1894 résultats pour "regardèrent"
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Dictionnaire en ligne:
EMBUÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
rencontrent, le regard de la femme s'embue (...) rien n'est plus excitant que le regard d'une inconnue qui se trouble. ROGER VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, page 19. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 2
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La Courbe de tes yeux
Le poème intitulé la courbe de tes yeux, tiré du recueil capitale de la douleur est composé de trois quintils : lepremier quintils est constitué d'une seule phrase. Les deux autres strophes se déploient en une phrase ou sesuccèdent de nombreuses juxtapositions et donnent au texte l'ampleur qui correspond à l'envolée de l'éloge. Sicertain vers nt rimer entre eux, l'ensemble n'est pas suffisamment régulier pour dégager une significationparticulière. La mesure des verts présente...
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LE JUGE
L'honneur est une affaire d'hommes et il n'y a plus d'hommes dans cette ville.
LA FEMME, courantverslejuge. Promets, Casado !Promets àce fou cequ'il veut. LA FILLE DUJUGE Non, père, n'enfaisrien. Cecinenous regarde pas. LA FEMME Ne l'écoute pas.Tusais bien qu'elle haitsonfrère. LE JUGE Elle araison. Cecinenous regarde pas. LA FEMME Et toi aussi, tuhais monfils. LE JUGE Ton fils, eneffet.
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Vocabulaire:
CLIGNANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
190 ). Il cligna des yeux sous les lumi?res ?lectriques (JULIEN GREEN, Mo?ra, 1950, page 234 ). ? Absolument. [En parlant d'un tic] Une cicatrice est la marque de l'offense; (...) combien de marques de ce genre-l?, petites ou grosses, invisibles ou visibles, qui font que l'on boite, que l'on tr?buche, que l'on chancelle, que l'on cligne, que l'on grimace (?MILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1927, page 721 ). ? Rare. [Le sujet d?signe un animal] Il [le conducteur] (...) touch...
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Giraudoux, "Electre", Acte I, scène 13: Monologue du Mendiant
Malgré son apparence inoffensive et sa présence discrète, le Mendiant occupe une place qui lui permet de tout voiret de tout savoir. La reconstitution des faits. Après l'affrontement des deux femmes, le Mendiant cherche à déterminer laquelle desdeux a raison : « C'est l'histoire de ce poussé ou pas poussé que je voudrais tirer au clair». C'est à partir des images, non en écoutant les propos des deux parties, que le Mendiant enquêteur entend conclure. Il restitue lascène au présent, comme s'il...
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Pot-bouille
--Vous me faites du mal!
sur la redaction d'un arret, dont il s'avouait l'auteur; le president, qui etait son ami, lui reservait certaines besognes aisees et brillantes, pour le mettre en vue. Avez-vous lu ce nouveau roman? demanda Leon, en train de feuilleter un exemplaire de la Revue des deux mondes, trainant sur une table. Il est bien ecrit; mais encore un adultere, ca finit vraiment par etre fastidieux! Et la conversation tomba sur la morale. Il y avait des femmes tres honnetes, dit Campardon. Tous approuverent. D'...
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L'Immortel
l'aise, aurait préféré des reproches.
horreurs, ma chère!» ainsi exprimait-elle sa vraie impression, le soir même, à Mme Astier, ce qu'elle n'avait osé dire à Paul, le sachant ami du sculpteur, et aussi parce que ce nom de Védrine était des trois ou quatre que la convention mondaine choisit à l'envers de son goût, de son éducation et admire follement sans savoir pourquoi, par une prétention à l'originalité artistique. Cette informe et grossière figure sur la tombe de son Herbert!... oh! non, non ... mais c'est le prétexte à donner q...
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Dictionnaire en ligne:
DÉDAIGNEUX, -EUSE, adjectif et substantif.
?MILE ZOLA, Nana, 1880, page 1251. 2. [Emploi avec de + infinitif] Rare, litt?raire. Qui refuse par d?dain (confer d?daigner II). D?daigneux de me voir, Vous refusiez, Myrdhinn, ? mes yeux le miroir De vos yeux (PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Viviane, conte en un acte, 1885, page 7 ). D?daigneux de les percer de fl?ches, tant il [L?onard de Vinci] les p?n?trait de questions (PAUL VAL?RY, Vari?t? I, 1924, page 182) : ? 3. Ce n'est peut-?tre apr?s tout qu'un instrument absolu se suffisant ?...
