8651 résultats pour "chose"
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ensemble et sans aucune contradiction dans les mêmes actions, suivant qu'on les rapprocherait de leurs causes intelligibles ou de leurs causes sensibles.
Le ciel étoilé La Théologie rationnelle traite de « l'idéal de la raison pure », c'est-à-dire de Dieu. KANT distingue trois preuves essentielles de l'existence de Dieu : la preuve cosmologique (à partir de l'existence du monde), la preuve physico-théologique (tirée de l'ordre du monde) et la preuve ontologique (l'essence de Dieu implique son existence). Mais il montre que l'argument ontologique est au fond de toute preuve et qu'il repose lui-même su...
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A quelles conditions l'affirmation je sais" est-elle légitime?"
leurs significations.Or, il est évident que celui qui croit savoir ne cherche pas. Comme le dit le « Phèdre », les dieux ne sot pasphilosophes, car ils savent, et ne le sont pas non plus ceux qui, satisfaits d'eux-mêmes, ignorent leur propreignorance. C'est pourquoi le préalable à toutes recherches, à toutes interrogations communes sur le sens de notreexistence et de nos actes, est la conscience de notre ignorance et la mise à mort de l'illusion de savoir.L'un des grands messag...
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Peut-on être sans avoir conscience d'être et avoir conscience d'être sans savoir ce qu'on est ?
voit, qu'il n'y a pas une conscience pour s'assurer de leur existence ? Autrement dit, est-ce que les choses sont sinous n'avons pas conscience qu'elles sont ? ● C'est la question que pose Merleau-Ponty dans La phénoménologie de la Perception. En effet, selon lui,les choses ne sont pas objectivement, comme de simples êtres posés dans le monde, et s'il ne nie pas l'existencedes objets en tant que tel, il nie l'idée selon laquelle nous avons un rapport direct et simple avec eux. Autrem...
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Définition et Usage du mot:
APPESANTIR, verbe transitif.
B.? Par m?taphore ou au figur?. [Le sujet d?signe un ?tre vivant] Faire peser plus lourdement. 1. Style biblique. [En parlant de Dieu] Dieu appesantit sa main, son bras. Dieu inflige un ch?timent s?v?re?: ? 5. Oui, ? Dieu, nous serons fid?les (...) Frappe, appesantis ta main; elle nous sera toujours douce. ERNEST RENAN, Feuilles d?tach?es, 1892, page 52. 2. [En parlant d'une autorit?, de quelque chose de sup?rieur ? l'individu] Rendre plus oppressif?: ? 6.... les biens du clerg?, qui...
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Définition:
BOUDER, verbe.
? Par m?taphore?: ? 4. Dans les terres riches, les arbres poussent avec une tr?s grande vigueur (...) Mais, si ces arbres en sortant des p?pini?res, sont plant?s dans des terres de mauvaise nature ou seulement de qualit? m?diocre (...) ils vont dit-on d?p?rir. D?p?rir, non, mais ils pourront ?prouver une sorte de malaise (...). Il ne faudra pas s'?tonner si ces arbres boudent, comme on dit, et s'ils ne font que v?g?ter pauvrement pendant les premi?res ann?es. ?LIE-ABEL CARRI?RE, P?pini?res,...
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Les hommes se croient-ils libres uniquement parce qu ils ignorent ce qui les détermine ?
"Puisque l'homme libre est celui à qui tout arrive comme il le désire, me dit unfou, je veux aussi que tout arrive comme il me plaît. Eh, mon ami, la folie et laliberté ne se trouvent jamais ensemble. La liberté est une chose nonseulement très belle mais très raisonnable et il n'y a rien de plus absurde ni deplus déraisonnable que de former des désirs téméraires et de vouloir que leschoses arrivent comme nous les avons pensées. Quand j'ai le nom de Dieu àécrire, il faut que je l'écrive non...
