7097 résultats pour "raisons"
-
Non, je n'ai pas pu l'avoir.
CALIGULA Oui . Enfin ! Maisjene suis pasfou etmême jen'ai jamais étéaussi raisonnable. Simplement, jeme suis senti toutd'un coup unbesoin d'impossible. ( Un temps .) Les choses, tellesqu'elles sont,neme semblent passatisfaisantes. HÉLICON C'est uneopinion assezrépandue. CALIGULA Il est vrai. Mais jene lesavais pasauparavant. Maintenant, jesais. ( Toujours naturel.) Ce monde, tel qu'il estfait, n'est passupportable. J'aidonc besoin delalune, oudu bonheur, oude l'immortalité, de quelqu...
-
La Fontaine: Le Vieux Chat et la Jeune Souris
(pour le chat : dents et griffes acérées ; pour la souris : un seul recours, la fuite). b) sur un plan délibérément humain, par l'âge et par la façon dont il modifie les attitudes dans la vie. Le nom de «Raminagrobis » évoque le vieux casuiste rompu à démonter les argumentations des plaideurs. La souris, au contraire,est « de peu d'expérience », elle est pleine d'illusions dangereuses ; et nous savons, d'avance, qu'elle échouera («crut fléchir »). (2) Début du plaidoyer de la souris D'abord, un...
-
Peut-on être citoyen du monde ?
contraire, du mal vers le mieux, sans arrêt (il est vrai d'une manière à peine sensible) et que tout aumoins on trouve une disposition à cet égard dans la nature humaine.” KANT. C'est dans "La religion dans les limites de la simple raison” (1794) qu'il entreprend la tâche de répondre à laquestion: que m'est-il permis d'espérer? On comprend dès lors que, pour réfléchir sur l'espérance, soit élucidéela question de la méchanceté radicale (ou non) de l'homme. Si l'homme n'est pas totalement méchant,...
-
La technique nous a-t-elle libéré ?
câble). Les machines-outils n'empruntent plus leur énergie à un opérateur, mais continuent à être commandées par un opérateur (même si elles ont des capteursinternes, comme le débrayage automatique sur un tour ou une fraiseuse). Elles sont donc semi-autonomes : autonomes pour l'énergie et hétéronomes pourl'information. Ce sont des outils complexes et assistés. Dans la machine véritable, l'information n'est plus fournie au fur et à mesure à l'objet technique : elle résidedans un programme. La mac...
-
L'homme doit-il avoir un maître ?
artistique. A travers le dessin, il s'agit non seulement d'exercer le sens de la vue (et par son entremisecelui de l'observation) mais aussi de développer sa maîtrise de cet organe du corps, particulièrementsouple et adaptable, qu'est la main. 2) De "Je me garderai donc [...]" jusqu'à "véritables imitations", Rousseau tire une première conséquencede ce principe : le dessin ne doit pas être une imitation au second degré (c'est-à-dire une imitationd'une première imitation, c'est-à-dire une...
-
Descartes et suffrage
1 C 0 R R G É • Les clés du sujet PRÉSENTATION DU TEXTE ET ANALYSE DE SES ENJEUX IJ» À quoi reconnaît-on la vérité? On peut penser que plus une idée est partagée par de nombreux esprits, plus elle a de chances d'être vraie. Mais l'accord entre les hommes est-il un indice de vérité fiable? Ne peut on pas avoir raison, seul contre tous? Descartes (1596-1650), en sou levant ce problème, se range clairement du côté de ceux qui pense...
-
Husserl: Le sens du monde
ordre des idées 1) Idée centrale : Des sciences qui ne s'attachent qu'aux faits (les sciences positives) ne peuvent répondreaux questions essentielles et angoissantes qui se posent à l'homme. 2) Explicationa) Les sciences des corps (physique, biologie, etc.) ignorent tout ce qui est subjectif (qui appartient au sujeten tant que conscience). Or, l'homme est avant tout un sujet conscient et libre, qui se donne et donne aumonde une « forme de raison », un sens, dont ces sciences ne se préoccupent p...
