4320 résultats pour "conscience"
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Le désir comme production ?
Autrement dit, il s'agit pour chaque conscience de se prouver qu'elle n'est pas de l'ordre de l'en-soi (mode de l'existence des choses), pure immédiateté, mais qu'elle est seulement un pur être-pour-soi, une personne qui a unevaleur, une dignité : « L'individu qui n'a pas mis sa vie en jeu peut bien être reconnu comme personne, mais il n'a pas atteint la vérité de cette reconnaissance comme reconnaissance d'une conscience de soi indépendante. » A l'issue de cette lutte décisive pour l...
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La technique nous a-t-elle libéré ?
câble). Les machines-outils n'empruntent plus leur énergie à un opérateur, mais continuent à être commandées par un opérateur (même si elles ont des capteursinternes, comme le débrayage automatique sur un tour ou une fraiseuse). Elles sont donc semi-autonomes : autonomes pour l'énergie et hétéronomes pourl'information. Ce sont des outils complexes et assistés. Dans la machine véritable, l'information n'est plus fournie au fur et à mesure à l'objet technique : elle résidedans un programme. La mac...
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Qui parle quand je dis je ?
suivrons ici Kant dans le début de son Anthropologie du point de vue pragmatique . « Une chose qui élève infiniment l'homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre,c'est d'être capable d'avoir la notion de lui-même, du Je. C'est par là qu'il devient une personne ; et grâce à l'unité de conscience qui persiste à travers tous les changements auquel il est sujet, il est une seule et même personne.(...)Il est à remarquer que l'enfant, lorsqu'il peut s'exprimer...
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Peut-on avoir trop d'imagination ?
puissance de représentation. Fort utile pour se représenter les choses corporelles ordinaires de la vie, ellese fait vite confuse et approximative si on veut la comparer à la précision et à la distinction desconcepts. L'imagination peine quand la conception est encore rapide et aisée. Mais dans le Discours de laméthode, Descartes reconnaît à l'imagination une puissance supérieure à la raison : "Comme dans le silex,il y a en nous des semences de science : les philosophes les tirent au...
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Qui parle?
Benveniste nous dit que le langage humain possède au moins deux caractéristiques, qui justement le rendent iréductible à un simple système de communication. Tout d’abord, c’est la rupture par rapport au réel. En effet, il n’y a message chez les abeilles qu’en cas de réalité correspondante. Ici, le message donne lieu à un comportement, que Benveniste oppose à un dialogue qui serait caractéristique à un langage humain. La spécifici...
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Je regarde cette feuille blanche: SARTRE
ces qualités sont spatiales, ce qui est à rapprocher de la définition que donne Descartes de l'essence des choses: l'attribut essentiel des corps est l'étendue. Cette première démarche fait apparaître deux caractéristiques com munes : elles sont présentes et inertes. Explication de la première caractéristique : elles sont présentes. Elles sont là, en face de moi, s'offrent à mon regard, etje n'ai qu'à les constater. Exister, quand...
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Sommes-nous responsables de nos désirs ?
Le symptôme est donc un compromis entre le désir inconscient et inavouable que je subis, et les normesconscientes et morales que j'accepte. « Le moi n'est pas maître dans sa propre maison » signifie que je n'ai pas conscience et que je ne maîtrise pas, ne contrôle pas une bonne part de ce qui se passe en moi-même, ce conflit,ce symptôme. L'hypothèse de l'inconscient est donc qu'une bonne partie de ce qui se passe en moi (dans mon âme, ma psyché) nem'est pas connu, m'échappe, et ce...
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Peut-on accorder une valeur positive à l'oubli ?
Mais si ce qui est oublié est ce que la conscience cherche à effacer, à enfouir au fond d'elle-même, et ce que lamémoire refuse de se rappeler (par traumatisme), il est alors refoulé : mais dans ce cas encore, je ne le saisi pascomme oubli ; c'est un oubli dont je n'ai pas conscience, sauf parce qu'il se manifeste par d'autres voies,symptômes de la souffrance, et retours que la mémoire devra exorciser. 2) Faut-il savoir oublier ? L'éternel retour = vouloir oublier serait donc une contra...
