226 résultats pour "croyais"
-
Vocabulaire:
CHÈRE1, substantif féminin.
1943, page 358 ). SYNTAXE?: Ch?re d?lectable, d?licate, exquise; fine ch?re; aimer la bonne ch?re; faire bonne/mauvaise/petite ch?re (? quelqu'un). ? Expression, (vieillie) Ch?re lie. Ch?re joyeuse (d'apr?s l'ancien fran?ais li?, dialecte picard lie " joyeux, euse "). Les histoires du camp (...) anim?es de rogomme et de ch?re-lie (FRAN?OIS-REN? DE CHATEAUBRIAND, M?moires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 408 ). Faire car(r)ousse et ch?re lie (TH?OPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863,...
-
Mode d'emploi
cela n'a pas été commencé avant, vous devez dès le début de la Seconde prendre des dispositions pour acquérir un savoir minimal. Sinon, vous serez comme un cuisinier qui possède un excellent livre de recettes, avec de belles photos montrant des plats réussis, mais qui n'a pas les ingrédients nécessaires pour pouvoir commencer à travailler. Votre lecteur-correcteur, comme son client, risque de resti:r sur sa faim. Principes à suivre Les copies...
-
Molière (1840). Une soirée perdue (Poésies nouvelles)
par : ramasser le fouet de la satire? Alfred de Musset ne s'est-il pas montré parfois satirique éloquent? Dans quellespièces, notamment? Quelles sont les qualités qui font d'Alfred de Musset un classique? II. — L'analyse du morceau. — Distinguez les différentes parties du morceau : a) Alfred de Musset à unereprésentation du MISANTHROPE; b) L'hommage à Molière; c) L'indignation du poète; son dessein; Quel sentiment sedégage de la première partie du morceau? (J'étais seul...; Ce n'était...
- Psychologie des expériences religieuses
-
Extrait du chapitre VIII de la troisième partie de Madame Bovary
accompagnement de maux de nerfs ». Le 7 juin, il lui précise : «Il ne se passe pas de jour sans que je voie de tempsà autre passer devant mes yeux comme des paquets de cheveux ou des feux de Bengale? Néanmoins ma dernièregrande crise a été plus légère que les autres. »Une dizaine d'années plus tard, en 1853, alors qu'il travaille à Madame Bovary, il écrit à Louise Colet, en date du 31mars : «Ma maladie de nerfs m'a bienfait; [...] elle m'a fait connaître de curieux phénomènes psychologiques, don...
-
Vocabulaire:
COMMUNIANT, -ANTE, participe présent et substantif.
? 5.... il manque ce qui donne de la vie, de la chaleur ? une soci?t?, il manque, ? d?faut d'affection de coeur, les affections c?r?brales nou?es entre les communiants d'une m?me pens?e, d'une m?me ?laboration intellectuelle. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 681. STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 103. Forme d?riv?e du verbe "communier" communier COMMUNIER1, verbe. A.? Emploi intransitif. 1. ?tre en union spirituelle ou affective avec d'autres perso...
-
La rotisserie de la Reine Pedauque
Cette portière s'entr'ouvrit à mon approche, et je fus bien surpris de trouver dans le carrosse mam'selle
Catherine en robe de satin rose, et la tête couverte d'un coqueluchon où ses cheveux blonds se jouaient dans la
dentelle noire.
Ah! mon ami, croyez-moi, qui suis votre aînée: la timidité est un grand péché contre l'amour. Mais n'avez-vous pas vu que cette mendiante porte des bas troués et qu'elle a une dentelle de crasse et de boue haute d'une demi-aune au bas de ses jupons? Je l'ai vu, Catherine. N'avez-vous point vu, Jacques, qu'elle était mal faite, et de plus bien défaite? Je l'ai vu, Catherine. Comment alors aimâtes-vous cette guenon savoyarde, vous qui avez la peau blanche et des manières distinguées? Je ne l...
-
eu de marques.
Et ilreferma labouche. Adam nedemanda pasàCathy sielle voulait prendre sonrepas danslacuisine. Il apporta deuxassiettes danslachambre ets’assit àcôté d’elle. « Nous allonspartir, dit-il. – C’est àmoi departir. Jet’en prie, laisse-moi partir.Jene veux pasque tutebrouilles avec tonfrère àcause demoi. Pourquoi medéteste-t-il ? – Je crois qu’ilestjaloux. » Elle plissa lesyeux. « Jaloux ? – C’est ceque jepense entout cas.Mais net’inquiète pas.Nous partons. Nousallons en Californie. » Elle répondit ca...