-
Philosopher, est-ce céder au désir ?
Le mythe des androgynes 2. Dans le Banquet de Platon, lors d'une discussion entre philosophes, Anaxagore raconte le mythe des androgynes. L'homme était à l'origine fait d'un corps sphérique avec quatre bras, quatre jambes et deux têtes. Il était si heureuxà cette époque qu'il ne se souciait plus des dieux, pour le punir, Zeus l'a coupé en deux et depuis il court la planèteà la recherche de sa moitié. Ce mythe rend intelligible ce que l'homme recherche dans le désir : son achèvement, cequi lui...
-
-
L'attachement pour le vintage est-il inquiétant ?
texte, on peut voir une certaine critique de l’Homme moderne apparaître, la mère de Gisèle considère l’Homme moderne comme un « enfant gâté », exigeant et capricieux. Les générations précédentes restent dans l’incompréhension de cet engouement.Les jeunes générations sont plus concernés cet engouement pour le vintage, cependant cette adoration reste toujours incomprise par les anciennes générations. Nous verrons dans une deuxième partie si le vintage n’est seulement qu’une mode éphémère ou...
-
Faut-il présumer que l'histoire a un sens ?
ceux à qui cela profite. Camus n'y voit que l'indice de l'arbitraire et de la terreur. Il refuse l'idée que l'histoire puisseêtre saisie comme sens, direction rationalisée par la politique. L'homme est libre par rapport à l'avenir, la cohérencedu passé ne peut nous déterminer l'avenir, celui-ci ne peut être lu comme un livre ouvert. Le monde n'est pas uncomme un système physique dont on peut prévoir le comportement. III- L'histoire n'a de sens qu' a posteriori . Grand penseur de l'...
-
Définition:
AUTO(-)MOTEUR, -TRICE, (AUTO MOTEUR, AUTO-MOTEUR, AUTO MOTRICE, AUTO-MOTRICE) adjectif et substantif.
? 4. Les essieux moteurs d'une locomotive, d'une automotrice, d'un autorail prennent appui sur la voie pour transformer en effort de traction les forces auxquelles ils sont soumis de la part des bielles ou des engrenages qui les sollicitent. MAURICE BAILLEUL, Notions de mat?riel roulant des chemins de fer, 1951, page 163. ? NAVIGATION. Automoteur. " P?niche de transport fluvial dot?e d'un moteur et se d?pla?ant par ses propres moyens " (Petit dictionnaire de marine (ROBERT GRUSS) 1952)?:...
-
Reconnaître qu'il y a de l'intolérable, est-ce cesser d'être tolérant?
en indifférence. - L'indifférence nous prive de notre qualité d'être humain en ne nous permettant plus de compatir aux maux d'autrui. - Elle est le fait de l'égoïste qui cherchera à tout laisser faire pour accroître son pouvoir personnel et en cela elle ne peut être louée. - L'indifférence devient alors une façon parmi d'autres de se montrer intolérant en laissant ceux qui sont intolérants guider le monde à leur convenance. - « Si l'on est d'une tolér...
-
Cours sur le travail
par laquelle celui qui travail semble moins vivre par son travail que vivre pour effectuer un travail qui mutile son existence. Mais à l’inverse, il est aussi désiré comme moyen d’acquérir des compétences de se réaliser, d’avoir une vie sociale qui ne se borne pas à la sphère privée, celle de la famille. 3) Le travail est-il cause de nos malheurs ou condition de notre bonheur ? Enfin, pour toutes...
-
L'homme qui vit selon ses passions... ARISTOTE
- -C'est à cela aussi que servent les lois, qui exercent donc leur pouvoir coercitif tout au long de l'existence des citoyens. - C'est que «la foule» a besoin de contraintes. Elle obéit à la «peur du gendarme>>, beaucoup plus qu'à la seule raison. - Objection possible (de type kantien): les comportements ainsi déterminés ne sont que du conformisme, et alors même qu'il est question de vertu, ils n'ont que l'apparence de la morale puisqu'ils sont dé...
