806 résultats pour "métaphysiques"
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« Il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. » Descartes, Méditations métaphysiques, 1641. Commentez cette citation.
serait contradictoire car elle ne serait pas première, mais secondaire et dérivée. Il la découvre en radicalisant son doute pour en faire apparaître la condition de possibilité, qui est l'existence même de la conscience. La connaissance de cette vérité n'est pas discursive, mais intuitive : il ne faut pas lire « je pense donc je suis », mais bien « je suis, j'existe ». Comment connaître en effet une première vérité? Par le raisonnement, en la conclu...
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Disciplines philosophiques P hil o s o p hi e � Philosophie première !Métaphysique) Physique �thique ,::.,. Cosmalogie Politique :ë Psychologie .. l..... :, 0 Rhétorique :ë a. ...,. ..... :, -� :ë ., 0 .!2 :ë a. 7 arts libéraux Grammaire Arithmétique Rhétorique Géom6trie Dialectique Musiqu� Zoologie A Division historique selon Aristote C Les disciplines philosophiques actuelles et les sciences limitrophes B Division selon Jean Scot Erigène En fonction du mode paniculier...
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David Hume (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).
1 Principales œuvres ' 1 L'œuvre de Hume a pour objet la nature humaine. Le philosophe entend appliquer à l'homme la méthode expérimentale des raisonnements. Pour lui, les spéculations métaphysiques ne conduisent à rien. Traité Essais moraux Enquête de la nature et politiques sur l'entendement humaine (1741J humain (1740) Le scepticisme de Hume (1748) A partir de l'expérience et s 'étend à la politique et à Ce résumé du...
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Descartes, Méditations métaphysiques, sixième méditation
Développement Première partie : analyse du sujet En envisageant, de façon problématisée, un e telle analogie (Méditations métaphysiques, VI), Descartes esquisse l'analyse du difficile problème du statut du corps dans l'activité humaine. Tout d'abord, quel peut être le sens de l'analogie proposée? Énoncée en première personne, la comparaison porte sur le JE, qui, en tant que pronom personnel, peut être entendu à la fois comme sujet au sens g...
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Fondements de la métaphysique des mœurs – Première Section
Fondements de la métaphysique des mœurs – Première Section 1)Selon Kant, rien n’est absolument bon que la volonté, dans la mesure où si ses intentions sont absolument pures, la volonté est bonne « sans restriction ». De plus, une bonne volonté « paraît constituer la condition indispensable même de ce qui nous rend digne d’être heureux », c’est-à-dire qu’elle a une valeur absolue et suprême à toutes choses. 2- Kant fait une distinction entre les dons de la fortune et les qualités du tem...
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NIETZSCHE: La science, croyance métaphysique en la vérité.
Nietzsche mets donc en lumière le point faible de la science, dû à son fondement même, puisque l'édifice scientifique repose sur des postulats (ou axiomes) non-démontrés qui s'apparentent donc à des croyances, ce quiest paradoxal puisque la fierté même de la science, le principe d'objectivité s'appuie sur le rejet des croyances ! Mais Nietzsche porte une seconde critique à l'encontre de la science, critique plus implicite, mais de taille : la science s'appuie indubitablement sur plusie...
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Le progrés de la sciences peut-il faire oublier la philosophie ?
Kant : on doit distinguer un monde phénoménal d'une réalité nouménale, et la loi concerne le premier, même si ellen'apparaît pas directement dans les phénomènes eux-mêmes, tandis que l'univers nouménal (le fond du « réel »)nous reste inconnu. Ce qui fait de la philosophie un discours autre que celui de la science, c'est son obstination àpenser (puisqu'elle ne peut les connaître) les noumènes.Lorsqu'à partir du XIX siècle, l'homme commence à se considérer comme un objet de science possible, on co...
