Catégorie : Français / Littérature
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Marcel PAGNOL (Un ancien professeur, Topaze, explique à son ami Tamise, encore enseignant, l'importance de l'argent.)
• Au début de la pièce de théâtre dont est extrait ce texte, Topaze, professeur exemplaire propose à la méditationde ses élèves quelques maximes morales qu'il a fait inscrire au-dessus du tableau : — «Pauvreté n'est pas vice.» — «L'oisiveté est la mère de tous les vices.» — «Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.» — «L'argent ne fait pas le bonheur.» • Quelque temps après, le même Topaze, corrompu par un affairiste sans scrupules, trône derrière un bureaud'entreprise, au-dessus du...
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Romain ROLLAND, Jean-Christophe, Le Matin
— Jean-Christophe, dans l'intention de se présenter sous un jour meilleur, se force à être aimable. — Minna pousse son avantage en multipliant «les gaffes». — Le jeune musicien se contient du mieux qu'il peut; sa physionomie comme ses attitudes trahissent cependant unegrande exaspération. — N'y tenant plus : «Vous savez, mademoiselle, votre beauté et votre rang ne vous autorisent pas à m'humilier. » — Bien qu'elle cherche à le masquer, Minna est touchée par la sincérité de Jean-Christophe. Leurs...
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René BARJAVEL, Ravage
• Votre imagination est donc sollicitée. Sans tomber dans l'énormité de mauvais goût, soyez suffisammentaudacieux. Sujet 2 «Dans l'après-midi, les nuages laisseront place à quelques rayons de soleil sur la moitié sud de la France, partoutailleurs le mauvais temps persistera, avec des températures... — Tu parles d'un printemps! Allez, passe-moi plutôt le clafoutis, ces histoires de météo me désespèrent. — Elles ne te coupent pas l'appétit, papa! — Tais-toi, écoute... un western à 20 h 30...
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Ray BRADBURY (Le contribuable)
— Lui qui aurait offert sa main, son cœur, sa tête pour obtenir l'autorisation de partir... A ceux qui cherchent à le raisonner, il oppose la violence de ses sinistres prédictions : «Vous prétendez me soustraire à une mort incertaine, mais vous êtes tous ici condamnés à disparaître...» — Ses paroles se perdent dans le vacarme du départ de l'engin. Sujet 2 Pritchard est prêt à tout pour quitter cette terre. Outre le fait qu'il prétend exercer son droit le pluslégitime de «bon citoyen», il avance...
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Gilbert CESBRON (Martin, huit ans, vit chez son parrain, dans un immeuble ultra-moderne.)
A) • Combien de temps consacrez-vous à la télévision? • Sélectionnez-vous les programmes? • La vie familiale est-elle soumise au rythme des émissions? • Pensez-vous que l'influence de ce que vous voyez est perceptible : — dans votre comportement, — dans vos opinions. • Sacrifiez-vous une sortie ou un livre à un feuilleton télévisé? • La télévision suscite-t-elle les discussions ou bien nuit-elle aux échanges? B) • Possédez-vous une chaîne hi-fi? très sophistiquée? • Quel genre de musique écoutez...
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Jean-Louis CURTIS, Les Jeunes Hommes
• Durcissant son regard et le ton de ses paroles tout au long de la discussion. • Ne retenant aucune des explications avancées par André, pour mieux lui assener ses reproches. Sujet 2 • Pouvez-vous juger cette mère et son fils « en connaissance de cause»? Ce jugement serait nécessairement hâtif. Que savons-nous au juste des sentiments réels de cette mère pour son fils? Quelle est la personnalité exacte de ce garçon? • Plutôt que d'un jugement, il ne pourra s'agir dans votre commentaire que d'app...
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Luc DIETRICH : Introduction à la vie commune
parce qu'on a cessé de ne penser qu'à soi. » 4) «J'allais devoir entrer dans la ligne générale des hommes : ... travailler.» • Ce thème est le corollaire du précédent. • Le travail comme servitude ou comme gage de liberté? • Forme privilégiée de l'épanouissement de l'individu ou contrainte, usure physique et morale? • Participation à l'effort commun ou exploitation? • Quel travail? Sous quelles formes? Dans quel but? • Autant de questions auxquelles un élève de troisième ne peut être étranger. 5...
