3391 résultats pour "jugeant"
-
Peut-on dire: "à chacun sa vérité" ?
Des goûts et des couleurs on ne peut en effet discuter : ainsi je ne peux prétendre que les autres sentent commemoi. Chacun reste juge de son propre plaisir ou déplaisir, de ce qui est agréable ou désagréable aux sens. On peutalors parler de «vérités subjectives » : chaque vécu subjectif est comme tel indubitable, et une sensation, mêmeillusoire, est une sensation réellement ressentie. Et de même que chacun a de son corps un sentiment singulier, demême chacun tient pour vraies des idées moral...
-
Connaissez-vous Renée DESCARTES ?
C'est l'imagination, c'est-à-dire la pensée en tant qu'elle est tournée vers le corps (cf. Méditations, II), qui estsource de nos erreurs. Nous écoutons plus volontiers, en effet, la voix des passions que la voix de la raison. Nousnous trompons à cause de nos «appétits» et de nos «précepteurs», par «précipitation» et par «prévention»(Discours, II), c'est-à-dire faute de distinguer la lumière naturelle de l'entendement des fausses clartés del'imagination. - B - Entendement et vol...
-
Comment déterminer la moralité d’une action ?
qui fait qu'une action est moralement bonne, est-ce vraiment la conformité aux règles ? Cela ne reviendrait-il pas à confondre droit et morale ? Ou encore, légalité et moralité ? Pour exemple : Une personne peut ce rendre dans un pays étrangers, qui exerce des lois segregaciale, dans un restaurant. Les questions qui en découlerait forcement est celle-ci : Est –ce une ‘’ bonne’’ loi ? Est-il moral d'obéir à cette loi ? S'il est illégal (contraire à la loi écrite, au droit "positif") de ne...
-
Peut-on se fier à l'évidence ?
Aussi, pour Leibniz qui juge l'évidence intuitive toujours sujette à caution, le raisonnement en forme fournit l'instrument du vrai, car il dépasse le psychologique pour s'élever au logique, au nécessaire. A l'immédiateté de l'intuition il oppose les étapes nécessaires de la démonstration, conçue comme chaîne où l'on substitue aux définis les définitions, et selon unordre d'implication logique dont le syllogisme fournit un des modèles. « Tous les hommes sont mortels. Or, Socrate est un h...
-
Est-il nécessaire de connaître la biographie d'un écrivain pour comprendre et aimer son oeuvre
• Si la perspective biographique nous induit en erreur, c'est également parce qu'elle ne tient pas compte du faitqu'un écrivain n'écrit pas comme il vit. Au contraire, on peut aller jusqu'à dire que souvent, il écrit comme il ne vitpas. L'oeuvre est souvent une compensation. • C'est peut-être la psychanalyse qui pourrait rendre compte des obsessions et motivations profondes d'uncréateur. III – Autonomie de l'oeuvre artistique 1. Création du lecteur ou du spectateur • La véri...
-
Le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions ?
Comprenons bien la théorie de Kant. Ce qu'il nomme intention n'est pas « une simple velléité » ; Kantne veut évidemment pas dire qu'il suffit d'avoir le projet du bien, et qu'il importe peu d'avoir ou non lecourage d'exécuter ce projet. J'ai « l'intention » de souscrire à des oeuvres philanthropiques ou dediscipliner ma vie déréglée, par exemple. Si cette intention reste lettre morte et si je retombe dansmon égoïsme et mes passions, je ne suis évidemment pas justifié aux yeux de Kant...
-
Toutes les croyances sont-elles des préjugés ?
distinctes des préjugés individuels. 2.1 Les croyances religieuses ont un fondement et une valeur collectifs. « Les croyances proprement religieuses sont toujours communes à une collectivité déterminée qui fait profession d'y adhérer et de pratiquer les rites qui en sont solidaires. Elles ne sont pas seulement admises à titreindividuel par tous les membres de cette collectivité ; mais elles sont la chose du groupe et elles en font l'unité. Lesindividus qui la composent se sentent liés l...
-
LE MYTHE DES CHATIMENTS
poix bouillante, où les âmes étaient successivement plongées, et subissaient tour à tour les épreuves d'un froid ou d'une chaleur extrêmes. Elle était entourée de marécages bourbeux et fétides, de fleuves aux eaux croupissantes ou embrasées formant une barrière infranchissable, et ne laissant aux âmes aucun espoir de fuite, de réconfort, ni de secours. 3- Le Tartare proprement dit venait après cet Enfer : c'était la prison des dieux. Environné d'un triple mur d'airain, il soutenait les vastes fo...