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Commentaire de la cinquième (V) partie du Discours de la méthode de Descartes
se propage instantanément avec une vitesse infinie. 2° La Physique des corps terrestres étudiera les corps mixtes formés de plusieurs éléments, les météores, lesminéraux, les végétaux, la formation des vents, des cours d'eau, des montagnes. Trois problèmes retiennentparticulièrement Descartes : la pesanteur, la marée, le feu. De la pesanteur il veut rendre compte d'une façon toutemécanique, sans y voir comme les scolastiques une tendance occulte de l'élément terrestre à se dirige...
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On chercherait en vain dans cette œuvre les signes de quelque démangeaison métaphysique : peut-être est-ce l'arrière-fond campagnard – quelque chose comme un positivisme de bon aloi – qui a préservé Gracq des affres du mysticisme et des tourments de l'intellectualisme. Il y a en lui un matérialisme heureux, paisible, qui se satisfait de ce monde, y trouve nourriture pour l'esprit comme pour le rêve, et équilibre. Si le tragique, en effet, ne prend pas, c'est parce que l'homme ne se sen
maintenir avec lui un contact heureux. C'est en cela que Gracq se distingue de nombre d'écrivains contemporains, en lesquels il voyait souvent de simples « prophètesde pauvreté et de malheur » (« Le surréalisme et la littérature contemporaine », Bibliothèque de la Pléiade, p. 1031) Si l'on peut rapprocher ces récits d'une écriturepoétique, c'est précisément en ce qu'ils sont profondément affirmatifs : on y respire, alors que, selon Gracq, dans nombre de romans contemporains, on est asphyxiépar l...
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En quel sens peut-on dire de l'homme qu'il est un être inachevé ?
Ce qui différencie l'être de l'homme de celui de Dieu, c'est que Dieu est capable d'embrasser instantanémentl'ensemble de ces prédicats, tandis que l'homme ne le peut pas. Aussi l'être de l'homme ne peut lui apparaître àl'homme que de manière partielle, c'est-à-dire, pour reprendre le fil de notre investigation, de manière inachevée,puisque qu'aucun homme n'est capable de prédire ce qui lui arrivera, alors que Dieu le lit dans notre notion complète.Prétendre que l'être de l'homme est ina...
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PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES
DESCARTES Discours de la méthode 1637 ;~;.,,je pris Wl jour résol uti on d'étudier aussi en moi-même, et d'elllp~ toutes les forces . de mon esprit à choisir les chemins que je devais sUivre. ,. (I) >Repères Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inéb...
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La preuve est-elle le meilleur accès à la vérité ?
Demande d'échange de corrigé de Dickens Carole ( [email protected] ). Sujet déposé : Toute vérité doit-elle être prouvée? 17/20 par le cned Lorsque l'on parle de « vérité », il faut entendre par ce terme une idée, une connaissance ou encore une affirmationposée comme « vraie ». D'un point de vu générale, la vérité se manifeste ainsi comme étant la conformité d'une idéeavec son objet ou d'une pensée avec la réalité. Mais attention, la vérité ce n'est pas la réalité ; En effet, la véritése co...
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La conscience de soi est-elle une connaissance?
principe formel : le sujet ou le support de toutes mes représentations, lequel donne son unité et sa continuité à ladiversité de mes représentations. Quant à savoir ce qu'est ce "je" qui pense, cela relève soit d'une hypothèsemétaphysique (l'existence de l'âme ne peut en elle-même faire l'objet d'une véritable connaissance) soit d'uneconnaissance empirique. Il s'agit alors plutôt d'une connaissance des différents états de la conscience,connaissance nécessairement progressive et i...
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Pourquoi rechercher l'origine du mal dans un châtiment divin ?
Si Dieu permet le péché néanmoins il ne le veut pas, seule la volonté humaineest en cause. « Dieu ne veut, ni ne veut pas, mais permet les péchés quiadviennent […] Ce n'est pas Dieu, en effet, mais l'homme qui seul veut lepéché, c'est-à-dire prend plaisir au mal. » LEIBNIZ, La profession de foi duphilosophe. Transition : Si l'homme est bien la source du mal, Dieu l'a néanmoins permis, pourquoi ? Troisième partie : La possibilité du mal ou le prix de la liberté humaine. 3.1 La liberté huma...