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Romain GARY, La Promesse de l'aube
— tantôt les conséquences de cette histoire dans l'esprit de son garçon; — tantôt ce qu'il convient de faire pour sortir de cette situation intenable; — tantôt les explications qu'elle devra fournir pour apaiser les craintes de l'enfant...; — etc. • On vous demande d'imaginer le monologue intérieur, forcément «décousu» de cette mère en proie à millesentiments contradictoires et violents. Sujet 3 • Ne vous contentez pas de commentaires stéréotypés du genre : «L'injustice sociale es...
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Analyse linéaire du sonnet: A une passante furtive de Charles Baudelaire
Vers 7 : Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan - éléments du corps - rupture de ton, - vocabulaire négatif et saisissant - la description prend un autre ton pluspessimiste et négatif décrivant le mal-être et la méfiance du poète vis-à-vis de la femme observée. Vers 8 : La douceur qui fascine et le plaisir qui tue - présence d'un oxymore - anéantissement par le vocabulaire quidétruit l'image jusque là agréable de lafemme. - Noter le paradoxe et le tourment quiha...
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André GRALL: Un voyage à Paris
opposent un refus. • Est-ce vraiment la bonne explication? Ne mêle-t-on pas deux problèmes très différents? — La méfiance est un réflexe de prudence dû à la multiplication des «agressions» (dont certaines sont de vraiesagressions crapuleuses). Ex. : Les passants de la rue de Rivoli refusent de répondre, de peur d'être importunés ou «agressés». — Le manque de communication caractérise la vie en société en cette fin de XXe siècle où chacun ignore «l'autre ». Ex. : Les voyageurs du métro sont repli...
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Louis GUILLOUX: Un ouvrier sans travail
• Vous ne manquerez pas de souligner le paradoxe suivant : ce n'est pas du jour au lendemain que la clientèle vientà manquer au cordonnier. Le phénomène a connu une récente accélération, mais il est déjà ancien. Si l'artisan prendconscience subitement de la situation, c'est qu'il n'a pas voulu y croire avant : «Il s'était bien rendu compte que le travail avait un peu baissé, mais il avait espéré qu'il en viendrait...» Comme unmalade qui refuse de voir la vérité en face et s'efforce de croire à l...
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Un personnage de roman peut-il se concevoir sans souffrance ni désillusion ? Vous répondrez à cette question dans un développement construit et illustré d'exemples tirés des textes du corpus, de ceux que vous avez étudiés en classe et de vos lectures personnelles.
Demande d'échange de corrigé de arthur laure-anne ( [email protected] ). Sujet déposé : un personnage de roman peut-il se concevoir sans souffrance ni désillusion? I) Souffrances et désillusions pour la critique des habitudes/coutumes (anti-héros !): a) Le schéma narratif selon Proust (le besoin de péripéties dans l'art de la narration, formalisme et structuralisme( morphologie du conte ) Proposer au lecteur des exemples d'humanité : Même dans le roman réaliste, le romancier...
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LA VILLE « LIEU » DE LA CIVILISATION ?
II- La ville, lieu de corruption de la civilisation a la ville labyrinthe Depuis des siècles, la ville est présentée comme destructrice des liens entre les individus. Or n'est-elle pas aucontraire composée du mouvement perpétuel des gens ? Et ne demeure-t-elle pas lieu de vie et de communicationcapable de créer du lien entre ses habitants ? On y trouve une dispersion des êtres, une perpétuelle migration descultures, un infini brassage des langues, des rythmes, des corps et même des âmes....
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Pierre ALBERT-BIROT: Cartonnage d'hiver
campagne avec ses moutons et ses vaches... et aussi sa bergère. Essayez d'imaginer une de ses journées, à lasaison qu'il vous plaira. 2) Un jouet, même banal, pewf efre pour un enfant le support d'une vie imaginaire très mouvementée et souventmerveilleuse. Evoquez une expérience de ce genre. 3) Pendant longtemps les paysans se sont sentis défavorisés et les jeunes surtout étaient attirés par la ville.Maintenant beaucoup de citadins rêvent d'un retour à la terre. Après avoir exposé...