-
-
Les artistes sont-ils utiles ?
• Désintéressement et beauté : Kant a, sur ces thèmes, énoncé, au XVIIIesiècle, dans la Critique du jugement, des idées définitives : le beau, dit-il, estl'objet d'un jugement de goût désintéressé. Dès lors, on ne saurait définirl'oeuvre d'art par l'utile ou par l'intérêt pratique : « Le goût est la faculté dejuger un objet ou un mode de représentation par la satisfaction ou le déplaisirde façon toute désintéressée. On appelle Beau l'objet de cette satisfaction. »(Critique du jugement). Ain...
-
Sujet type bac roman
I- Corpus Le corpus comprend trois textes du XIXème et XXème siècle : un extrait du roman du Rouge et le noir de Stendhal, ainsi que la scène du meurtre dans L’Etranger de Camus et enfin, un extrait de Pour un nouveau roman d’Alain Robbe-Grillet. De fait, nous pouvons nous demander comment les textes de Stendhal et Camus illustrent le texte de Robbe-Grillet. D’une part, selon Alain Robbe-Grillet un personnage de roman doit correspondre à des caractéristiques particulières. En effet, i...
-
Que dois-je faire ?
Le problème d'Aristote, quant à sa forme, est l'inverse du notre : il se demande en effet ce qui fait l'objet d'unedélibération, alors que nous nous demandons comment agir face à un problème. Mais la réflexion d'Aristote va nouspermettre de déterminer ce qui véritablement peut constituer pour nous un problème et, par suite, ce qui relève dufaux problème. La thèse qu'il soutient est justement que tout ne peut pas être l'objet d'une délibération : « nousdélibérons sur les choses qui dépendent de n...
-
La morale, la volonté, la personne, le devoir (cours de philo - TL)
Introduction 5 La valeur est ainsi l'idée qui guide et fonde mon choix ; mais l'action morale, qui n'est qu'une des modalités de l'agir en général, rend plus important encore le rôle de la notion de valeur puisqu'elle met en jeu la représentation que l'on se fait de la nature et de la fonction de l'homme. Il est facile de montrer, comme le fait l'analyse sociologique, la variation et l'hétérogénéité des valeurs en fonction des groupes sociaux. Un...
-
Caprices de Marianne (les) d'Alfred de Musset
Publiée en 1833, cette pièce en deux actes ne fut représentée qu'en 1851. Le choix d'un Naples de fantaisie, lemélange du comique et du tragique révèlent une certaine influence de Shakespeare. Coelio aime Marianne et envoie son ami Octave plaider en sa faveur. La belle repousse son soupirant et s'éprend dumessager, qui la repousse à son tour, après avoir conduit malgré lui Coelio dans un piège mortel. ContexteAprès l'échec cuisant de sa première pièce, La nuit vénitienne, Musset écrit la suiva...
-
Respecter autrui, est-ce respecter sa différence ?
Problématique Respecter autrui revient-il exactement à accepter ses différences, c'est-à-dire à reconnaître à l'autre soncaractère d'individualité et de singularité qui lui est propre ? Pour autant, peut-on, en droit, réduire le respect,distinct du sentiment de tolérance, à ce seul prédicat ? on comprend alors que c'est la définition du respect qui estici proprement en jeu et sa caractérisation dans ce qu'il a de plus essentiel. Plan I- Le respect d'autrui pass...
-
SARTRE et La Honte.
C'est à travers un exemple que Sartre me fait saisir le surgissement d'autrui. En opposition avec la situationprécédente, où autrui était absent, voici que, brusquement et soudainement, autrui apparaît dans mon champ et semanifeste comme regard : autrui me voit et me fait être sous son regard. Or, ici, autrui me regardant engendre lesentiment de honte, tout à l'heure inexistant. Mon geste « bas » et « sans élévation » parvient brutalement àl'existence. En somme, le geste vulgaire acqu...
-
QU’EST-CE DONC QU’UN CHEF-D’OEUVRE ?
