8651 résultats pour "chose"
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DESCARTES: De la définition des choses obscures
sur des signes. II. La volonté de tout définir est une source d'erreurs. La volonté de tout définir semble donc doublement limitée :— il y a des cas où on ne peut pas définir;— même si on pouvait définir, cela ne serait pas souhaitable. À cette double limite, on peut fairecorrespondre un double danger qui justifie de faire de cette volonté de tout définir une des « principaleserreurs » dans la connaissance. 1. Le danger du cercle.Vouloir définir le simple, c'est entrer dans un cercle, pu...
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Peut-on juger d'une chose par la conscience qu'on en a ?
On trouve cette citation dans la seconde partie des « Méditations cartésiennes » (1929). Husserl (1859-1938) est le fondateur de la phénoménologie et le précurseur de ce que l'on nomme l'existentialisme.Le mot d'ordre de la phénoménologie est le retour aux choses mêmes. Il s'agitde se battre contre une conception positiviste de la science et contre lesfaux savoirs, pour s'interroger à nouveaux frais sur la façon dot les chosesnous apparaissent.Notre citation apparaît dans les « Mé...
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Ordre des choses ou ordre de l'esprit ?
de connaître. Kant montre ainsi qu'il est impossible de se prononcer sur l'existence d'un ordre des choses en soi indépendant denotre esprit. Dans cette perspective, l'ordre est entièrement du côté de l'esprit. La raison peut atteindre, dans le réel, ce à quoi elle donne elle–même sa forme. «Nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes.» Kant, Critique de la raison pure(1789). • La «révolution copernicienne» opérée par Kant est la suivante: le réel connaissable...
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Parler de choses qui n'existent pas a-t-il un sens ?
langage et c'est ce qui nous conduire à parler pour ne rien dire : « cet abus de mots consiste ou à n'y pointattacher des idées du tout, ou à en attacher une imparfaite dont une partie est vide et demeure pour ainsi dire enblanc ; et en ces deux cas il y a quelque chose de vide et de sourd dans la pensée, qui n'est rempli que par le nom ». De même, les idées complexes ou les mots auxquels on attache différentes significations contradictoirespeuvent bien être la source de cette ruptur...
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Les mots peuvent-ils rendre compte de la nature des choses ?
Admettons que les mots nous éloignent des choses. Il faut donc supposer qu'avant nous en étions plus proches.Mais avant quoi ? Avant de nous exprimer ou avant de savoir parler ? Dans le premier cas la parole se bornerait àtrahir notre expérience ; dans le second, l'apprentissage du langage chez l'enfant transformerait de manièreirréversible son rapport aux choses. Examinons plus attentivement ces deux hypothèses. 1. Les mots trahissent notre expérienceNous éprouvons tous plus ou moins de...
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Commentaire de texte : Thomas HOBBES, Léviathan « Les noms des choses qui ont la propriété de nous affecter, c'est-à-dire de celles qui nous procurent du plaisir ou du déplaisir, ont, dans la conversation courante des hommes, une signification changeante parce que tous les hommes ne sont pas affectés de la même façon par la même chose, ni le même homme à des moments différents… »
temps, nous analyserons au travers de la première partie du texte l'origine ou le principe de ces variations. Puis nous en dégagerons les conséquence s, en tirant les leçons de la deuxième partie. I. Les mots qui nous affectent ont un sens versatil e qui dépend de notre moi 1. L'analyse de Hobbes Dabord, Hobbes étudie le sens des mots dans le cad re de la « conversation courante ». Cette caractérisation a son importance car les mots sont toujours employés dans...
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l'expérience nous apprend-elle quelque chose ?
Si l'on veut restaurer la certitude de la science, il faut que sa méthode parvienne à concilier la nécessité rationnelle et le caractère toujours en partiecontingent de l'expérience. Ce sera l'une des préoccupation centrale de Kant . Il s'efforcera de montrer comment les connaissances dignes de ce nom sottoujours le produit d'une rencontre entre les données de l'expérience sensibleet le travail conceptuel de l'entendement. Ce dernier reçoit de l'extérieur, parle moyen de la sensibilité, une mat...