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Julien Gracq (Au château d'Argol): Des hauteurs du château d'Argol, Albert contemple la plaine de Storrvan
rebondissement métallique de ses feuilles » (1. 22-23). Puis ce métal brille. Les notations de lumière s'opposent aux couleurs ternes de la première partie. Le mot « briller » est répété trois fois(1. 24 : « les rocs nus brillèrent » ; 1. 27 : « brilla » et 1. 29 : « brillantes »). « Luire » prend le relais à la ligne 29et on parle de « rayon doré » (1. 31). L'adjectif « jaune » est repris sous la forme « jaunâtre ». La lumière sature leslignes 26-27 : « un instant une bande jaune et lumineuse,...
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Charles Baudelaire (« La Belle Dorothée », Le Spleen de Paris)
L'élément le plus important de ce décor, c'est en effet le soleil qui « accable la ville de sa lumière droite et terrible »(l. 1), c'est-à-dire qu'il est à son zénith. La source de lumière, d'abord verticale se propage et gagne la plage où lesable et la mer deviennent eux-mêmes lumière : « le sable est éblouissant et la mer miroite »(l. 1-2). Le mot «lumière » est d'ailleurs repris aux lignes 8 et 13. La clarté du soleil est associée au bleu du ciel, cet « immense azur» (l.7-8) qui couvre la mer...
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Alain Borne (« Quand je serai mort... », En une seule injure)
rapproche leur sens. Le silence est bien la pire chose qui puisse advenir au poète qui chante le monde. C. Un monde de fragilité - Mais la mort du poète n'est pas un élément isolé dans un monde de vivants. Le monde lui-même se définit par safragilité. - Le « coquelicot » (v. 14) et le « duvet du rossignol » (v. 15) sont à la fois le signe de la vie de la nature au pleincoeur de l'été, mais aussi la marque du caractère éphémère des choses : le coquelicot à peine cueilli se fripe et sefane, le duv...
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Jules Laforgue (« Méditation grisâtre », Poèmes posthumes divers.)
- Tout concourt ainsi à faire de ce paysage un spectacle « blême » (v. 2), où le « gris » (v. 9) prédomine, comme lelaissait préfigurer, en guise de titre, le choix de l'adjectif « grisâtre » à connotation péjorative. 3. L'eau : elle prend ici trois aspects différents. - Elle est d'abord « mer » (v. 9), « Océan » (v. 2) dont l'immensité, la majesté et la fureur suggèrent une majusculeau poète, « flot » (v. 3) et surtout « vagues » (v. 6). - On note d'ailleurs une progression du premier au deuxi...
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Daniel Boulanger : « En été », Les Noces du merle
C. De la matinée au crépuscule - Nous suivons les étapes de ce jour d'été, de la matinée au crépuscule. La structure du texte épouse lesdifférentes heures : en fin de matinée, la famille est dispersée (l. 1-6) ; puis elle se réunit à midi (l. 7-10) avant desombrer dans la torpeur de l'après-midi (l. 10-15) ; enfin vient il fraîche soirée (l. 15-20). - Les moments de plus grande chaleur et de plus intense lumière sont aussi ceux du silence : ce n'est que le soirque la famille raconte...
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Présentez sous forme d'un développement composé de trente à cinquante lignes, votre point de vue sur le pouvoir des grands média populaires pour créer l'événement. Vous chercherez à en préciser les limites, en songeant aux différents éléments qui interviennent (esprit critique, intérêts véritables du public, probité des journalistes...).
ton d'un commentateur radiophonique ou télévisé. — Les techniques sont considérables : équipes de reporters au niveau des hommes, matériel «pour couvrirl'actualité». Les satellites même sont utilisés. b) Le média est l'événement. Le cas est assez rare et Pierre Viansson-Ponté n'y fait pas allusion. Le paragraphe précédent considérait les médiacomme un moyen de transmettre une nouvelle. Il arrive que le média soit l'événement. Ainsi le célèbre J'accuse deZola. Mais on peut penser aussi aux...