-
On dit que "la vie est courte". Est-ce vrai ?
représentations. Comme l'espace, il est la condition a priori et formelle de toute phénoménalité, mais à la différencede l'espace qui ne regarde que la forme des objets externes, le temps est ce en quoi nous intuitionnons tous lesobjets, tant internes qu'externes, de l'expérience. Le temps est donc une dimension incontournable de l'expérience, dès qu'il y a mouvement, vie, il y a déplacementdans le temps. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception : « Je ne suis pas dans l'espace et dans...
-
Comment concevez-vous les rapports de la vertu et du bonheur ?
l'excellence du sujet et celle de l'objet connu. Elle est la vertu de l'intellect, faculté la plus haute de l'homme, et s'attache à un objet parfait, Dieu,substance première. Le premier moteur remplit toutes les exigences pour être un bien absolu. Nul ne peut en être dépossédé, ni par un coup du sort,car il est éternel et nécessaire, ni par un mauvais coup d'autrui, car il est partageable et communicable sans dommage. La satisfaction est totale, àla mesure de son objet. Ainsi s'éclaire l'étonna...
-
-
Le mariage de Figaro acte III scène 16
pas d’éloquence. Il ne prend pas partie. Il a 3 répliques, sont rôle est symbolique. - Le Comte n’a que 3 répliques dont deux apartés ce qui permet de faire un lien avec l’audience. • Les réplique des hommes ont quelques points commun qui sont : les répliques brèves les phrases affirmatives déclaratives et nominales et les propos tenus. • L’impact de cette parole sur leur rôle et leur caractère : - sens de l’aparté : à priori ils sont comiques, le comte se sent seul, cela fait du spectateur...
-
DESCARTES (Règles pour la direction de l'esprit, Règle IV)
Commentaires de texte crés aux lettres juger de ce qui se présente à eux avec beau coup plus de solidité et de clarté que ceux qui ont toujours fréquenté les écoles. Quant à la méthode, j'entends par là des règles certaines et faciles dont l'exacte observation fera que n'importe qui ne prendra jamais rien de faux pour vrai, et que, sans dépenser inutilement aucun effort d'intelligence, il par viendra, par un accroissement gradu...
-
Quel rôle l'expérience sensible joue-t-elle dans la connaissance ?
Contre l'idée d'un progrès linéaire en science, qui se ferait par additionssuccessives, Bachelard nous invite à poser le problème de la connaissancescientifique en termes d'obstacles : l'esprit scientifique ne « se forme qu'en seréformant », en corrigeant sans cesse ses préjugés, en s'arrachant à sesanciennes croyances ou représentations. Parmi elles, l'idée d'une « expériencepremière » est sans doute la plus tenace : or, nous l'avons vu, le faitscientifique n'a rien d'un...
-
Savoir est-ce ne croire à rien ?
II. Savoir pratique et croyance pragmatique Nous n'avons jusqu'ici considéré qu'une définition forte de la notion de connaissance comme modèle hypothético-déductif. En élargissant son champ d'intervention dans le réel (il était, dans le point (I), restreint au formalismeabstrait des fondations logiques de la connaissance), sa confrontation au croire sera plus incisive, et peut-être irajusqu'à établir un rapport de perméabilité, ou de continuité. Dans le domaine de la pratique, le savoir égalem...
-
Une existence peut-elle ÊTRE DÉMONTRÉE ?
n'y a pas d'être dont l'existence soit démontrable» (Dialogues sur la religion naturelle, IX). •Kant distinguera l'être au sens copulatif (l'ordinateur est branché) .J et au sens existentiel (Dieu est). Or, je ne peux poser un sujet sans ses .: prédicats (par exemple, si je pense à un triangle, je dois penser que o: la somme de ses angles fait 180 degrés), mais cela ne renvoie qu'à.]' 111 l'être au sens copulatif, ou logique....
-
Un objet peut-il être, à la fois, utile et beau ?