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Epictète, Entretiens, II, 10.
d’avoir conscience de sa condition face au destin. Le destin peut s’apparenter à ce qu’Epictète appelle le « gouvernement de Dieu » (3) . L’homme a également conscience de « l’enchainement universel » (ligne 10), c’est -à-dire du fait que la nature soit nécessairement parfaite, et qu’ainsi, quand elle vient à disparaitre, c’est toujours pour renaitre de la même manière. L’homme a conscience de cette perfection. C’est ce qui le pousse à vouloir agir conformément à la nature. Les « au...
- « Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. » Marx, Critique de l'économie politique, 1859. Commentez.
- « Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience. » Karl Marx (1818-1883) et Friedrich Engels (1820-1895), L'Idéologie allemande
- Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. [ Oeuvres économiques ] Marx, Karl. Commentez cette citation.
- Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. Oeuvres économiques Marx, Karl. Commentez cette citation.
- « Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette par¬ticularité foncière et générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose. » Husserl, Méditations cartésiennes, 1931. Commentez cette citation.
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Choisissons-nous nos passions ?
détermine réellement la volonté, et donc l'action, ce sont souvent des perceptions insensibles (dont on n'a pasconscience parce qu'elles sont trop faibles). Ainsi, l'homme qui décide d'éviter le cabaret pour éviter le délabrementde sa santé qui s'ensuivrait de l'alcoolisme, et même la honte que cela pourrait lui attirer, pourra néanmoins êtrepoussé à y aller par le manque de ses amis (alors même qu'il n'aura pas conscience que c'est cela qui le pousse à s'yrendre). Ainsi alors même que cet hom...
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Autrui conditionne ou limite-t-il ma liberté ?
image. C'est à dire qu'il va me renvoyer mon image "je me vois parce qu'on me voit" J.P. Sartre, quand j'outrepassemes droits. Il va donc générer chez moi l'apparition d'une conscience réfléchie " je suis seul cela signifie d'abord qu'iln'y a pas de moi pour habiter ma conscience" et par la même occasion créer chez moi un sentiment de culpabilitéqui va stopper mes actes. Par exemple si je regarde fixement une personne dans un lieu public, attiré part un défautqui la déprécie fortement je ne vais...
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Le conflit est-il au fondement de tout rapport avec autrui ?
arbre est incliné par le vent » (ibid. p. 321). Me voici figé par le regard de l'autre qui me dérobe mes possibilités.J'avais, avant de regarder par le trou de la serrure et avant bien sûr que l'autre ne survienne, repéré un coin sombreoù j'avais la possibilité de me cacher. J'avais même d'autres possibilités. Mais à présent c'est trop tard et cefaisceau de possibilités qui définit la conscience (le pour-soi) se trouve comme fermé par le regard d'autrui. Alorsque tous mes efforts visent à...
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En quel sens peut-on parler d'une vie intérieure
Apprendre à se connaître est très difficile [...] et un très grand plaisir enmême temps (quel plaisir de se connaître !) ; mais nous ne pouvons pas nouscontempler nous-mêmes à partir de nous-mêmes : ce qui le prouve, ce sontles reproches que nous adressons à d'autres, sans nous rendre compte quenous commettons les mêmes erreurs, aveuglés que nous sommes, pourbeaucoup d'entre nous, par l'indulgence et la passion qui nous empêchent dejuger correctement. Par conséquent, à la façon dont n...
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La vérité est-elle une donnée ou une conquête ?
II. Tout d'abord, il est une certitude à laquelle j'adhère assez naturellement:j'existe, je me sens existé, cela semble évident. Ce sentiment de soi , cette certitude de soi, n'est qu'un épisode de la conscience de soi avant la rencontre avec l'autre. Et l'on remarque que Hegel nous parle de certitude etnon de vérité en ce sens que la certitude c'est ce que je ne partage qu'avecmoi-même: elle est subjective. A contrario, la vérité c'est l'universel, ce qui est reconnu par tous...
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Freud: L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?
- Le libre-arbitre est un concept qui est ancrée dans la culture philosophique. Descartes affirmait ainsi que c'étaitune « notion commune », que nous n'avions pas besoin de preuve puisque nous usons de notre libre-arbitre à toutmoment et dans toute situation. « Il est si évident que nous avons une volonté libre, qui peut donner sonconsentement ou de ne le pas donner quand bon lui semble, que cela peut être compté pour une de nos pluscommunes leçons. »( Principes de philosophie )...
