8492 résultats pour "penses"
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Pourrait-on penser sans l'aide du langage ?
Il n'est donc guère étonnant que ce soit à l'occasion d'une critique del'ineffable que Hegel ait écrit : « C'est dans les mots que nous pensons ». Dire que nous pensons en mots, comme on paye en francs ou en dollars, c'estdéfinir le mot comme l'unité de la pensée. Loin d'être deux mondesradicalement extérieurs, « incommensurables » comme le disait Bergson , le langage et la pensée apparaissent ici comme absolument consubstantiels. Que reproche Hegel à l'ineffable ? Il lui...
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Faut-il être seul pour penser ?
II. Sommes-nous l'origine unique de nos pensées ? Dans le second exemple l'élève rebelle refuse d'être attentif au cours et de lire des textes par peur de se laisser influencer. Il entendrester la source unique de ses pensées. Il y a sans doute là une intuition exacte de la vérité : le mathématicien a bien le sentimentd'inventer le raisonnement qui le mène à la solution sans être tributaire de la pensée des autres. Ainsi « penser seul » signifierait iciêtre la cause unique de ses pensées. Mais n...
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Suffit-il de bien penser pour philosopher ?
ascendante et descendante, est la méthode proprement philosophique. Dans cette perspective on peutaffirmer légitimement que le bien penser est une condition du philosopher dans l'acte inaugural de prise dedistance et de réflexivité sur le monde et la pensée elle-même. - C'est ainsi que l'on peut affirmer avec Descartes que le geste philosophique s'inaugure dans une pensée ordonnée.® Discours de la méthode, IV, « la méthode est nécessaire pour la recherche de la vérité » :...
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L'autorité politique peut-elle limiter la liberté de pensée?
Conclusion Si la liberté de penser est nécessairement liée à la liberté de parler ou d'écrire et si l'autorité politique a, dès lors, unrôle important dans la liberté de penser ou sa limitation, celle-ci est avant tout un acte subjectif.Cependant cette subjectivité peut être façonnée par de multiples influences et notamment par les idéologies. • L'autorité politique peut-elle limiter la liberté de pensée ?La monarchie absolue, la dictature, toute forme de gouvernement qui ne tolère aucun au...
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Sous quelles conditions penser c'est dire non ?
l'expérience de la négation est ici décisive. Penser, c'est dire non, mettre à distance les évidences trompeuses,dépasser l'immédiat, échapper aux vertiges de l'immédiateté, se dégager des divers dogmatismes et donc manifesterainsi l'activité de penser, dégager l'authentique jugement dans son initiative spirituelle. Quel exemple donner ? Ledoute cartésien consiste bien à « dire non », à mettre à distance les illusions, et, en cette mise à distance, àinstaurer la réflexion et la pensée. Le do...
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La Pensée fait la grandeur de l'homme
Blaise Pascal Expliquer l'expression « je ne puis concevoir un homme sans pensée » Pourquoi l'auteur compare-t-il l'homme à un roseau ? Pourquoi est-il « le plus faible de la nature ? » Expliquer la phrase « l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. » Expliquer et illustrer la thèse de l'auteur. L'homme est-il un animal comme les autres ? Correction Sujet 2 : Explication de texte Question 1 : Expliquer l'expression « je ne puis concevoir un homme sans pensée » Ce te...
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Faut-il se défier de la langue pour penser correctement ?
Tout d'abord nous pourrions parler d'un combat des nominalistes (Guillaume d'Ockham et Bergson par exemple, voire même Hegel) contre les autres. Combat du mot précis, de la formule juste contre grands concepts fumeux. En effet certains affirment qu'il faudrait avoir un vocabulaire précis pour penser correctement. Mais qu'est ce que penser correctement ? Nous faire penser comme la personne en face de nous veut nous faire penser ? Où plutôt chercher des liens entre les éléments de la réalité...
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Faut-il penser a la mort ?
[Tout ce que je peux penser relève de l'expérience. Or, la mort, ma propre mort, est justement ce que jene vivrai jamais, puisque, par définition, elle est cessation de la vie. Elle échappe donc à la pensée.] La vie exclut la mort. La mort exclut la vie.Pour penser la mort, il faut être en vie. Or, tant que je le suis, la mort m'est totalement inconnaissable. D'où ceslignes de Kant: «La mort, nul n'en peut faire l'expérience en elle-même (car faire une expérience relève de la vie),mais on ne...
