96 résultats pour "allez"
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Iphigénie en Aulide
CLYTEMNESTRE
Venez, venez, ma fille, on n'attend plus que vous,
Venez remercier un père qui vous aime,
Et qui veut à l'autel vous conduire lui-même.
Non que la peur du coup, dont je suis menacée, Me fasse rappeler votre bonté passée. Ne craignez rien. Mon coeur, de votre honneur jaloux, Ne fera point rougir un père tel que vous, Et si je n'avais eu que ma vie à défendre, J'aurais su renfermer un souvenir si tendre. Mais à mon triste sort, vous le savez, Seigneur, Une mère, un amant attachaient leur bonheur. Un roi digne de vous a cru voir la journée Qui devait éclairer notre illustre hyménée. Déjà, sûr de mon coeur à sa flamme prom...
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La Main Gauche
Il dit tout, longuement, avec des arrêts, des points, des réflexions venues de lui, de temps en temps.
Moi aussi, dit César. Et ils ne parlèrent plus. Mais soudain, l'instinct pratique de ménagère, habituée à songer à tout, se réveilla chez la jeune femme. Vous n'avez peut-être rien pris de la matinée, monsieur César? Non, mam'zelle. Oh! vous devez avoir faim. Vous allez manger un morceau. Merci, dit-il, je n'ai pas faim, j'ai eu trop de tourment. Elle répondit: Malgré la peine, faut bien vivre, vous ne me refuserez pas ça! Et puis vous resterez un peu plus. Quand vous serez parti, je ne sa...
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Harry lui raconta sa rencontre avec lui sur le Chemin de Traverse.
—Vous allez bientôt apercevoir Poudlard, dit Hagrid en se retourna\ nt vers eux. Après le prochain tournant. Il y eut alors un grand « Oooooh ! ». L'étroit chemin avait soudain débouché sur la rive d'un grand l\ ac noir. De l'autre côté du lac, perché au sommet d'une montagne, un immense château hérissé de tours pointues étincelait, de toutes ses fenêtres dans le ciel étoilé. —Pas plus de quatre par barque, lança Hagrid en montrant une flott\ e de petits canots alignés le long de la rive....
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Acte III Scène 5. DOM JUAN de Molière
SGANARELLE. Ah ! que cela est beau ! Les belles statues ! le beau marbre ! les beauxpiliers ! Ah ! que cela est beau ! Qu'en dites-vous, Monsieur ? 35 DOM JUAN. Qu'on ne peut voir aller plus loin l'ambition d'un homme mort ; et ce queje trouve admirable, c'est qu'un homme qui s'est passé (6), durant sa vie, d'une assezsimple demeure, en veuille avoir une si magnifique pour quand il n'en a plus que faire. SGANARELLE. Voici la statue du Commandeur. DOM JUAN. Parbleu ! le voilà bon (7), avec son ha...
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Contes d'une grand-mere
Vous connaissez cet ami, mes chères petites, vous savez qu'il est fantaisiste, et que, quand il raconte, son
imagination lui fait dépasser le vraisemblable.
Il y en a, monsieur, il y en a en quantité, mais il faut les pêcher. Eh bien, j'irai les pêcher moi-même. Apportez le déjeuner. Le déjeuner fut bon et nous y fîmes honneur. Les soles étaient excellentes, le vin était sans reproche. Mais le dépit de n'avoir point d'huîtres m'empêcha de savourer ce qu'on m'offrait. Je bus et mangeai sans discernement, causant toujours avec mon petit vieux, qui semblait compatir à ma peine et prendre intérêt à mon exploration manquée. Si bien qu'à la fin du repas...
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flot de populaire qui encombrait la rue.
XVI –De Mouy deSaint-Phale Cette fois,Catherine avaitsibien prissesprécautions qu’ellecroyait êtresûre deson fait. En conséquence, versdixheures, elleavait renvoyé Marguerite, bienconvaincue, c’étaitd’ailleurs lavérité, que lareine deNavarre ignoraitcequi setramait contresonmari, etelle était passée chezleroi, lepriant de retarder soncoucher. Intrigué parl’air detriomphe qui,malgré sadissimulation habituelle,épanouissait levisage desamère, Charles questionna Catherine,quiluirépondit seulement c...
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Acte III Scène 5. DOM JUAN - MOLIERE (lecture analytique)
qu’il s’en va parler. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j’étais tout seul,et je pense qu’il ne prend pas plaisir de nous voir. DOM JUAN. Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l’honneur que je lui fais. Demande-lui s’il veut venir souper (8) avec moi. 45 SGANARELLE. C’est une chose dont il n’a pas besoin, je crois. DOM JUAN. Demande-lui, te dis-je. SGANARELLE. Vous moquez-vous ? Ce serait être fou que d’aller parler à une statue. DOM JUAN. Fais ce que je te dis. SGANARELL...