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Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre que dans toute la philosophie ?
seulement que l'on comprend la réalité des choses soumises au devenir et par là même à la corruption. En tant quesensibles et plurielles, les choses du monde n'ont de réalité que par l'idée à laquelle elles participent : par exemplec'est par sa participation au beau en soi qu'une femme est belle, c'est-à-dire que la réalité de la beauté de cettefemme se trouve dans l'idée de beauté et non dans cette femme. C'est ce que montre Platon dans la dialectiqueascensionnelle du Banquet où l'amant, aprè...
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Peut-on rendre compte des choses par les mots ?
introduction a) Un constat : « Les mots manquent pour le dire », disons-nous souvent. Nous avons fréquemment le sentimentd'une « distance » entre ce que nous voulons dire et ce que nous pouvons dire avec les mots dont nous disposons.b) Le problème : Nous pouvons donc nous demander s'il est possible de rendre compte des choses avec les mots, enentendant par « choses » à la fois les phénomènes qui nous sont extérieurs et ceux qui nous sont intérieurs, et ennous rappelant que « rendre compte » sign...
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Le langage nous rend-il maitres des choses?
pour convaincre. Pour convaincre il faut utiliser la rhétorique qui est dans l'Encyclopédie de Diderot définie par « L'art de bien parler pour persuader ». Persuader c'est jouer sur la sensibilité d'une personne pour la convaincre de penser quel que chose ou de faire une action. Prenons, l'exemple d'un conseilleur principal d'éducation (CPE) doit montrer une maitrise parfaite des mots pour arriver à convaincre un élevé. Il devra bien entendu utiliser le langage correct par rapport à la situatio...
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La nature fait-elle bien les choses ?
finalité qui est digne d'être étudiée, qui fait la beauté de chaque chose (car elle traduit un certain dessein etl'ordre de la nature). Toute une tradition philosophique poursuivra et soutiendra la réflexion des philosophes grecs : c'est parce qu'il y ade l'ordre dans la nature, dans le cosmos – mot qui signifie «beauté, harmonie », d'où le terme cosmétique – quenous pouvons découvrir les lois qui nous permettent de mieux comprendre le monde et de mieux vivre, de développernos potentialités.Mai...
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PREMIÈRE PARTIE
LE bon sens est la chose du monde la mieux partagée " : car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.
92 Discours de la méthode peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils sui vent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s'en éloignent. Pour moi, je n'ai jamais présumé que mon esprit fût en rien plus parfait que ceux du commun : même j'ai souvent souhaité d'avoir la pensée aussi prompte, ou l'imagination aussi nette et distincte, ou la mémoire aussï ample, ou aussi présente, que quelques au tres....
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Le langage est-il une représentation des choses ?
Toute langue est une vision du monde Il n'y a pas de rapport nécessai re entre le mot et la chose. Le lien signifiant-signifié est purement conventionnel et les mots peuvent très bien ne pas dire les choses. Un énoncé est un point de vue particulier sur le réel. Le langage est un n1oyen de dire les choses, mais ce n'est pas un reflet d .. n dit, depuis Fer dinand de Saus sure , que le signe lin guistique est arbitra...
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Les mots reflètent-ils les choses ?
Les mots ne reflètent pas les choses •U·n• Le langage n'est pas un reflet de la réalité, mais un système de signes . Le signe linguistique unit d'une façon arbitraire un signi fiant et un signifié. Chaque langue utilise des signes différents . Le signe terminologie qu' il adopte, plutôt «imm otivé». Il linguistique un signifié et un signi- n'y a aucun rap po rt associe fiant. Chaque langue nature l entre le signi- un signifiant...