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Définition et usage: FAUX1, FAUSSE1, adjectif, adverbe et substantif.
page 200 ).Qui ne perçoit pas les sons exactement. Oreille fausse. L'ouïe est quelquefois originairement fausse, soit que les deux oreilles n'entendent point à l'unisson (...) soitque dans (...) chacune d'elles (...) il se trouve des causes communes de discordance (PIERRE CABANIS. Rapports du physique et du moral de l'homme, tome 1,1808, page 435 ).· Par analogie. Voix fausse, rire faux. Désagréable à entendre comme une note fausse. Sa voix fausse, tantôt haute, tantôt basse, procédait par brusq...
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Définition et usage: FAUX1, FAUSSE1, adjectif, adverbe et substantif.
page 200 ).Qui ne perçoit pas les sons exactement. Oreille fausse. L'ouïe est quelquefois originairement fausse, soit que les deux oreilles n'entendent point à l'unisson (...) soitque dans (...) chacune d'elles (...) il se trouve des causes communes de discordance (PIERRE CABANIS. Rapports du physique et du moral de l'homme, tome 1,1808, page 435 ).· Par analogie. Voix fausse, rire faux. Désagréable à entendre comme une note fausse. Sa voix fausse, tantôt haute, tantôt basse, procédait par brusq...
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Le mot "découvrir" dans l'oeuvre de DESCARTES
et simple d'un objet individuel dérive de la comparaison de deux ou de plusieurs entre eux ; Règles pour la direction de l'esprit, Règle dix-septième. Mais comme ici nous ne nous occupons que de questions enveloppées, dans lesquelles il faut découvrir par une marche inverse,les extrêmes étant connus, certains termes intermédiaires, tout l'art en ce lieu doit consister à pouvoir, en supposant connu ce quine l'est pas, nous munir d'un moyen facile et direct de recherche même dans les difficul...
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Vocabulaire:
CONNAÎTRE, verbe transitif.
page 256 ). 2. Conna?tre quelque chose, dans le domaine du droit En Angleterre on ne conna?t point la loi salique (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise. 1835-1932). Les populations de la Gr?ce et de l'Italie, d?s l'Antiquit? la plus haute, ont toujours connu et pratiqu? la propri?t? priv?e (NUMA-DENIS FUSTEL DE COULANGES, La Cit? antique, 1864, page 68 ). II.? Conna?tre quelque chose. Avoir pr?sente ? l'esprit l'id?e plus ou moins pr?cise ou compl?te d'un objet abstrait ou concret, exist...
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Vocabulaire:CONNAISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
Forme d?riv?e du verbe "conna?tre" conna?tre CONNA?TRE, verbe transitif. I.? Vieilli ou litt?raire. Conna?tre quelqu'un ou quelque chose. Reconna?tre. A.? Reconna?tre, discerner. 1. Reconna?tre la marque de quelqu'un ou de quelque chose. Ils [les hommes] m'ont connue aux bleus stigmates Apparus sur ma pauvre peau (PAUL VAL?RY, Charmes, 1922, page 133 ). ? Au figur?, expression proverbiale. L'arbre se conna?t ? ses fruits. " Une doctrine se juge par ses cons?quences " (Dictionn...
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La parole suffit-elle à rompre la solitude ?
compris, la parole est incapable de nous sortir de la solitude.b) Par ailleurs, la parole n'a pas qu'un usage bienveillant. Hobbes souligne d'ailleurs que « les hommes se servent desmots pour se blesser les uns les autres » ( Léviathan , chapitre IV), et tout le monde en connaît les travers dans la calomnie ou l'insulte. Or, éprouve-t-on moins de solitude lorsque l'on est confronté à l'injure ? Se sent-on soutenuou accompagné par quelqu'un qui nous insulte ? Il creuse au contraire par ses parole...
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Définition:
ANALYSER, verbe transitif.
?MILE ZOLA, La Terre, 1887, page 405. ? 4. L'homme partout o? il conna?t, unit en lui des choses diff?rentes. J'ai indiqu? dans ces pages pr?liminaires une connaissance hors de nous entre les choses elles-m?mes selon les rapports qu'elles nourrissent. Analysant le mot, j'y ai trouv? des id?es d'assemblage et de production, de forme et de mouvement. PAUL CLAUDEL, Art po?tique, 1907, page 159. ? 5. Elle s'effor?ait patiemment ? un premier examen de conscience. Ainsi qu'elle faisait toujours a...