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Commentaire composé Acte III, Scène 5 Dom Juan De Molière
40 SGANARELLE. Ma foi, Monsieur, voilà qui est bien fait. Il semble qu’il est en vie, etqu’il s’en va parler. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur, si j’étais tout seul,et je pense qu’il ne prend pas plaisir de nous voir. DOM JUAN. Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l’honneur que je lui fais. Demande-lui s’il veut venir souper (8) avec moi. 45 SGANARELLE. C’est une chose dont il n’a pas besoin, je crois. DOM JUAN. Demande-lui, te dis-je. SGANARELLE. Vous moquez-vous ? Ce ser...
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Le Rouge et Le Noir
J'espère, Monsieur le marquis, ne pas m'écarter du profond respect que je vous dois en vous suppliant de me
permettre un mot.
L'idée la plus utile aux tyrans est celle de Dieu, lui avait dit Vane... Nous supprimons le reste du système comme cynique. A son retour: \24Quelle idée amusante m'apportez-vous d'Angleterre? lui dit M. de La Mole... Il se taisait. \24Quelle idée apportez-vous, amusante ou non? reprit le marquis vivement. \24Primo, dit Julien, l'Anglais le plus sage est fou une heure par jour; il est visité par le démon au suicide, qui est le dieu du pays. 2¨ L'esprit et le génie perdent vingt-cinq pour cent de...
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Chapitre
XXXV
Lee aida Adam et les jumeaux à emménager à Salinas, ce qui revient à dire qu'il fit tout
le travail.
pas crus. Jene représente rienpour eux.Peut-être penseront-ils àmoi quelquefois sans rien dire. Jene veux pasqu’ils soient tristes. J’espère nepas avoir l’âme assezmesquine pour souhaiter laisserunvide. (Ilposa unepièce decinquante cents sur latable, devant Adam.) Lorsqu’ils irontaubasket-ball, cesoir, donnez-leur cecidema part, etdites-leur de s’acheter dessaucisses. Peut-êtremoncadeau d’adieu leuroccasionnera-t-il un embarras gastrique. » Adam regarda lelong panier queLeeavait apporté danslesa...
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Han d'Islande
--À merveille!
C'était d'inspiration que le bon gouverneur avait trouvé cette qualification, comme pour concilier le respect dû au jugement de dégradation avec les égards réclamés par le malheur du dégradé, en unissant son titre nobiliaire à son nom roturier. Il continua: C'est un devoir pénible pour moi que de venir.... Avant tout, interrompit le prisonnier, permettez-moi, seigneur gouverneur, de vous reparler d'une chose qui m'intéresse beaucoup plus que tout ce que votre excellence peut avoir à me dire. V...
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absurde !
Deux des Shiriffes quittèrent immédiatement le groupe pour aller vers lui. « Chef ! dit Merry. Rappelez immédiatement vos hommes dans les rangs, si vous ne voulez pas qu’ils aient affaire à moi ! » Les deux hobbits, sur un ordre vif du chef, revinrent d’un air maussade. « Et maintenant, allez ! » dit Merry, après quoi, les voyageurs veillèrent à ce que le pas de leurs poneys fût assez rapide pour pousser en avant les Shiriffes aussi vite qu’ils pouvaient marcher. Le s oleil sorti...
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L'homme aux quarante écus
comme du temps des cent et un contes de ma mère l'oie, et de certains billets payables au porteur dans l'autre
monde.
- Morbleu lui dit monsieur André, il y a longtemps que le révérend père Routh est mort allez-vous-en souper avec lui." C'est un rude homme que monsieur André, quand il a affaire à cette espèce méchante et sotte. Il sentit que le cafard ne voulait souper chez lui avec des gens de mérite que pour engager une dispute, pour les aller ensuite calomnier, pour écrire contre eux, pour imprimer de nouveaux mensonges. Il le chassa de sa maison comme on avait chassé Routh de l'appartement du préside...
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24
La porte refermée, ils se regardèrent un instant intensément, puis Cyrille prit sa femme
dans ses bras et la serra contre lui à faire mal.
près surtrois côtés. Ensuite, posantdesbranches entravers, Cyrilleydéplia d’autres cartons d’épicerie avantd’yétendre unecouverture. Lesenfants trépignaient. Déjàilsse couchaient danscette espèce depetite cabane montée àl’intérieur delagrande. Ilfallut les obliger àsortir pourqu’ils mangent unpeu, mais trèsviteilsretournèrent s’enfouir tout vêtus souslespeaux deloups. — On estdes trappeurs, disaitl’aîné. Demain onvapiéger. Elodie etCyrille s’installèrent suruncoin delatable pourmanger cetteviand...
