806 résultats pour "metaphysique+"
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On parle de sciences de l'homme : pourquoi l'homme est-il l'objet de plusieurs sciences ?
disant : la prétention nouvelle du savoir est la prétention mathématique » (Heidegger, Qu'est-ce qu'une chose?, p. 80). C'est ainsi que pour la physique moderne la nature sera dans son fondmathématique. Mais comment peut-on caractériser succinctement unescience ? Nous dirons qu'une science se définit non seulement par le langage(ou le code) qu'elle utilise, mais aussi et surtout par la combinaison d'un objetd'investigation qui lui soit propre et d'une élaboration de la théorie de cetobjet...
- Le mot "lecteur" dans l'oeuvre de DESCARTES
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Aristote: présentation de l'oeuvre du Stagirite
l t t 1 en longueur qui ne sont que la trace de cheminements anciens et perpétuelle invitation à la démarche. Le lieu de la philosophie, c'est la rue, la route, l'allée d'un jardin, la colonnade d'un portique. Parménide est voyageur, Socrate est voyou, la voie publique est la seule demeure de l'amour philosophe, et si Aristote porte pour l'histoire le titre de péripatéticien, cela ne veut rien dire d'autre, sinon qu'il ph...
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Sur l’origine radicale des choses (1697) de Leibniz
1. En plus du monde, ou agrégat des choses finies, on trouve quelque unité dominante qui n'existe pas seulement comme l'âme en moi, ou plutôt comme moi-même en mon corps, mais qui entretient avec ce monde une relation bien plus élevée. Car l'unité dominante de l'univers, non seulement régit le monde, mais le façonne et le crée ; elle est supérieure au monde et, pour ainsi dire, au-delà du monde. Bien plus : elle const...
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La matière vivante a-t-elle une âme ?
II. n'ont rien de commun L'intuition est qu'il faut expliquer le corps par des causes d'ordre corporel, la pensée par des causesd'ordre spirituel, mais ne pas confondre les deux ordres d'explication. C'est une telle confusion que dénonceDescartes au début du Traité des passions : « On a cru sans raison que notre chaleur naturelle et tous les mouvements de nos corps dépendent de l'âme, au lieu qu'on devait penser au contraire que l'âme ne s'absente,lorsqu'...
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La raison pratique, norme de la volonté bonne de E. KANT
cédé suivant des fins. Cette volonté ne peut être l'unique bien, le bien tout entier; mais elle doit nécessairement être le bien suprême, car elle est la condition dont dépend tout autre bien, même toute aspiration au bonheur. Dans ce cas, il est parfaite ment possible d'accorder avec la sagesse de la nature le fait que la culture de la raison, indispensable pour la première de ces fins qui est inconditionnée, limite de bien...
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THEORIE DE LA CONNAISSANCE: Empirisme et Scepticisme
colorée de plusieurs couleurs, que les couleurs se combinent aux formes du dossier, du siège, des bras. Tournonsmaintenant notre regard vers un ciel que nous supposerons sans nuages : nous ne percevrons alors que le bleu duciel absolument pur. Du fauteuil, nous avions non pas une, mais un ensemble d'impressions, ou, si l'on préfère, uneimpression complexe ; du bleu du ciel, nous avons une impression simple. Et comme lors de chacune de ces deuxexpériences, nous pouvions fermer les yeux et évoquer...
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Les chimères, Nerval
rêverie" qui sont inconnus, en effet les rêves de Nerval sortent de son inconscient, c'est-à-dire qu'ils sortent de son imaginaire, ce qui est donc incompréhensible pour le lecteur. Quand l'auteur utilise de verbe "j'ai rêvé" (vers 15, I de Le Christ aux oliviers) il veut nous faire comprendre que le lecteur entre dans l'inconscient c'est à dire que le lecteur ne doit pas s'attendre à tout bien comprendre. Il utilise aussi des mots se rapportant au monde du sommeil comme lorsqu'il écrit : «e...