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Quelle différence il y a-t-il entre exister comme personne et exister comme chose ?
déterminations empiriques, c'est-à-dire la chaîne des causes et des effets qui ont provoqué le mensonge(« mauvaise éducation », « société pernicieuse », « causes circonstancielles », « méchanceté d'un naturelinsensible à la honte ») 2) on fait valoir la « spontanéité absolue de la liberté ». Dans le 1 er cas : ruine de la justice puisque la loi qui ordonne et interdit n'a plus de raison d'être ; le fautif est innocent n'étant pas responsable de sonmensonge. Dans le 2 nd cas, on p...
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Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Kant, Critique de la raison pure Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation DEUXIEME CORRECTION Cette question, c'est le philosophe Leibniz qui l'a posée, dans un contexte métaphysique; plus près de nous,Heidegger l'a reprise pour procéder à une critique de la métaphysique. En somme, cette interrogation appartient à latradition philosophique. Mais, de nos jours, les physiciens et astrophysiciens ne sauraient l'éluder puisqu'elle fondetoute leur réflexion sur les caus...
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Sur l’origine radicale des choses (1697) de Leibniz
1. En plus du monde, ou agrégat des choses finies, on trouve quelque unité dominante qui n'existe pas seulement comme l'âme en moi, ou plutôt comme moi-même en mon corps, mais qui entretient avec ce monde une relation bien plus élevée. Car l'unité dominante de l'univers, non seulement régit le monde, mais le façonne et le crée ; elle est supérieure au monde et, pour ainsi dire, au-delà du monde. Bien plus : elle const...
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En général quand une chose devient utile elle cesse d être belle ?
c'est parce que l'utilité est par définition l'inverse de la beauté, et que cette dernière consiste précisément dansl'inutilité. En effet, pour tout un courant de la pensée artistique, l'art est non utile, c'est-à-dire qu'il n'est jamaisdestiné à remplir une fonction de moyen, mais il est également inutile, au sens où il ne remplit aucune sorte de fin.Telle est la théorie de l'art pour l'art énoncée par Théophile Gautier dans la Préface de Mademoiselle de Maupin : l'homme de lettre nomme une...
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La valeur d'une chose dépend-elle de son utilité ?
dans la phrases. Car cela peu aussi signifier pour celui l'entend « Je la tend (une corde par exemple) », de telle sorte que le son (signifiant) « attend » ne prend son sens que par opposition avec « la tendre », et en fonction desautres termes de la phrase qui suivront. Eh bien Baudrillard ne va rien faire d'autre que d'appliquer cette idée à l'échange économique. Il y a en effet deuxdimensions de l'échange monétaire. Soit j'échange de l'argent contre un bien réel, soit cet argent est mis en...
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Y a t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ?
I. Il y a quelque chose que le langage ne peut dire (on reprendra à son compte la conceptionbergsonienne de l'ineffable en la formulant en fonction du libellé du sujet. On évoquera aussi le divin, letranscendant). Bergson et le mot-étiquette. Le langage n'est-il qu'une médiation, un obstacle, entre langage et pensée, langage & réalité, ou peut-il se comporter en intermédiaire fidèle ?N ‘arrivons-nous à penser qu'en dépit des mots, que malgré le langage ? Bergson est un remarquable...
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La connaissance de soi et des choses
Néanmoins la connaissance des choses ne serait-elle pas plus accessible que la connaissance de soi, du fait de leur avantage à détenir, pour la plupart, une définition précise ? Les choses, d’un point de vue général, n’ont pas de conscience. Elles suivent donc un schéma fixe et sont abouties. Leur explicitation est donc plus à même d’être réalisée que la connaissance de soi. En effet cette dernière est en perpétuelle évolution car l’homme ne cesse de penser, d’expérimenter. Et ce phéno...
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Quand dit-on d'une chose qu'elle est belle ?
un homme à un moment de sa vie et que ce ne soit plus le cas à un autre moment. Par exemple, on est dansl'adolescence soumis à des préférences impulsives, qui traduisent l'envie de sensualité plutôt que le recours à lasensibilité. Ce raisonnement est un peu simpliste puisqu'il oublie que pour dire qu'une chose est belle, le jugementest tout de même nécessaire pour rendre une appréciation esthétique et donc une certaine expérience. Reste àsavoir quelle doit être cette expérience. Elle doit bie...
