1385 résultats pour "vivre"
-
l'homme peut-il accéder au bonheur ?
Le plaisir est notre bien principal et inné (Epicure). Une des constances de la philosophie d' Epicure est de vanter le plaisir. On retrouve la formule « Le plaisir est notre bien principal et inné » dans la « Lettre à Ménécée ». Mais l'épicurisme ne correspond guère à l'image populaire que l'on en garde : celle du « bon vivant ». Dans cette lettre, on lit : « Tout plaisir est de par sa nature propre un bien, mais tout plaisir ne doit pas être recherché ». C'est à une c...
-
Les hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?
que ce dernier ne disparaisse et pour réparer l'étourderie d'Epiméthée, Prométhée dérobe le feu à Héphaïstos et laconnaissance des arts à Athéna pour en faire présent à l'homme. Mais les Dieux en sont irrités et punissentProméthée pour sa forfaiture. Les leçons de ce mythe sont très nombreuses. D'abord, on peut remarquer que sansles arts et le feu (c'est-à-dire sans la technique), l'homme est dans un état de dénuement total. Comparativementaux animaux, il ne dispose en effet d'aucun "out...
-
Sujet : Tout est-il politique ?
peut exister." Il nous démontre que l'on peut vivre sans argent et sans l'aide, ni la compagnie d'au trui et peut se rattacher à l'œuvre de Rousseau ( Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes) dans laquelle il disait qu'au tout début, le premier soin de l'homme était de conserver son existence en faisant usage des productions de la terre. Nous pouvons ainsi constater que dans le film, Alex Supertramp (Emile Hirsch) passe ses journées à chasser et à essayer de...
-
existe t-il des barbares ?
De plus, seul les hommes connaissent la violence. En effet, si l'on veut définir les traits communs à toutes lescultures humaines, il ne suffit pas d'évoquer la religion, l'habitat, l'hygiène, les interdits portant sur la sexualité, laguerre, les sacrifices humains, les tortures sont également des constantes culturelles. Les animaux ignorent laviolence, s'ils se battent c'est seulement pour vivre et se reproduire. Comme on peut donc le voir, le barbare est celui qui est différent de...
-
Les croyances sont-elles une affaire d'Etat ou une affaire privée ?
« La religion est une réaction défensive de la nature contre lareprésentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort. »Bergson, Les Deux Sources de la morale et de la religion . · Si l'on considère la croyance comme étant une réaction, comme le suggère Bergson, nous comprenons qu'elle continue de vivre,pleinement, dans l'Etat. Aussi, l'Etat voit-il dans les croyances unepuissance qui peut s'opposer à lui. · En ce sens, la croyance devient une aff...
-
Dans quelle mesure la souffrance peut-elle être utile ?
• Et de même que la souffrance physique nous met en garde, la souffrance morale est ce qui nous conduit àréfléchir sur notre existence. b. La souffrance donne une signification à l'existence • Il faut connaître la souffrance pour reconnaître l'absence de souffrance. Le bonheur que décrit Epicure sembleraitbien fade, sans le contraste de la douleur. C'est bien cette alternance de souffrance et de plaisir qui donne un sensà l'existence, qui plus encore, nous donne la conscience...
-
Une politique de la nature est elle souhaitable ?
avenir. ` B) L'impératif d'une cohabitation entre l'Homme et la nature L'Homme n'a pas cherché à s'adapter à la nature, il a préféré la moduler et la rendre compatible avec sonmode de développement. Aujourd'hui, l'Homme a l'impression que la nature est entrain de reprendre sa place quitte à détruire ce que l'Homme a pu construire. Unepolitique de la nature devient un impératif pour permettre une cohabitation entre l'Homme et la nature. Un cohabitation qui a existé, et qui existe finalement pourc...
-
Le langage n'est-il que transmission d'informations ?
