1111 résultats pour "contrairement"
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La guerre est-elle absurde ?
mêmes ne pouvons « qu'être remplis de tristesse ». C'est le moment de la réflexion, nourrie des mouvementsprécédents, exprimant la pensée la plus générale : tout menace d'être ruiné. Cette « pensée de la caducité engénéral » reprend de manière laïque « la vanité des vanités, tout est vanité » de L'Ecclésiaste.Le second mouvement nous conduit à l'affliction morale. Il désigne les acteurs de l'histoire, d'une part la nature,d'autre part les hommes (avec leur volonté du mal). D'où un dou...
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Faut-il redouter l'avenir?
b) l'avenir et la contingence En tant qu'être finis, nous appartenons donc à la sphère ontologique de la contingence. Comme le fait remarquer Aristote, seul ce qui est nécessaire, ne pouvant pas ne pas être, est ce qui est toujours, c'est-à-direéternel, non soumis à la génération et à la corruption. Or la contingence, envisagé du point de vue de l'avenir, se caractérise par une indétermination logique : une chose comme son contraire peut advenir indifféremment [voir l'argument...
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L'homme a-t-il besoin de travailler ?
• Le travail est souvent associe a la peine et a la souffrance. Dans la Bible d'ailleurs, Dieu punit le premier péché enchassant Adam du jardin d'Eden et en l'obligeant à cultiver désormais une terre stérile : « Tu gagneras ton pain à lasueur de ton front ».• Pour Marx, le travail humain contribue à transformer l'homme tout autant que la nature. En effet, contrairement àl'animal, qui agit par pur instinct, l'homme détermine dans sa conscience le but qu'il veut atteindre avant de leréaliser....
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julie ou la nouvelle heloise
Celui qui a vu l'ensemble de ses désirs satisfait perd alors toute illusions. Il se retrouve alors fasse à la réalité qui souvent d’avers décevante et loin des attentes de nos désirs. Alors que celui qui peut encore désirer à encore la chance de l'illusion. Il ne sait pas encore rendu compte que, finalement, le bonheur que nous apporte réellement la satisfaction de nos désirs n'est jamais à la hauteur de celui de notre imagination. C'est pour cela que « l'on n'est heureux qu'avant d'être...
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La question de la justice sociale ?
L'intérêt de cette analyse est de conduire au plus loin l'exigence de rationalité dans la définition de la justice. Maissa limite est celle d'une définition des simples conditions de possibilité de la justice. Or peut-on aller plus loin ? Est-ilpossible de déterminer a priori ce que recouvre plus précisément, par exemple, la notion d'inégalité profitant àchacun ? Il ne le semble pas, comme en témoigne aujourd'hui le débat sur l'allégement des charges fiscales desentreprises, censé permet...
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Sujet : Parlant de l'émancipation des femmes, Freud écrit en 1883 : « Mais je crois que toute réforme légale ou administrative avortera du fait que, bien avant que l'être humain soit en âge d'accéder à une position dans la société, la Nature a déterminé à l'avance la destinée de la femme en termes de beauté, de charme et de douceur. » Qu'en pensez-vous?
- Pour Freud, ces comportements sont inscrits dans la nature biologique de la femme, dans son patrimoine géné tique. De ce fait ce sont des comportements figés, impossibles à changer. La femme est déterminée biologiquement à être une poupée et à n'être que cela. Il y a un« éternel féminin» et toutes les réformes n'y changeront rien. - Ceux qui s'opposent à la thèse de Freud, laquelle doit être en vérité resituée dans son contexte soda-...
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La vision constitue-t-elle le modèle de toute connaissance ?
Tout d'abord, comment définir un modèle? Il est avant tout celui qu'on imite, celui qui a valeur d'horizon dans notrepratique. Ainsi, il est celui qui donne la mesure ( modus en latin), celui à partir duquel on évalue, celui qui se signale par l'absence des fioritures qui font encore défaut à notre pratique. En effet, le modèle pose une typologiecaractéristique, en lui se déploie l'essentiel, ce qui doit nécessairement être. Ainsi, il établit les grandes lignesnécessaires à sui...