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Kant : L’art est-il la représentation d’une belle chose ou la belle représentation d’une chose ?
2) Ainsi parce qu’imiter c’est aussi voir le monde avec recul, l’art agit comme un moyen de connaissance : Parlant de l’art Aristote déclare que « l‘on se plaît à regarder des images parce qu’en les regardant on peut apprendre et raisonner (…) ». En effet, l’habitude est génératrice d’indifférence, elle annule la distance qui existe en principe entre l’homme et le monde et rend ce dernier à la fois désirable et questionnable. Par co...
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ses-tu pas comme moi que c'est malgré eux que les gens sont privés des bonnes choses, de leur plein gré des mauvaises ?
186 PLATON PAR LUI-MÊME tu préfères que nous l'interrogions, en l'assurant que s'il connaît quelque chose, loin d'en être jaloux, nous nous réjouirions de voir quelqu'un qui sait quelque chose. Dis-nous : celui qui connaît, connaît-il quelque chose ou rien ? Toi, Glaucon, fais-moi les réponses à sa place. - G. Je répondrai qu'il connaît quelque chose.- S. Quelque chose qui est ou quelque chose qui n'est pas?- G. Quelque chose...
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Suffit-il de prendre conscience de quelque chose pour s'en rendre maître ?
§ La conscience apparaît en effet come une faculté lacunaire, et donc incertaine, ce qui empêchesemble-t-il d'en faire une faculté savante. Elle n'est pas faible et ne permet pas alors de fournir uneconnaissance quelconque. § Dans son ouvrage Métapsychologie , Freud légitime et rend nécessaire l'hypothèse de l'inconscient, et ce notamment en montrant combien la conscience est une faculté lacunaire. En effet, selon lui, aussibien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréqu...
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La vie: un jeu ou une chose sérieuse ?
« esprit de sérieux » est en réalité une attitude inauthentique. En effet, cela consiste à considérer que la vie doitsuivre une certaine voie et qu'il existe des manières de vivre meilleures que d'autres. Cette tournure d'esprit est enréalité faite de conformisme et de conservatisme. Les individus considèrent un ensemble de biographies idéales, ettentent de s'y conformer, de régler leur vie pour parvenir à un idéal de vie. Sartre parle des « lâches » et des « salauds ». Mais précisément les « l...
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Une théorie sans expérience nous apprend-elle quelque chose ?
II- L'expérience ne nous apprend rien sur elle-même mais sur l'espritqui la pense HUME Tout commence par l'expérience. Le domaine de l'expérience sensible c'est l'iciet maintenant. La présence est le critère le plus intense de la réalité par lavivacité des impressions. Dans l'instant d'après il nous reste des idées de laperception, des images : c'est la rémanence. De la rémanence découlel'accoutumance. En effet chaque perception est singulière et ne peut doncrien nous apprendre sur les rel...
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Y a-t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ?
I. Il y a quelque chose que le langage ne peut dire (on reprendra à son compte la conception bergsoniennede l'ineffable en la formulant en fonction du libellé du sujet. On évoquera aussi le divin, le transcendant). ¨ Bergson et le mot-étiquette. Le langage n'est-il qu'une médiation, un obstacle, entre langage et pensée, langage & réalité, ou peut-il se comporter en intermédiaire fidèle ?N ‘arrivons-nous à penser qu'en dépit des mots, que malgré le langage ? Bergson est un remarquable...
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« Puisqu'on ne peut être universel et savoir tout ce qui se peut savoir sur tout, II faut savoir peu de tout car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose. » Discutez cette affirmation de Pascal.
eU-,~-~,------------------------------· Quelques hommes se contentent de connaissances frag mentaires, acquises au hasard des lectures, des rencontres, des promenades, des représentations théâtrales, cinémato graphiques ou télévisées. Il n'en est pas de même d'un savant de l'envergure de Pascal. Seule, la connaissance d'éléments du savoir formant un ensemble complet peut le satisfaire. Il faut pourtant noter que ce c fulgurant génie, p...