60 La problématique du jugement labeur obstiné (Nietzsche) ou, plus simplement encore, de
-
-
L'histoire du sumo (Exposé – Sports & Loisirs – Collège/Lycée)
gauche. Se redressant à nouveau, ils reculent d'un pas ou deux, reviennent en position accroupie et se placent en position de shikiri (genoux écartés, 1 -~ 1\' 1~ ~ Il 1 ,, ~ • ,,~ 1 1 . ~ -' penchés en avant, les poings posés sur le sol). Ils répètent ce rituel à deux reprises en jetant du sel sur le dohyo avant chaque position en shikiri. La troisième fois qu'ils retournent sur le dohyo , le combat peut commencer . Les lutteurs n'atten...
- ... autant que je sais, nul n'est bon juge, ni pour les romans, ni pour la peinture, ni pour aucun genre d'oeuvres. Mais, pris ensemble, les hommes sont de bons juges. Propos de littérature Alain, Emile-Auguste Chartier, dit. Commentez cette citation.
- « Je nie que nous ayons le libre pouvoir de suspendre notre jugement. Car, lorsque nous disons qu'on suspend son jugement, nous ne disons rien d'autre sinon qu'on voit qu'on ne perçoit pas une chose de façon adéquate. » Spinoza, Éthique, 1677 (posth.). Commentez cette citation.
-
L'ile Des Pingouins
cruellement frappee au temps de l'emiral Chatillon, se relevait de ses ruines.
avoir l'air, que tous ceux qui l'attaquent. Bien cher Cornemuse, s'ecria le pieux Agaric, l'affaire Pyrot, poussee au point ou nous saurons la conduire avec le secours de Dieu et les fonds necessaires, produira les plus grands biens. Elle mettra a nu les vices de la republique anti-chretienne et disposera les Pingouins a restaurer le trone des Draconides et les prerogatives de l'Eglise. Mais il faut pour cela que le peuple voie ses levites au premier rang de ses defenseurs. Marchons contre les...
-
Principes Fondamentaux Du Droit
Le texte est le jus scriptum. Le droit est un écrit émané de la puissance publique selon certaine procédure imposé pour établir, exprimer, contenir la règle de droit. Lestextes sont la loi, le décret, l’arrêté et dans une autre perspective, le traité internationale. La jurisprudence est l’autorité intellectuelle qui s’attache à une solution que les tribunaux et les cours donnent constamment ou presque par leur applicationinterprétative des textes à une question de droit lorsqu’elle leur est soum...
-
A t-on besoin d'autrui pour prendre conscience de nous-même?
En conclusion, l'introspection ne peut aboutir au savoir de son "moi", notre point de vue purement subjectif pourraitetre erroné de par justement notre jugement personnel qui n'a pas le recule necessaire pour pouvoir jugercorrectement et savoir qui l'on est. Autrui lui, detient ce pouvoir d'objectivité sur nous et l'utilise dans la viecourante, très souvent et de façon inconsciente, il lit en nous et peut nous observer dans nos actions etraisonnements. On constate aussi qu'il pourait tenir une g...
-
Introduction à la méthodologie de la dissertation littéraire
Il AVANT-PROPOS réelle. Des données qui semblent, au premier abord, tout à fait différentes peuvent exiger des développements à peu prés semblables. Combien de devoirs possibles, sous forme de ques- tions posées, de citations ou de jugements de critiques à appré- cier, sur la conception dramatique de Corneille ou de Racine, ta morale de La Fontaine ou de Molière, la poésie romautique ou l'histoire au xix 5 siècle I Ce sont toujours, en somme, les mêmes idées qu'il s'agit de mettr...
-
Veillée de Noël
Le 24 décembre de cette année-là, le petit salon familial, avait été interdit dès le matin aux enfants du
docteur Stahlbaum.
2 - Alors, répliqua Fritz, dis aux personnages de changer leur promenade ! - Non, non et non ! Tout cela est impossible ! dit le juge d'un air fâché. Le mécanisme est ainsi fait et l'on n'y peut rien changer. -C'est vrai ?... demanda Fritz d'une voix traînante. On n'y peut rien changer ? Eh bien, dans ce cas, parrain Drosselmeier, si dans ton château tout ton cher petit monde ne peut faire qu'une seule chose jusqu'à la fin des temps, c'est qu'ils ne valent pas grand-chose, et ils ne m'intéresse...
-
-
Une société peut être jugée sur la façon dont elle traite ses vieillards que pensez-vous de cette affirmation ?