Pour transmettre une information, il n'est pas besoin de paroleLes animaux sont capables de communiquer des informations et, pourtant, ils ne parlent pas. Ainsi en est-ildes abeilles, qui, par leur vol et leurs danses, transmettent des informations précises à leurs congénèresquant à la situation géographique du pollen à récolter. Pour transmettre une information, il suffit souvent d'ungeste ou d'un cri, la parole n'est pas indispensable. Réfléchissant à partir des observations réalisées sur...
-
-
Arendt: C'est l'avenement de l'automatisation
privilèges sous l'Ancien Régime. Cette aristocratie, dont Arendt déplore la disparition, n'est pas une aristocratie del'argent. Cela désigne bien plutôt cette classe de personnes pour lesquelles tout travail ne méritait pas salaire ouplus exactement pour lesquelles le travail était à lui-même son salaire. On le voit, il s'agit alors d'une conceptioncomplètement différente du travail: celui-ci n'est pas conçu comme ce qui permet de gagner sa vie, mais comme untravail sur soi, comme l'accomplissem...
-
La nation chez Renan
200 1 Nation Sur ce dernier point, Renan conteste la théorie, assez en vogue à son époque, des frontières naturelles. Un développement de la Préface fait bien le point sur ce que comporte de refus et d'affirmation la conception renanienne de la nation : ..:Au-dessus de la langue, de la race, des frontières naturelles, de la géographie, nous plaçons le consente ment des populations, quels que soient leur langue, leur race, leu...
-
Le bonheur est-il inaccessible à l'homme ?
Le plaisir est notre bien principal et inné (Epicure). Une des constances de la philosophie d' Epicure est de vanter le plaisir. On retrouve la formule « Le plaisir est notre bien principal et inné » dans la « Lettre à Ménécée ». Mais l'épicurisme ne correspond guère à l'image populaire que l'on en garde : celle du « bon vivant ». Dans cette lettre, on lit : « Tout plaisir est de par sa nature propre un bien, mais tout plaisir ne doit pas être recherché ». C'est à une...
-
« Tous les hommes sont mortels » de Simone de Beauvoir (fiche de lecture)
« Tous les hommes sont mortels » Simone de Beauvoir Dans le cadre du cours de français nous avons lu « Tout les hommes sont mortels » de Simone de Beauvoir. Ce roman, classique du XIXe, a marqué les esprits par son contenu existentiel tel que l’immortalité. Simone de Beauvoir nous raconte à travers son roman la vie d’un homme ayant accepté l’immortalité, ce rêve qui se révélera vite être un cauchemar. Fosca, l’homme dont il est question, était un homme ambitieux et comme tout homme qui rêve d...
-
La mort
et de tante Lison ne font l'objet d'aucune attention particulière comme siJeanne était exténuée de cette succession de disparitions. Maupassant présente sa douleur comme une sorte d'« engourdissement ».L'espace vide qui se crée autour d'elle l'entraîne dans un désespoir sans limites, et lui retire toute envie de vivre afin de « ne plussouffrir, de ne plus penser ».Jeanne apparaît comme l'unique survivante de ce monde voué à l'échec, peuplé de fantômes du passé qui rendent son existenceabsurde.
-
La philosophie est-elle méditation de la vie ou méditation de la mort ?
consoler du présent qui meurt en courant à l'avenir qu'il voit naître — ou, si son caractère en décide autrement, ens'enchantant de la croyance à la persistance du passé. Ce qui meurt ne serait pas vraiment détruit. Il serait«devenu» du passé, restant réel sans être perçu ...» PROBLÉMATIQUE Philosopher c'est, disait Gratry, « chercher l'essentiel inaperçu », rompre par l'effort de réflexion avec l'attitudenaturelle de dispersion et de divertissement qui nous fait prisonniers du fut...
-
tant en déracinant de mon esprit toutes les mauvaises opinions
·-------------·······"""''·''"·"""''"" TROISIÈME PARTIE ET enfin comme ce n'est pas assez, avant de commencer à rebâtir le logis où on demeure, que de l'abattre, et de faire provision de ma tériaux et d'architectes, ou s'exercer soi-même à l'architecture, et outre cela d'en avoir soi gneusement tracé le dessin, mais qu'il faut aussi s'être pourvu de quelque autre où on puisse être logé commodément pendant le temps qu'on y...