POLUS. Non, certes. SOCRATE. Et que dis -tu à ceci ? Toutes les belles choses en fait de corps, de couleur, de figures, de sons, de genres de vie, les appelles -tu belles sans aucun motif ? Et pour commencer par les beaux corps, quand tu dis qu’ils sont beaux, n’est -ce point ou par rapport à leur usage, à cause de l’utilité qu’on en peut tirer, ou en vue d’un cer tain plaisir, parce que leur aspect fait naître un sentiment de joie dans l’âme de ceux qui les regardent ? Est -il hors...
-
Vous paraît-il exact d'affirmer que « la volonté ne se conçoit guère sans l'effort » ?
s'enracine en quelque sorte dans le vouloir-vivre animal ; comme le dit Paul Ricœur, « c'est l'élan même del'involontaire corporel qui meut notre vouloir. » et ailleurs : « le vouloir ne meut que sous la condition d'être ému : ilfaut que le corps aille devant et que le vouloir le modère par après, selon la belle métaphore du cavalier et dela monture ».Mais, comme l'indique cette dernière remarque, le vouloir ne se confond pas avec les impulsions organiques. Ilprésuppose après l...
-
Que puis-je savoir ?
Dans la Critique de la Raison Pure, Kant compare sa méthode à celle deCopernic. Le savant polonais mit enfin l'astronomie sur la voie de la sciencemoderne lorsqu'il plaça le soleil au centre de son astronomie et en délogea laTerre (héliocentrisme). Kant compare le décentrement opéré par Copernic ausien propre: jusqu'alors, on a cherché à résoudre le problème de laconnaissance en faisant tourner le sujet autour de l'objet. Décentrons l'objet,replaçons au centre le sujet qui connaît...
-
-
David HUME: Le sentiment de l'intérêt commun, origine de la justice.
• l'accès à une sécurité mieux garantie, chacun coopérant avec tous.— On a là une conception « utilitariste » de la justice : les hommes la recherchent simplement et radicalement parcequ'elle correspond à leur intérêt.Ce qui fait l'économie de l'hypothèse d'une bonté ou méchanceté initiale: ce qui détermine les hommes, c'est unedémarche intuitive (sans recours à la raison), fondée sur l'appartenance à une même espèce ou collectivité, quiindique simplement une reconnaissance (également intuitive...
-
Explication de texte: Pascal, Pensées
Les clés pour réussir Bien comprendre le texte Plan du texte • Premier paragraphe: plus le sor t nous favorise, plus nous nous éloignon s de la vérité. Confirmation par le cas du prince: l'i nté rêt de ceux qui le flattent em pêche qu'on lui dise la vérité. • Deuxième paragraphe : l'i ntérêt présent dans tous les de grés de la société est de se faire aimer . L.:il lusion et l'hypocrisie règnent donc par tout, et perme ttent l'union entre les homme s. •...
-
La nouvelle Afrique du Sud : un pays émergent ?
L'Afrique: les défis du développement CORRIGÉ ' sujet. Sa résolution permettra de couvrir tous les aspects du sujet de façon dynamique. 8 Dans le cas qui nous intéresse, il faudra d'abord définir les termes essentiels du sujet (nouvelle Afrique du Sud et pays émergent), puis les articuler. Par exemple : Dans quelle mesure l'invention d'une nouvelle Afrique du Sud a-t-elle permis au pays de devenir un pays émergent ? 0 Il ne suffit pas de se d...
-
n'y a t-il de vérités que scientifique ?
La vérité consiste à savoir si nous parlons vrai, si nous jugeons vrai. Il s’agit alors de savoir discerner le vrai du faux. Il n’y a alors que des vérités scientifiques dans la mesure où ces vérités reposent sur des preuves expérimentales. Cependant, toutes les vérités ne sont pas observables ou expérimentales. Dès lors, n’existe-t-il que des vérités scientifiques ou existe-t- il des vérités appartenant à d’autres domaines mais tout aussi légitimes ? L’enjeu...
-
Faire régner la justice, est-ce seulement appliquer le droit ?