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Le Rouge et Le Noir
jamais dépassé Dole, sur la route de la Bourgogne; ainsi dites ce que vous voudrez, ne craignez rien.
\24Ah! bon Dieu! répondit la bonne hôtesse alarmée, ne parlez pas si haut; il y a bien des mauvais sujets dans Besançon. On vous volera cela en moins de rien. Surtout n'entrez jamais dans les cafés, ils sont remplis de mauvais sujets. \24Vraiment! dit Julien, à qui ce mot donnait à penser. \24Ne venez jamais que chez moi, je vous ferai faire du café. Rappelez-vous que vous trouverez toujours ici une amie et un bon dîner à vingt sols, c'est parler ça, j'espère. Allez vous mettre à table, je vais...
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impatiente de parvenir à la fin de son récit.
précédents voyagesavaientétéintéressants etexcitants, combiennousavions apprécié de rencontrer lesautres anciens deBolechow. Nousavons parlédeMeg, deJack etde Bob. Jack Greene avaitétél'ami deson frère, adit Klara. Elleasouri lorsque nousavons mentionné le nom deShlomo :tout lemonde connaissait, semblait-il,« leroides anciens deBolechow ». Elle allait souvent enIsraël autrefois, a-t-elledit,parce quesafille, quiétait morte d'uncancer depuis, yvivait. Nousavons parlédesanciens deBolechow enIsraël...
- POÈTE REGARDE LA CROIX (Un).Paul Claudel (résumé et analyse de l’oeuvre)
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-- Je l'ai.
27 Nous étions deretour àla case départ. La Mouche –pardon, Scrape, ouTorres, ouTête deNœud, comme vousvoudrez –avait disparu. La Torche –en réalité BillyNoyes, ditBooster –était enréanimation àScripps Mercyavecungros tube dans le gosier. Lereste desfrères motards gisaitenhibernation définitivesurdes plateaux d’aluminium delamorgue. Nous avions aussiunshérif adjoint mortquin’avait sûrement pasimaginé auréveil quecette journée serait sa dernière. Et surtout, nousavions untas dequestions sansrépon...
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triangle de mur blanc couvert de lézards endormis et apporte
C’est vrai.C’est unenuit detrêve ; ondevine quecesilence estplein d’armes. Kleinmemontre desfeux tremblotants, presqueimperceptibles : « Ce sont lesnôtres… » Il parle toujours trèsbas, surunton deconfidence. « On nevoit rien parici : onn’allume plus…Regarde. Surlebanc. Enétalage. » Derrière nous,surlepont, unedizaine dejeunes Européens, dontlesCompagnies possèdentdessuccursales à Shameen etqui vont aider lesvolontaires, assisendemi-cercle autourdedeux jeunes femmes envoyées, dit-on,par un journa...
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Analyse chapitre 8, première partie Madame Bovary.
en l'absence de son père il peut dire « ma maman à moi ». Il joue à l'enfant modèle, il est en âge d'entrer dans l'âge de raison,lorsqu'il n'est pas rationnel il choisit de fuir. Il masque ses sentiments pour ne pas les assumer.Lucien découvre dans le jardin (la nature est souvent ressentie comme trop pleine ou trop vide) le pouvoir d'indifférence desobjets. Il les déteste (jalousie) mais commence à s'intéresser à leur structure. Il est déçu de ne pas avoir de pouvoir sur les objets,il aime être...
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Article de presse: Eichmann écoute impassible l'acte d'accusation
rompre le monologue, chercher une précision. Voici Eichmann racontant une extermination à Kuln. " j'ai vu une pièce à peu près cinq fois grande comme ici. Il y avait desjuifs. Ils devaient se déshabiller. Un camion arrivait ensuite à la porte. Les juifs devaient y monter. On fermait le camion, qui semettait à rouler. Je n'ai pas regardé tout le temps, cela me suffisait. J'étais trop bouleversé. Je l'ai dit à Muller en rentrant. Il n'apas dû tirer un grand profit de mon rapport ". Et encore...
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Définition du mot:
APPUYÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et substantif masculin.