-
-
Molière, le Malade imaginaire (extrait).
TOINETTE : Ignorant. ARGAN : De la volaille. TOINETTE : Ignorant. ARGAN : Du veau. TOINETTE : Ignorant. ARGAN : Des bouillons. TOINETTE : Ignorant. ARGAN : Des œufs frais. TOINETTE : Ignorant. ARGAN : Et le soir de petits pruneaux pour lâcher le ventre. TOINETTE : Ignorant. ARGAN : Et surtout de boire mon vin fort trempé. TOINETTE : Ignorantus, ignoranta, ignorantum. Il faut boire votre vin pur ; et pour épaissir votre sang qui est trop subtil, il faut manger de bon gro...
-
Contes d'une grand-mere
--Qui sait?
Plus beau que tout ce que vous avez vu et verrez jamais de beau dans vos rêves. Ma chère miss Barbara, faites-le-moi voir, je vous en supplie! Non, mon enfant, jamais! Cela ne dépend pas de moi. Eh bien, je le verrai! s'écria Elsie dépitée. J'irai la nuit chez vous, et vous ne me mettrez pas dehors. Je ne crains pas votre visite. Vous n'oseriez jamais venir! Il faut donc du courage pour assister à vos sabbats? Il faut de la patience et vous en manquez absolument. Elsie prit de l'humeur et...
-
L'Etui de nacre
Parfois encore, s'il traversait la chaussée, la voiture du laitier où dansaient en chantant les boîtes de fer-blanc
s'arrêtait si près de lui, qu'il sentait sur sa joue le souffle chaud du cheval.
du dégoût de mes impuretés. Le bain, le bain! Puis il attendit. Tantôt croyant voir qu'une main lui faisait signe au fond du confessionnal, tantôt ne découvrant plus dans la logette qu'une stalle vide, il attendit longtemps. Il demeurait immobile, cloué par les genoux au degré de bois, le regard attaché sur ce guichet d'où lui devaient venir le pardon, la paix, le rafraîchissement, le salut, l'innocence, la réconciliation avec Dieu et avec lui-même, la joie céleste, le contentement dans l'amour,...
-
ASTROLOGIE, substantif féminin.
o? il occupe une place privil?gi?e dans la cha?ne des ?tres, gr?ce ? sa dignit? de cr?ature pensante et consciente, de miroir o? l'univers se refl?te et se conna?t. ALBERT B?GUIN, L'?me romantique et le r?ve, 1939, page 50. ? 4.... Pythagore. Seule cette conception mystique de la g?om?trie a pu fournir le degr? d'attention n?cessaire aux d?buts de cette science. N'est-il pas reconnu d'ailleurs que l'astronomie sort de l'astrologie, la chimie de l'alchimie? Mais on interpr?te cette filiation c...
-
Schiller, les Brigands (extrait).
FRANZ . Fort bien, fort bien… Mais s’il vient sous le masque de l’hypocrite, qu’il vous apitoie par ses larmes, que ses flatteries lui valent votre pardon… et qu’il s’en retourne le lendemain pour rire de votre faiblesse dans les bras de ses putains ?… Non, père ! Il reviendra de son plein gré, quand sa conscience l’aura absous. LE VIEUX MOOR . Bien, je vais lui écrire sur-le-champ. FRANZ . Attendez ! Un mot encore, père ! Je crains que votre indignation n’arrache à votre plume des mots tro...
-
Les Cinq Cents Millions de la Begum
toutes les mesures nécessaires pour le salut de la ville.
Le numéro 2 : (( Faut-il attendre l'attaque ou croyez-vous préférable de la prévenir ? \24 Il faut tout faire pour la prévenir, répondit le colonel, et, si nous sommes menacés d'un débarquement, faire sauter les navires de Herr Schultze avec nos torpilles. )) Sur cette proposition, le docteur Sarrasin offrit d'appeler en conseil les chimistes les plus distingués, ainsi que les officiers d'artillerie les plus expérimentés, et de leur confier le soin d'examiner les projets que le colonel Hendon av...