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La reconnaissance de l'inconscient nous délivre-t-elle de toute responsabilité ?
de nos actes qui demeureront inconnues mais sur notre capacité à appliquer un jugement moral sur nos actions .Ainsi l'être moral reste responsable de ses actes tant qu'il en est conscient. Textes utiles Sigmund Freud L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires :aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour êtreexpliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéfi...
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Karl Heinrich MARX: Le fondement de la critique irreligieuse...
religion. Dès lors, compte tenu de l'identité de l'homme avec l'Etat et la société, la thèse peut, à l'identique seformuler : « l'Etat, la société produisent font] la religion ». A compléter avec la formulation selon laquelle « la religionest la conscience de soi et de sa valeur de l'homme ». Dès lors, l'enchaînement des idées est le suivant : puisque lareligion est la conscience de soi de l'homme, on peut aussi bien dire que la religion (comme produit) est laconscience (de soi) du mond...
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La vie est-elle le bien le plus précieux ?
Toutefois, ce consensus est gros d'ambiguïtés. La vie ? La vie humaine ? Des substrats organiques se donnantcomme des promesses d'autres choses ou bien des faits biologiques irréductibles ? Des réalités « brutes » ou dessignes spirituels ? Autant de questions faisant surgir la discussion. B. Risquer la vie pour s'affirmer libre (antithèse)Non. La vie n'est pas nécessairement le bien le plus précieux, et ce, contrairement au « consensus » établi. Déjà,certaines expressions familières nous su...
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LE DOGMATISME
d'avoir méconnu l'action réciproque, la réaction de l'homme sur la nature. Pour Marx, l'homme réagit sur le monde etsa critique concerne aussi les idéalistes comme Hegel, car si les idéalistes ont eu le mérite de reconnaître ce que lesmatérialistes avaient méconnu, l'activité de l'homme, ils l'ont cru actif dans son esprit seulement : le matérialismedialectique est donc la synthèse du matérialisme mécaniste et de l'idéalisme. Reste à expliquer le progrès par bonds : Descartes est le type des pen...
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L'IMAGINATION: cours de philo complet
Pour la psychologie classique, d'inspiration empiriste sur ce point, l'image c'est le résidu de la perception, un reflet de l'objet qui persiste dans notre conscience. La théorie de l'image mentale est liée à une conception statique et simpliste des loca lisations cérébrales. L'image mentale a pour support matériel une «trace» de la perception gravée dans la substance céré brale. L'image est assimilée à une reproduction de l'objet perçu...
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la technologie politique des individus
I. L´État et l´individu et leur relation A. La reconnaissance d´un sujet au tant que membre d´une société Selon Foucault la coexistence existent au sein des structures politiques forment des machines d´instruction mais aussi des destructions de la vie individuelle, ces deux paradoxes sont devenu une raison politique de faire la politique et aussi une rationalité logique. Selon lui nous sommes à peine des êtres pensant indépendamment de ce qu´ont...
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l'inconscient a-t-il de quoi nous faire peur ?
allemand) inconnue. Il la démystifie et lui donne un forme reconnaissable. C'est de fait une réponse aux injonctionset défenses d'Alain contre la théorie de l'inconscient. III. La peur n'est-elle pas justement le facteur du refoulement de la conscience vers son autre ? Au-delà des querelles de forme sur l'hypothèse de l'inconscient, Alain (qui connaît bien la théorie freudienne, nesoyons pas dupe !) présuppose aussi une force sous-jacente à la conscience, force corporelle et mécanique. Cen'est...
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Oublier le passé est-ce s'en libérer ?
II- Le problème du refoulement. Dans toute son oeuvre (et notamment dans Cinq leçons sur la psychanalyse ) Freud a montré que dans la cure psychanalytique il faut parfois lutter contre l'oubli du malade. En effet, l'oubli peut n'être pas radical, avec lanotion de refoulé on comprend que l'événement peut être oublié par laconscience mais se manifester à elle sous la forme de contenus latents,entravant la vie psychique sans que le malade sache, sur le mode conscien...