ANDR? LHOTE, Peinture d'abord, 1942, page 144. ? Au figur? et volontiers p?joratif. Allusion, politesse appuy?e?: ? 5. Depuis leur rencontre de l'avant-veille ? l'Acad?mie espagnole, ils [trois amis] restaient en de?? d'eux-m?mes. Parr, toujours h?te cordial, affichait ? pr?sent des mani?res trop appuy?es d'homme du monde. PAUL MORAND, Fin de si?cle, 1957, page 42. B.? [En parlant d'une personne] Soutenu moralement?: ? 6. H?las! la voir, cette enfant seule et si peu appuy?e, lanc?e dan...
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Tess ne savait que faire.
— Laisse-moi uneseconde aveclui,d’accord ? Julia luijeta uncoup d’œilconfus. — Oui, bien sûr. Assis parterre, Alexjouait avecsesfigurines. QuandTessentra danslachambre, illa regarda sansrien dire. —Salut, Alex.Comment vaBen, aujourd’hui ? Alex haussa lesépaules. — Ilaide songrand-père Maxàsauver Gwen. — On dirait qu’iladu pain surlaplanche. Elle s’assit àcôté delui, sur leplancher. — Alex, jedois teparler dequelque chose. Il ne laregardait pas. — Je t’ai déjà posé laquestion, maisjedois teledema...
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A L'Ombre Des Jeunes Filles en Fleur, Volume 3
devient motif d'émotion, puis de rêverie.
Bientôt les jours diminuèrent et au moment où j'entrais dans la chambre, le ciel violet semblait stigmatisé par la figure raide, géométrique, passagère et fulgurante du soleil (pareille à la représentation de quelque signe miraculeux, de quelque apparition mystique), s'inclinait vers la mer sur la charnière de l'horizon comme un tableau religieux au-dessus du maître-autel, tandis que les parties différentes du couchant exposées dans les glaces des bibliothèques basses en acajou qui couraient le...
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XXXII
Entré chez elle après avoir boutonné son smoking neuf, il la trouva devant la psyché, merveilleuse dans une robe du soir.
— Mais, chérie, d'abord ilsne sont pasdécouverts àmoitié, voyons. Justed'untiers peut-être. — Sije me penche, c'estdemoitié. 365 — Mais tune tepencheras pas.Etpuis d'ailleurs, legrand décolleté, c'estadmis pourlesrobes dusoir. — Etsic'était admisdeles montrer entièrement, tuserais d'accord? demanda-t-elle, etdans lapsyché elleeutde nouveau ceregard direct,masculin. — Mais pourl'amour duciel, chérie, quevas-tu chercher? — Lavérité. Veux-tu quejeles sorte lorsque jeserai devant cemonsieur? — Arian...
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Commentaire de texte Montesquieu Lettres Persanes (XXX)
et d'exagération « partout », « dans toutes les boutiques », « sur toutes les cheminées ». Montesquieu a décrit un effet de mode, c'est-à-dire un intérêt irréfléchi et éphémère pour quelque chose ou pour quelqu'un. Bien que Rica soit flatté par tant de sollicitude «Tant d'honneurs ne laissent pas d'être à charge », il reste lucide « je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare » et est touj...
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Définition:
ATTENTION, substantif féminin.
de temps en temps, par pure courtoisie, aux malfaiteurs de la maison Brettinoro n'?chappait point au regard vigilant de leur sagace rejeton. OSCAR VLADISLAS DE LUBICZ-MILOSZ, L'Amoureuse initiation, 1910, page 24. SYNTAXE?: 1. Substantif + adjectif Attention aigu?, distraite, goulue, inquisitive, intense, minutieuse, opini?tre, profonde, rebondissante; ?couter, regarder quelque chose avec une extr?me attention. 2. Verbe + substantif a) Avec un substantif sans article Avoir attention ? quelque...
- Paul Valéry écrit dans Regards sur le monde actuel (Propos sur le progrès)
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Définition du terme:
COUVERT3, -ERTE, participe passé et adjectif.
Bien couvert; proprement couvert (LOUIS-FRANÇOIS RABAN, MARCO SAINT-HILAIRE. Mémoires d'un forçat, ou Vidocq dévoilé. 1828-29, page 72 ). 2. Protégé par un vêtement, chaudement habillé. Être chaudement, suffisamment couvert : Ø 5. Sans cesse je devais prendre des précautions, m'inquiéter si je n'étais pas trop couvert, ou trop peu. ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 556. 3. Coiffé d'un chapeau : Ø 6. Assis un peu de travers dans le fond de la grosse Delaunay-Belleville, Simon ne sa...