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Que perdrait la pensée en perdant l'écriture ?
l'écriture devait faire en sorte de ne pas tromper le lecteur. 3) Si la pensée de Nietzsche prête à confusion et au contre-sens, n'est-ce pas dû avant tout à son style même ? Ses écrits relèvent de l'aphorisme, figure qui ne dit rien de précis, qui échappe à la systématisation. Alors pour lesesprits peu attentifs et peu éclairés, l'erreur de compréhension est aisée. Il y a donc un bon usage de l'écrit qu'ilfaudrait adopter pour être certain que la pensée soit bien comprise de tous. C'est ce qu...
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Faut-il arrêter de penser pour être heureux ?
à une existence malheureuse. Cependant, peut-on ériger l'absence de pensée en condition impérative du bonheur? Vivre dans l'inconscience, dans l'insouciance absolue, tel l'animal ou l'enfant est définitivement impossible pourl'homme, comme le suggère Nietzsche. On ne peut vivre dans l'instant pur car nous sommes des être temporels. Laconscience est en effet "un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé etl'avenir"(Bergson). Penser, être consc...
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Qu'est-ce que les mythes nous donnent à penser ?
au mythe tout en s'en détachant. Mais Aristote qui donne l'étonnement comme disposition initiale de la philosophieen est aussi le témoin. En effet, les mythes, ces récits remplis de monstresétranges, de situations bizarres ne poussent-ils pas à l'étonnement ? Et doncà la pensée ? Dans un passage de la « Métaphysique » (Livre A, chapitre 2), Aristote explique l'origine de la philosophie et le but qu'elle poursuit. « Ce qui à l'origine poussa les hommes aux premières recherches philosophiqu...
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Y a-t-il une différence entre penser et avoir des opinions ?
de simples opinions mais bien comme des vérités. Il faut un certain recul pour que l’opinion se dévoile telle qu’elle est, à savoir quelque chose que l’on croit vrai, mais qui ne l’est pas nécessairement. C ) Donc penser et avoir des opinions sont une seule et même chose. Penser et avoir des préjugés sont deux choses différentes. P réjugés et opinions parfois se confondent. En effet, le préjugé ne se présente jamais comme un préjugé. Quelqu'un qui en a ne dira pas, et mêm...
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Que perdrait la pensée en perdant l'écriture ?
lllflllflll >>, alors récriture permet à la pensée de se constituer en hétitage pour l'humanité et de lui lég11er ainsi lill patri moine culturel. L'écriture donne à lire pom l'éternité ce qui, sans elle, mourrait avec l'auteur des pensées. En déchifli-ant les hiéroglyphes, Champollion permit de connaître la ciYili sation et la pensée ég·yptiennes, jusque-là peu connues. L'écriture se présente donc comme la mémoire de la pensée, fonction...
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Les mots peuvent-ils trahir la pensée ?
concret, de la subjectivité à l'objectivité (des pensées « déterminées », cad qui sont celles-ci ou celles-là). Enfin,avec une réflexion particulière qui doit être consacrée à l'idée de forme (la « forme » objective) qui, en tant queforme, assure une universalité de la pensée applicable dans la diversité et la multiplicité des situations – s'opposantimplicitement à un plein qui ne peut se référer qu'à l'unique particularité du contenu de ce qui est ici et maintenant.Forme claire opposée à l'obsc...
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MERLEAU-PONTY: Si la parole présupposait la pensée
« La pensée n'est rien d'intérieur, elle n'existe pas en dehors des mots. » Merleau-Ponty Nous considérons généralement le langage comme un instrument, un outil permettant d'extérioriser nos pensées. Merleau-Ponty, philosophe français du siècle dernier, reprend à son compte ici la question de savoir si la pensée peut être séparée des mots et plus généralement de la langue qui sert à la manifester. En ce
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Faut-il penser à sa propre mort ?
[Tout ce que je peux penser relève de l'expérience. Or, la mort, ma propre mort, est justement ce que jene vivrai jamais, puisque, par définition, elle est cessation de la vie. Elle échappe donc à la pensée.] La vie exclut la mort. La mort exclut la vie.Pour penser la mort, il faut être en vie. Or, tant que je le suis, la mort m'est totalement inconnaissable. D'où ceslignes de Kant: «La mort, nul n'en peut faire l'expérience en elle-même (car faire une expérience relève de la vie),mais on ne...