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Cours sur la notion de DEVOIR.
vienne d'une loi sociale ou d'un impératif de la raison. Le sentiment du devoir est inséparable de l'idée que nous nousfaisons du bien, de l'attrait que nous éprouvons pour le Bien; il est inséparable, par conséquent, de notre réflexionpersonnelle et de nos tendances, autrement dit de l'ensemble de notre conscience. L'action morale ne nous semble obligatoire que parce qu'elle nous semble bonne. Même dans les sociétésprimitives, ou chez les individus les plus soumis aux mots...
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Madame Bovary, une apologie de l'adultère ?
118 1 S'il est vrai que l'intrigue du roman repose sur le mariage raté d'Emma avec Charles Bo vary, et sur les deux liaisons qu'e lle entretint avant son sui cide, peut- on pour autant parler d' «apologie » de l'adultère, c'est-à-dire d'une mise en valeur de ce mode de vie au point de le présenter comme un modèle à suivre? 1 Nous verrons tout d'abord quels éléments du roman ont pu provoquer l'ac c u satio n d' «ap olo gie de l'adultère »...
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Notre désir de vérité peut-il être satisfait ?
l Pour chercher la vérité, encore faut-il savoir qu'on ignore. l C'est cette difficulté que Platon met en scène en plusieurs endroits de ses écrits. On pensera notamment à la célèbre allégorie de la caverne ( République VII, début du livre), qui montre combien les hommes sont aveuglés par leurs opinions. Mais c'est aussi ce qui estexprimé par la non moins célèbre phrase de L' Apologie de Socrate , 21d : « Voilà un homme qui est moins sage que moi. Il est possible en effet q...
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Comment comprenez-vous cette affirmation que l'imagination est, la plus personnelle de toutes nos facultés intellectuelles?
L'ASSOCIATI02'1 DES IDÉES ET L'IMAGINATIO'.' 127 térisent. L'imagination est de ce nombre, et on a pu dire qu'elle est la plus personnelle de toutes nos facultés intellectuelles. Comment devons nous comprendre cette affirmation P 1. - EN QUEL SENS L'I:llAGl:'iATJON EST PLUS l'Ef\SOiiNELLE. L'épithète de « personnelle >> appliquée à J 'imagination ne prête guère à confusion. Il ne sera pas cependant inutile d'en éliminer nettement une charge...
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Peut-on opposer raisonnablement liberté et devoir ?
purement par devoir et en utilisant notre libre arbitre. La plupart du temps, nous remplissons nos devoirs soit sous l'impulsion d'une inclination, soit sous la pression de lacrainte; mais alors, nous ne sommes pas du tout libres: telle ou telle envie est toujours le résultat de l'habitude etc'est le produit d'une histoire individuelle, impliquant les influences du milieu et de l'éducation. Evidemment, nous nesommes plus conscient que ces désirs ont été largement formatés, et par conséquent no...
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Faut-il distinguer le citoyen dans l'état et l'individu dans la société ?
a) L'état est une société avec des lois. Selon certains philosophes, par exemple Locke, la société est antérieure à l'état politique. Il existe des sociétés naturelles sans lois qui sontproduites en vue de l'entraide et parce que les hommes éprouvent une révulsion naturelle pour lasolitude. Aristote écrit : « Celui qui ne peut pas vivre en société, ou qui n'a besoin de rien parcequ'il se suffit à lui-même, ne fait point partie de l'Etat; c'est une brute ou un dieu ».Mais,...
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Est-il parfois censé d'être insensé ?
universellement souhaitée c'est-à-dire le bonheur, les hommes sensés sont rares, comme le sont les sages pour lesstoïciens. c) Néanmoins sommes nous insensés quand nous nous trompons? L'insensé est bien plutôt celui qui croit être sensé. Parexemple si tel homme dit ne pas savoir ce qui est sensé ou insensé en telle occasion et s'en remet à sa coutume, nous nepouvons pas dire qu'il soit insensé. Au contraire l'insensé est celui qui croit être sensé, aussi si l'on est convaincu de nosopinions...