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Les Liaisons Dangereuses - Lettre 1 A 75
LETTRE 12 : CECILE VOLANGES A LA MARQUISE DE MERTEUIL- Cécile ne peut accompagner la marquise à l'opéra car sa mère est malade.- Elle demande à la marquise de transmettre un message à Danceny, qu'elle n'a pas le Recueil qu'il parlait et s'8ilpouvait l'apporter le lendemain.- Cécile est très proche de la marquise, et elle voue une profonde admiration à la marquise et la considère un peucomme sa mère. LETTRE 13 : LA MARQUISE DE MERTEUIL A CECILE VOLANGES- Elle comprend sa situation et lui annonc...
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Le regard
et la parole
Œuvre de commande, Le Chevalier de la charrette devait
répondre aux goûts de la comtesse...
Le regard et la parole Œuvre de commande, Le Chevalier de la charrette devait répondre aux goûts de la comtesse Marie de Champagne, qui appréciait tout particulièrement la poésie lyrique occi tane1• Or les chants des troubadours tentent, par le recours au langage, de « faire voir» la beauté de la dame lointaine. Le regard du poète s'écrit dans le texte; l'exercice de la vue se prolonge à travers les mots, par-delà la séparation des corps. Dans la tradition de l'amour courtois, la parole poétiq...
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LA MORTE
sombres.Et j'attendis, cramponné au tronc comme un naufragé sur une épave.Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds,sur cette terre pleine de morts.J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant destombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sansla trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle...
- Choqué par la brutalité de ces propos, Labbé regarde Lattimer droit dans les yeux. Pierre Pelletier, l'Attentat, Québec Amérique
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Le jeu du miroir
et du regard
Le miroir occupe une place essentielle dans Huis clos.
Voilà qui peut de...
Le jeu du miroir et du regard Le miroir occupe une place essentielle dans Huis clos. Voilà qui peut de prime abord étonner puisque la chambre dans laquelle sont enfermés les trois damnés ne comporte précisément aucun miroir. À quoi d'ailleurs leur servirait-il? Par définition, les objets de la vie courante n'ont plus lieu d'être, en enfer. Les personnages de la pièce parlent pourtant constam ment des miroirs, comme s'ils étaient obsédés par la né cessité de se regarder dans une glace. Ce miroi...
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Elle perd aussi un regard décalé sur l'actualité, uneplume alerte, une collègue
d'exception.
Armand Silvestre , Contes à la brune , Projet Gutenberg Presque quarante ans plus tard, le vieux professeur a encore l’ esprit alerte . Pierre Duchesne , Jacques Parizeau , tome 3 , Québec Amérique De partout, on voyait sortir les matelots, bien propres dans leur tenue des dimanches, s’époussetant d’une main empressée, s’arrangeant les uns aux autres leur grand col bleu, et vite, d’un pas alerte , gagnant les portes, s’élançant dans Brest. Pierre Loti , Mon frère Yves ,Gallica Dans le...
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La valeur artistique d'une oeuvre d'art est-elle dans le regard du spectateur ?
L'œuvre d'art a une autonomie qui lui est propre !:œuvre d'art a une réalité en soi. Elle se suffit à elle-même et n'a pas besoin du regard du spectateur. Le caractère désintéressé de l'œuvre d'art est le signe de son indépendance. Une réalité objective S elon certains philo sophes (Hegel, Hei degge r), l'œuvre d'art est la réalité suprême. Loin de n'être qu'une création du spectateur, elle est plutôt le mode d' appa ritio...
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STENDHAL : Le Rouge et le Noir (I, 6) : PREMIERS REGARDS, PREMIER BONHEUR
II. - UNE SCÉNE ANIMÉE D'UNE GRANDE FRAiCHEUR DE SENTIMENTS : 1. I.e prélude : les deux personnages O. 1-5) : Mme de Rênal : vivacité, grâce ; Julien Sorel : gaucherie, jeune paysan, presque encore enfant. 2. La conversation (1. 6-19) : Mme de Rênal : douceur dans les sentiments, l'attitude et les paroles; Julien : Timidité, crainte, tout honteux. 3. Les Impressions O. 20-25): Mme de Rênal : émotion contenue, puis exprimée...