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- Descartes: textes pour le bac
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Le jugement esthétique et téléologique chez Kant
88 FICHES POUR L'ÉTUDE DE KANT jugement scientifique applique rigoureusement les concepts de l'Entendement au Divers de la Sensibilité; d'autre part le jugement moral libère 1 'homme aussi bien de la nécessité du concept de la science que de la sensibilité. D'une part, le phénomène, 1' apparence auquel s'arrête la 1re Critique, d'autre part le noumène, la chose en soi. On voit nettement la dualité, on voit davantage la difficul...
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Peut-on expliquer une croyance religieuse sans la détruire?
a) Descartes dans les Méditations métaphysiques croit pouvoir affirmer, avoirdéduit l'existence de Dieu. Pour cela, il part de l'existence de l'idée d'infinitudeque j'ai en moi et qui ne peut avoir été placée que par un être infini.Néanmoins, cette démonstration, si elle se veut une preuve, rationnelle desurcroît, ne répond pas aux critères reconnus de l'explication scientifique. «J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini,c'est-à-dire de Dieu que de...
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Marx et Engels: La conscience est-elle le produit de la société ?
cette inversion dans les rapports de cause à effet. L'idéologie est le système d'interprétation sociale que l'individuhumain croit penser par sa propre conscience alors qu'il est déterminé par les forces de production matérielles. Toutle problème réside dans le fait que la philosophie allemande méconnaît nécessairement ce déterminisme par laprimauté qu'elle accorde à la conscience. Ainsi elle ne fait que conforter la conscience naïve dans sonassujettissement il s'agit alors pour M...
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Le progrès technique peut-il tenir lieu de morale ?
pas ce qui doit être. Il est de l'ordre des faits et non de la valeur et en tant que tel il est incapable de nousprescrire des actions.Une société où se développe la technique devrait être celle qui voit corrélativement la réflexion morale sedévelopper (ce que l'on peut aujourd'hui observer avec la bioéthique (éthique appliquée à la médecine), ou avecl'écologie par exemple). SUPPLEMENT: Dans la sixième partie du « Discours de la méthode » (1637), Descartes met au jour un projet...
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KANT: La croyance est un fait de notre entendement...
3ème partie : Les conditions de possibilité d'accès à la vérité par la croyance. En fait, la différence fondamentale qui permet de distinguer la conviction de la persuasion est la capacité àcommuniquer la croyance. Une croyance ne peut se communiquer que si elle est partagée. En effet, communiquer,c'est mettre en commun. Il faut donc qu'il y ait une dimension commune possible. La persuasion reste radicalementparticulière, individuelle et ne peut être mise en commun. La vérité repose su...
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Où trouver le fondement du droit ?
voudriez pas qu'on vous fît.PASCAL reconnaît cette source utilitaire du droit : « Sans doute l'égalité des biens est juste, mais, ne pouvant fairequ'il soit force d'obéir à la justice, on fait qu'il soit juste d'obéir à la force; ne pouvant fortifier la justice on a justifiéla force, afin que le juste et le fort fussent ensemble et que la paix fût, qui est le souverain bien. »On rattache parfois à l'utilitarisme la théorie de ROUSSEAU selon laquelle la société repose sur un contrat, c'est-à-dire...
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Aristote (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)
l'ORCANON, l'INVENTION DE LA LOGIQUE FORMELLE La logique est l'art de raisonner de manière à atteindre la vérité . On doit à Aristote d'avoir différencié le contenu, vrai ou faux, d'une proposition, et les conditions, valides ou invalides, d'élaboration d'un raisonnement, indépendamment de tout contenu. C'est cette seconde logique, appelée formelle, qu'étudie un ensemble d'écrits Oes Topiques, les Analytiques ... ) réunis sous le titre d'Organon (instrument)...