-
Le Mauvais Genie
M.
Caroline partit en riant. Elle avait a peine fait dix pas qu'elle s'entendit encore appeler par la fenetre. M. GEORGEY.Caroline, my dear, vous acheter tous les turkeys de Madme Bonard, et tous les semaines vous prendre deux turkeys, et moi manger deux turkeys. CAROLINE.Combien faut-il les payer, Monsieur? M. GEORGEY.Vous payer quoi demandait Madme Bonard, et vous faire mes salutations. Allez, my dear, vous courir vitement. La tete de M. Georgey disparut; la fenetre se referma. Caroline march...
-
Dissertation Sartre et liberté.
est formée de ce que nous faisons de nous-mêmes. Il semble que Sartre voit cette liberté comme une malédiction. L'utilisation de l'expression «condamné à être libre» donne à penser que Sartre considère cette liberté comme un inconvénient plutôt qu'une bénédiction. Puisque Sartre ne croit pas en Dieu, il est considéré comme seul au monde sans personne sur qui dépendre sauf lui-même. Selon Sartre, Dieu n'existe pas, et ne peut donc pas limiter ce que nous faisons ou comment nous agissons. Une pers...
-
-
L'Argent
" Mais, madame, personne ne vit plus de la terre.
Il y eut de profonds saluts, et il les accompagna jusqu'au palier, en passant cette fois à travers l'antichambre, qu'il croyait libre. Mais, comme il revenait, il aperçut, assis sur une banquette, un homme d'une cinquantaine d'années, grand et sec, vêtu en ouvrier endimanché, qui avait avec lui une jolie fille de dix-huit ans, mince et pâle. " Quoi ? que voulez-vous ? " La jeune fille s'était levée la première, et l'homme, intimidé par cet accueil brusque, se mit à bégayer une explication...
-
Fiche de lecture: Le passage des éphémères - Jacqueline Harpman
10 décembre 2001. « Bien sûr que non, je ne me suis pas amendée, cher Jean-Babtiste ! Soyez tranquille, cela ne m'arrivera jamais. Jesuis fermement indiscrète, je lie le courrier des gens lorsque j'y ai accès: c'est que je m'intéresse à eux et que jen'ai jamais pensé que la curiosité soit un vilain défaut.Et puis, les Mortels me font tellement pitié! Leur vie est si courte et leur ambition si grande que chacun auraitbesoin de plusieurs siècles pour la réaliser: à peine sont-ils sortis de l'en...
-
RÉCIT ET ARGUMENTATION DANS BOULE DE SUIF
Les deux bonnes sœurs ne semblaient point entendre, perdues en des pensées profondes. Boule de Suif ne disait rien. 30 Pendant toute l'après-midi on la laissa réfléchir. Mais, au lieu de l'appeler «madame» comme on avait fait jusque là, on lui disait simplement « mademoiselle », sans que personne sût bien pourquoi, comme si l'on avait voulu la faire descendre d'un degré dans l'estime 35 qu'elle avait escaladée, lui faire sentir sa situation...
- Apologie de Socrate (texte complet)
-
Du Côté de Chez Swann
soupçon peut-être calomnieux pour elle, destiné en tous cas à la faire souffrir et que rien ne pourrait plus
détruire, une fois la lettre partie.
changeait du tout au tout, aux yeux des autres, l'aspect même des signes extérieurs par lesquels ce caractère se manifestait. Un mois après le jour où il avait lu la lettre adressée par Odette à Forcheville, Swann alla à un dîner que les Verdurin donnaient au Bois. Au moment où on se préparait à partir, il remarqua des conciliabules entre Mme Verdurin et plusieurs des invités et crut comprendre qu'on rappelait au pianiste de venir le lendemain à une partie à Chatou; or, lui, Swann, n'y ét...
-
Pot-bouille
--Mon Dieu!
La petite, cependant, lasse d'etre en chemise, effrayee par la vue d'Octave, se debattait, se renversait sur la table. Prenez garde! cria-t-il, elle va tomber. Ce fut une catastrophe. Marie avait l'air de ne point oser toucher aux membres nus de sa fille. Elle la regardait toujours, avec l'ebahissement d'une vierge, stupefaite d'avoir pu faire ca. Et, outre la peur de la casser, il entrait dans sa maladresse une vague repugnance de cette chair vivante. Pourtant, aidee par Octave qui la calmait,...