- Soldats, ils sont six mille, vous êtes trois cents. La partie est donc égale. Regardez-les en face et tirez juste.
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Peut-on parler de paysage urbain ?
distants qui étendent les lieux urbains vers une nature hypothétique. Bien au contraire, car les pratiques de déplacement révèlent aujourd'hui une autre formed'extension des sites, une autre topologie, plus réticulaire. Les agglomérations contemporaines se composent de constellations de lieux et de situations, dont leparcours en définit la substance spatiale : relation nécessaire et suffisante à une expérience paysagère urbaine qui peut désormais s'affranchir de la médiation d'unespace naturel e...
- Elle me sert cette affirmation en me regardant droit dans les yeux, sans broncher, avec un air parfaitement sincère. François Gravel, Sacrilège, Québec Amérique
- Des balles sifflèrent tout près : il se jeta au sol, observant le déchaînement meurtrier d'un regard incrédule. Joël Champetier, la Taupe et le Dragon
- Dès que la porte est fermée, Jeanne se jette à genoux à terre et me prend les deux mains en me regardant béatement. Yves Lamontagne, Confidences d'un médecin
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commentaire
J’ai beau me recroqueviller, me rouler en boule, me dissimuler tout entière sous mes couvertures, la peur, une peur comme je ne me rappelle pas en avoir connu depuis, se glisse vers moi, s’infiltre… C’est de là qu’elle vient… je n’ai pas besoin de regarder, je sens qu’elle est là partout… elle donne à cette lumière sa teinte verdâtre… c’est elle, cette allée d’arbres pointus, rigides et sombres, aux tr...
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Thème 4 : S’informer, un regard critique sur les sources et modes de communication
Thème 4 : S’informer, un regard critique sur les sources et modes de communication A) Les grandes révolutions techniques de l’information 1) L’information imprimée : de la diffusion de l’imprimerie à la presse à grand tirage 1.1) La révolution de l’imprimé 1.2) Vers une information universelle : le projet des Lumières 1.3) Des révolutions techniques à l’origine d’une révolution de l’information 1.4) La Belle Époque, âge d’or de la presse écrite 2) L’information par le son et l’imag...
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Sartre (1905-1980)
LE REGARD D'AUTRUI
Q
1.
u'il existe d'autres consciences, c'est évident. Mais comment
en faisons-nous l'expérience ?
La...
Sartre (1905-1980) LE REGARD D'AUTRUI Q 1. u'il existe d'autres consciences, c'est évident. Mais comment en faisons-nous l'expérience ? La connaissance d'autrui A. Le problème 111 Tout ce que perçoit une conscience, ce sont des choses, des êtres étalés dans l'espace. Elle ne perçoit pas une conscience. Pour cela il fau drait sentir la conscience de l'autre, entrer en communion avec elle, bref, devenir l'autre lui-même, ce qui est absurde: nous ne connaîtrions plus quelqu'un d'autre. &Pourtan...
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L'attention
1. Les temps de réaction sont diminués, la conscience devient plus suggestible et plus impulsive : témoin le coureurqui s'apprête à prendre le départ, ou le chasseur à l'affût ;2. L'attention oriente et organise les états psychiques : quand on attend quelqu'un à la gare on ne surveille que leflot des voyageurs qui s'écoule par la sortie et rendent leur billet ;3. Par l'attention, la discrimination sensible et la réflexion abstraite sont facilitées. Ceci résulte immédiatement de ladéfinition de l...
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Un bon petit diable
Charles regarda Betty, qui lui fit signe de rester tranquille.
Charles raconta fidèlement ce qui s'était passé entre lui, sa cousine et Betty. «Comment veux-tu que je supporte ces reproches et ces injustices avec la patience d'un agneau qu'on égorge? Je ne t'en demande pas tant, dit Juliette en souriant; il y a trop loin de toi à l'agneau; mais, Charles, écoute-moi. Ta cousine n'est pas bonne, je le sais et je l'avoue; mais c'est une raison de plus pour la ménager et chercher à ne pas l'irriter. Pourquoi es-tu inexact, quand tu sais que cinq minutes de reta...