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Le mot "idée" chez René DESCARTES
agissant pour lors contre ses nerfs d'autre façon que de coutume, elles causent un mouvement dans le cerveau, qui donneraoccasion à l'âme de concevoir l'idée de la soif. à savoir, comment s'y forment les idées des objets, dans le lieu destiné pour l'imagination, et pour le sens commun, comment ellesse réservent dans la mémoire, et comment elles causent le mouvement de tous les membres. Mais, afin que ces détours ne vous empêchent pas aussi de voir clairement, comment cela sert à former les idées...
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Dissertation: « Douter,est-ce renoncer à la vérité ? »
principal est la recherche des causes des premiers principes,ainsi la métaphysique est basée sur la remise en cause de la vérité,donc,d'un point de vue philosophique,vu sous cet angle,le doute apparaît au premier abord comme une entrave à la vérité. Néanmoins douter n'est-il pas finalement nécessaire afin d'établir correctement la vérité ?,en effet,on pourrait se demander si finalement, l'aboutissement à une vérité ne passerait pas par une série de questionnements visant à éliminer les théor...
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Y a-t-il un mythe de la science ?
3) On peut considérer les mythes comme ce que Gaston Bachelard appelle des « obstacles épistémologiques »,c'est-à-dire des explications données du réel, des images héritées dela culture, qui empêchent l'esprit du scientifique de découvrir, des'interroger. Contre l'idée d'un progrès linéaire en science, qui se ferait par additions successives, Bachelard nous invite à poser le problème de laconnaissance scientifique en termes d'obstacles : l'esprit scientifiquene « se forme qu'en se...
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Y a-t-il un mythe de la science ?
3) On peut considérer les mythes comme ce que Gaston Bachelard appelle des « obstacles épistémologiques »,c'est-à-dire des explications données du réel, des images héritées de la culture, qui empêchent l'esprit duscientifique de découvrir, de s'interroger. II : Les mythes de la science 1) Le mythe du progrès : l'idéologie « positiviste » a cru que la science permettrait un progrès linéaire del'humanité qui guiderait peu à peu celle-ci vers un paradis terrestre. Le grand représentant et...
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Une chose peut -elle être absolument incompréhensible ?
mathématique et dans la science de la nature,la raison humaine connaît,il est vrai, des bornes, mais non des limites,admettant qu'il y a assurément en dehors d'elle quelque chose où elle ne pourra jamais arriver, mais non qu'ellepuisse se parachever quelque part, dans son évolution intérieure. L'extension des connaissances mathématiques etla possibilités d'invention toujours nouvelles s'étendent à l'infini ;de même la découverte de nouvelles propriétés dela nature, de nouvelles forces et lois g...
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En quel sens un philosophe appartient-il à son temps?
RECHERCHER UNE PROBLÉMATIQUE "' Le philosophe appartient à son époque, comme tout homme. Cependant l'objet de son savoir le détourne de l'actualité dans laquelle est noyée la simple opinion. Le philosophe est toujours le critique de son époque: il lui appartient mais doit aussi la juger. Il ne coïncide pas avec son temps mais ne lui est pas non plus étranger. Le philosophe ne peut être de son temps qu'en le surmontant par une réf...
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La science peut-elle détruire toutes les croyances ?
Enfin, dans l'état positif, l'esprit humain reconnaissant l'impossibilité d'obtenir des notions absolues, renonce àchercher l'origine et la destination de l'univers, et à connaître les causes intimes des phénomènes, pours'attacher uniquement à découvrir, par l'usage bien combiné du raisonnement et de l'observation, leurs loiseffectives, c'est-à-dire leurs relations de succession et de similitude. » COMTE, « Cours de philosophiepositive ». II [Pourquoi la science n'a-t-elle pas fait d...
- Heidegger Martin, 1889-1976, né à Messkirch (Bade), philosophe allemand.
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L'exemple du morceau de cire chez Descartes
doute de la première méditation plane encore sur leur existence, celle-ci n’ayant pas encore été démontrée. Nous verrons cependant que l’esprit peut connaître l’esprit, c’est-à-dire qu’il peut se connaître lui-même. Sera donc d’abord ici décrit le contexte de la Seconde Méditation qui précède la discussion du morceau de cire. Nous nous attarderons plus en détails sur la distinction entre la connaissance de la nature du corps et celle de la nature de l’esprit...