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Pot-bouille
Ce soir-la, on s'occupa de Valerie, chez les Campardon, pendant le diner.
Ce soir-la, il conduisait secretement la cousine Gasparine a l'Opera-Comique. Aussi alla-t-il chercher tout de suite son chapeau, en parlant d'une affaire qui le retiendrait tres tard. Rose pourtant devait connaitre cette partie, car Octave l'entendit murmurer, de sa voix resignee et maternelle, lorsque son mari vint la baiser avec son effusion de tendresse accoutumee: Amuse-toi bien, et ne prends pas froid, a la sortie. Le lendemain, Octave eut une idee: c'etait de lier amitie avec madame Pich...
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La Terre
Certainement, Lise et Francoise ne s'adoraient plus de leur grande tendresse d'autrefois.
Il etait mal plante, il s'emporta. Nom de Dieu! as-tu fini de m'eplucher?... Ne regarde pas, si ca t'offusque... Tas donc bien envie d'en tater, morveuse, que t'es toujours la-dessus? Elle rougit encore, elle begaya, tandis que Lise avait le tort d'ajouter: Il a raison, tu nous embetes a la fin... Va-t'en, si l'on n'est plus libre chez soi. C'est ca, je m'en irai, dit rageusement Francoise, qui sortit en faisant claquer la porte. Mais, le lendemain, Buteau etait redevenu gentil, conciliant et...
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La Conquete De Plassans
--Pardi!
recevoir Dieu chez elle, pour elle seule. Rose, qui recevait ses confidences, s'ingéniait pour lui procurer de l'argent. Cette année-là, elle fit disparaître les plus beaux fruits du jardin et les vendit; elle débarrassa également le grenier d'un tas de vieux meubles, si bien qu'elle finit par réunir une somme de trois cents francs, qu'elle remit triomphalement à Marthe. Celle-ci embrassa la vieille cuisinière. Ah! que tu es bonne! dit-elle en la tutoyant. Tu es sûre au moins qu'il n'a rien vu?...
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à quelque distance.
Les chevaux peinaient dansleurs harnais etlacharrette sautaitettanguait. L’année avait étémauvaise et,bien quecefût seulement lemois dejuin, lescollines étaientdéjà sèches etles silex brillaient danslespâturages jaunis.L’avoine s’élevaittoutauplus àsix pouces dusol comme sielle avait suque, sielle negermait pasrapidement, ellerisquait de ne pas germer dutout. « Ce n’est pasunpays agréable, ditAdam. – Agréable ? MaisMr.Trask, c’estunpays àtuer unhomme etàle dévorer. Agréable ! Mr. Hamilton aun be...
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L'auberge de l'ange gardien
Le general se leva et annonca qu'il etait temps de s'habiller.
On monta le perron, on entra dans la salle; Elfy et Moutier se trouverent en face d'une foule compacte: le notaire, les parents, les amis, les voisins, tous avaient ete invites et remplissaient la salle, agrandie, embellie, peinte et meublee. Des sieges etaient prepares en nombre suffisant pour tous les invites. Le general fit asseoir Elfy entre lui et Moutier, Mme Blidot a sa gauche, puis Derigny et les enfants; le notaire se trouvait en face avec une table devant lui. Quand tout le monde fut p...
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d'être bloqués dans ce désert : il faudrait manger, il faudrait se coucher, comment ferait-on,
mon Dieu !
ces choses-là, çane s'écrit pas…J'aifailli ypasser mais,maintenant, çava déjà mieux, etje crois bienquej'enréchapperai, cettefois-ci encore. »Ill'examinait, effrayédesprogrès dumal, ne retrouvant plusrienenelle delabelle etsaine créature d'autrefois. « Alors, toujours voscrampes etvos vertiges, mapauvre tantePhasie. »Mais elleluiserrait la main àla briser, ellecontinua, enbaissant lavoix davantage : « Imagine-toi quejel'ai surpris… Tusais que j'endonnais malangue auxchiens, denepas savoir dansq...
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- Mon fils, dit Catherine, vous recevez des gens suspects.
– Mon fils,ditCatherine enserrant lamain deCharles IX,jene leméprise pas,jelecrains. – Eh bien, vousaveztort,mamère. Henriot estmon ami,et,comme ill’a dit, s’ileût conspiré contremoi,il n’eût euqu’à laisser fairelesanglier. – