre : il comprend rapidement que Gervaise n'échappera pas à son destin, il ne « croit » pas en elle car ilconnaît bien ses faiblesses. Dans Voyage au bout de la nuit, le lecteur suit avec attention le parcours initiatique deBardamu et s'interroge sur le devenir de certains personnages secondaires qu'il a croisés (tel que le personnage...