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Vie et oeuvre de Henri BERGSON
du Monde, mais nous sommes en majeure partie Habitudes c'est-à-dire détentes d'élan. Notre corps est un tissud'habitudes biologiques systématisées. L'intelligence est la plus récente invention biologique de l'élan vital. Ses lois sont les habitudes de notre actionefficace. Nous n'agissons efficacement qu'en localisant dans l'espace, et en attribuant aux corps ainsi localisés, despropriétés qui ne sont que l'objectivation de nos rapports possibles avec eux. L'intelligence jette sur le monde l...
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Le recours a l'inconscient autorise t-il l'alibi de l'inconscience ?
censure. Ils ne peuvent avoir accès au système conscient que déformés, non reconnaissables (ex. : le rêve). Maisselon la deuxième topique (1920), le refoulé n'est qu'une partie de l'inconscient : est inconscient le Ça qui constituele pôle pulsionnel de la personnalité, son contenu est, pour une part, héréditaire, inné (pulsions sexuelles), pourl'autre, refoulé et acquis (désirs refoulés) ; une partie du Moi, pôle défensif de la personnalité dans le conflitnévrotique, qui est dans une...
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L'IMAGINATION EST-ELLE LE REFUGE DE LA LIBERTÉ ?
prend plus le réel uniquement pour ce qu'il paraît : il lui prête une forme possible.Ainsi, l'art comme la science exigent le recours à l'imagination. Le mot s'attache, chez le savant et chez l'artiste, à cette capacité particulière d'inventivité et de créativité qu'ils manifestent dans leurs activités. René Thom, mathématiciencontemporain, dit que l'esprit scientifique doit « prolonger le réel par l'imaginaire, et éprouver ensuite ce halo d'imaginaire qui complète le réel ».Le réel est récupéré...
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Shakespeare : le conflit entre le roi et l'homme
→ réseau sémantique de la nudité qui parcours la pièce→ le roi « n'est qu'un homme » traduction française de l'anglais « but a man » (apparaît 2 fois dans la mêmeréplique)→ nous pouvons nous attarder sur cette phrase « I think the King is but a man, as I am » traduit par « jepense que le Roi n'est qu'un homme, comme moi » : pour les soldats, le roi est sensiblement un homme comme euxmais pour le public cette phrase fait d'autant plus sens qu'il est dans la confidence du travest...
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ROUSSEAU
ou
Les principes du droit politique
par Lucien Jaume
L'irréel est produit hors du monde par
une conscience qui...
ROUSSEAU ou Les principes du droit politique par Lucien Jaume L'irréel est produit hors du monde par une conscience qui reste dans le monde et c'est parce qu'il est transcendantalement libre que l'homme imagine. Sartre, L'imaginaire, «Idées», p. 358. Une méditation politique Comment méditer sur la politique? S'il est vrai que méditer c'est rentrer en soi vers l'homme intérieur et se saisir en tant que sujet de pensée, peut-on méditer sur la politique? L'ordre social et politique (qui concern...
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Bergson: généralités et symboles
effet, sinon une juxtaposition de mots ? En tant que réalité discontinue, spatiale, il nous amène à percevoirun monde de choses toutes faites, extérieures les unes aux autres, extérieures à nous-même. De même, enextériorisant la vie de notre conscience dans les mots, nous découpons ses différents moments, nous lesisolons, les juxtaposons, nous les spatialisons et les dénaturons. Ce qui se dérobe à nous, c'est donc aussi lamobilité, la vie. Au flux se substitue une « congélation artificielle »...
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La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?
SUJET Il Se préparer 1. Analyser les termes du sujet. (La" connaissance de soi>> n'est pas identique à la« conscience de soi» ? Pourquoi? Comment comprendre l'expression " connaissance des choses » dans fe contexte du sujet ?) 2. Élaborer la problématique. (Demandez-vous pourquoi le sujet sous-entend que la connaissance de soi serait plus facile. À l'in verse, la connaissance des choses serait-elle plus facile?) 3. Construire le plan...