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La physique (Sciences & Techniques)
pratiquant pas l'expérimentation, ils ne réalisèrent guère de progrès scientifiques. Au VIIe siècle, les Arabes s'établirent sur unepartie de l'Europe, et une élite se passionna, après le VIIIe siècle, pour les sciences et les arts. Les califes au pouvoir firenttraduire en arabe les ouvrages grecs, créèrent des écoles et des bibliothèques. Bagdad devint la capitale culturelle du monde. LesArabes propagèrent la connaissance scientifique et développèrent l'optique. Les universités européennes s'in...
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La question «Qu'est-ce que l'homme?» peut-elle recevoir une réponse scientifique?
........................................................ ------~------- le contact avec l'œuvre, tant pour son inventeur que pour spn consommateur, est l'occasion de vivre des aspects du temps absents du quotidien. - Dans la mesure où une approche scientifique se limite par définition aux faits sans aborder les valeurs ou la problématique du sens, elle reste muette sur la dimension spirituelle ou rationnelle de l'être humain. - C'est cette dimension que l...
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Pour chercher la vérité, faut-il renoncer à croire ?
une place pour la croyance. Relève de la croyance tout ce qui n'est pas à la portée de la science, en d'autrestermes tout ce qui n'est pas de l'ordre de la pensée scientifique qui n'atteint que des objets construits par lesujet lui-même. On ne peut à proprement parler de ce qui est de l'ordre de la croyance que négativement.Séparer savoir et croyance s'explique dans la philosophie kant ienne par le dualisme entre intelligible / phénoménal. L'homme ne peut connaître que le phénoménal ; mais...
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Introduction à la philosophie
L’ amour de l a sagesse I] Qu’est-ce que la philosophie ? Étymologie : Philein = aimer. · Sophia = sagesse. Philosophe : « ami » de la sagesse ; celui qui la recherche Exemples : Epictète (stoïcien) et Epicure (épicurien). Définition de la philosophie : discours rationnel (LOGOS) qui cherche à répondre par des arguments à un problème explicitement posé. Ce problème peut concerner tous les domaines possibles de l’existence humaine qui soit de ty...
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Introduction à la philosophie - Terminale
L’ amour de l a sagesse I] Qu’est-ce que la philosophie ? Étymologie : Philein = aimer. · Sophia = sagesse. Philosophe : « ami » de la sagesse ; celui qui la recherche Exemples : Epictète (stoïcien) et Epicure (épicurien). Définition de la philosophie : discours rationnel (LOGOS) qui cherche à répondre par des arguments à un problème explicitement posé. Ce problème peut concerner tous les domaines possibles de l’existence humaine qui soit de ty...
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HEGEL et la Critique de Kant
En second lieu (Or, bien que... des antinomies), entre Kant et Hegel cette fois, sur le statut des antinomiescomme telles, il y a la même opposition qu'entre le simplement négatif et le positif, qu'entre l'inconnaissable etle vraiment connu. Vient alors (Or, la signification... --> déterminations opposées) l'explicitation de la thèse hégélienne, indiquant ce qu'il faut approfondir s'il s'agitde faire un bon usage des antinomies — à savoir, ce que signifie : concevoir un objet. Mais ici, nous...
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Peut-il y avoir une pensée sans images ?
sensations dans nos jugements comme dans nos raisonnements. ». C'est sur ce présupposé implicite que repose laphilosophie associationniste qui régna au XIXe siècle. B. Point de vue psychologique. — La psychologie conçue comme une science des faits psychiques remonte à moins d'un siècle; néanmoins, le problème qui nous occupe a fait l'objet il y a une cinquantaine d'années denombreuses recherches expérimentales. Quelles en furent les conclusions ?Sans doute par réaction contre l'opini...