-
La Curée
de battre de ses gros souliers de provincial ce pavé brûlant d'où il comptait faire jaillir des millions.
\24 Oh! je sais que tu es intelligent, poursuivit Eugène, et que tu ne commettrais plus une sottise improductive... Dès qu'une bonne occasion se présentera, je te caserai. Si d'ici là tu avais besoin d'une pièce de vingt francs, viens me la demander. Ils causèrent un instant de l'insurrection du Midi, dans laquelle leur père avait gagné sa recette particulière. Eugène s'habillait tout en causant. Dans la rue, au moment de le quitter, il retint son frère un instant encore, il lui dit à voi...
-
Résumé de l'Ingénu de Voltaire
de liberté à l'Ingénu il le baptise. p. 55-56 P 15-22 -> et naïf, bon croyant.• Deuxième type: l'Ingénu prend tout au premier degréÇa permet de faire ressortir les non utilités de la Bible, selon Voltaire. Ça permet aussi de montrer que la Bible à étémanipulé au profit du parlement. C'est une critique à l'interprétation des textes religieux> Exemple de critique : lorsque l'Ingénu va se faire baptiser il a lu la Bible et comme il y est écrit que les premiersbaptisés étaient immergés totalement da...
-
-
LES LUMIÈRES (TPE)
va publier son Dictionnaire historique et critique (1695-1697), dans lequel il passe les écrits en revue ; très croyant, il critiqueles textes sacrés pour les renforcer, pour voir ce qui est irréfutable en les « nettoyant », sans vision négative. Il va changer lesétats d'esprit, la conception que se font les hommes de l'Histoire.Avant les Lumières (avec Bossuet), l'interprétation de l'Histoire était simple : elle est dominée par la Providence Divine. Le roiest de droit divin, et les français ne...
-
Nouvelles lettres d'un voyageur
quoi bon vivre, puisque les vrais biens de la vie, les joies du coeur et de la pensée, sont aussi fragiles que la
propriété des choses matérielles?
partis vivent, chantent et pensent maintenant une octave plus haut que nous; c'est pourquoi nous ne les entendons plus; mais nous savons bien que le choeur sacré des âmes n'est pas muet et que notre partie y est écrite et nous attend. Au delà, oui, au delà! Faut-il s'inquiéter de ce peu de notes que nous avons à dire encore? Et, quand nous avons souhaité le bonsoir au vivant qui ferme la porte et descend l'escalier, savons-nous si ce mot n'est pas le dernier que nous aurons dit dans la langue de...
-
Définition - Vocabulaire:
ANNONCER, verbe transitif.
c) [L'?v?nement concerne la vie publique] Faire conna?tre publiquement. Annoncer une f?te, une r?jouissance publique, une vente (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise)?: ? 4.... sa bouche petite dans son visage plat avale tout ? coup sa salive, et il dit enfin, du ton dont on annonce la victoire, la d?faite ou la paix?: ? Camarades, les avions russes sont arriv?s. ? ANDR? MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 771. ? En particulier. ? DROIT ADMINISTRATIF. Faire conna?tre, proclamer publiquement...
-
Candide
possibles.
CHAPITRE TROISIÈME COMMENT CANDIDE SE SAUVA D'ENTRE LES BULGARES, ET CE QU'IL DEVINT Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface....
-
L'APOLOGUE (sujets corrigés)
Amérique du Nord, juin 2004 -Cela serait à merveille, dit le pèlerin, si vous n'étiez pas à cheval; mais je retarderais trop votre marche ; ou vous presseriez trop la mienne. -Vous avez raison, dit Roger, il faut que tout soit égal entre nous, puisque 25 nous courons même forrune. »Sur ce propos il descend de cheval, et le voilà côte à côte avec le pèlerin. « Devineriez-vous avec qui vous êtes ? dit-il à son compagnon. -À peu...