-
Commentaire de ''Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique'' - Emmanuel Kant
ses semblables, l’homme a besoin des autres pour exister comme homme (d'où son sentiment de se sentir plusqu'homme). En société, l'homme développe un état supérieur à son état naturel, on suppose donc que la sociétéaméliore l’homme dans ses capacités : '' c'est alors que se développent peu à peu tous les talents, que se formele goût, et que même, cette évolution vers la clarté se poursuivant, commence à se fonder une forme de pensée''. En société, Emmanuel Kant nous explique que l'homme développ...
-
-
L'homme doit-il craindre ses désirs ?
effet, que serions-nous prêts à faire pour combler un désir qui nous hante ? De plus, il nous est impossible decontrôler la manière dont un désir inassouvi va s'exprimer. Par exemple, lorsqu'on désire que la mauvaise journéequ'on vient de passer n'ait pas eu lieu, on sait très bien que cela ne peut arriver. Selon Épicure c'est un désir vain.On ne se rend pas compte qu'il faut avoir peur d'un tel désir puisqu'il pourrait nous pousser à entrer dans un mondeimaginaire et à nous éloigner d...
-
L'exigence de la vérité est-elle compatible avec le souci d'être tolérant ?
Introduction La résurgence chronique de violences liées à une intolérance prêchée comme une vertu que l'on oppose à la mollesse du relativismeconduit à se demander s'il est possible de maintenir une exigence de vérité sans abandonner le souci d'être tolérant. Si en effet lavérité est une, comment reconnaître en même temps la pluralité des opinions?Pour étudier ce problème complexe, nous analyserons tout d'abord l'opposition entre unicité et pluralisme; puis nous nousdemanderons si l'ex...
-
Obéir au devoir, est-ce résister à soi-même ?
II. Le moi social est l'aiguillon du moi individuel • C'est dans ce contexte que Bergson opère sa célèbre distinction entre moi individuel profond et moi socialsuperficiel, mais néanmoins nécessaire à la survie de l'individu. Le Moi profond est individuel, singulier, atome isolé,monade sans porte ni fenêtre, soumis à une tendance anti-naturelle et antisociale, insociable, tandis que le Moisuperficiel est le moi social, lié par mille obligations morales à la communauté des autres individus...
-
Le pessimisme chez Schopenauer
emplir leur tonneau, à Tantale éternellement altéré. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, § 38 Fort de cette conception pessimiste du désir, Schopenhauer recommande de se libérer du vouloir-vivre, c'est-à-dire du désir : il faut mettre fin au désir pour atteindre le repos, c'est-à-dire le seul état qui se rapproche un tant soit peu du « bonheur ». On peut interpréter Schopenhauer de trois manières : (1) le bonheur n'existe pas ; (2) le bonheur est seulement néga...
-
Antigone
Antigone souhaite alors vivre pleinement le temps avec la nature, qui est en osmose avec elle « peau nue ». (p.28) Elle veut vivre de la nuit, où elle est seule à seule avec la nature, comme si elle en tirait son énergie vitale. On trouve alors la notion de pureté et d'innocence d'Antigone. Ceci est tout le contraire d’Ismène qui est plutôt superficielle et belle. C’est pourquoi, malgré tous les atouts d’Ismène, c'est Antigone qui fascine : " Pas belle comme nous, lui dit sa sœur...
-
CHEREA
Je savais qu'elle était en ta possession.
CHEREA Je necrois pasque tuaies besoin depreuves pourfaire mourir unhomme. CALIGULA Il est vrai. Mais pourunefois, jeveux mecontredire. Celanegêne personne. Etc'est sibon dese contredire detemps entemps. Celarepose. J'aibesoin derepos, Cherea. CHEREA Je necomprends pasetjen'ai pasdegoût pour cescomplications. CALIGULA Bien sûr,Cherea. Tuesun homme sain,toi.Tunedésires riend'extraordinaire ! ( Éclatant derire.) Tu veux vivre etêtre heureux. Seulement cela ! CHEREA Je crois qu'...