• Enfm, comme dans tout devoir général, vous êtes (ici implicitement) invité à proposer des mesures visant à porter remède à la situation. ÉLÉMENTS DE PLAN INTRODUCfiON : faits divers qui périodiquement attirent l'attention sur la situation des vieillards: hospices mal tenus, suicides ou morts solitaires... Campagnes de presse et manifestations de solidarité (par exemple à l'approche de Noël) qui ne résolvent pas le problème. Une vieille...
-
La punition est-elle la forme légale de la vengeance ?
la vengeance, sans se présenter ouvertement comme telle ? Qu'on pense aux parodies de procès nazis, sousl'Allemagne hitlérienne, à la pseudo-justice de la dictature stalinienne, ou même bien avant, à la manière toutepartiale dont fut conduit le procès de Jeanne d'Arc, par des Anglais qui étaient, en la circonstance, bien « juge etpartie ». D'une manière générale, on peut affirmer que lorsqu'une « justice » s'effectue sans procès, ou sans paroledonnée à la défense, comme elle peut s'e...
-
AUTEURS PHILOSOPHIQUES AU PROGRAMME
Repères philosophiques Épictète (50-130) : Philosophe stoïcien. Pour Épictète, il faut apprendre à distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas, comme, par exemple, la fortune (le hasard) et la santé. Ce qui dépend de nous, c'est le jugement, la volonté. Telle est la clé de la souveraine félicité. Œuvre fondamentale : Manuel. Saint Augustin (354-430) : En 386, Augustin se convertit au christianisme. Augustin cherche à conc...
-
CONSEILS MÉTHODOLOGIQUES
— il s'agit tout d'abord de découvrir le problème jugé important : ce choix sera déjà significatif de votre lucidité, — en le faisant, tenez compte de vos connaissances mais faites preuve de sincérité. L'idée discutée doit, autantque possible, vous intéresser. — commencez par délimiter, définir exactement le passage choisi. Replacez l'idée qu'il exprime dans son contextehistorique, social, voire philosophique (au sens le plus simple du terme), — discutez ensuite, mais seulement ensuite. Cela ne...
-
Le mot "manquer" dans l'oeuvre de Descartes
TEXTE: LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE IX, De l'origine et du cours des planètes et des comètes en général, et en particulier des comètes. DESCARTES Car si d'abord elles se sont mues plus vite que cette Matière, n'ayant pu manquer de la pousser en la rencontrant en leur chemin,elles ont dû en peu de temps lui transférer une partie de leur agitation, et si au contraire elles n'ont eu en elles-mêmes aucuneinclination à se mouvoir, néanmoins, étant environnées de toutes parts de cett...
- Le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par la satisfaction ou le déplaisir d'une façon toute désintéressée. On appelle beau l'objet de cette satisfaction. Critique de la faculté de juger (1790) Kant, Emmanuel. Commentez cette citation.
- Le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par la satisfaction ou le déplaisir d'une façon toute désintéressée. On appelle beau l'objet de cette satisfaction. [ Critique de la faculté de juger (1790) ] Kant, Emmanuel. Commentez cette citation.
- LE JUGEMENT ET L'ILLUSION "Le "est" dans le jugement synthétique est faux, il comporte une transposition, deux sphères d'ordre différent sont comparées, entre lesquelles une équation ne peut jamais prendre place." Nietzsche, le livre du philosophe, 1875. Commentez cette citation.
-
- Le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par la satisfaction ou le déplaisir d'une façon toute désintéressée. On appelle beau l'objet de cette satisfaction. Critique de la faculté de juger (1790) Kant, Emmanuel. Commentez cette citation.
- « On ne peut pas dire : à chacun son goût. Cela reviendrait à dire que le goût n'existe pas, c'est-à-dire qu'il n'existe pas de jugement esthétique qui puisse légitimement revendiquer l'assentiment de tous. » Kant, Critique de la faculté de juger, 1790. Commentez cette citation.
-
Définition:
ESTIME, substantif féminin.
(JEAN RICHEPIN, L'Aimé, 1893, page 144 ). Des romans [de Radiguet] , surtout, à mon estime, « Le Diable au Corps », phénomènes aussi extraordinaires dans leur genre que les poèmes de Rimbaud (JEAN COCTEAU, La Difficulté d'être, 1947, page 28 ). B.— [Avec une valorisation affective] Appréciation positive à l'égard d'une personne ou d'une chose qui mérite l'admiration, un certain respect d'ordre intellectuel ou moral; tendance à lui accorder beaucoup de prix. Estime et/ou admiration, confiance, mé...