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Qu'est-ce que je perds quand je perds mon temps ?
le puis, je sais du moins que, où qu'ils soient, ils n'y sont pas en tant que choses futures ou passées, mais sontchoses présentes. Car s'ils y sont, futur il n'y est pas encore, passé il n'y est plus. Où donc qu'ils soient, quels qu'ilssoient, ils n'y sont que présents. Quand nous racontons véridiquement le passé, ce qui sort de la mémoire, ce n'estpas la réalité même, la réalité passée, mais des mots, conçus d'après ces images qu'elle a fixées comme des tracesdans notre esprit en passant par l...
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Dissertation de Philosophie : peut-on connaitre autrui
D’autres événement ou actions sont liés au fait qu’autrui est un autre moi, c'est pourquoi nous avons spontanément à son égard une forme de respect,de sympathie ou au contraire de violence,de mépris que je ne manifeste pas pour les objets que j’utilise ou que je possède. Mais,je ne connais pas les pensées d'autrui,je ne connait que ce que mes sens peuvent percevoir de lui. Son apparence,son odeur,le douceur de sa peau,le son de sa voix. Je ne peux voir que son corps et son comportement...
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"nombre" chez DESCARTES
tout autre objet qu'on cherche cette mesure, qu'ainsi il doit y avoir une science générale qui explique tout ce qu'on peut trouversur l'ordre et la mesure, prises indépendamment de toute application à une matière spéciale, et qu'enfin cette science est appeléed'un nom propre, et depuis longtemps consacré par l'usage, savoir les mathématiques, parce qu'elle contient ce pourquoi lesautres sciences sont dites faire partie des mathématiques. Et une preuve qu'elle surpasse de beaucoup les sciences qu...
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Baruch Spinoza, L'Ethique, II, XVII, scolie.
Introduction A partir de la définition de l'image, Spinoza va examiner le pouvoir de l'imagination et la valeur de ses représentations. « Considérée en elle-même », comme faculté de représentation de la corporéité, l 'imagination peut-elle être légitimement accusée de « puissance trompeuse » (Pa scal) ou encore de « folle du logis » (Malebranche) ? Invalidant cette disqualification classique de l'im agination, Spinoza semble réhabiliter l'imagination comme...
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« Du coté de chez Swann » - Marcel Proust - A La recherche du temps perdu
« de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse: ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elleétait moi. »Il se pose alors trois questions « D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender ? » qui mettent en place le thème de lamémoire involontaire.Ici commence la quête du temps perdu, trouver le plaisir du souvenir, caché dans des objets tel que la madeleine, l'enjeu est doncde sortir de l'obscurité de ces mornes journées et recréer un monde à travers...
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La philosophie nous détache-t-elle du monde?
s'étonner continument des choses qu'il apprend. Et c'est pourquoi le philosophe peut s'évader grâce à la philosophie en découvrant chaque jour de nouvelles choses. Déjà Aristote disait : "L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit." Le sage n'affirme jamais mais ne cesse de réfléchir, c'est ce qui peut le différencier du commun du mortel , qui peuvent eux s'intéresser aux choses matérielles de la vie, alors que le sage et le philosophe vont mener quant à eux une quête...
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Peut on fonder un savoir sur les apparences ?
2.1 L'exemple cartésien du bâton brisé. Dans les Réponses aux sixièmes objections concernant les Méditations métaphysiques, Descartes prend l'exemple du bâton brisé afin de souligner le caractère potentiellement trompeur de nos sens et par voie deconséquence la disjonction possible entre réalité et apparence. Ce qui nous permet de corriger notre perception à lavue d'un bâton brisé dans l'eau n'est pas le sens du toucher mais l'entendement lui-même. L'apparence pouvant êtretromp...
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Les apparences sont-elles toujours trompeuses ?
B. Les apparences sensibles ne doivent pas être exclusivement définies par rapport à la connaissance et aux notions de vérité et de fausseté : les apparences ont bien d'autres dimensions, comme le plaisir esthétique ou même le plaisir des sens qu'elles peuvent occasionner. C. Les apparences sont innocentes : leur dénonciation repose en fait sur le rejet général du sensible, inséparable de la sensualité et du plaisir, au profit de l...