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Faut-il toujours nier l'opinion pour penser ?
dit Bachelard dans La Formation de l'esprit scientifique : « l'opinion pense mal, elle ne pense pas, elle traduit des besoins en connaissances. » Ce que signifie Bachelard pour nous c'est ledivorce ou la distinction qu'il faut établir entre la pensée et l'opinion. Ces sontdeux sphères radicalement différentes dont les objets n'ont pas le même pointde vue. L'opinion n'est donc pas un produit de la pensée. Et dans ce cas, onpeut se demander si défendre réellement la liberté de penser ce...
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La diversité des langues s'oppose-t-elle à l'universalité de la pensée ?
c’est peut-être en premier le monde qui nous entoure qui forme les particularités de notre langage. La langue des Inuits s’est d’abord adaptée à leurs conditions de vie. Peut-on vraiment affirmer que les différentes langues conditionnent notre système de pensée ? L’hypothèse Sapir-Whorf est elle-même remise en cause, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cette théorie a été publiée (et pensée) en anglais. Or en anglais, le mot « langu...
- La franchise ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense mais à penser tout ce que l'on dit ?
- Philosopher, c'est penser sa vie et vivre sa pensée ?
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Le savoir constitue-t-il la fin de la pensée ?
certaines choses ayant été posées, quelque chose d'autre qu'elles résulte nécessairement de leur vérité, sans qu'ilsoit besoin d'aucun terme en dehors » ( Premiers analytiques , 24 b 18-22 ; Topiques , 100 a 25-27). Pour Aristote, les principes dont découlent les syllogismes démonstratifs sont des définitions, des principes ou des axiomes, c'est-à-dire des universels, des pré-savoirs d'où découle tout type de savoir. Il entend ainsi que la science procèdetoujours d'un pré-savoir. Pour Ari...
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L'acquisition du langage permet-elle de former sa pensée ?
2. Il est impossible de penser sans les mots. 3. Le langage clarifie la pensée. D'emblée, la thèse de Hegel est affirmée clairement, en une phrase lapidaire : « C'est dans le mot que nous pensons. » L'ensemble du texte vise à l'analyse des deux termes : la pensée, le mot, et à leur articulation. D'où formellementdeux possibilités : penser avec les mots (penser « dans le mot ») ; penser sans les mots (c'est la tentation de l'ineffable). Cette seconde tentative est écartée, par He...
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La pensée de chacun perd-t-elle a se dire dans le langage de tous ?
Le langage, un outil de la pensée ? Différence entre le langage et la pensée En philosophie nous pouvons différencier la pensée du langage. Ce sont deux activités distinctes, cependant celle-ci vont de paire. Selon le site wikipedia, « la pensée est l'activité psychique consciente dans son ensemble, les processus par lesquels l'être humain élabore, au contact de la réalité, des concepts qu'il associe pour apprendre, créer et agir. » Alors que, selon la même source, le « langage s'intéresse...
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RAPPORTS DU LANGAGE ET DE LA PENSÉE
LE LANGAGE ET LA PENSÉE 45 représenter mentalement la situation, le problème et l'action. Et ce sont les mots précisément qui rendent possibles cette pensée, cette représentation mentale, cette sorte de détachement à l'égard de la situation. Les mot~ sont en effet les véhicules des concepts, symboles abstraits et généraux qui résument toutes nos expériences, représentent toutes nos connaissances relatives à une classe de choses ou...
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Philosophie, Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?
d'inquiétude qui peuvent me rendre malheureux. D'où que ma penser peut être douloureuse, et même ma penser peut me pousser a faire des actes sans intérêt ou être irraisonnable. Mais encore je peux prendre conscience de ma faiblesse, de ma maladie de ma mortalité. Je peux considère aucune importance de mon état de santé. On ne peut pas échapper a notre moral, car celle-ci peut nous interdire certain plaisir que se soit un aspect religieux telle que consommer certaine substance illicite (alcool,...
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Suffit-il d'apprendre a bien parler pour bien penser ?
parler III. Pour les sophistes, l'art de bien penser passe nécessairement par l'apprentissage du bien parler autrement dit de la rhétorique. La rhétorique est selon les sophistes toute puissante. Le pouvoir desmots peut aboutir à la maîtrise de tous les arts. C'est ainsi que Gorgias dans Gorgias dit : IV. « Ah si au moins tu savais tout, Socrate, et en particulier que la rhétorique, laquelle contient, pour ainsi dire, toutes les capacités humaines, les maintient toutes sous son contrôle. »...