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Le commerce des choses est-il égal au commerce des idées ?
de temps moyen socialement nécessaire à la production des marchandises [ibid., p. 54-55]. De même, s'ilexiste différentes catégories de travail, du plus complexe au plus simple, Marx propose de ramener unequantité donnée de travail complexe à une quantité plus grande de travail simple.On peut donc rapporter toute marchandise à une somme de travail humain ; par exemple, la fabricationd'un crayon est la somme de :— la matière première (bois, mine et peinture) ramenée à x minutes de travail ;— l'us...
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KANT: Quand la question est de savoir si une chose est belle
goût » est la reine. - 2e Moment : Ce 2 e Moment s'étend de « toutefois ce n'est pas là la question » jusqu'à la fin du paragraphe. Ce 2 Moment constitue à proprement parle la distinction conceptuelle entre beau et agréable,distinction ayant pour but de ramener la beauté dans la sphère de l'objectivité en en faisant un jugementabsolument désintéressé. C'est donc la définition de la nature du beau qui s'amorce ici dans notre extrait àtravers la découverte de l'une de ses caractéristiq...
- Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fut préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l’Europe et au genre humain, je le regarderais comme un crime.
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Le Petit Chose (1868). Histoire de Bamban. Daudet
Il me regarda d'un air triste et soumis, son oeil suppliait ; mais je fus inexorable et la division s'ébranla, le laissantseul, immobile au milieu de la rue.Je me croyais délivré de lui pour toute la journée, lorsque, au sortir de la ville, des rires et des chuchotements àmon arrière-garde me firent retourner la tête.A quatre ou cinq pas derrière nous, Bamban suivait la promenade gravement.« Doublez le pas », dis-je aux deux premiers.Les élèves comprirent qu'il s'agissait de faire unes niche au...
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NIETZSCHE: Au nombre des choses qui peuvent porter un penseur au désespoir
illogique naît beaucoup de bien, c'est ce qu'il explique dans la suite. La liste des disciplines où l'on trouve de l'illogique a une caractéristique : tout ce qui est cité est une marque de lavie humaine, ou une marque de la vie en général. Or, il serait dommage d'arracher l'illogique à ces choses, car ellesperdraient leur nature, leur essence. à Analyser chacun des exemples donnés, et montrer en quoi il est caractéristique de la vie humaine, de l'activité créatrice.Expliquer ensuite pourquoi c...
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La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?
songes ».Mais le doute de Descartes va bien plus loin dans la mesure où il rejette aussi les évidences intellectuelles, lesvérités mathématiques. « Je rejetai comme fausses toutes les raisons que j'avais prises auparavant pourdémonstrations. »Nous voilà perdu dans ce que Descartes appelle « l'océan du doute ». Je dois feindre que tout ce qui m'entouren'est qu'illusion, que mon corps n'existe pas, et que tout ce que je pense, imagine, sens, me remémore est faux. Cedoute est radical, to...
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Bergson. Le Rire: « nous ne voyons pas les choses mêmes»
En effet les passions comme « l'amour, ( ...) la haine », la joie la tristesse, sont des émotions que noussentons monter en nous~ et pourtant est-ce vraiment de nous ou à nous? Le philosophe montre que nouscourrons le risque de mal identifier notre ressenti profond car nous qualifions trop rapidement telle chosed'amour ou de haine, avec ces termes généraux véhiculés par la culture et transmis par J'éducationnotamment. Or nous ne sommes pas tous semblables et il est possible de penser que l'amour...
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Peut-on désirer autre chose que l'impossible ?
Désirer l'impossible : une autre expression pour qualifier le désir comme manque ? II. 1. Le désir a pour objet l'impossible dès lors que le désir est insatiable PLATON, Gorgias « Bien. Allons donc, je vais te proposer une autre image, qui vient de la même école. En effet, regarde bien si ce que tu veux dire, quand tu parles de ces deux genres de vie, une vie d'ordre et une viede dérèglement, ne ressemble pas à la situation suivante. Suppose qu...