-
Du Côté de Chez Swann
l'amour un plaisir subjectif, que la part du goût pour la beauté d'une femme devait y être la plus grande,
l'amour peut naître l'amour le plus physique sans qu'il y ait eu, à sa base, un désir préalable.
jamais rien à faire! Je suis toujours libre, je le serai toujours pour vous. A n'importe quelle heure du jour ou de la nuit où il pourrait vous être commode de me voir, faites-moi chercher, et je serai trop heureuse d'accourir. Le ferez-vous? Savez-vous ce qui serait gentil, ce serait de vous faire présenter à Mme Verdurin chez qui je vais tous les soirs. Croyez-vous! si on s'y retrouvait et si je pensais que c'est un peu pour moi que vous y êtes!" Et sans doute, en se rappelant ainsi leur...
-
La Bete Humaine
Flore se leva, sortit du trou de roches.
Dès minuit, le cadavre de Flore, dans la petite maison basse, reposa à côté du cadavre de sa mère. On avait mis par terre un matelas, et rallumé une chandelle, entre elles deux. Phasie, la tête penchée toujours, avec le rire affreux de sa bouche tordue, semblait maintenant regarder sa fille, de ses grands yeux fixes; tandis que, dans la solitude, au milieu du profond silence, on entendait de tous côtés la sourde besogne, l'effort haletant de Misard, qui s'était remis à ses fouilles. Et, aux inte...
-
CHARLES PERRAULT : CONTES : LE PETIT CHAPERON ROUGE
Ne sont pas de la même sorte ;Il en est d'une humeur accorte,Sans bruit, sans fiel et sans courrouxQui privés, complaisants et doux,Suivent les jeunes DemoisellesJusque dans les maisons, jusque dans les ruelles ;Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,De tous les Loups sont les plus dangereux. Analyse : I) Aspect théâtral, dramatique et suspens A. Composition et structure Rapidité du récit : Phrases courtes.Brièveté de l'histoire.Structure concise : schéma narratif : Situation ini...
-
-
L'éloge de la religion par Sganarelle - Acte III Scène 1 : DOM JUAN
donc l'arithmétique ? » rejoint l'idée du philosophe Descartes rationalisme débouche sur un matérialisme caractéristique du libertinage aboutit à un athéisme ; tout est matière donc pas d'esprit supérieur gouvernant la création hasard joue un grand rôle considère les croyances religieuses et la superstition comme des illusions nées de l'imagination il n'est pas très clair sur la question religieuse et formule de vagues propositions répond par des interjections et des monosyllabes attitud...
-
Pot-bouille
--Ami .
un homme ne pouvait approcher sa soeur, sans qu'il fut aussitot inquiet, les levres retroussees, pret a mordre. Et si, au contraire, Octave se penchait vers elle librement, la faisait rire du rire tendre et mouille d'une amante heureuse, il riait d'aise lui-meme, son visage refletait un peu de leur joie sensuelle. Le pauvre etre semblait gouter l'amour dans cette chair de femme, qu'il sentait sienne, sous la poussee de l'instinct; et l'on eut dit qu'il eprouvait pour l'amant choisi la reconnaiss...
-
- Ah !
ses gentilshommes. – Vous voyez bien,deMouy, répétaHenri, qu’onsaittout. – C’est vrai,ditdeMouy. – J’en étais sûr,ditHenri, queM. d’Alençon s’étaitemparé devous. – C’est votre faute, Sire.Pourquoi avez-vous refusésiobstinément ceque jevenais vousoffrir ? – Vous avezrefusé ! s’écriaMarguerite. Cerefus quejepressentais étaitdonc réel ? – Madame, ditHenri secouant latête, ettoi, mon brave deMouy, envérité vousmefaites rireavec vos exclamations. Quoi !unhomme entrechezmoi, meparle detrône, derévolte...
-
Article de presse: La déroute de la baie des Cochons
songé à l'usage qu'il pourrait en faire. Et, lorsque le jeune président démocrate propose à l'Amérique latine une " nouvelle alliancepour le progrès ", il tient un langage qui présente quelque analogie avec celui du " bon voisinage " rooseveltien. Mais, désormais,pour une majorité grandissante en Amérique latine, ce vocabulaire libéral recouvre une politique qui n'a répudié ni le " big stick "ni la " dollar diplomacy ". Mais le drame de John Kennedy est que son " big stick " n'a pas été assez...
-
Article de presse: Expliquer Hitler aujourd'hui?