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JOHN DONNE
lyrisme érotique intense et subtil inspiré par des sentiments qui vont de l'affection la plus brûlante au cynisme le plus impitoyable; la sensualité y alterne avec la spiritualité, l'ironie avec la tendresse, la sérénité avec le tourment, la douceur avec la brutalité; mais ils sont toujours cérébraux et pas sionnés à la fois. Le thème de la Mort y revient souvent, ainsi que l'aspiration déçue des âmes qui veulent s'unir mais que s...
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Kant : Préface à la seconde édition de la Critique de la raison pure
Préface Dans la préface de la seconde édition, parue en 1787, Kant décrit son dessein et les étapes de sa démarche. La métaphysique doit s'inspirer du changement de méthode apporté par Galilée et Torricelli qui constatèrent que la raison ne peut apercevoir que ce qu'elle produit d'elle-même d'après ses propres lois. 47. Le mot « esthétique » signifie ici « propre à la sensibilité », conformément à l'étymologie grecque, elle est « transcendentale » parce qu'elle ne dépend pas de l'expérie...
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La passion est-elle toujours et nécessairement nuisible ?
qu'il faut préférer — suivant la formule célèbre du Juvénal, qui était chère à Kant — « les raisons de vivre à la vie ». Il ne méprise pas sa vie ni davantage celle des autres. Il veut « vaincre etvivre ».On comprend mieux que Descartes ait considéré la passion comme une idéeconfuse. Sans doute les passions nous renvoient aux racines affectives denotre être, aux instincts, aux tendances, à la vie inconsciente. Mais cette vieaffleure tôt ou tard à la surface ; elle s'insère dans une conduite or...
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Descartes, Lettre-Préface des Principes de la philosophie, Vrin; L'arbre de la connaissance
Textes commentés 45 a) Tout homme aspire à étendre ses connaissances mais celles-ci sont incertaines parce qu'elles combinent des préjugés à des expériences douteuses et qu'elles se présentent surtout en ordre dispersé. Savoir vraiment répond donc à une double exigence de clarté et d'ordre. De clarté car il s'agit de déterminer clairement et distinctement la nature des choses et d'ordre car il s'agit d'établir les liens nécessaires existant entre les diff...
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La vérité a-t-elle nécessairement besoin de preuve ?
Demande d'échange de corrigé de Dickens Carole ( [email protected] ). Sujet déposé : Toute vérité doit-elle être prouvée? 17/20 par le cned Lorsque l'on parle de « vérité », il faut entendre par ce terme une idée, une connaissance ou encore une affirmationposée comme « vraie ». D'un point de vu générale, la vérité se manifeste ainsi comme étant la conformité d'une idéeavec son objet ou d'une pensée avec la réalité. Mais attention, la vérité ce n'est pas la réalité ; En effet, la véritése co...
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Quelles sont les présupposés et les conséquences du cogito cartésien ?
soi en tant qu'être capable de pensée, c'est-à-dire de doute, d'erreur, d'imagination, de conceptualisation. C'est à partir de cette certitude première que Descartes, ramené à la seule connaissance d'un Moi qui n'est ni un corps ni une âme mais un carrefour de facultés intellectuel les, va redécouvrir le monde, d'abord à partir des idées qui sont à l'in térieur de ce moi, et surtout de la différence entre les idées. Dieu, lui, jou...
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Quand nous percevons,comment savons-nous que nous ne rêvons pas?
sont peut-être toujours que des images de ces objets que nous percevons, et jamais les objets eux-même. Peut-être alors qu'au simple niveau de la perception, je ne peux pas savoir si je rêve ou pas. b) le doute est permis En constatant que les perceptions lors des rêves sont du même ordre que les perceptions en état de veille,puisqu'en effet on peut effectivement croire qu'on est éveillé alors qu'on dort, peut-on réellement « savoir », quandon perçoit, qu'on ne dort pas ? Il est po...