-
Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?
Demande d'échange de corrigé de slip marine ( [email protected] ). Sujet déposé : Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux? Nous sommes en présence d'un paradoxe : l'activité de penser, qui inclut toute activité intellectuelle et qui estpropre à l'homme en ceci qu'elle nous différencie de l'animal qui lui vit uniquement par instinct, serait opposé auconcept de bonheur c\'est-à -dire de plaisir durable. Il s'agit ici de savoir s'il est nécessaire de s'empêcher depenser pou...
-
Cours sur le travail
par laquelle celui qui travail semble moins vivre par son travail que vivre pour effectuer un travail qui mutile son existence. Mais à l’inverse, il est aussi désiré comme moyen d’acquérir des compétences de se réaliser, d’avoir une vie sociale qui ne se borne pas à la sphère privée, celle de la famille. 3) Le travail est-il cause de nos malheurs ou condition de notre bonheur ? Enfin, pour toutes...
-
-
SPINOZA, Éthique, Ve partie, scolie de la proposition XLI
Paris-Créteil-Versailles pas éternel ou immortel, préfère être dément et vivre sans la Raison : absurdité telle qu'elle mérite à peine d'être relevée. • Corrigé SPINOZA, Éthique, V' partie, scolie de la proposition XLI, Garnier-Flammarion, p. 339-340. CONSEILS PRATIQUES • Un admirable texte de SPINOZA qui se trouve dans les dernières pages de l' Éthique mais qui constitue, pour vous, candidats, un nœud de difficultés et de malentendus. Que...
-
Peut-on se connaître soi-même ?
portée. Ces manifestations seraient le produit de pensées refoulées, de désirs inconscients que notre conscience morale repousserait par l'intermédiaire d'unorgane de censure : « Là où le Ca est, le Moi doit advenir ». Mais parfois ces désirs remontent et se traduisent par ces manifestations. Seule la psychanalysepermettrait de connaître ces éléments inconscients et de soigner les effets néfastes pour la personne de ces manifestations. La psychanalyse est donc bien pourFreud un moyen de se conna...
-
Pourquoi s'incliner devant la loi morale et lui obéir ?
universalisable de discernement du bien et du mal. Mais la loi morale possède intrinsèquement la possibilité d'être transgressée, puisque la morale même veut qu'un individu soit libred'agir selon sa volonté, en bien ou en mal. Pourquoi donc suivre les principes qu'elle édicte ? 3. Esquisse de plan : 1. La loi morale et son respect son exigibles. Pour vivre en société, je fais le choix de ma propre aliénation. L'accord de ces créatures [dénuées de raison] est naturel, alors que celui des hommes...
-
L'homme peut-il se contenter de travailler en vue d'un seul gain?
exemple, l'éducation consiste à apprendre à vivre ensemble et donc à différer ses désirs. Bataille montre alors le lienentre ces deux négations simplement parce que la négation du donné naturel est aussi négation de sa propreanimalité. Il semble donc légitime de travailler en vue du seul gain, puisque l'argent et le profit donnent une forme raisonnableà notre existence. D'ailleurs, pourquoi ne travaillerait-on pas en vue de la seule rémunération ? La question poséesous-entend un certain m...
-
Milarepa, les Cent mille chants (extrait).
Je suis un yogi sans opinions, Celui qui ne s’empresse jamais, quoi qu’il advienne. Je suis le renonçant sans vivres, Le mendiant sans possessions, Le vagabond nu. Je suis celui qui a vaincu toutes les pratiques, Je demeure ici mais n’y réside pas, Je suis un Fou, heureux de la mort, Je ne possède rien, je n’ai besoin de rien. Si vous deviez acquérir les choses nécessaires, Vous en éprouveriez difficultés, troubles, douleurs, Vous vous engageriez, bienfaiteur, dans l’adversité. Quoi qu’il arrive...