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Aristote et le choix
établies par Aristote mais à mettre en valeur l'interroga tion présente dans ce texte. Pour cela, il importe de réfféchir non seulement à la diff érence en tre souhai ter et choisir mais aussi aux objets du souh ait et du choix évoqués par Aristote :la réffex ion porte sur le possible et l'im possible, l'accessible et l'inaccessible, ce qu'on réalise et ce qu'on espère, ce qui est en notre pouvoir et ce qui ne l'est pas. On peut donc voir comment ce...
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Faire tout ce qu'on a envie de faire est-ce être libre ?
Lorsque l'homme se soumet à la volonté d'autrui, à des ordres, à des règles ou à des lois, il vit toujours cette soumission comme une contrainte venant limiter sa liberté : il ne fait donc pas ce qu'il veut, mais ce qu'on veut qu'il fasse, et donc il n'est plus libre. Si la liberté, c'est pouvoir faire « tout ce dont on a envie », alors l'homme est libre que quand il peut faire ce qu'il veut faire. Et c'est pourquoi l'obéissance à autre chose qu'à notre propre volonté nous appar...
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La construction d'un édifice (Hegel)
pour les travailler : le feu pour fondre le fer , l'air pour attiser le feu , l'eau pour mettre les roues en mouveme nt, couper le bois, etc. Il en résulte que l'air, qui a aidé, est arrêté par la maison, de même les flots de la pluie et l'action nuisible du feu, dans la mesure où elle est à l'épreuve du feu . Les pierres et les poutres obéissent à la pesanteur, tendent vers la prof ondeur, et avec elles on édifie de hautes murai lles. Ainsi les...
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Dictionnaire en ligne:
ENVIRONNANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 113. · Environné de. Un grand terrain rocailleux environné de murs (HONORÉ DE BALZAC, Le Médecin de campagne, 1833, page 274 ). Le lit à quenouilles, environné d'un balustre (ÉLÉMIR BOURGES. Le Crépuscule des dieux. 1884, page 35 ). — [Le sujet et le complément d'objet désignent une chose abstraite, une manifestation de l'activité, de l'esprit humain] L'incroyable indifférence qui environne ces temps-ci la révision de l'affaire Dreyfus (JACQUES RIVIÈR...
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L'ordre rationnel
L « construit les cerveaux des hommes, puis ordonné les choses en conséquence ».Ce n'est pas le monde qui est à l'image de notre raison, mais l'inverse : «je crois plutôt, affirme Galilée, que la nature a d'abord produit les choses à son gré, puis fabriqué la raison humaine en la rendant capable de découvrir (quoique non sans peine) une partie de ses secrets » (Clavelin, op. cit., p. 400). Là, Descartes se montre plus au...
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Vocabulaire:
CONQUÉRIR, verbe transitif.
quelque chose, conqu?rir quelque chose sur quelque chose Quand il [l'homme] conquiert par un effort son abri et ses aliments (ALEXIS CARREL, L'Homme cet inconnu, 1935, page 276 ). Dans cette ville [Venise] o? il faut conqu?rir la place sur la lagune (EUG?NE VIOLLET-LE-DUC, Entretiens sur l'architecture. 1872, page 264 ). B.? Par m?taphore. au figur?, domaine des valeurs humain (S'efforcer de) gagner quelque chose, quelqu'un par un d?ploiement de qualit?s d'ordre social, moral, intellectuel...
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Définition du terme:
CROIRE, verbe transitif.
les pieds chauds. Ceci est absurde et vous ne pouvez le croire sans violer les lois de la raison et du sens commun. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse) ainsi que dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ ) et DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) pour la 1re. expression. · J'aime mieux le croire que d'...
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Le Rire, BERGSON
capacité d'abstraction qui distingue l'homme des autres animaux, comme c'est elle qui lui donne des possibilités d'action à nulles autres pareilles : voilà du moins ce qu'affirme Bergson dans la seconde partie de notre texte. Cette capacité d'abstraction, plus développée chez l'homme que chez l'animal, qui lui permet de classer et d'ordonner les choses, lui permet sans doute d'avoir un monde plus vaste et plus subtil ; toutefois, le process...