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Explication de texte - Alain: Des liens entre parole et pensée
Et c'est sans doute en cette universalité du langage que nous pouvons faire une première critique du lien que fait l'auteur entre la parole et la pensée. Parce-que si la parole est universelle, que les mots dont nousnous servons pour parler et échanger sont universels, n'avons-nous donc pas finalement non pas une penséepropre à nous-mêmes mais plutôt une pensée commune élaborée sur ce que nous ont appris les mêmepersonnes qui nous ont appris à parler et donc à penser ? Peut-on réellement penser...
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Ne pense-t-on qu'en associant des idées ?
saillant, caractéristique, qui commande un rapprochement arbitraire avec une autre idée qui en vérité n'entretientpas de rapports avec elle. Mais nous concaténons des idées en fonction du rapport réel que nous discernons entreelles. Il semble donc que nous avons déjà répondu à la question qui nous était posée : on ne pense pas qu'enassociant des idées, d'une part parce que l'on pense d'une autre manière (par induction et déduction) et parce quel'association d'idées ne semble pas un fonctionnem...
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Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ?
b) Il n'existe d'autre droit que celui définit par les lois positives Chacun est tenu de respecter le droitEn revanche, comme l'ont fait Epicure, Hobbes ou Spinoza, on peut refuser l'existence d'un tel droit idéal et ramenertout le droit au droit positif, en considérant qu'il n'existe aucun droit en dehors de ce droit, fondé sur le contratsocial. Certes, on parle parfois, comme nous l'avons fait plus haut à propos du droit de penser, d'un «droit naturel» ;mais dans l'état de nature chaque indi...
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Le langage sert-il à penser ou à parler ?
Problématique envoyée par l'élève: Votre sujet se présente sous la forme d'une alternative : penser ou parler. En premier lieu, nous considérons que le langage sert à parler et nous le définissons comme un moyen decommunication. Ainsi, quand un enfant maîtrise le langage, on dit spontanément qu'il sait désormais parler, sous-entendant que le langage sert à parler. Toutefois, il faudrait se demander si on ne peut pas remettre en cause cettedéfinition du langage comme simple instrument de communi...
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PENSER EST CE DIRE NON?
Pour Hegel, la pensée - qu'il appelle esprit - suit une démarchedialectique qui procède par une unification et un dépassement descontraires. Une réalité est d'abord niée, puis cette négation est niée àson tour, pour aboutir à une synthèse qui réconcilie les deux réalitésopposées tout en les dépassant. Au terme de ce processus, la penséeaccède au savoir absolu. Peut-être la dialectique hégélienne pourra-t-elle nous permettre ici de répondre synthétiquement à la question :dans...
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ALAIN: Pensée fanatique et réflexion rationnelle
Ce qui pose problème, ce n'est pas tant le radicalisme de certains hommes dans leurs actions en vertu deleur croyance que le fait que ces dernières ne soient fondées sur aucun examen critique, les réduisant à desréflexes ; et par là, niant l'autonomie de pensée. Quel est le statut et la morphologie de cette dernière dansla bouche dogmatique ? La thèse d'Alain repose ainsi sur deux ressorts : d'une part, la stérilité de la pensée dogmatique, d'autrepart, son impossible communicabilité, l'assimila...
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Langue et pensée de F. DE SAUSSURE
mysté rieux, que la « pensée-so n» implique des divi sions et que la langue élabore ses unités en se constituant entre deux mas ses amorphes. Qu' on se représente l'air en contact avec une nappe d'e au : si la pre ssion atmosphériqu e change, la surfa ce de l'eau se décomp ose en une série de divisions, c'est-à -dire de vague s ; ce sont ces ondulations qui donneront une idée de l'union, et pou r ainsi dire de l'accouplement de la pe...
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« LA NATURE SE LAISSE-T-ELLE AISEMENT PENSER ? »
la Lune et le Soleil ? A travers l'alternance du jour et de la nuit, je saisis vaguement qu'il y a une relation entre laTerre, la Lune et le Soleil. Ce n'est qu'à l'occasion d'une éclipse de Lune ou de Soleil, que la N ne se retire pas etc'est en ce type d'occasion qu'il est possible de penser et de compd, contrairement aux sensations que c'est laTerre qui tourne autour du Soleil et que la Lune est un satellite de la Terre. Aristarque de Samos est le premier àavoir compris jusqu'à énoncer la thé...