Est-il toutefois plausible que l'application du droit permette d'établir véritablement le règne de la justice? Sans douteque non. Outre qu'un système juridique n'est jamais parfait, il ne fait qu'encadrer la conduite extérieure des individussans prétendre régenter leurs intentions intérieures. Or, le règne de la justice ne suppose-t-il pas la disposition dechacun à contribuer à ce règne? II.... mais la seule application du droit ne peut suffire. Détaillons donc les raisons qui rendent insuffisan...
-
Qu'est-ce qui justifie le respect d'autrui ?
que le contraire correspond à une perte du sens. Bachelard, La Psychanalyse du feu : "Pour être heureux, il faut penser au bonheur d'un autre." D'une certaine façon, on peut indiquer quecette vérité ne s'applique pas à la notion de respect exclusivement, maisqu'elle s'étend à toute contrainte morale, ou à toute contrainte juridique quifait que le groupe trouve sa cohérence et définit ses buts. L'homme est un être social qui n'a pas d'existence en tant qu'individu coupéd'autrui. Sart...
-
Passions et volonté
PASSION ET VOLONTÉ La tradition philosophique oppose radicalement passion et volonté ; Descartes, notamment, nomme passion tout ce qui, dans la vie mentale, est subi, toutce qui ne dépend pas de ma décision volontaire, « toute pensée qui est excitée dans l'âme sans le secours de la volonté par les seules impressions qui sontdans le cerveau ». Sans doute la définition actuelle de la passion est-elle plus limitative ; on entend aujourd'hui par passion un sentiment qui s'estdéveloppé aux dépens de...
-
Aimez et faites ce que vous voulez
II. — SES EXIGENCES Cet exemple même nous donne déjà le vif sentiment du dévouement exigé par l'amour : y a-t-il une profession plusastreignante que celle des mères de familles élevant leurs enfants et assurant leur ménage ? Y en a-t-il danslaquelle on observe communément une telle conscience ?Pour expliquer les exigences de la maxime augustinienne, nous les rattacherons aux deux propositions qui laconstituent : « Aimez » et « Faites ce que vous voulez ». A. « Aimer ». — Celui qui aime ne pen...
-
-
Sommes-nous pleinement déterminés par notre culture ?
Où finit la nature ? Où commence la culture ? Dans « Les structures élémentaires de la parenté », Lévi-Strauss a tenté de répondre à cette double question. La première méthode, dit-il, et la plus simple pour repérer ce qui est naturel en l'homme, consisterait àl'isoler un enfant nouveau-né, et à observer pendant les premiers jours de sa naissance. Mais une telle approches'avère peu certaine parce qu'un enfant né est déjà un enfant conditionné. Une partie du biologique à l...
-
A quelle condition la loi est - elle condition de la liberté?
Rendant hommage à l'habileté de la démonstration de Socrate , un autre des interlocuteurs ( Adimante ) s'insurge contre les conclusions auxquelles il aboutit. Il objecte : « On voit bien que ceux qui s'appliquent à la philosophie, et qui, après l'avoir étudiée dans la jeunesse pour leur instruction, ne l'abandonnent pas mais y restent attachés,deviennent pour la plupart des personnages tout à fait bizarres, pour ne pas dire tout à fait pervers, tandis queceux qui semblent les meilleurs, g...
-
Peut-on dire que le vrai est ce qui réussit ?
« Je dois d'abord vous rappeler ce fait que posséder des pensées vraies, c'est, àproprement parler, posséder de précieux instruments pour l'action. Je dois aussi vousrappeler que l'obligation d'acquérir ces vérités, bien loin d'être une creuse formuleimpérative tombée du ciel, se justifie, au contraire, par d'excellents raisonstechniques. Il n'est que trop évident qu'il nous importe, dans la vie, d'avoir des croyances vraiesen matière de faits. Nous vivons au milieu de ré...
-
Y a-t-il de belles morts ?
PLAN I . la mort comme impensable qu'on cherche a fuir. La belle mort y apparaît comme ce dont je suis absent. L'on pourrait bien après tout s'autoriser cette illusion si elleaidait a vivre mais rien n'est moins sûr. L'illusion pourrait bien en faire proliféré d'autre au point que l'on peut passersa vie dans la procrastination pour laisser faire le temps qui n'est plus celui que des renoncements. Pourquoi neperdrions nous pas notre vie à la gagner si nous oublions que nous sommes mortels ? Cet...