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Dictionnaire en ligne:
ENTORTILLER, verbe.
contemporaine, 1854, page 412 ). — Emploi pronominal. S'entortiller les pieds de paille. Comme il faisait froid, John s'entortilla le visage avec un gros cache-nez (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 4, 1859, page 213 ). 2. [Le complément de moyen désigne une réalité abstraite] Je me suis chargé d'entortiller la chose de précautions oratoires (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1852, page 377 ). Je me suis laissé séduire par un gueux d'homme qui avait a...
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Le mot "parfait" dans l'oeuvre de DESCARTES
de rien procède quelque chose, je ne la pouvais tenir non plus de moi-même. mais qu'il fallait, de nécessité, qu'il y en eût quelque autre plus parfait, duquel je dépendisse, et duquel j'eusse acquis tout ce quej'avais. Car si j'eusse été seul et indépendant de tout autre, en sorte que j'eusse eu, de moi-même, tout ce peu que je participais de l'êtreparfait, j'eusse pu avoir de moi, par même raison, tout le surplus que je connaissais me manquer, et ainsi être moi-même infini,éternel, immuable, t...
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Jonas Mekas (extrait) - anthologie du cinéma.
mêmes font vibrer quelques cordes, par exemple par leur couleur, par ce qu’elles représentent, et je commence à les regarder, je commence à réagir à tel ou tel détail. Bien sûr, l’esprit n’est pas un ordinateur. Et cependant, il marche un peu comme un ordinateur et tout ce qui se présente est jaugé, confronté à des souvenirs, aux réalités qui ont été enregistrées dans le cerveau ou ailleurs et tout cela est très réel. L’arbre dans la rue est réalité. Mais ici, je l’ai isolé, j’ai éliminé tout le...
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Vocabulaire:
COMMANDER, verbe transitif.
1945, page 116 ). ? [Le compl?ment d'objet indirect d?signe un ?l?ment, une manifestation de la vie affective, le plus souvent, ou intellectuelle] Commander ? (un sentiment, une r?action, une id?e, etc.). Imposer la mod?ration ? un sentiment, ? une r?action; les ma?triser. Commandez ? votre ?motion... Que votre visage reste impassible (ALEXANDRE DUMAS P?RE, Le Chevalier de Maison-Rouge, 1847, V, 2, page 157 ). [Pouchkine] sait commander ? son imagination, il se contient et se corrige (PROSP...
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Définition du terme:
CROYANT, -ANTE, participe présent, adjectifet substantif.
Dreyfus (CHARLES MAURRAS, Kiel et Tanger, 1914, page 45) : Ø 4. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. Heureux donc les croyants à la poudre homoeopathique! (...) J'ai plutôt foi au médecin qu'au remède, il faut le dire, ce qui revient au même pour l'effet. EUGÉNIE DE GUÉRIN, Journal intime, 1839, page 261. Remarque : On rencontre dans la documentation le néologisme croyeur, substantif masculin Synonom vulgaire de croyant (confer Victor Hugo, Rhin, 1842, page 178; Richepin, Miseloque, 1893,...
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Le mot "mathématique" dans l'oeuvre de Descartes
dans quel ordre il faut en chercher la solution, ce qui contient toute la science des mathématiques pures. TEXTE: Règles pour la direction de l'esprit, Règle huitième. DESCARTES Si un homme qui ne connaît que les mathématiques cherche la ligne appelée en dioptrique anaclastique, dans laquelle les rayonsparallèles se réfractent, de manière qu'après la réfraction ils se coupent tous en un point, il s'apercevra facilement, d'après lacinquième et sixième règle, que la détermination de cette lign...
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L'art sauve-t-il la réalité de l'insignifiance ?
Ce texte capital concerne le problème de la mimèsis ; par la médiation de Socrate, Platon y soutient quel'art, apparence d'apparence, n'est très précisément, rien.Cette condamnation philosophique de l'art est ontologique : l'apparence est une illusion sans substanceou sans réalité, un néant ; elle est épistémologique : l'omniscience de l'imitateur qui prétend tout imiterne repose sur aucune science ; elle est morale : « chacun ne peut pratiquer qu'un métier » (394 e) etprétendre les pratiquer to...