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KANT: Le concept du bonheur est un concept indéterminé
représente la nécessité pratique de l'action comme moyen d'arriver au bonheur est ASSERTORIQUE. » L'impératif qui commande les actions à accomplir pour atteindre le bonheur n'est pas un impératif catégorique, maisseulement un impératif hypothétique : « L'impératif qui se rapporte au choix des moyens en vue de notre bonheur propre, cad la prescription de la prudence, n'est toujours qu'hypothétique ; l'action est commandée, non pasabsolument, mais seulement comme moyen pour un autre but...
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La science rend-elle la philosophie inutile ?
nouménale, et la loi concerne le premier, même si elle n'apparaît pas directement dans les phénomènes eux-mêmes,tandis que l'univers nouménal (le fond du « réel ») nous reste inconnu. Ce qui fait de la philosophie un discours autreque celui de la science, c'est son obstination à penser (puisqu'elle ne peut les connaître) les noumènes.Lorsqu'à partir du XIX siècle, l'homme commence à se considérer comme un objet de science possible, on constateque les disciplines scientifiques qui entreprennent...
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LEIBNIZ et le principe de raison suffisante
B. Une preuve véritable?Quelle est la portée de la preuve de Leibniz? Le principe de raison suffisante ne peut sans doute s'appliquer qu'ausein de la suite des choses contingentes, au sein de l'univers. Il ne permet donc pas de poser hors de celui-ci unêtre nécessaire, Dieu. LEIBNIZ (Gottfried Wilhelm). Né à Leipzig en 1646, mort à Hanovre en 1716. Il étudia les mathématiques à Iéna, la jurisprudence à Altdorf et la chimie à Nuremberg. En 1667, il rencontra lebaron Jean-Christian de Boinebourg,...
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Explication de texte - Philosophie politique - Bergson
Bergson a pour ambition, dans Les deux sources de la morale et de la religion , de mettre au point une nouvelle métaphysique – et de se donner pour fondement une distinction entre religion statique et religion dynamique. A la religion statique il associe les sociétés archaïques, dont l’intuition d’une force vitale se mue en croyances et en rituels qui favorisent une société close. Au contraire, la religion dynamique...
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Complaintes (les). Recueil poétique de Jules Laforgue (analyse détaillée)
Philosophie de l'inconscient de Hart mann, traduite par Nolen en 1877, que Laforgue lit Schopenhauer. L'idée d ' une "fatalité ,. du vouloir-vivre - "Au petit bonheur de la fatalité ,., selon l'exergue -fait de l'homme le jouet de l'Inconscient cosmique, qui " brouill[e] les cartes, les dictionnaires, les sexes ». La "Co mplainte propitia toire à l'Inconscient", au début du recueil, parodie le « Notre-Père " pour mieux s...
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Peut-on se connaître soi-même ?
114 LA CONSCIENCE par exemple. Mais on est souvent amené à se surprendre et, surtout, on sait depuis Freud que la conscience n'est pas, loin de là, toute la pensée : il existe un inconscient, qui se manifeste dans les rêves, les lapsus, les actes manqués... Il faudra donc envisager les problèmes posés par la connaissance de soi dans les domaines psychologique, métaphysique (rap port entre le «soi-même», la conscience et la pensée) et éthique (la libe...
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Le philosophe et le savant ont-il le même souci de la vérité ?
Ponty). Il y a l'expression de la douleur, de la profondeur dans laquelle nous sommes enfoncés et l'espoir aussi de lalumière qui brille quelque part, au-dessus peut-être ou ailleurs, un ailleurs qu'il faut conquérir et cela demandebeaucoup d'énergie, comme dit Van Gogh : il faut travailler dur à la recherche de l'être véritable. C'est que « la vraievie est ailleurs » dit le poètes. Que l'on conçoive l'ailleurs comme un ailleurs de la raison à la manière dont Kantpense nos questions ess...
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Peut-on prouver la liberté ?
Introduction La liberté est une valeur fondamentale que l'on pense communément chez l'Homme comme naturelle. En se prétendant libre, l'Homme chercherait à se distinguer des autres animaux, autrement dit, il ne serait pas déterminépar les lois de la nature et il serait libre de ses choix. Mais nous pourrions nous demander sur quoi nous nousappuyons pour justifier notre prétendue liberté, parce qu'en réalité, on peut entendre par « liberté » aussi bien uneliberté totale, qu'une liberté pa...