-
Question 131
Domaine traditionnellement réservé des présidents de la
République, la politique étrangère connaît Mitterrand.
nelle politique pro-arabe de la France) et se poser d'emblée en médiateur, mais sa visite a aussi pour ambition de réchauffer l'amitié franco-israélienne, parfois contestée par la raison d'Etat. Ce dégel entre Paris et Jérusalem explique la recrudescence, en 1982, des actions terroristes, tant sur le sol métropolitain (attentats de la rue Marbeuf, de la rue des Rosiers, du lycée Carnot), qu'à l'étranger (attentat contre l'ambassade de France à Beyrouth). De façon générale, indiquons qu'...
-
Peut-on lier la métaphysique à la physique ?
Le Dieu de la métaphysique a fui le monde physiqueGénie scientifique d'une précocité surprenante et grand représentant del'essor extraordinaire des sciences, Pascal se détourne de sesrecherches mathématiques et physiques pour se consacrer à unchristianisme intransigeant et austère, qui refuse tout compromis avecle monde : il devient janséniste. NOTE SUR LE JANSÉNISMELe jansénisme est une forme particulièrement rigoureuse de pensée etde vie chrétienne. Il se propose de revenir à l'ensei...
-
L'illusion: cours de philo
L'illusion 17 A propos des thèmes de l'illusion et du jeu chez Nietzsche, nous conseillons la lecture de La Philosophie de Nietzsche, de Fink. Toujours du même auteur, on lira avec fruit Le Jeu comme symbole du monde 1 (les deux ouvrages aux éditions de Minuit2). Pour ce qui est de l'illusion transcendantale chez Kant, les élèves se reporteront à la Critique de la raison pure (P. U.F., cf. surtout p. 251 sq.) ou aux Prolégomènes à...
-
Quelles sont les sources de la passion ?
Aussi, les stoïciens font résider le mal dans la passion. Comme thérapie à cette funeste maladie de l'âme,Zénon prescrit la « résistance passive » à l'encontre de l'extériorité, autrement dit un refus péremptoire de l'éclosion des mouvements corporels.Descartes , d'une manière similaire, explique , à partir d'un postulat physique, l'émergence de la passion, rejaillissant sur les mouvements de l'âme.La passion n'est pas nuisible par essence, car elle obéit au principe de plaisir qui co...
-
-
Peut-on parler de nature humaine ?
--------------------------------------------------------- Qu'est-ce qui distingue donc un homme d'un animal? Si l'homme est aussi un animal, en quoi se distingue-t-ilnéanmoins des autres animaux?C'est à cette question que peut répondre un extrait de La politique, d'Aristote. Livre I, Chap. 2. " Il est manifeste, (...), que l'homme est par nature un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellementbien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit...
-
BENDA Julien : sa vie et son oeuvre
dant, dans l'immense majorité des cas, rien n'est plus sain que cet éloge de la distance critique : « Les hommes de l'an 3000! Le propre de mon esprit est de se placer naturellement en l'an 3000 »(Exercice d'un enterré vif, 1946). C'est un persécuté qui écrit ces lignes, en pleine guerre. Mathématicien de la justice, J'équité étant pour lui une équation, il maintient la valeur si haut, fait de la cléricature quelqu e chose de tellement supérieur à J'e...
-
Penser est ce ne rien croire ?
général peut être représenté comme un pouvoir de juger. En effet, d'après ce qui a été dit plus haut, il est unpouvoir de penser. Or, penser, c'est connaître par concepts... » Par cela, nous pouvons remarquer que l'acte depenser est un moyen pour nous de connaître et c'est le seul moyen d'où les interrogations kantiennes (« Que puis-jesavoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? ») Penser est un acte qui peut-être constructif, il détruitles croyances et construit la connaissance...