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KANT: volonté et nature
ne sont donc pas« en soi », puisqu'une fin est «en soi » Si elle s'impose aux intentions des agents au lieu d'endépendre. Plus précisément, Kant caractérise la notion de «fin en soi» comme «quelque chose qui ne peut pas êtreemployé simplement comme moyen ». Kant ne nie donc pas que les fins en soi, les personnes, peuvent égalementêtre utilisées comme moyens, c'est-à-dire pour atteindre des fins qui nous sont propres. Ainsi puis-je demander àautrui de me rendre un service : il me sert alors de mo...
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Définition du mot:
APPROVISIONNER, verbe transitif.
? 4. Mon passage, pendant trois ans, au 3e. bureau de l'?tat-major de l'arm?e (alors dirig? par le g?n?ral de Miribel) m'avait amen? ? conna?tre les dispositions prises par notre ?tat-major pour mobiliser, concentrer, approvisionner les arm?es fran?aises dans la guerre, comme aussi les id?es qui constituaient alors notre doctrine de guerre. MAR?CHAL FERDINAND FOCH, M?moires pour servir ? l'histoire de la guerre de 1914-1918, tome 1, 1929, page XIX. b) Approvisionner quelque chose?: ? 5. Pend...
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Le terme "dessein" dans l'oeuvre de DESCARTES
mathématiques, et voyant qu'encore que leurs objets soient différents, elles ne laissent pas de s'accorder toutes, en ce qu'elles n'yconsidèrent autre chose que les divers rapports ou proportions qui s'y trouvent, je pensai qu'il valait mieux que j'examinasseseulement ces proportions en général, et sans les supposer que dans les sujets qui serviraient à m'en rendre la connaissance plusaisée ; DISCOURS DE LA METHODE, Troisième partie. Non que je désapprouvasse les lois qui, pour remédier à l'...
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bergson
conscience qui ne conserverait rien de son passé, qui s'oublierait sans cesse elle-même, périrait et renaîtrait à chaque instant : comment définir autrement l'inconscience ? Quand Leibniz disait de la matière que c'est " un esprit instantané " , ne la déclarait-il pas, bon gré, mal gré, insensible ? Toute conscience est donc mémoire − conservation et accumulation du passé dans le présent. Mais toute conscience est antici...
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Définition du mot:
ASPECT, substantif masculin.
? 3. Au premier aspect du pays, lorsque du haut d'une montagne on voit se d?rouler la Laconie, on est saisi. Il fallait que P?ris f?t bien beau, pour qu'H?l?ne ait consenti ? quitter un pareil domaine. EDMOND ABOUT, La Gr?ce contemporaine, 1854, page 30. Remarque?: Dans les exemples pr?c?dents le compl?ment d?terminatif introduit la personne ou la chose qui est vue, rarement (exemple 4), il introduit le sujet qui voit et a le sens de ? au vu et au su de (tout le monde) ??: ? 4. L?, le libert...
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Dictionnaire en ligne:
DÛ, DUE, participe passé, adjectif et substantif masculin singulier.
SYNTAXE : Estime, honneur(s) dû(s) à; protection, récompense, réparation, révérence, soumission, vénération due à. B.— [Toujours suivi du complément prépositionnel avec à; en parlant d'une chose] 1. Qui provient de, qui est causé par. L'insomnie, mal des philosophes, s'accroît de l'énervement dû aux bruits de la ville (GASTON BACHELARD, La Poétique de l'espace, 1957, page 43) : Ø 4.... les habitants de l'Ouest avaient appelé tous les soldats de la République, des Bleus. Ce surnom était dû à ces...
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Bergson: l'origine de l'idée.
Thème : l'origine de l'idée. Objectif de l'auteur : montrer que l'idée a son origine dans l'ac tion sociale. Thèse : une idée est un découpage du réel selon les nécessités de l'action. Présenter l'ordre logique selon lequel s'articulent les idées, en les expliquant : Le texte débute en annonçant la question: d'où viennent les idées? D'emblée est annoncé aussi le terrain sur lequel la réponse sera cher chée : les idées s'échang...