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La matière et l'esprit ne sont-ils qu'une seule et même chose ?
déterminer tous les deux. Mais que l'un et l'autre nous sont connus et existent au sein de cette unité qu'ils créenten s'associant pour produire l'homme. Ainsi nous éprouvons au quotidien l'alliance, l'union de l'âme et du corps ausein des passions, des sensations que nous avons. Et « concevoir l'union qui est entre deux choses, c'est lesconcevoir comme une seule. ». Ainsi nous comprenons bien que ce qui fait que l'esprit et la matière ne font qu'unc'est le fait que, les éprouvant au quotid...
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Faut-il douter de tout ?
[III. Objections possibles] On pourrait être tenté d'objecter que l'existence quotidienne n'en demande pas tant, ou qu'elle a des exigencesincompatibles avec l'exercice d'un tel doute. Ce serait comprendre le doute comme une situation durable, pendantlaquelle, quoi qu'en prétende l'esprit qui doute, le corps doit par exemple être nourri (comment dès lors douter quel'on a un corps ?)... Mais le doute n'a pas à s'installer dans la durée : il est une expérience mentale effectuée unefois pour tou...
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ECONOMIE: John Maynard Keynes
Economiste anglais qui provoqua une révolution dans la pensée économique (keynésianisme) en publiant la Théoriegénérale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, parue en 1936. L'équilibre du marché, contrairement auxclassiques, peut être un équilibre de sous-emploi. L'Etat est amené à intervenir pour réguler l'économie au niveau del'investissement et pour encourager la consommation.Keynes eut un rôle déterminant à la conférence de Bretton Woods. John Maynard Keynes: La naissance de l'...
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Aristote: le choix et le souhait
monter supérieur aux autres concurrents, et au fait qu'il aura été jugé tel (pas seulement par moi, mais bien par lejury décernant le prix).La seconde conséquence notable, puisque le souhait est indépendant de mon action, c'est qu'il peut concerner deséléments situés à beaucoup plus long terme que le choix. Ce dernier s'élabore à partir du réel, et son résultatapparaît dans un délai relativement court, puisqu'il dépend de la façon dont je le mets en oeuvre. Au contraire, lesouhait, parce qu...
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N'y-a-t-il aucune vérité dans le mensonge ?
Analyse du sujet Un sujet digne d'intérêt, à plus d'un titre, car il se situe au croisement de ces champs où quelque chosed'énigmatique se donne à nous : réel et imaginaire, illusion et vérité, être et non-être, etc. Le candidat sera doncsensible à l'évocation d'un thème gros de richesses existentielles et concrètes. En outre, la vérité est au programmedu bacalauréat « Arts appliqués » et des connaissances sont certainement à la disposition des élèves. Vousnoterez, par aill...
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Denis Diderot. Dialogue philosophique: SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE
premier dialogue, un seco nd dialogue s'enchâsse, sur la liberté sexuelle, entre le Tahitien Ozou et l'aumônier de Bougainville; s'insère enfin le discours d'adieu d'un sage vieillard. Diderot fait dénoncer par le vieil homme la tenta tive colonisatrice des Européens, son cortège de violences et de souffrances, entraînées par la volonté d'imposer aux Tahitiens des usages contraires à leur tradition et à le ur mode de vie. Le philosophe esquisse l'image i...
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Peut-on ne pas être soi-même ?
[Introduction] Lorsque Rimbaud écrit : « Je est un autre », il constate que le prétendu moi est (au moins) double : je suis moi-même et autre que moi-même. S'agit-il là d'une affirmation simplement « poétique », sans réalité dans la vie dechacun, ou faut-il au contraire admettre qu'elle constitue un véritable constat, concernant chacun d'entre nous ?Peut-on, et de façon très normale sinon ordinaire, ne pas être soi-même ? Faut-il même aller jusqu'à considérer qu'ily a là beaucoup plus qu'une pos...