-
Loïc Blondiaux, Le nouvel esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative
déployés par les participants à la discussion ». Ce nouveau concept soulève plusieurs exigences telles que descitoyens fondés sur le modèle de l'Homo politicus ou encore l'absence de toutes contraintes internes ou externesportant atteinte aux « chances égales des participants ». Ce qui est visé ici est de « mieux fonder la décisionpolitique » par « un processus d'argumentation rationnelle impliquant des points de vue contradictoires ». Ceconcept de démocratie délibérative est aujour...
-
La Controverse De Valladolid
sur place. Expert juriste et théologien reconnu, son intervention au cours de la deuxième partie de la controverse(mi-avril, mi-mai 1551), permettra de clarifier le débat, au détriment semble-t-il, de Las Casas. Il est en effet acquisà la cause de Sépulveda. La controverse de Valladolid n'a pas seulement consisté en une réunion de quatre jugesreligieux (cinq si l'on compte l'évêque, présent par intermittences et silencieux la plupart du temps), mais égalementà la présence d'administrateurs et ju...
-
Le mot "vouloir" de l'oeuvre de DESCARTES
MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième. Et les facultés de vouloir, de sentir, de concevoir, etc. car c'est le même esprit qui s'emploie tout entier à vouloir, et tout entier à sentir et à concevoir, etc. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION SECONDE, REPONSE. En après, il y a d'autres actes que nous appelons intellectuels, comme entendre, vouloir, imaginer, sentir, etc. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION Vème, REPONSE. en sort...
-
Le mot "parfait" dans l'oeuvre de DESCARTES
de rien procède quelque chose, je ne la pouvais tenir non plus de moi-même. mais qu'il fallait, de nécessité, qu'il y en eût quelque autre plus parfait, duquel je dépendisse, et duquel j'eusse acquis tout ce quej'avais. Car si j'eusse été seul et indépendant de tout autre, en sorte que j'eusse eu, de moi-même, tout ce peu que je participais de l'êtreparfait, j'eusse pu avoir de moi, par même raison, tout le surplus que je connaissais me manquer, et ainsi être moi-même infini,éternel, immuable, t...
-
Qui peut-on tenir pour responsable ?
responsable que nous-mêmes, des résultats que nous voyons. · Mais, parce qu'il s'agit d'un engagement moral, nous pouvons difficilement tenir un autre pour responsable, dès l'instant que la justice, qui codifie les relations entre les hommes, ne le fait pas. · L'accusation morale ne tiens que si la personne reconnaît d'abord ses responsabilités. Mais dans ce cas, la justice peut agir. On comprend que le fait de se sentir moralement responsable ne permetdonc pas de tenir d'autre...
-
-
La violence contre les enfants en afrique de l'ouest
Résumé Exécutif Les violences commises contre les enfants sont multiples et s’inscrivent dans des contextes économiques, politiques et socioculturels variés. Nombre de pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre souffrent de pauvreté, de la guerre, de maladies et d’urbanisation croissante qui tendent à aggraver les violences contre les enfants. De manière à pouvoir mieux comprendre l’ampleur du phénomène, la complexité des problèmes et...
-
Etude de texte (Candide : Chapitres 1- 3-6–17–18–19-30) - Littérature
"Te Deum " : actions de grâce. Chacun de ceux qui fait la guerre prétend avoir Dieu dans son camp. Cela révolteVoltaire. D'autre part, chacun pense avoir gagné : donc la boucherie était inutile. Tableau de la souffrance des civils : réalisme, détails atroces. Le même spectacle se retrouve dans chacun desdeux camps : chacun est responsable. Voltaire attaque ici la théorie de Rudendorf ou de Grotius qui légitimaient la destruction des terres de l'ennemi. Dernière image, pathétique : Candide res...
-
Explication David Hume, extrait de « de la norme du goût »
ressentir. Pour Hume l'esthétique n'est pas dans l'objet lui même, « elle existe seulement dans l'esprit qui la contemple ». C’est à dire qu'il crée un sentiment en nous. Ce sentiment génère en nous une satisfaction. La beau est donc accompagner par une satisfaction lors d'une vision d'un objet. Beaucoup d'auteurs considèrent le beau comme une fatalité, donc comme un sentiment. Le concept fait référence à des règles intellectuelles. Or le beau ne...