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Mon existence est-elle la première chose dont je sois assuré ?
Existence et être sont des termes apparemment équivalents. Mais cette équivalence est trompeuse, car l'être peutse dire de 2 façons. Dire d'une chose qu'elle est, c'est poser son existence; dire ce qu'elle est, c'est définir sonessence. L'existence, par conséquent, renvoie à l'être, non en tant qu'essence, mais à l'être en tant qu'il s'opposeau néant. Si l'existence ne résulte d'aucune nécessité, si l'espoir d'en fonder l'intelligibilité en un être logiquementnécessaire est ruiné, elle est pure...
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HEGEL: Les choses de la nature n'existent qu'immediatement...
Et même de l'animal. Comme il le dit dans l'Encyclopédie des Sciences philosophiques (§ 24), l'animal ne peutdire moi. L'homme seul le peut, parce qu'il pense, mais il n'est un être pensant que parce que l'universel estpour lui. L'animal aussi est virtuellement l'universel, mais l'universel comme tel n'est pas pour lui. Ce qui estpour lui, c'est seulement l'individuel. Il voit sa nourriture, un homme, etc., il éprouve telle douleur, tel goûtagréable, etc. C'est seulement l'homme qui se dédoubl...
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PARTI PRIS DES CHOSES (le) de Francis Ponge (résumé & analyse)
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Des objets considérés à la loupe... Dans une modeste série de trente-deux poèmes en prose, dont la longueur varie entre quelques lignes et quelques pages, le poètes'ingénie à décrire des choses indiquées par le titre du poème ; des objets de peu de conséquence : Le Cageot, La Bougie, revaloriséspar son regard bienveillant ; des choses comestibles : L'Orange, Le Pain, Le Morceau de viande, observées sous un autre angle quecelui de la simple consommation ; des anima...
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La décision présentée est un arrêt de la chambre réunies (ancienne AP) en date du 2 décembre 1941 portant sur la précision de la nature de la garde dans le cadre de la responsabilité du fait de la chose.
En l'espèce, le pptaire n'a pas vu sa responsabilité engagée Pourtant ce dernier dispose de la garde juridique de la chose (=chose en mouvement donc responsabilité présumée) OR DEPUIS L'AFFAIRE JAND'HEUR 13 février 1930 : la garde était liée au droit de propriété et l'on fondait ainsi la responasiblité du gardien d'une façon transitive : puisqu'une personne a les avantages de la propriété et les prérogatives que celle-ci engendre (article 544 du Code civil), il est logique que les dommages cau...
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Peut-on désirer autre chose que l'impossible ?
Problématique N'est-ce pas une conduite de la volonté tout à fait irrationnelle et donc complètement illégitime que de sefixer sur des objets dont on sait qu'ils ne sont, par nature (et ce sous différents ordres), impossible, inaccessible –et donc que la quête du désir est vaine) ? Quel sens et quelle signification donnés à cette trajectoire d'une volontéqui s'oriente vers de l'impossibilité ? De quoi est-elle symptomatique ou figurative ? Plan I- Vouloir l'impos...
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Peut-on mettre sur le même plan le commerce des choses et le commerce des idées
Valeur d'usage et valeur de la marchandise chez MARX Les marchandises, pour être échangées, possèdent une valeurd'usage et une valeur d'échange. En effet, pour qu'un acheteursouhaite posséder une marchandise, il est indispensable qu'il luitrouve une utilité. En même temps, on peut dire que ce quiapparaît utile pour l'acheteur est une non-utilité pour le vendeur(soit il n'en a pas l'usage, soit il en dispose en trop grandesquantités). Ainsi, il ne peut y avoir de marc...
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NIETZSCHE: Ramener quelque chose d'inconnu à quelque chose de connu
Transition : La première partie fait de l'explication un remède à la maladie de l'ignorance. La valeur d'une explication se mesure au plaisir produit pour l'individu. Que recherchons-nous dans la cause le gain de connaissanceou le gain de confiance ? Deuxième partie : Le privilège du « déjà connu ». 2.1 L'origine de l'instinct de causalité. La source du besoin de causes est le sentiment de crainte. C'est donc un sentiment qui est à l'origine de la recherche de la connaissance. Encore une fois...