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Définition:
EXCLU, -UE, participe passé et adjectif.
1951, page 1128). C.— Spécialement. PHILOSOPHIE, LOGIQUE. Principe du tiers exclu. Principe selon lequel de deux propositions contradictoires, l'une étant vraie, l'autre fausse, il n'y a pas d'autre possibilité. Ce n'est pas en effet l'amphibolie la moins déroutante du je-ne-sais-quoi que cette continuelle oscillation entre rien et quelque chose, que ce défi perpétuel au principe du tiers exclu (VLADIMIR JANKÉLÉVITCH, Le Je-ne- sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 60 ). Fréquence absolue lit...
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Construire le monde à l'aide des mots de CASSIRER
qui se traduit dans des questions continue lles. Il se déclare chez l'enfant, comme un observateur Je fait remar quer, une vraie man ie de dénomination. Mai s il ne me semble pas qu'on décrive, au point de vue psyc hologique, cette tendance en ter mes suffis amm ent exacts quand on ne voi t en elle qu'u ne sorte de curi osité intellec tuelle des choses nouve lles. Le désir de sav oir, chez l'enfant, ne porte pas sur le nom en lui-mêm e...
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Définition / Usage:
APPARIER, verbe transitif.
II.? Mettre ensemble des ?tres ou des choses de m?me esp?ce et qui vont par paires. A.? [L'objet d?signe des animaux, en particulier des oiseaux] Accoupler le m?le et la femelle pour la reproduction. ? Par plaisanterie, p?joratif. Marier?: ? 4. Je ne suis pas marquis, r?pondit s?chement Monsieur de Lessay, et j'entends que Buonaparte e?t ?t? fort bien appari? en ?pousant une de ces femmes cannibales que le capitaine Cook d?crit dans ses voyages, nues, tatou?es, un anneau dans les narines...
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Le sens des mots
b) Le lien entre langage et pensée Selon l’idée commune, le langage est une expression de la pensée. Ce qui signifie que l’on pense d’abord et, qu’ensuite, on parle pour traduire sa pensée à l’aide des mots. En d’autres termes, la pensée serait la condition du langage. Mais est -ce bien certain ? Il n’y a vraiment de la pensée que si la pensée trouve les mots. Pour Hegel, pour penser il faut avoir des pensées déterminées et réelles, c’est- à-dire des pensées précisément définies...
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Dictionnaire en ligne:
ENNUYÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
Forme dérivée du verbe "ennuyer" ennuyer ENNUYER, verbe transitif. S'ENNUYER, verbe pronominal subjectif. I.— Verbe transitif. A.— Vieilli. [Correspond à ennui A en particulier] Il m'ennuie de + substantif Avoir la nostalgie de quelqu'un/ quelque chose. Depuis que tu es venue ici, il m'ennuie de toi plus qu'auparavant (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1880, page 375 ). Quand elles rentrèrent au logis (...), Madame ne put s'empêcher de dire : « C'est égal, il m'ennuyait déjà de la maison » (GUY...
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peut on être en conflit avec soi meme
s'oppose à moi ? Et pourtant, à en croire Hegel, les animaux ne vivent pas qu'en paix « avec les choses qui les entourent », mais surtout « avec eux-mêmes ». L'animal en effet ne connaît ni la morsure du remords, ni la crainte de l'avenir ; il n'est pas exposé à l'angoissante possibilité de choisir, et donc de se tromper ; étant d'emblée tout ce qu'il est, il ne risque pas de passer à côté de lui-même, de devenir ce qu'il ne voulait surtout pas être ou de manquer sa vie - toutes possibilités co...
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Aristote: Pourquoi philosophe-t-on ?
Pourquoi philosophe-t-on ? Aristote suggère ici une réponse ultérieurement reconnue comme pertinente: lequestionnement philosophique est déterminé par un étonnement. Platon l'avait déjà dit : « cet état, qui consiste às'émerveiller, est tout à fait d'un philosophe; la philosophie en effet ne débute pas autrement» (Théétète, 155d), etc'est en fait Socrate qui a montré la fécondité de cet étonnement. Objets de l'étonnementMais de quoi s'étonner ? La réponse est simple: de n'importe quoi, et...