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Robert Misrahi, Le Bonheur
1 Analyse du sujet 1 Analyse des termes du sujet Le sujet repose sur une assimilation, une équivalence ( « est comme une image») entre le voyage, c'est-à-dire un déplacement dans l'espace pour aller d'un lieu à un autre, et la recherche du bonheur, présenté comme «un accès à l'être». Ce dernier mot est difficile à définir, mais le texte permet de com prendre le sens que l'auteur lui donne : il s'agit d'un état supérieur d'ex...
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Candide ou l'optimisme, Conclusion
ses raisonnements. Et ses pensées débouchent toujours sur une action cohérente. D'ailleurs, Pangloss ne travaille pas. Il y a aussi Cunégonde, la belle fille du baron. Elle subit aussi de grandes péripéties et violences physiques ce qui la rendra laide. Le travail compensera sa laideur. En seconde partie, la morale du conte ''il faut cultiver notre jardin'' est une formule énigmatique. L'installation dans le jardin marque la fermeture de l'espace géographique. Cultiver signifie travailler,...
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philosophie: définition et problématiques de la notion
originalité, car, après tout, les sciences peuvent légitimement prétendre à un tel titre. Si elle est la seule des sciences à être une fin en soi, c'est que, étant connaissance, elle a aussi l'ambition d'être un art de vivre. Le philosophe n'est pas seulement redevable de sa rigueur théorique, il s'impose et revendique la cohérence de sa praxis. Complétez votre recherche en consultant : Les médias philosophie Les livres Lumières (philosophie des) - un dîner de philosophes (Voltair...
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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Transformisme à Verbe)
Unité : caractérise ce qui est un, malgré le nombre de ses constituants et leur diversité, et constitue un tout (unité dumoi...). Elément d'un tout. En mathématique : nombre 1, base du système numérique. Univers : totalité de tout ce qui existe dans l'espace et dans le temps. Universaux : désignent, chez les Scolastiques, les idées générales, genres et espèces, tels qu'Aristote les a définis. Universel : s'applique à l'univers. En Logique, une proposition est universelle lorsque son sujet est pr...
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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Cyclothymie à Destinée)
chez Platon, sorte de Dieu qui organise et crée un ordre dans l'univers, sans toutefois le créer. Démocratie : type d'organisation politique où la souveraineté vient du peuple, c'est-à-dire des citoyens. La première démocratiefut l'athénienne. On distingue la démocratie directe, où les citoyens exercent leur pouvoir directement enassemblée, et la démocratie parlementaire ou représentative, où ils délèguent leur pouvoir. Démonstration : principalement utilisée en - mathématique, la dém...
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Cours Prépa ECS La question du moi
CCL : lien indissoluble (essentiel/constitutif) entre la pensée et le moi. Ce qui me définit moi c’est la pensée. L’identité du moi réside en ce sens dans la pensée. Le critère de l’identité c’est la pensée. « Mon essence consiste en cela seul que je suis une chose qui pense ou une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser ». L’essence du moi c’est la substance pensante. B- La substantialisation du moi : Aristote dans La métaphysique « l’être se dit e...
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Mort, Souffrance, Injustice : est-ce le dernier mot de la condition humaine ?
Nous avons vu que le mal n'était tel que d'un certain point de vue : en admettant qu'il est inscrit irrémédiablement dans la nature humaine, son caractère nécessaire révèle la faiblesse de celui qui ne peut serésoudre à le voir comme allant de soi (la mort, la souffrance, l'injustice sont les conséquences nécessaires decauses nécessaires). L'imperfection n'est telle que si elle est évaluée selon un idéal plus ou moins avoué deperfection. Mais plus précisément, l'imp...