-
Pourquoi s'intéresser à l'histoire ?
l'humanité étant la seule divinité à qui l'individu ait lieu de rendre un culte, et d'imposer un nouveau calendrierdans lequel les saints traditionnels du catholicisme seraient remplacés par les grands hommes du passé(scientifiques, philosophes, grands hommes politiques du passé). La philosophie de Comte proclame doncadvenue l'ère de la raison dans tous les domaines de la connaissance et de l'existence. De même que toutesles sciences viennent s'inscrire pacifiquement dans un gra...
-
Pourquoi distingue-t-on la production de la création ?
que produire, car il donne acte à ce qui n'était pas même en puissance. L'homme en tant que créature ne peut queproduire au sens où en transformant la nature, la matière il ne fait qu'actualiser ce qui était déjà en puissance dansla matière. De cette manière, l'acte de créer, est inaccessible aux créatures : « Nul étant crée ne peut causerquelque chose sans une réalité préexistante, ce qui exclut l'idée de création. » selon Saint-Thomas-d'Aquin. Dieuéchappe donc totalement au schéma aristotélic...
-
Y a-t-il des choses qu’on a le doit d’ignorer ?
connue pour être mauvaise pour la santé, or sans dispositions préventives, il y aurait certainement plus de cancers, de maladies développées. Les hommes peuvent donc ainsi agir consciemment. Enfin, nous pouvons évoquer la vérité, conformité du jugement à la réalité, qu’il est nécessaire de ne pas ignorer, afin de pouvoir se reconstruire après un deuil par exemple. Nous pouvons donc citer Un secret de Grimbert, où la révélation d’une vérité bou...
-
Ce qu'on appelle la science se compose-t-il exclusivement de vérités
démontrées et définitives ?
Sans doute l'identification du bonheur et du souverain Bien apparaît-elle comme une chose sur laquelle tout le monde estd'accord ; ce qu'on désire encore, c'est que nous disions plus clairement quelle est la nature du bonheur. Peut-être pourrait-on yarriver si on déterminait la fonction de l'homme. De même, en effet, que dans le cas d'un joueur de flûte, d'un statuaire, ou d'unartiste quelconque, et en général de tous ceux qui ont une fonction ou une activité déterminée, c'est dans la foncti...
-
Les Chansons des rues et des bois
Sitôt levé, je me recouche ;
Et je suis comme si j'avais
De la terre au fond de la bouche ;
Je trouve le souffle mauvais.
III À un ami Sur l'effrayante falaise, Mur par la vague entrouvert, Roc sombre où fleurit à l'aise Un charmant petit pré vert, Ami, puisque tu me laisses Ta maison loin des vivants Entre ces deux allégresses, Les grands flots et les grands vents, Salut ! merci ! les fortunes Sont fragiles, et nos temps, Comme l'algue sous les dunes, Sont dans l'abîme, et flottants. Nos âmes sont des nuées Qu'un vent pousse, âpre ou béni, Et qui volent, dénouées, Du côté de l'infini. L'énorme bo...
-
-
Louis PASTEUR, Conférence aux soirées scientifiques de la Sorbonne (1864), « Contre la théorie de la génération spontanée ».
I02 TEXTES ABSTRAITS COMMENTAIRE PROPOSÉ INTRODUCTION Lorsque Pasteur prononça cette conférence à la Sorbonne, il avait déjà commencé une carrière scientifique importante et avait été amené à étudier particulièrement les fermentations. Il affirmait dès I 862 que la génération spontanée n'était qu'une chimère, et était entré en discussion sur ce sujet avec beaucoup de savants de son temps. Dans ce texte, il veut présenter un travail méthodique et indi...
-
Husserl Edmund Philosophe allemand
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Husserl Edmund , 1859-1938, né à Prossnitz (Moravie), philosophe allemand. D'ascendance juive, Husserl se convertit au luthéranisme en 1886. Après des études scientifiques à Vienne, couronnées par une thèse de doctorat de mathématiques, il mena une carrière universitaire en philosophie à Halle d'abord (1887-1901), à Göttingen ensuite (1901- 1916), à Fribourg enfin (1916-1936), où il eut Martin Heidegger pour successeur. Il fut rayé définitivement de la liste des...