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Peut-on penser à quelque chose qui n'existe pas ?
Kant dira "Penser, c'est connaître par concept et juger". Cetteexpression signifie que le mot pensée désigne les facultés qui rendentpossible la connaissance élaborée. Or il est bien évident qu'on ne peutconnaître que ce qui existe. On ne peut donc penser que ce qui existe.L'existence doit être le point de départ et le but de toute pensée. C'estainsi que Kant critiquera la pensée dogmatique qui prétend fournir uneconnaissance d'objets qui sont hors de notre expérience (Dieu, âme,monde). L...
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Aristote, le choix porte, selon toute apparence, sur les choses qui dépendent de nous
établies par Aristote mais à mettre en valeur l'interrogation présente dans ce texte. Pour cela, il importe de réfléchir non seulement à la différence entre souhaiter et choisir mais aussi aux objets du souhait et du choix évoqués par Aristote : la réflexion porte sur le possible et l'impossible, /'accessible et l'inaccessible, ce qu'on réalise et ce qu'on espère, ce qui est en notre pouvoir et ce qui ne l'est pas. On peut...
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CE QUE PEUT LA FORTUNE
DANS LES CHOSES HUMAINES,
ET COMMENT ON
serait si dommageable. Il en est de même de la fortune, qui manifeste sa puissance où il n'y a pas de force organisée pour lui résister, et qui tourne là ses assauts, où elle sait qu'on n'a pas fait de levées et de digues pour la contenir. Et si vous consi- dérez l'Italie, qui est le siège de ces changements et qui leur a donné le branle, vous verrez qu'elle est une campagne sans levées et sans aucune digue. Que si elle se fût donné un rempart d'une force suffisante, comme l'Allemag...
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Pouvons nous connaître quelque chose ?
Cette phrase (« Je pense donc je suis ») apparaît au début de la quatrièmepartie du « Discours de la méthode », qui présente rapidement lamétaphysique de Descartes. On a donc tort de dire « Cogito ergo sum »,puisque ce texte est le premier ouvrage philosophique important écrit enfrançais.Pour bien comprendre cette citation, il est nécessaire de restituer le contextedans lequel elle s'insère. Le « Discours de la méthode » présentel'autobiographie intellectuelle de Descartes, q...
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L'art sert-il à quelque chose ?
Mais doit-on limiter l'art à cela ? Le souci pour l'art ne satisfait-il pas autre chose que ce besoin de distinction sociale ? Que certains se servent de l'art à cette fin, cela n'implique pas que l'art ne serve qu'à ça. Ne peut-on dégager quelque chose comme un besoin d'art, c'est a dire un besoin qui ne pourrait être comblé que par l'art ? >transition Partie 2 Que l'art ait un intérêt en lui-même, c'est ce que plusieurs faits laissent à penser. Remarquons d'abord que l'art à un c...
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Montesquieu dit dans un discours à l'Académie de Bordeaux, en 1725 : « Il ne faut pas. juger de l’utilité d’un ouvrage par le style que l’auteur a choisi : souvent on dit gravement des choses puériles, souvent on dit en badinant des choses très sérieuses. »
Commentez ces paroles en les appliquant à leur auteur. Il faisait allusion aux Lettres persanes (1721). Vous pouvez vous souvenir aussi de /'Esprit des Lois (1748).
76 xvrii' STÈc.I.E étranger. II y avait un contraste piquant entre cette oeuvre (l'apparence Si frivole et le caractère de son auteur, grave président à mortier. Aussi peut-on regarder comme une sorte de justification ce qu'il dit en 1725.... I. C'est vrai pour les'« Lettres persanes. » 1. t'est un ouvrage de forme plaisante (brève analyse), où l'on trouve de tout. a) Histoires orientales, aventures de sérail, insipides et froi- dement licencieuses, mais qui contribuère...