-
Cesare Pavese
« Vient un jour, écrit Pavese dans son dernier roman, la Lune et les Feux de joie, où un homme pour toucher quelque chose, pour se faire connaître, étrangle une femme, lui tire dessus dans son sommeil, lui brise la tête avec une clef anglaise. » Les femmes rendent l'homme fou, mais elles le paient cher : les unes se suicident, les autres sont assassinées, et celles qui s'en tirent som brent dans la bêtise et la vulgarité d...
-
Connaissez-vous des auteurs qui aient voulu tirer une morale de la science ? Comment s'y sont-ils pris ? Peut-on soutenir crue l'inverse serait mieux justifié. ?
Ainsi que l'avait montré Darwin, la grande loi de la vie .et la condition de progrès pour les êtres vivants est lasélection naturelle. Cette loi vaut pour l'homme comme pour les animaux : il n'y a de progrès que par la sélection quirésulte de la lutte pour la vie. Par conséquent, pour que se réalise l'idéal humain, le Surhomme, les faibles doiventdisparaître. Il est donc contre nature et contraire à la morale d'aider à vivre ceux qui ne pourraient pas, par eux-mêmes, se faire ou conserver le...
-
Adam Smith et la division du travail
Après avoir observé une vue globale ' la division du travail, nous 'vons analyser les conséquences ' la division du travail. Dans son article, Adam Smith analyse les conséquences qui ont amené progressivement à la division du travail. Il énonce clairement « elle est la conséquencenécessaire, quoique lente et graduelle, d'un certain penchant naturel à tous les hommes qui ne proposent pas ' vues d'utilité aussi étendues : C'est le penchantqui les porte à trafiquer, à faire 's trocs et 's échanges...
-
-
Les hommes seraient-ils plus heureux s'ils vivaient dans l'isolement ou la solitude ?
2) Exister, c'est s'affirmer face à l'autre Pour Hegel, l'affirmation de chacun passe par l'opposition à autrui. Hegel, Phénoménologie de l'Esprit : « Ce qui pour elle [la conscience de soi] est autre chose, est, en tant qu'objet inessentiel, marqué du caractère négatif. Mais l'autre est aussi une conscience de soi ; un individu se présente face à un autre individu. Etse présentant face à face ainsi immédiatement, ils sont l'un pour l'autre à la manière d'objets communs ; fi...
-
Anthologie poétique sur le thème : Fidélité
HÉLOÏSE ÉPITRE A ABÉLARD Tu demandes, ô mon bien suprême, si quelque accident met fin à ta vie loin de nous, tu demandes que nous fassions transporter ton corps à notre cimetière, afin que l'incessante présence de ton souvenir, t'assure de notre part une plus abondante moisson de prières. Mais penses-tu donc que ton souvenir puisse jamais nous quitter? Sera-ce d'ailleurs le moment de prier, lorsque le boule versement de notre âme...
-
Être raisonnable, est-ce renoncer à ses désirs ?
de l'objet désiré dont il serait l'expression du manque. Pour Spinoza, le désir est l'essence même de l'homme (ceci est d'ailleurs en désaccord avec Descartes qui pense que l'essence del'homme est la raison). C'est-ce qui permet à l'homme d'exprimer son degré depuissance, d'exprimer sa propre nature, d'être ce qu'il est, dans une volontéde développement et d'épanouissement de soi. Ainsi, le rapport objetdésiré/désir est tout autre. D'après Spinoza, « Ce n\'est parce que nousjug...
-
Le bonheur est il affaire de politique ?
« La société, qui est la mise en commun des énergies individuelles, bénéficie des efforts de tous et rend à tous leureffort plus facile. Elle ne peut subsister que si elle se subordonne l'individu, elle ne peut progresser que si elle lelaisse faire : exigences opposées, qu'il faudrait réconcilier. Chez l'insecte, la première condition est seule remplie.Les sociétés de fourmis et d'abeilles sont admirablement disciplinées et unies, mais figées dans une immuableroutine. Si l'individu s'y o...