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La connaissance (cours de philo)
20 PLANS DE PHILOSOPHIE GÉNÉRALE semble en effet qu'en ce qui concerne les problèmes ontologiques la philosophie ne puisse parvenir à des conclusions positives : aucun système de métaphysique n'a réussi à mettre tous les esprits d'accord. C'est ce qui explique que la philosophie ait évolué dans le sens d'une critique de la connaissance. Si nous ne pouvons atteindre l'être, ne devons-nous pas nous retourner vers nous-mêmes? L'étude du sujet co...
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Y a-t-il des limites à la connaissance ?
possibilité de poser cette question paraît exclure l'éventualité d'un commencement déterminé. Sur cesquestions d'origine et de fins derrières, ma raison privée du concours de l'expérience peut aussi biendémontrer la thèse et l'antithèse et nous avons là un exemple d'une de ces antinomies où se perd la raisonpure lorsqu'elle a la prétention de faire de la métaphysique, cad de poursuivre son effort d'unification etd'explication au-delà des données de l'expérience. Certes, les...
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Karl Heinrich MARX: La production des idées
"La production des idées, des représentations et de la conscience est d'aborddirectement et intimement mêlée à l'activité matérielle et au commercematériel des hommes, elle est le langage de la vie réelle. Les représentations,la pensée, le commerce spirituel des hommes apparaissent ici encore commel'émanation directe de leur comportement matériel. Il en va de même de laproduction spirituelle telle qu'elle se présente dans la langue de la politique,celle des lois, de la morale, de la religi...
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MONDE COMME VOLONTÉ ET COMME REPRÉSENTATION (Le) - Arthur Schopenhauer - résumé, analyse
Mon Cette historicité ou &temporalité du vouloir se manifeste dans la vie, qui est la principale actualisation objective du vouloir lui-même : elle n'a ni passé, ni futur. mais est constamment un présent : les individus meurent. mais la vie elle même ne meurt point : • La terre tourne. va de la lumière aux ténèbres ; l'individu meurt ; ntais le soleil, lui, brille d'un éclat ininterrompu dans un éternel midi. A la volonté de vivre...
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Beckett Oh les beaux jours
Séquence 3 texte 1 Beckett Oh les beaux jours , 1963 Lecture linéaire 1 : scène d’exposition Dans Théâtre de l’absurde , Martin Esslin s’appuie sur le sens que Ionesco attribue à ce mot « est absurde ce qui n’a pas de but…coupé de ses racines religieuses ou métaphysiques, l’homme est perdu, toute sa démarche devient insensée, inutile, étouffante. » Un tel théâtre met alors en scène le « sentiment de l’anxiété métaphysique face à l’absu...
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Le mot "découvert" dans l'oeuvre de DESCARTES
MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième. car sachant que tous mes sens me signifient plus ordinairement le vrai que le faux, touchant les choses qui regardent lescommodités ou incommodités du corps, et pouvant presque toujours me servir de plusieurs d'entre eux pour examiner une mêmechose, et outre cela, pouvant user de ma mémoire pour lier et joindre les connaissances présentes aux passées, et de monentendement qui a déjà découvert toutes les causes de mes erreurs, je ne dois plus crain...
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Nietzsche et la création des concepts
sur le même plan le métaphysicien, le scientifique et le vivant : le savant, comme tout vivant, organise sonmilieu au mieux de ses intérêts vitaux. Il considère comme vrai ce qui est utile à la vie. Mais Nietzsche veutmontrer que cette «vérité» n'est qu'une erreur utile. Il faut ainsi créer la fiction d'un « monde... prévisible »,réduire la différence à l'identité, l'avenir au passé, l'inconnu au connu. Il faut en effet prévoir pour pourvoir,et conjurer toute nouveauté déstabilisante. Il y a che...