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Le travail nous permet-il de se realiser?
persévérance, ne travaillons-nous pas au sein d'une communauté humaine pour y trouver une reconnaissance ? On peut alors souligner la spécificité du travail humain qui implique un plan et un projet défini, déjà réfléchi, qui se différencie ainsi de l'opération animale. L'homme exerce une volonté réfléchie et réalise ses buts consciemment. C'est parce que le comportement de l'homme obéit à un projet et donc d'une certaine façon envisage l'...
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La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi?
Pour Hume, philosophe empiriste, on ne peut connaître le moi. ON ne connaît que les idées qui s'y rapportent. Hume, Traité de la nature humaine, livre I, 4 ème partie, section 6 : « Toute idée réelle doit provenir d'une impression particulière. Mais le moi, ou la personne, ce n'est pas uneimpression particulière, mais ce à quoi nos diverses idées et impressions sont censées se rapporter. Si uneimpression donne naissance à l'idée du moi, cette impression doit nécessairement d...
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La fin de l'histoire et le dernier homme
Pas d'adversaire idéologique sérieux à la démocratie libérale
Evolution des sociétés humaines s'achèverait un jour : démocratie
Et ceci pour deux raisons, une d'ordre économique et l'autre liée à la lutte pour la reconnaissance.
Pays libéral pas démocratique : Angleterre du XVIIIe siècle. Libéralisme éco : droit à la liberté d’activités et d’échanges économiques. Victoire de l’idée du libéralisme : « aucune idéologie à prétention universelle n’est actuellement en position de rivaliser avec la démocratie libérale, aucun principe universel de légitimité avec la souveraineté du peuple » (page 70). A plus grande échelle, la progression de la démocratie n’a pas été continue. Liberté et égalité plus qu’ethnoce...
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Analysez la notion de bonheur et précisez son rôle dans la vie morale.
328 MORALE un bonheur dont on pri'.ivoit ou même dont on redoute la fin n'est plus le bonheur; aussi suffit-il de songer à la mort pour que les perspectives terrestres les plus merveilleuses cessent de représenter pour nous le bonheur. C'est une des raisons pour lesquelles on dit couramment que " le bonheur n'est pas de ce monde )l : il ne peut être que d'un monde dans lequel on ne meurt pas. Mais il en est une autre : la. d...
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Autrui est-elle une voie d'accès nécessaire vers moi-même ?
II/ Empiriquement, autrui apparaît comme une voie d'accès nécessairevers moi-même 1/ Contrairement à Descartes, Hegel, dans La phénoménologie de l'esprit , ne considère pas la solitude de la conscience comme le fait premier. C'est aucontraire le « conflit des consciences » qui est pour lui déterminant : uneconscience de soi-même n'est possible que par opposition aux autresconsciences : « La conscience de soi est essentiellement ce retour en soi-même à partir de l'être-autre. » Hegel,...
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Suffit-il d'être dans le présent pour vivre le présent ?
III - Vivre le présent et vivre l'histoire A. Le présent réfléchiVivre le présent, c'est lui trouver un sens. Ce dernier n'est jamais donné. Il suppose une activité de l'esprit, uneréflexion, des hypothèses, des choix. On ne peut donc vivre le présent qu'en commençant par le mettre à distance,pour l'interroger et le comprendre. B. Le présent n'est guère isolableRéfléchir (sur) le présent nécessite que l'on s'inquiète de sa source et des événements dont il résulte : il y a là uneouverture nécessa...
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Le temps.
qu'un progrès s'accomplisse..., le temps intervenant alors comme un facteur essentiel de ce qui va surgir, etspécialement de ce qui va surgir d'imprévisible et de nouveau. Le temps humain, de ce point de vue, est la formeque la durée créatrice prend en chacun de nous, c'est-à-dire notre liberté, inscrite dans une histoire (histoirepersonnelle et histoire universelle) qui ne prend de sens que rétrospectivement, c'est-à-dire par ce que nous nefaisons. — IV — La mémoire en tant qu...
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Peut-on penser séparément le corps et le « sujet pensant » ?
moi-même ». C'est-à-dire que l'esprit n'a pas conscience d'avoir fait agir son corps. Cela nous montre bien quetoutes les facettes de notre conscience ne nous sont pas forcément accessibles et que donc l'esprit lui-même estdivisé. Il existerait donc une division entre le corps et l'esprit mais également au sein de l'esprit lui-même. Et celapose également la question de la connaissance du corps et de notre conscience. Mais, cela reposerait égalementl'idée de contrôle de l'esprit sur les actions...