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« La science n'est pas seulement une connaissance; elle est aussi une éducation. » Expliquez et discutez ce jugement d'Émile Boutroux
II. DISCUSSION Pour répondre à cette question et déterminer la valeur éducative de la science, nous distinguerons la sciencecomme moyen et la science comme fin. A. La science comme moyen. — II ne faut pas se payer de mots, l'immense majorité des gens instruits ont acquis leurs connaissances, non par amour de la science, mais pour parvenir, grâce à leur savoir, au résultat qu'ilsdésiraient ; principalement pour obtenir le diplôme qui ouvrait une carrière ambitionnée. Ce genre de science neprésen...
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Être libre comme l'air, que pensez vous de cette expression ?
sentir libre si l'on ne pouvait pas confronter cette liberté à une contrainte ponctuelle. II. Deuxième partie : un imaginaire de la liberté Que la liberté sans contrainte n'existe pas, cela nous entraîne à examiner la voie d'une liberté engagée, c'est-à-dired'une liberté prise dans l'action, sous la condition de certaines responsabilités, sous la condition du devoir. Carl'unique liberté est celle qui rentre en conflit avec le devoir et avec l'obligation, qui fait donc appel à la raison ; àno...
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Les passions: liberté ou servitude ?
"Les passions, puisqu'elles peuvent se conjuguer avec la réflexion laplus calme, qu'elles ne peuvent donc pas être irréfléchies comme lesémotions et que, par conséquent, elles ne sont pas impétueuses' etpassagères, mais qu'elles s'enracinent et peuvent subsister en mêmetemps que le raisonnement, portent, on le comprend aisément, le plusgrand préjudice à la liberté ; si l'émotion est une ivresse, la passion estune maladie, qui exècre toute médication 2, et qui par là est bien pireque tous les mou...
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Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
Si un droit naturel existait, on trouverait des lois constantes et universelles dans les juridictions des différentspays. Or, un simple regard, nous montre le contraire. Ce qui est autorisé ici et défendu là-bas. Le relativismejuridique est une évident. Pascal dira: "Sur quoi [le souverain] la fondera-t-il, l'économie du monde qu'il veutgouverner ? Sera-ce sur le caprice de chaque particulier ? Quelle confusion ! Sera-ce sur la justice ? Il l'ignore.Certainement, s'il la connaiss...
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l'hypothèse de l'inconscient implique-t-elle que la liberté ne soit plus qu'une illusion ?
II : L'idée d'inconscient rend ambiguë la liberté de la conscience 1) La conscience comme marionnette de l'inconscient. Freud compare l'inconscient à la partie immergée d'un ice berg. Il y aurait des causessouterraines, inaccessibles à la conscience, qui détermineraient celleci. Ces causes sont étrangères au moi conscient, c'est pourquoi Freudne parle pas de « moi intime » à propos de l'inconscient, mais il ledénomme le « ça ». 2) L'idée d'inconscient est contradictoire a...
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Faut-il se méfier du corps ?
d'humain et dépasser le statut animal. On oppose alors le travail, c'est-à-dire l'usage du corps dans le labeur,à la contemplation, qui est une réflexion désintéressée. C'est pour cela que Platon a pu écrire dans le Phédon que le corps était le tombeau de l'âme : lorsqu'elle est dans notre corps, l'âmeest sans cesse ramenée à des préoccupations triviales, elle est attachée auxplaisirs des sens, elle considère le sensible comme étant la forme de réalité laplus haute, alors que ce qui est...
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Le sentiment universel de justice ?
Antigone, dans la tragédie de Sophocle, agit en idéaliste quand elle brave l'interdiction s'ensevelir son frère Polynice,au nom de ce qu'elle considère comme des devoirs plus fondamentaux, familiaux ou religieux. Aristote estime qu'elledésobéit à une loi particulière, au nom d'une loi plus puissante, naturelle, commune à tous et éternelle (« Rhétorique», I, 13).A l'opposé, un représentant éminent du positivisme, Kelsen estime qu'on peut certes critiquer une loi positive au nomd'une idée du juste...