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COMTE Auguste : sa vie et son oeuvre
chimie, la biologie, la philosophie sociale enfin, couron nement de l'édifice. Cette sociologie (le mot est de Comte, qui dit encore : physique sociale, politique, ou anthropologie) se décompose en « statique sociale >> (science de l'ordre commun à toutes les sociétés) et en «dynamique sociale >> (science du progrès); elle met en œuvre la même méthode d'observation, de comparaison et de déduction que les autres sciences, et permettra la libération démoc...
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Jean HYTIER (né en 1899) Essai de définition du roman
mais , sur tout, parce que le con tenu du roman a une organ isati on chrono logi que. C' est une histoire, vraie ou fausse dans son fond, ou mêlée de vrai et de faux, mais qui doit nécess airement : r) être fausse à la pren dre à la lett re, car il n'y a pas d'art de pure reproduction; 2) se donner pour vraie. Une histoire vraie n'est pas un roman ; les mémo ires, les biog raphies, les co nfessi ons n'en approchent que dans la mesure où ils mentent...
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Introduction
Ce texte de Bergson, extrait du chapitre IV de L’Evolution créatrice, a pour objet d’exposer la racine d’une illusion
trop répandue en ce qui concerne notre rapport au réel.
Mais qu’est -ce que cela signifie, que la réalité soit " comme " un perpétuel devenir ? Il nous faut, pour y répondre, regarder les lignes 2 et 3, qui sont une explicitation de la thèse de Bergson. En quelque sorte, nous av ons là une description de la réalité. La réalité est comme un perpétuel devenir, c’est -à-dire, qu’ " elle se fait ou elle se défait, mais elle n’est jamais quelque chose de fait ". Le " ou " nous semble ici connoter l’alternative : ou bien la réalité se fait...
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Conscience - Identité
(perceptions, sensations, sentiments, idées, volitions). Or, en tant que philosophe empiriste, Locke rejette cette solution pour deux raisons : d'une part, l'âme est une entité métaphysique à laquelle nous n'avons pas accès par l'expérience ; rien ne peut nous garantir son existence ; d'autre part, selon Locke, une explication plus simple est possible (sans présupposer l'existence d'une entité métaphysique) : par conséquent, le recours à la notion d'âme est non seulement dangereux mais aussi inu...
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Lexique philosophique (de MAGIE à MESURE)
télévision, vidéo, télématique, livres, etc. Prennent une importance philosophique depuis que McLuhan a remarquéleur effet de masse : "Le média devient le message". Médiat : dispose d'un intermédiaire, s'oppose à immédiat. L'inférence médiate est la seconde proposition d'un syllogisme. Médiation : action de servir d'intermédiaire. Chez Hegel, la médiation est à la fois négation et dépassement (Aufheben). Médiation peut aussi désigner l'intermédiaire' lui-même. Méditation : en matière d...
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Zola, critique d'art
l'hésitation, l'incertitude, la profondeur en un mot. Le refus de l'« homme métaphysique »[1] « L'homme métaphysique est mort, tout notre terrain...[1], de la psychologie stendhalienne, est constant chez un Zola qui milite pour un matérialisme à la fois philosophique et littéraire. Pour exprimer la détresse de Christine, point n'est besoin d'en faire une héroïne en proie aux imaginations romantiques et à la rêverie impalpable, si caractéristiques de la manière des romanciers mondains, Jules San...
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SARTRE Jean-Paul (né en 1905) Né à Paris, le 21 juin 1905, il avait deux ans lorsque son père, officier de marine, mourut.
Dijinir l'œuvre de Maurice Pradines comme uniquement psyclwlogique serait un double contresens : s'il se préoccupe de questions psyclwlogiques, c'est à partir d'un problème moral; s'il retrouve un propos philosophique -celui de l'actwtté architectonique de l'esprit - c'est à partir d'une analyse du vivant : « il nous semble que l'on entre dans la philosophie dès que l'on prête quelque sagesse propre et immanente aux forces par où tout le m...