Mais ce qui fait l'horreur du nazisme, ce qui fait son épouvantable spécificité, c'est ce qui le distingue du fascisme italien.Mussolini se voulait maître absolu de l'Etat. Pour Hitler, l'Etat n'était qu'un instrument au service de la race et un outil pour laguerre de conquête. Dès le 3 février 1933, il expose aux chefs de la Reichswehr qu'il s'agira de conquérir de l'espace à l'Est et de" germaniser impitoyablement ". Et tous les documents montrent que l'antisémitisme n'était pas un simple inst...
-
« Pendant que le baron de Sauve fait son service au Louvre, la baronne est avec un muguet de ses amis, dans
ne maison proche de la Croix-des-Petits-Champs, vers Saint-Honoré ; le baron de Sauve reconnaîtra la maison
à une croix rouge qui sera faite sur la muraille.
L’homme fitun bond enarrière, eten bondissant sonchapeau tomba. – De Mouy deSaint-Phale !s’écria-t-il. – Maurevel !hurla lehuguenot enlevant sonépée. Jetecherchais ; tuviens au-devant demoi, merci ! Mais lacolère nelui fitpas oublier Henri ;etse retournant verslafenêtre, ilsiffla àla manière despâtres béarnais. –Cela suffira, dit-ilàSaucourt. Maintenant, àmoi, assassin !à moi !Et ils’élança versMaurevel. Celui-ci avaiteuletemps detirer desaceinture unpistolet. – Ah !cette fois,ditleTueur deRoi e...
-
Vocabulaire:
CHERCHER, verbe transitif.
vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez ? la porte et on vous ouvrira (BOSCO, Le Mas Th?otime, 1945, page 317). ? Rare. [Sans mettre en cause une personne] Tendre ?, vers. L'aiguille cherche le nord. Le bien cherche le bien. La richesse vient ? celui qui en a d?j? beaucoup. 2. [Le compl?ment d'objet d?signe une personne] Chercher un confident, un mari, un protecteur. O? demeures-tu? Je suis ? Paris depuis quinze jours seulement et je suis all? te chercher partout sans te trouver...
-
Le Speronare
perdu, ce n'etait pas a l'eglise qu'il fallait le chercher.
se trouve de nuit seul dans une chapelle isolee, avec des tombes sous ses pieds, un autel devant soi, Dieu au-dessus de sa tete, et le silence partout. Aussi, quoique don Ferdinand eut porte la main tout d'abord a son epee, afin de se defendre contre cette apparition quelle qu'elle fut, il vit sans deplaisir, pris comme il l'etait, a l'improviste, au beau milieu de son demi-sommeil, cette apparition passer pres de lui sans faire mine de le remarquer. Au premier aspect, il avait cru avoir affaire...
-
-
Commentaire composé : Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline
sans limite : « J'ai pensé au maréchal des logis Barousse qui venait d'éclater comme l'autre nous l'avait appris.C'était une bonne nouvelle. Tant mieux ! ».Il existe une opposition entre le messager, qui est si bouleversé qu'il ne peut à peine parler « On ne pouvait démêlers'il voulait nous parler ou bien s'il pleurait. » et le colonel. L'auteur, à l'aide d'une métaphore, l'assimile à un « petitchien qui rêve », pour exprimer son innocence et son désarroi : « Ses mâchoires tremblaient si fo...
-
LE MONDE COMME IL VA
de dissimulation que les mages, parce qu'ils n'avaient pas de si grands objets d'ambition.
parce qu'ils n'avaient consulté que leurs livres. Babouc conclut qu'il y avait souvent de très bonnes choses dans les abus. Il vit dès le jour même que les richesses des financiers, qui l'avaient tant révolté, pouvaient produire un effet excellent; car, l'empereur ayant eu besoin d'argent, il trouva en une heure, par leur moyen, ce qu'il n'aurait pas eu en six mois par les voies ordinaires; il vit que ces gros nuages, enflés de la rosée de la terre, lui rendaient en pluie ce qu'ils en rec...
-
tournai mon arme vers McKinnon et lui mis une balle dans la tête.
47 Tess meregardait commesije venais d’étrangler sonchat. Non,plutôt comme sije l’avais coupéen morceaux etjeté dans unmixer. Unregard quejen’oublierai jamais. Elle garda lesilence, pendant delongues minutes. J’étaisàla torture. Jene disais rien,moinon plus. J’attendais simplement qu’elledigèrecequ’elle venaitd’entendre. Au bout d’unmoment, lesilence étaitdevenu insupportable. — Dis-moi quelque chose,fis-je,trèsdoucement. Tess soupira aveclassitude. Elleparla enfin, presque àvoix basse. — C’est...