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Le Rouge et Le Noir
larmes aux yeux, elle regardait vers les grands bois de la montagne.
qu'en 1816 vous avez contribué à certaines arrestations. Cet homme réfugié sur son toit'... \24Je songe que vous n'avez ni égards, ni amitié pour moi, s'écria M. de Rênal, avec toute l'amertume que réveillait un tel souvenir, et je n'ai pas été pair!... \24Je pense, mon ami, reprit en souriant Mme de Rênal, que je serai plus riche que vous, que je suis votre compagne depuis douze ans, et qu'à tous ces titres, je dois avoir voix au chapitre, et surtout dans l'affaire d'aujourd'hui. Si vous me pré...
- Le regard posé sur son écheveau de laine, elle se prit à songer que sa haine était pareille à cette boule blanche. Aline Apostolska, Neretva, Québec Amérique
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La conscience (cours de philo - TL)
Textes commentés 39 En ce texte, Auguste Comte cherche à ruiner les psychologies fondées i sur l'introspection, ou observation directe de l'esprit par lui-même. Le texte commence par l'énoncé brutal de la thèse de Comte : de même qu'un œil ne peut se regarder regardant - à moins qu'il ne soit en face d'un miroir -, un esprit ne peut observer directement ses propres phénomènes. L'explication qui s'ensuit apporte quelques précisions qui nuancent cette...
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A votre choix, vous résumerez le texte suivant ou analyserez les idées autour desquelles s'ordonne cette définition de l'univers théâtral. Vous dégagerez ensuite une idée qui vous paraît particulièrement importante; vous la commenterez, et au besoin la discuterez, à la lumière de votre expérience personnelle.
Marthe. — Est-ce que vous n'êtes point honteuse ? Lechy Elbernon. — Je n'ai point honte! mais je me montre, et je suis toute à tous. Ils m'écoutent et ils pensent ce que je dis ; ils me regardent et j'entre dans leur âme comme dans une maison vide. C'est moi qui joue les femmes : La jeune fille, et l'épouse vertueuse qui a une veine bleue sur la tempe, et la courtisane trompée. Et quand je crie, j'entends toute la salle gémir. Paul Claudel, l'Échange (Gallimard). RÉSUMÉ Lechy Elbernon, actrice,...
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HEGEL: Le but de l'art, son besoin originel
symbolique.Le texte présenté est extrait de « Esthétique » (1835), traduction de S. Jankélévitch, Paris, Aubier, 1945, repris parFlammarion, coll. « Champs », 1979, tome I, p. 3 1. Remarques pédagogiques. Ce texte n'est pas difficile à comprendre. Il faut bien expliciter ce qui rapproche et ce qui différencie l'art dulangage. C'est grâce à cette comparaison avec le langage que l'art se trouve ici caractérisé. Introduction La thèse de Hegel, qui est au centre du texte, définit la fo...
- Panorama : peinture circulaire en trompe l'oeil destinée à être regardée par un spectateur situé au centre de l'oeuvre.
- Comment comprenez-vous ce jugement de Montaigne : « Ce grand montre est le miroir où il faut se regarder pour se bien connaître » ?
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RECONSTITUER UN TEXTE
Découpe les étiquettes et retrouve sur la deuxième feuille, sans regarder le texte, la
poésie qui s'appelle « Le printemps ».
Colle les étiquettes que tu as découpées. Le printemps Un petit œil jau - c'est la primevè ne, tout jaune re, la première. nc, très franc tte mignonnette. Un petit œil - c'est le myoso bleu, malicieux tis tout fleuri. Un œil de satin, - c'est la violette quel malin ! qui me guette. RECONSTITUER UN TEXTE SOLUTION Un petit œil bla - c'est la pâquere anonyme
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les liaisons dangeureuses
voir supérieure aux autres, donc idée d'indépendance artificielle. Cet effort relève presque de la conquête guerrière. C. L'aspect guerrier du personnage Vocabulaire des armes : « munis de ces premières armes », ce qui rappelle le vocabulaire guerrier de Valmont dans la lettre XLVIII. = Elle est une conquête guerrière et l'arme qu'elle s'est fabriquée est sa « maîtrise d'elle-même », « ne plus me laisser pénétrer », « je réglais », « sure de mes gestes » = contrôle, c'est elle qui...