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La religion est-elle un obstacle à la liberté de penser ?
politique prend son sens positif par opposition à toutes les formes de servitude oud'oppression que des hommes font subir à d'autres hommes. - Spinoza , Ethique, IV, pro. 73. - Rousseau , Lettres écrites de la Montagne. - Kant , Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, 5 e pro. - Hegel , Principes de la philosophie du droit. · Angles d'analyse Il est nécessaire de faire le point suivant : le sujet voulant traiter n...
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l'existence d'un inconscient est-elle nécessaire a la vie de la pensée ?
nécessaire, et pour la science, suffisante . 2- L'EXISTENCE DE LA MATIÈRE EST LA CONDITION DE POSSIBILITÉ DE L 'EXISTENCE DE LA PENSÉE a) deux ordres homogènes l'un à l'autre Que j'éprouve subjectivement ma pensée ne prouve pas encore qu'elle existe objectivement . C'est pourquoi, toute doctrine matérialiste pose qu'il faut, pour rendre compte de l'existence de la pensée, partir de l'existence de lamatière en considérant celle-ci comme le fondement de la pensée : matière =...
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Le langage ne sert-il qu'à exprimer la pensée ou intervient-il déjà dans sa formation
II. — LE LANGAGE, MOYEN DE FORMATION DE LA PENSÉE Nous avons déjà répondu virtuellement à cette question en observant que le contenu primitif de notreconscience se réduit à des impressions qui nécessitent l'expression verbale pour accéder au niveau de lapensée.Ainsi c'est le langage qui en fait une pensée. Il joue un rôle si important dans la formation de celle-ci que desêtres dépourvus de cette faculté seraient, semble-t-il, incapables d'avoir jamais une pensée véritable. Sansdout...
- Est-il vrai que le langage serve aussi bien à penser qu'à dire ce qu'on pense ?
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Faut il bien penser pour savoir ?
Transition : Cependant, n'est-il pas vrai que parfois, certaines personnes disent la vérité sans êtrepassées par des raisonnements rigoureux ? Mais la raison est faible et toute vérité semble venir du cœur. 2. a) Il faut noter toutefois qu'il arrive que certaines personnes détiennent la vérité sans pour autant avoir procédé àde rigoureux efforts de pensée pour y parvenir. La vérité semble leur être tombée du ciel, et ils savent sansréellement réfléchir à ce qu'ils savent. Il...
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Pouvons-nous penser la matière ?
2- LA MATIÈRE EST PURE INDÉTERMINATION Si la matière est le « ce en quoi » une chose est faite, elle n'est jamais telle quelle constatée empiriquement . Autrement dit, elle est bien, comme on l'a vu, spéculée : elle est ce que nous posons par la pensée comme devant subsister par-delà laprésentation phénoménale et individuée de l'objet. Autrement dit, elle est un concept. Pourtant , à ce concept ne correspond rien de réel, c'est-à-dire rien d'effectif : nous avons, dit Aristote, toujours...
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langage est le signe de la pensée, Descartes
Ce texte affirme que "les bêtes sont dénuées de pensée". Mais il est consacré à l'argument qui peut nous en persuader. L'argument prin cipal qui montre avec certitude l'absence de pensée chez les animaux, c'est leur incapacité à "user d'un véritable langage". Cette idée peut susciter des objections car elle consacre une différence fondamentale entre l'homme et l'animal. C'est pourquoi Descartes, en un premier temps, prend e...
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La pensée de la mort importe-t-elle à la vie ?
plus." La mort ne doit être pensée ni comme un mal, ni comme une délivrance. Si ne pas exister n'est pas un mal, lavie comporte des joies qui peuvent être très agréables. Vivre sagement, ce n'est pas chercher à jouir le pluslongtemps possible, mais le plus agréablement qu'il se peut. La métaphysique matérialiste va aussi permettre de délivrer l'humanité d'une de ses plus grandes craintes : lacrainte de la mort. Les hommes ont peur de la mort. Mais que redoutent-ils en elle ? C'...
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Le dépassement de notre pensée par nos paroles ne peut-il être pensé autrement que comme échec de la communication?