-
faut-il mentir?
vivant, mais il est au contraire devant le monde : la conscience, c'est la distance qui existe entre moi et moi-même et entre moi et le monde. 1. La conscience fait-elle la grandeur ou la misère de l'homme ? Blaise Pascal répond qu'elle fait à la fois l'une et l'autre. Parce qu'elle rend l'homme responsable de ses actes, la conscience définit l'essence de l'homme et fait sa dignité . J'ai conscience de ce que je fais et peux en répondre devant le tribunal de ma conscience et cel...
-
L'histoire a-t-elle un sens ?
I- La raison à l'œuvre dans l'histoire : l'histoire tend vers une finalité qui lui donne son sens (signification) · Lorsque le philosophe s'indigne devant le cours de l'histoire, son attitude implique souvent l'espoir d'y déceler un ordre secret.Ainsi, Kant , dans Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, établit le constat suivant : l'histoire humaine estapparemment dénué de sens. Mais il exprime pourtant un espoirque son opuscule tâcher...
-
Le Petit Chose (1868). Histoire de Bamban. Daudet
Il me regarda d'un air triste et soumis, son oeil suppliait ; mais je fus inexorable et la division s'ébranla, le laissantseul, immobile au milieu de la rue.Je me croyais délivré de lui pour toute la journée, lorsque, au sortir de la ville, des rires et des chuchotements àmon arrière-garde me firent retourner la tête.A quatre ou cinq pas derrière nous, Bamban suivait la promenade gravement.« Doublez le pas », dis-je aux deux premiers.Les élèves comprirent qu'il s'agissait de faire unes niche au...
-
XXV
Bentley Drummle, qui avait le caractère assez mal fait pour voir dans un livre une injure personnelle que lui faisait
l'auteur, ne reçut pas la nouvelle connaissance qu'il faisait en moi dans une meilleure disposition d'esprit.
maison, unevolaille froiderôtie,venue dechez lerôtisseur ; jelacrois tendre, parcequelerôtisseur aété juré dans une de nos causes l’autrejour ;or,nous luiavons rendu labesogne facile ;jelui airappelé cettecirconstance enluiachetant la volaille, etjelui aidit : « Choisissez-en unebonne, monvieux brave, parcequesivous avions vouluvousclouer à votre bancpourunjour oudeux deplus, nous l’aurions pufacilement. » Àcela ilme répondit : « Laissez-moi vousoffrir la meilleure volailledelaboutique. » Jelela...
-
Article de presse: Tony Blair, le bourgeois travailliste
Pour survivre dans cette traversée du désert des années 80, il lui a fallu s'accrocher aux branches du thatchérisme, accepter parréalisme l'économie de marché et ce qui en découlait : dérégulation du travail, mise au pas des syndicats, privatisations,accroissement massif du fossé entre riches et pauvres, coups de canif répétés dans le Welfare State, et qu'il ne pourra corrigerqu'à la marge. Il lui a fallu ancrer son parti résolument au centre, loin des utopies gauchisantes. Mais il a dû surtout...
-
-
L'argent est la puissance aliénée de l'Humanité. Marx, Troisième Manuscrit de 1844
- 2 - Nous reviendrons longuement sur ce concept d’aliénation, très présent dans le texte que nous avons à étudier. Mais d’ores et déjà, donnons lui un sens simple, courant : être aliéné, c’est, pour une conscience, être déterminée par une puissance extérieure à la conscience, en l’occurrence, par la réalité des modes de production de la vie matérielle et ses besoins. Si donc le philosophe est la figure de la conscience en tant qu’elle est aliénée, cela veut dire deux choses : la premi...
-
L e judaïsme, issu des préceptes énoncés par Moïse sur
écrite et Loi orale – sont inséparables l'une de l'autre. Pour parvenir à une relative intelligibilité de ces textes fondateurs, il faut passer par leurs langues originaires, l'hébreu et l'araméen, tant les significations dépendent des innombrables virtualités de ces langues, virtualités qui font la richesse des commentaires en quelque sorte inachevables. Mais ces textes sont loin d'être la seule source d'information ; une immense littérature mystique et philosophique s'est greff...