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POLITIQUE DE LA LIBERTÉ
188 La problématique du fondement de la morale La liberté et les libertés Dans ce cas, il ne s'agit plus de savoir si les citoyens sont libres ou esclaves, s'ils jouissent ou non de «la liberté», mais quelle est la nature des divers rapports qu'ils entretien nent entre eux et avec les pouvoirs. Nous n'avons plus affaire à présent au problème métaphysique de la liberté, mais à celui des libertés politiques, de leur reconna...
- sens que par lui.
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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Potlatch à Probable)
Prémisse : en Logique et dans le syllogisme, les deux propositions de départ : la majeure et la mineure. Présence : chez Plotin, désigne l'union de l'âme à l'un dans l'extase : "La présence est meilleure que la science." Dans laphilosophie contemporaine, la présence renvoie à l'être-là de l'homme qui se manifeste comme existence. Présent : aspect actuel du temps ; ni passé, ni futur. Preuve : ce qui, suite à expérimentation et surtout à démonstration, donne les raisons de reconnaî...
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L'esprit religieux n'existe-t-il que dans les religions ?
exprime les principes de la physique moderne (celle de Newton), qui ne cherche plus les causes des phénomènes,mais en donne les lois sous forme d'équations mathématiques.Ne pas faire de Hume un sceptique. L'empirisme de Hume est aussi une critique de l'empirisme, puisqu'il montre quel'expérience nous donne moins d'informations que ce que nous croyons communément. C'est pourquoi, Hume secaractérise lui-même comme un «sceptique mitigé». Mais il ne faut pas se tromper sur le sens de ce scepti...
- ARISTOTE (Stagire 385 av. J.C.- 323 av. J.C.) - Anthologie de texte pour le bac
- Ressentiment et Négation de la dimension transcendante du temps chez Nietzsche et son commentaire par Martin Heidegger
- Le mot "principe" chez Descartes
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Dictionnaire en ligne:
DOGME, substantif masculin.
35 ). — Par analogie (et souvent avec une nuance péjorative). Affirmation, thèse, opinion émise sur le ton de la certitude absolue et imposée comme une vérité indiscutable. L'infaillibilité du suffrage universel est prête à devenir un dogme qui va succéder à celui de l'infaillibilité du pape (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1852, page 415 ). La souveraineté du peuple, qui était le dogme régnant parmi les puritains et les indépendants d'Angleterre (VICTOR COUSIN. Histoire de la philosophie du X...
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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Réciproque à Représentatif)
n'est pas autosuffisant. Dépend de l'expérience ou d'autres relations. Est limité. S'oppose à absolu. Relation :depuis Aristote, une des catégories essentielles de la pensée ; elle concerne ce qui peut être saisi dans un seulacte intellectuel à cause de l'existence d'un rapport. Kant en fait une catégorie de l'entendement. En Logique, unjugement de relation établit l'existence d'un rapport entre le sujet et l'attribut (a est à droite de b). Enmicrophysique, les "relations d'incertitude"...
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Le mot "ignorant" chez René DESCARTES
éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638). Mais ce qui lui a fait promettre d'en faire, c'est qu'il a eu peur qu'on lui demandât pourquoi il ne s'est pas adressé à cette matièreoù il dit avoir employé dix ou onze années, plutôt qu'à une matière de morale ou de métaphysique, qui n'est point du tout de saprofession, dont la vérité ne pouvant être entendue que de fort peu de personnes, bien que chacun se veuille mêler d'en juger, lesplus ignorants sont capables d'en dire beaucoup...
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Le mot "parler" dans l'oeuvre de DESCARTES
ABREGE DE LA MUSIQUE, Des modes. Ce traité est fort célèbre parmi les praticiens, et chacun sait assez ce que c'est que des modes, ainsi il serait inutile d'en vouloir iciparler à fond. DISCOURS DE LA METHODE, Première partie. que la philosophie donne moyen de parler vraisemblablement de toutes choses, et se faire admirer des moins savants ; DISCOURS DE LA METHODE, Seconde Partie. Et, pour parler des choses humaines, je crois que si Sparte a été autrefois très florissante, ce n'a pas ét...