-
La société est-elle une contrainte pour l'individu ?
Mais individualisme sonne faux, sa connotation politique, libérale le rend impropre, mieux vaut demander sil'épanouissement exige l'arrachement, la rupture d'avec l'ordre social imposé. Mais s'il semble clair quel'épanouissement peut passer par une rupture, néanmoins si l'individu parvient à s'affirmer en s'autorisant de lui-même, n'obtient-il pas en retour une certaine reconnaissance de la société ? L'artiste ou bien celui qui s'estaffranchi d'une tradition familiale n'est-il pas...
-
Le Rire, BERGSON
capacité d'abstraction qui distingue l'homme des autres animaux, comme c'est elle qui lui donne des possibilités d'action à nulles autres pareilles : voilà du moins ce qu'affirme Bergson dans la seconde partie de notre texte. Cette capacité d'abstraction, plus développée chez l'homme que chez l'animal, qui lui permet de classer et d'ordonner les choses, lui permet sans doute d'avoir un monde plus vaste et plus subtil ; toutefois, le process...
-
La philosophie nous détache-t-elle de la vie ?
philosophie que de se demander ce qu'est une vie bonne, et de passer immédiatement à une réflexion sur le bien etsa signification. Tout ceci montre qu'à partir des considérations les plus pratiques et les plus utilitaires, dans la pluspart des cas, la philosophie débouche sur une métaphysique, ou du moins sur une théorie. Qu'il s'agisse de théorie,ou plus précisément de métaphysique, nous risquons d'être dans une activité intellectuelle réglée par des principesqui n'ont pas à être ceux de la...
-
PLATON: Doit-on « laisser aller ses propres passions » ?
. POUR MIEUX COMPRENDRE LE TEXTE Pour Calliclès. la vertu n'est pas la tempérance, l'obéis sance passive à la loi, mais le dérèglement, l'excellence dans l'action d'assouvir le plus possible nos désirs quels qu'en soient les moyens. Elle est identifiée à la capacité de satisfaire jusqu'à ses plus fortes passions (1. 1-16). Aussi faut-il renverser la hiérarchie platonicienne de l'âme (texte 19) : ce n'est pas le courage qu'il faut...
-
-
Ce qui appartient à l'histoire est-il par là-même inactuel ?
ou l'irrégularité foncière de l'ordre prétendu de ses événements, par suite elle dénonce partout les tentativessystématisantes et réductrices pour intégrer dans une quelconque cohérence des périodes distinctes. Elle ne peut àla rigueur procéder que par voie analogique jamais explicative, et moins encore causale. Le monde de l'historien estaléatoire, traversé de temporalités distinctes et de rythmes différents. Les guerres par exemple ont figured'accélérateur de l'histoire et par el...
-
Pourquoi refuser la conscience à l'animal ?
nous ne les entendons pas ; car comme les chiens et quelques autres animaux nous expriment leur passion, ils nousexprimeraient aussi bien leurs pensées, s'ils en avaient. » DESCARTES, « Lettre au marquis de Newcastle » Le texte commence par l'énoncé d'une thèse : seul un échange de signes (par exemple : les signes de la paroleconstitués par des sons de voix –mais on peut penser aussi aux gestuelles dont se servent les sourds pourcommuniquer) indique la présence de l'âme dans un corps et...
-
Epicure (exposé d'un élève)
Présentation de la lettre a Menacée, son projet philosophique : La Lettre à Ménécée est une lettre écrite par le philosophe Épicure à son disciple Ménécée. Le texte résume la doctrine éthique d'Épicure2 et propose une méthode pour atteindre le bonheur, en même temps qu'elle en précise les conditions Épicure annonce que la philosophie est la médecine de l'âme, et qu'on peut la pratiquer à tout âge. Il propose également un quadruple remède (tetrapharmakos, terme utilisé par les épicuri...