RECHERCHER UNE PROBLÉMATIQUE Il>- Une connotation négative est attachée à l'idée d'un tel dépassement, conçu comme une trahison. Mais on peut se demander si l'expression serait encore possible en dehors d'un tel dépassement. Le sujet invite donc manifestement à penser ce qu'il y a de positif dans le dépassement de notre pensée par nos paroles. NOTIONS CONCERNÉES - Le langage. -L'inconscient. - Autrui. - L'espace. - L'existence. - Le sens...
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David HUME: Des limites de la pensée
ou deux propositions dont l'un(e) nie ce que l'autre affirme. En dehors des affirmations contradictoires, la penséepeut s'élancer dans tous les champs et s'emparer de tout. Donc elle semble illimitée. Rien ne borne la penséehumaine. Pourtant, la seconde partie va démontrer le contraire. B. SECONDE GRANDE PARTIE : « Mais [...] matériaux » La seconde partie développe l'idée que la pensée est en réalité bornée par la sensibilité. Après avoir, dans unepremière sous-partie (« Mais [...] ex...
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Que perdrait la pensée en perdant l'écriture?
la transmissibilité à un public plus vaste (importance du saut quantitatif que représente l'imprimerie par rapport au manuscrit). La pensée philosophique se présente à nous, à travers son histoire, comme une gigantesque bibliothèque. - L'écrit permet en effet la communion à distance (dans l'espace et dans le temps) alors que l'oral implique la coprésence des interlocuteurs. Il garantit ainsi: • que la pensée est fixée dans un certain état historique; •...
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Défendre la liberté de penser, est-ce défendre la tolérance ?
acte accompli dans l’ignorance de ses conséquences, ou un acte résultant du fait d’admettre avec une certaine passivité et parfois même avec condescendance, ce que l’on aurait le pouvoir d’interdire ou le droit d'empêcher . Ainsi, là où la liberté de pensée exprime sans aucun doute un sentiment de liberté, la tolérance se manifeste par le fait de supporter , ce à quoi on ne consent pas, comme des opinions. La tolérance se car...
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Faut-il se défier de la langue courante pour penser correctement ?
Tout d'abord nous pourrions parler d'un combat des nominalistes (Guillaume d'Ockham et Bergson par exemple, voire même Hegel) contre les autres. Combat du mot précis, de la formule juste contre grands concepts fumeux. En effet certains affirment qu'il faudrait avoir un vocabulaire précis pour penser correctement. Mais qu'est ce que penser correctement ? Nous faire penser comme la personne en face de nous veut nous faire penser ? Où plutôt chercher des liens entre les éléments de la réalité...
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Penser c'est dire non EMILE CHARTIER
Pas le tyran mais la croyance en sa supériorité : les illusions du pouvoir = soumission. Croire qu'il a une puissance qu'il n'a pas. Voir Discours sur la condition des grands de Pascal. Soumission : croire qu’il est inutile de se révolter, c’est croire implicitement que le tyran est trop puissant, c’est s’imaginer une puissance qu’il n’a pas. * la croyance (vérité / la religion): qu’est-ce qui fait la fausseté d'une théorie ? Pas son contenu mais le dogmatisme, cad la croyance à son caractère...
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Notre pensée pour s'élaborer et s'exprimer, passe-t-elle nécessairement par le langage ?
qu'ils y mettront. Donc,concevoir le langage comme un instrument de communication, c'est faire l'hypothèse que la pensée existe d'abord puisqu'elle va utiliser le langage simplement pour s'exprimer et se communiquer à l'extérieur. La pensée ne se fait-elle pas en quelque sorte, parfois, en dépit du langage, dans le sens où les mots, les concepts, les langues ne seraient que des outils imparfaits pour la matérialisation et la transmission de la pensée ? Le fait que l’on cherche pa...
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Je pense donc je suis. Descartes
Pensée/ 43 soi-même. En clair, il faut remettre en cause le pseudo savoir dont on a hérité et commencer par le doute : « Je déracinais cependant de mon esprit toutes les · erreurs qui avaient pu s'y glisser auparavant. Non que j'imitasse en cela ~ sceptigues, qui ne doutent que _pour douter; car au contraire, tout mon dessein ne ten dait qu'à m'assurer, et à rejeter la terre mouvante et le sable, pour trouver le roc ou l'argile.» (Disc...