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Seul l'homme meurt, l'animal périt (Heidegger)
L'Homme, lorsqu'il a été enfant a appris à s'exprimer, on lui a appris à comprendre le monde de façon plus ou moinscomplexe, on lui a appris à distinguer le bien du mal, on lui a aussi appris de manière implicite ou explicite qu'il existequelque chose qui s'appelle la mort, et dont on dit que c'est la fin de la vie. En somme, on la formé à la vie socialeet à comprendre qu'il n'est pas immortel. Chez l'Homme, la pensée, la réflexion et l'analyse lui permettent de vivre ,et de comprendre le monde...
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Peut-on se fier au sentiment de liberté ?
». B. Critique du libre arbitre Une liberté se déterminant indifféremment dans un sens ou dans un autre se traduit par des actes gratuits. Un actegratuit est un acte commis sans raison, un acte qui n'a pas plus de raisons d'avoir été commis que de ne pas l'avoirété, un acte non motivé, non déterminé. Dans le Prométhée mal enchaîné, A. Gide écrit : «j'ai longtemps pensé quec'était là ce qui distinguait l'homme des animaux : une action gratuite... Un acte qui n'est motivé par rien... L'actedésinté...
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L’ETRE ET LA VALEUR - LE PROBLEME DU MAL
occupe cette fonction ou joue ce rôle. La valeur du chef ou du sorcie r dans telle tribu correspond à la • notoriété • ou à. la • respec tabilité • qui , dans n otre société, s'applique à. tel individu ou à l'impor tance des titres qu'il détient , des diplômes qu'il possède, des postes qu' il occupe. On peut aussi dire que la valeur d'une personne dépend de la qualité - et de la valeur objective - du travai l qu'elle accomplit. On est ain...
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Gabriel
Tu le vois, je m'enivre afin de me persuader que je t'aime.
de Bramante, la possession immédiate, légale et incontestable de tous ses biens et de tous ses titres à son héritier légitime Octave-Astolphe de Bramante, fils d'Octave de Bramante et cousin germain de Gabriel de Bramante, à qui nous avons accordé cette licence et cette promesse, afin de lui donner le repos d'esprit et la liberté de conscience nécessaires pour contracter, en secret ou publiquement, un voeu d'où il nous a déclaré faire dépendre le salut de son âme. «En foi de quoi nous lui avons...
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Suis-je un ou plusieurs?
écrit le philosophe Hume ( Traité de la nature humaine , Livre I, partie IV, section VI). - L'âme unitaire dont Descartes fait l'hypothèse n'est dans les faits qu'une fiction. L'esprit n'est en réalité rien de plus que le lieu où s'exprime une succession de perceptions diverses. Essayer depenser une âme qui soit coupée de l'expérience personnelle revient à faire l'hypothèse d'une âmequi serait accessible sans que l'individu qui en est le dépositaire en ait quelques perceptions. -...
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Dans quelle mesure l'homme fait-il l'histoire ?
personnelles ou les circonstances sociales générales) — n'arrivent pas à ce qu'elles veulent, mais se fondent en unemoyenne générale, en une résultante commune, on n'a pas le droit de conclure qu'elles sont égales à zéro. Aucontraire, chacune contribue à la résultante, et à ce titre, est incluse en elle. » p. 155. • Sartre, Critique de la raison dialectique (Gallimard) ; et particulièrement « Questions de méthode » : « J'ai dit que nous acceptions sans réserves les thèses exposées par Enge...
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Le langage limite-t-il la pensée ?
réduit à se contenter de renseignements vagues et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience,dans sa vie psychique ». La plupart des choses qui se passent dans l'âme échappent à la conscience.Pour Freud, o a surestimé le rôle de la conscience dans la vie de l'âme, et ainsi on s'est privé des moyens :• De comprendre bon nombre de phénomènes comme les lapsus et les rêves ;• De soigner un certain nombre de maladies, qui ne peuvent s'expliquer que par le conflit psychique qui agit...