-
philosopher est-ce apprendre à mourir?
crainte de la mort. Les hommes ont peur de la mort. Mais que redoutent-ils en elle ? C'est précisément le saut dansl'absolument inconnu. Ils ne savent pas ce qui les attend et craignent confusément que des souffrances terribles neleur soient infligées, peut-être en punition de leurs actes terrestres. Les chrétiens, par exemple, imagineront quequiconque à mal agi et n'a pas obtenu le pardon de Dieu ira rôtir dans les flammes de l'enfer. La peur de la mort apartie liée avec les superstitions relig...
-
Après l'empire, essai sur la décomposition du système américain d'Emmanuel TODD
d'une puissance impériale mais également ces limites. Pour que l'empire puisse régner, il faut qu'il ait une puissance militaire capable de protéger et d'assurer que lespays obéissent. Malheureusement, les Etats-Unis ont démontré à plusieurs reprises la faiblesse de leur puissance militaire, tout d'abord avec la défaite de la guerre duVietnam, puis en attaquant les plus faibles sans aucune bonne raison apparente comme l'Afghanistan et l'Irak. Les Etats-Unis sont donc incapables de maintenir lapu...
-
peinture
l'impression qu'ils ne font qu'un avec la nature. Le système d'écho est présent entre les personnages et la végétation qui sont eux deux bleus. Vlaminck met en avant la collectivité avec ces 4 hommes. MATISSE Le bonheur de vivre renommé plus tard La Joie de vivre est une toile de Matisse faite fin 1905, début 1906. Selon lui, cette fameuse toile du salon d'automne 1905 a marqué le début de son oeuvre. C'est une oeuvre de grandes dimensions (238 x 174 cm). On peut y voir un paysage idéal...
-
Lettre à Monsieur Bagieu - A Berlin, le 19 décembre 1752 - Voltaire
- Exemple : « Il y a des grands philosophes qui prétendent... ». • Volonté d'amusement; exemple : « C'est un fort bon homme... »; - les mille tracas du séjour sont présentés avec une légèreté spirituelle qui feint de s'amuser même de ce qui estdéplaisant - ou odieux; exemple : « Je n'avais point d'érysipèle... »; - fréquents effets : soit d'énumérations; exemple : « Mais je considère que j'ai... que cela... que Pascal... et quetout le monde... »; soit d'accumulations ou répétitions de termes (...
-
DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'ANIMAL (1978)
Considérant que tout animal
Article?4 1. Tout animal appartenant ? une esp?ce sauvage a le droit de vivre libre dans son propre environnement naturel, terrestre, a?rien ou aquatique et a le droit de se reproduire. 2. Toute privation de libert?, m?me si elle a des fins ?ducatives, est contraire ? ce droit. Article?5 1. Tout animal appartenant ? une esp?ce vivant traditionnellement dans l'environnement de l'homme a le droit vivre et de cro?tre au rythme et dans les conditions de vie et de libert? qui sont propres ? son esp?...
-
-
Faut-il opposer pour penser ?
donc naissance avec l'opposition à l'opinion et au préjugé. Elle prend donc sens dans unmouvement de négation originaire, mouvement par lequel elle peut prétendre à l'autonomie,et à l'activité de l'entendement en tant que tel. · A la complexité réelle qu'elle rend significative sans la mutiler (le dialecticien est celui qui rapporte la multiplicité du sensible à l'Idée qui lui correspond ; distinction entre penser etimagination).On peut en effet distinguer la pensée de l'imagina...
-
Les libertés individuelles de J. STUART MILL
Une société -quelle que soit la forme de son gouvernement - n'est pas libre, à moins de respecter globalement ces libertés ; et aucune n'est complètement libre si elles n'y sont pas absolues et sans réserves. La seule liberté digne de ce nom est de travailler à notre propre avancement à notre gré, aussi longtemps que nous ne cher chons pas à priver les autres du leur ou à entraver leurs efforts pour !'obtenir. Chacun est le...