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La liberté se réduit-elle à une déclaration des droits de l'homme ?
Les droits de l'homme comme idéologie Mais la liberté politique que promulguent les droits de l'homme suffit-elle à faire de l'homme un être réellement libre ? Marx souligne que les prétendus droits de l'homme sont ceux de l'hommeégoïste de l'individu séparé de la communauté. Mais cette séparation qui estdans ses propres termes, ou plutôt ceux qu'il reprend à Rousseau et à Hegel,celle du Bourgeois et du citoyen est un trait constitutif de la modernité. L'idéedes droits de l'homme, dans la...
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Le mot "imagination" chez René DESCARTES
Aussi reçoit-elle, à raison de ces diverses facultés, les noms divers d'intelligence pure, d'imagination, de mémoire, de sensibilité. Elle s'appelle proprement esprit, lorsqu'elle forme dans l'imagination de nouvelles idées, ou lorsqu'elle s'applique à celles qui sontdéjà formées, et que nous la considérons comme la cause de ces différentes opérations. Car comme l'intelligence peut être mue par l'imagination, et agir sur elle, comme celle-ci à son tour peut agir sur les sens à l'aidede la forc...
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BIBLIOGRAPHIE DE KANT
GOYARD-FABRE S., 1996: La Philosophie du droit de Kant, Paris, Vrin, 292 p. GUILLERMIT L., 1986: L'Éiucidation du jugement de goût, Paris, CNRS, 321 p. PHILONENKO A., 1976 : Théorie et praxis dans la pensée morale et politique de Kant et Fichte, Paris, Vrin, 228 p.; 1986: La Théorie kantienne de l'histoire, Paris, Vrin. RENAUT A., 1997: Kant aujourd'hui, Paris, Aubier, 512 p. RIVELAYGUE J., 1992: Leçons de métaphysique allemande, t. II...
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L'expérience est-elle la seule source de nos connaissances ?
être n'existait pas alors il contredirait son concept, ce qui est impossible. Par conséquent Dieu doit exister afin dene pas contredire son concept. Nous reproduisons ici le raisonnement qui permet la preuve ontologique, c'est à direla preuve de l'existence de Dieu que Descartes, par exemple, développe dans les Méditations métaphysiques. Cettepreuve vise à prouver que Dieu existe même si nous ne faisons pas l'expérience de son existence. Par conséquent, la preuve ontologique, et plus générale...
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système (philosophie) - philosophie.
On saisit chez Nietzsche l’ambiguïté des récusations du système. Car bien qu’on puisse à l’envi multiplier les citations contre le(s) système(s), généralement désigné comme puéril, il n’en reste pas moins, comme Heidegger le remarque, qu’« il se pourrait que renoncer au système soit nécessaire non pas parce que le système serait en soi quelque chose d’impossible, de nul et de non avenu, mais au contraire parce que c’est là le suprême et l’essentiel » ( Schelling, p. 29). Ce qui en effet a lieu...
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Le mot "parfait" dans l'oeuvre de DESCARTES
de rien procède quelque chose, je ne la pouvais tenir non plus de moi-même. mais qu'il fallait, de nécessité, qu'il y en eût quelque autre plus parfait, duquel je dépendisse, et duquel j'eusse acquis tout ce quej'avais. Car si j'eusse été seul et indépendant de tout autre, en sorte que j'eusse eu, de moi-même, tout ce peu que je participais de l'êtreparfait, j'eusse pu avoir de moi, par même raison, tout le surplus que je connaissais me manquer, et ainsi être moi-même infini,éternel, immuable, t...
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Le mal en Dieu chez Schelling
2 Dieu exprime le Verbe et le Verstand , uni au désir, devient volonté librement créatrice et toute -puissante, et forme dans la nature initialement sans règles comme dans son élément ou instrument 1. Pourquoi le parfait n’est -il pas prése nt dès le commencement ? A cette question il n’y a pas d’autre réponse que celle qui a déjà été donnée : parce que Dieu est une vie et pas seulement un être 2....