-
o L'injonction de faire
Il s'agit d 'une p rocédure nouvelle, utilisable lorsque
l'intérêt d u litige n'excède pas 3 0000 F.
Bien évidemment, la procédure sera plus longue. • Les procédures de saisies En pratique, les propriétaires créanciers de sommes incontestables dues par le locataire peuvent faire procé der à la saisie d'une partie du mobilier, du salaire ou des comptes bancaires de ce dernier. La procédure que doit suivre le propriétaire varie selon qu'il dispose ou non d'un titre exécutoire (décision de justice, acte notarié). Dans la 1 re hypothèse, un simple...
-
Est-ce que le naturel est bon ?
Il n'y a pas lieu de moraliser la natureLe jugement qui consiste à attribuer des qualités morales à la nature n'a pas de sens. Un tel jugement relèvede l'anthropomorphisme le plus naïf. C'est en fonction de valeurs qui se rapportent à l'homme que la naturepeut être dite bonne ou mauvaise. En elle-même, la nature n'est ni bonne ni mauvaise. La nature est en soiamorale. Le lion n'est pas blâmable de vouloir dévorer une gazelle. Un champignon vénéneux n'est pas, en soi,«méchant». Mais, bien qu'étan...
-
« Entre l'appétit et le désir, il n'y a aucune différence, sinon que le désir c'est l'appétit avec conscience de lui-même... Ce qui fonde le désir ce n'est pas qu'on ait jugé qu'une chose est bonne; mais au contraire, on juge qu'une chose est bonne parce qu'on y tend par le désir. » (SPINozA.). Commentez cette citation.
ne désirons pas tous les mêmes choses et les mêmes personnes et c'est le désir que nous éprouvons pour une personne qui fait que nous la trouvons belle. Autrement dit, c'est le désir qui est créateur de valeur. Toutefois, nous ne saisissons cet effort que dans des désirs particuliers: le désir de telle ou telle personne ou de tel ou tel objet. Et surtout, nous ne saisissons pas la cause de nos désirs. Nous savons que nous dési...
-
KANT
« En ce qui concerne l'agréable, chacun consent à ce que son juge
ment, qu'il fonde sur un sentiment...
KANT « En ce qui concerne l'agréable, chacun consent à ce que son juge ment, qu'il fonde sur un sentiment personnel et privé, et en vertu duquel il dit d'un objet qu'il lui plaît, soit du même coup restreint à sa seule personne. C'est pourquoi, s'il dit: « Le vin des Canaries est agréable», il admettra volontiers qu'un autre le reprenne et lui rappelle qu'il doit plutôt dire : « cela est agréable pour moi»; et ce, non seulement pour ce qui est du goût de la langue, du palais et du gosier, mais...
-
HOBBES: La Société civile
calculer notre propre intérêt personnel. De même, Hobbes ne conçoit pas d'objectivité morale – les «consciences privées », consciences morales subjectives, ne sont que des « opinions privées », diverses etrelatives, et donc parfois contradictoires – car il ramène le bien à l'intérêt subjectif (autrement dit, est bien cequi est bien pour moi). Vouloir s'en remettre à notre conscience privée contre la loi relève donc d'une « opinionséditieuse », car cela risque de réintroduire la « guerr...
-
-
La conception humaniste de l’homme est-elle encore tenable ?
Nous partons d’un constat. On ne fait de procès ni aux choses, ni aux animaux. Ils sont exclus des tribunaux, bienqu’ils puissent causer des torts. Seuls les hommes sont susceptibles d’être poursuivis. Encore faut-il préciser. Tousles hommes ne risquent pas les mêmes peines. L’enfant et le fou peuvent être condamnés, mais ils n’encourent pasde peines aussi lourdes que les adultes sains d’esprits. A l’évidence, c’est d’abord de l’adulte sain d’esprit qu’onattend (le plus) qu’il respecte les lo...
-
Malebranche: Ce ne sont pas nos sens qui nous trompent
Nous savons que nous avons chaud. L'induction qui remonte à une cause hors de nous semble pourtant bien fondéepuisque (hélas) nous ne pouvons changer à volonté notre sentiment de chaleur ou de froid : cela n'indique-t-il pasune cause extérieure à notre vouloir? Sans doute, mais cette cause n'est pas fournie pour autant. En parlant de « lachaleur » nous ne faisons que mettre un nom sur un point d'interrogation. Nous ne pouvons en effet saisir « lachaleur » en tant que telle que par notre sentim...