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La culture rend elle homme ?
nature. En effet, malgré qu’elle soit toute due de comportement naturel, c’est-à- dire universelle comme se nourrir, se protéger du froid ou se reproduire ; ils existent des règles définies de manières très différentes selon les peuples. La culture est donc définie préalablement par la nature mais se distincte de celle-ci par la variabilité des règles enseignées. Effectivement, ces règles (de vie, de politesse) sont apprises d’une éducation, elle s’oppose alors aux lois de la nature...
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S'engager, est-ce renoncer à sa liberté ?
mon conjoint si je ne les respecte pas. L'engagement est un lien«S'engager porte malheur», disait une inscription sur le temple d'Apollon à Delphes. Celui qui s'engage ou estengagé - que ce soit dans l'armée, dans une entreprise, vis-à-vis d'un assureur, dans une relation de couple -n'est plus le seul maître de sa destinée. Il doit rendre compte de ses actes aux personnes avec lesquelles ils'est lié. [Il n'y a de liberté possible que si l'on s'engage dans un lien avec autrui. M'engager envers...
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ANALYSE DE BRITANNICUS DE RACINE
En même temps que la vraisemblance de l'action, Racine veut la vraisemblance des caractères. La première Préfaceraille aussi bien les personnages absurdes de Corneille, un « héros ivre qui se voudrait faire haïr de sa maîtresse degaieté de coeur, un Lacédémonien grand parleur, un conquérant qui ne débiterait que des maximes d'amour, unefemme qui donnerait des leçons de fierté à des conquérants ». Ce que Racine ne dit pas, peut-être parce qu'il l'amoins clairement conçu, c'est que ses caractères...
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Nietzsche et la politique
3 - Punir suppose la méconnaissance du crime (Lignes 13 et 14)La dernière phrase du texte est étrange et paradoxale : l'auteur affirme en apparence qu'expliquer les origines d'uncrime est contraire à la justice.Mais en réalité, c'est la conséquence rigoureuse de ce qui précède : expliquer interdit de punir, puisque la punitionrésulte d'un défaut de connaissance.Expliquer un crime, c'est l'annuler. La justice punitive ne peut donc s'exercer que si la faute garde son caractèreobscur et injustifiab...
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La conscience fait-elle le bonheur ou le malheur de l'homme ? Corrigé entier
mon bonheur, voire de transformer mes petits tracas du quotidien en simples broutilles sans importance. En ce sens, on peut dire sans cynisme que « le malheur des uns fait le bonheur des autres »: sans vouloir le malheur d'autrui, je peux en faire le constat, grâce à la conscience, pour être heureux. De la même manière, la conscience réfléchie me permet de tirer des leçons du passé et d’éviter de retomber dans le malheur. C’est d'ailleurs, normalement, la force de l’adulte par rapport à...
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Spinoza et la persécution
To us ces maux me semblèrent venir d'une seule cause, à savoir :( ... )E n effet ( ... ). Au contraire ( ... ). Mais l'amour d'une · chose éternelle et infinie ( ... ). » • « Espèce(s) »des « maux » décrits ici par Spinoza ? • Pourquoi - selon Spinoza - n'éprouve-t-on « nulle émotion » «à cause d'un objet qu'on n'aime pas»? - Imp ortance de cette notation dans l'argumentation déve- loppée par Spinoza ? · • Pourquoi dit-il « amour des choses...
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LES FIGURES DE STYLES
2 b. Le pléonasme et la redondance Le pléonasme est une surabondance de termes et la répétition superflue d'une idée déjà contenue dans une expression de la même phrase, ou dans de ux phrases proches en ce qui concerne la redondance. Ex. : « Aboyer aux huit coins de ses tours octogones. » (Victor Hugo, « Eviradnus », La Légende des siècles , 1859, 1877 et 1883.) c. L'emphase (ou la mise en relief) L'emphase consiste à souligner un élément de la phrase par des procédés...
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L'art élargit-il le champ de la conscience ?
la pureté de la langue et la rigueur parfaite de l'alexandrin, (notamment chez Racine) c'est une extrême violence quise donne libre cours. Les passions dans la tragédie classique sont exprimées comme du feu maintenu sous la glace.Nous pouvons notamment constater cette extrême violence des passions évoqués par les personnages dans l'extraitsuivant de Phèdre de Racine qui dépeint la passion amoureuse : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;Mes yeux ne...
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TPE sur la faim.
Document 3 : Article sur internet. La sensation de faim : une illusion ?, 06/11/2014. http://lafaim-uneillusion.e-monsite.com/pages/differencier-les-deux-faims.html Savoir distinguer les deux sensations à savoir la faim physiologique et la faim psychologique : La faim physiologique : - augmente progressivement. - se manifeste douloureusement au niveau de l’estomac. - survient plusieurs heures après le dernier repas. - provoque un sentiment de bien-être lorsqu’elle est sat...
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Etre moral nous rend-il heureux ?
volonté morale est autonome dans le sens où elle répond à la loi de raison qu'elle trouve en elle (et qui exige denous plier à l'universalité), et non à des exigences sensibles, naturelles et empiriques, qui nous rendent dépendants,hétéronomes : en ce cas, c'est l'expérience qui commande et non la volonté rationnelle. III) Se rendre digne du bonheur. La morale prime sur le bonheur Dans la Critique de la raison pratique, Kant montre que le bonheur individuel, recherché par tout un chacun suivants...
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La liberté est-elle un bien comme les autres ?
Social : « on vit tranquille aussi bien dans les cachots : en est-ce assez pour s'y trouver bien ?« . Ainsi contre Hobbes, on peut soutenir que la sécurité ne peut être la seule fin de l'activité politique, mais qu'elle doit aussi sesoucier de la liberté des citoyens. Même pour obtenir le bonheur, la liberté n'est pas un bien auquel on peutrenoncer car elle est elle-même la condition du bonheur. La liberté n'est pas un bien auquel on peut renoncer_ Pourquoi ne peut-on renoncer à la libe...
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Les grands mythes sont là, croyons-nous, pour aider [l'homme] à dire non à une organisation étouffante.
C'est de là que découle directement l'aspect réducteur2 de la cure psychanalytique. Il est llifficile de faire admettre à des esprits de formation scientifique qu'il puisse y avoir aussi des mécanismes propres à sauvegarder une certaine inadaptation de l'individu dans la société. Or s'il est facile de définir l'estomac normal, le foie en bonne santé, le poumon fonctionnant de façon satisfaisante, il n'en va pas de même du comportement ou de l'esprit....
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La science postule le déterminisme; la conscience semble
exiger la liberté ?
Si le mouvement des atomes était toujours nécessairement le même selon une chute rectiligne et verticale, ils ne serencontreraient pas et ne pourraient pas s'agréger les uns aux autres. Sous le nom de clinamen, Épicure désignedonc une liberté dans le mouvement des atomes, une déclinaison de leurs mouvements par lesquels ils entrent encontact en des temps et des lieux déterminés pour former des corps. Le matérialisme d'Épicure suppose la liberté. Ilen va de même pour l'homme : ce dernier est libr...
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Jean-Paul SARTRE et le matérialisme
aussi s'en sépare. II. Le point de départ est bien identique, mais pas le point d'arrivée. Dans la tradition du « je pense » cartésien etkantien, ce qui est atteint, c'est une subjectivité « rigoureusement individuelle ». Avec le « cogito » existentialiste,ce qui est atteint, c'est une subjectivité qui est plus qu'individuelle, puisque selon l'expression de Sartre on ne sedécouvre « pas seulement soi-même, mais aussi les autres ». Ici, la démonstration n'est pas produite, mais seulement sa co...
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Devoir rousseau
EMPTAZ Maxime TS2 Ainsi, la première justification cible une caractéristique de la nature humaine. Nous apprenons que l'homme possède « une avidité », entend une ardeur du désir, une sorte de démesure, un caractère sans limite du désir et une incapacité à le combler. Nous sommes d'une façon «bornés », notre existence est placée sous le signe des limites. Par conséquent alors que notre nature nous incline à une forte convoitise, « à tout vouloir » dit le texte, cette même nature nous cond...
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Un langage de l'art est-il inconcevable ?
Ce à quoi s'oppose cet extrait: Le génie se distingue donc du technicien en ce que, contrairement à ce dernier, il nepeut décrire ou montrer quelle méthode il utilise pour accomplir ses productions, car ilne la possède pas sous la forme d'une recette formulée comme une règle quiconstituerait un savoir (« une science ») qu'il pourrait, de ce fait, montrer «scientifiquement »Al invente la règle en même temps qu'il crée et, en ce sens, ladécouvre en la réalisant, « par une inspir...
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Mentir involontairement, est-ce mieux que de mentir volontairement ?
c'est que celui qui ment volontairement connait la vérité, tandis que celui qui le fait involontairement ne laconnait pas. Il explique que c'est la même différence qui réside entre le technicien qui commet une erreurinvolontairement, ce qui est signe d'incompétence, et celui qui la commet volontairement, ce qui est signe demaitrise absolu de son savoir. En effet, tout savoir est savoir des contraires : le médecin est celui qui saitsoigner, mais aussi qui sait tuer. Du point de vue de la connaiss...
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Peut-on refuser de chercher la vérité ?
vent envisagé tout seul et par rapport à lui-même ? Qu'il est froid ou qu'il n'est pas froid ? Ou bien en croirons-nousProtagoras : qu'il est froid pour qui frisonne et ne l'est pas pour qui ne frisonne pas ? » (« Théétète », 152b).L'affirmation sur un même objet diffère non seulement d'un individu à un autre mais chez le même individu selon lesmoments (le monde ne m'apparaît pas de la même façon quand je suis gai ou triste) et même selon les perspectivesd'observation (une tour vue carrée de p...
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L'indifférence est-elle immorale ?
· Ne rien ressentir devant la misère d'autrui, misère que j'ai pourtant devant les yeux correspond, de fait, à un sentiment tout à fait immoral, et ce à travers deux dimensions :déjà parce que je nie, en ne la reconnaissant pas comme telle, la souffrance éprouvée parautrui, mais aussi parce que je suis moi-même aliéné puisque aucun sentiment ne m'anime. · En effet, on pourrait dans cette perspective l'analyse que fait Rousseau à propre de la pitié : « Je ne crois pas avoir au...
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L'homme a-t-il peur de la vérité ?
Découvrir une vérité, telle que « la terre est ronde », implique que l'on était dans l'erreur jusque là et cette véritépeut donc entrer en compétition avec les systèmes de pensées en vigueur. Ainsi, le progrès scientifique, tel quel'idée que la terre est ronde, peut nier les dogmes religieux. La peur de la vérité devient refus et prend la forme de lamauvaise foi. Ainsi, Freud a recensé ce qu'il a appelé « les trois humiliations » subies par l'homme ( Introduction à la psychanalyse moderne ) :...
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Schopenhauer: désir et douleur
Désir et bonheur « Il n ’y a qu ’une erreur inn ée : celle qui consiste à croire que nous existons pour être heureux. » nous dit Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du XIXe siècle, réputé entre autre pour son pessimisme. Inspiré par des auteurs comme Emmanuel Kant et Platon, il publie en 1819 son essai intitulé "Le monde comme volonté et représentation". Dans l'extrait ici livré à notre étude, il nous fournit une...
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Faut-il accorder de l'importance aux mots ?
Les fonctions premières du langage qui sont de communiquer ainsi que de s'exprimer, permettent aux individus, àl'homme d'échanger, d'exprimer des sentiments et des pensées. Les mots échangés représentent une confianceentre celui qui s'exprime et celui qui reçoit.En effet, celui qui parle exprime ses pensées et celui qui écoute accorde de l'importance à ces mots.Accorder de l'importance à des mots, c'est accorder de l'importance à des concepts, c'est-à-dire à un langageabstrait qui envisag...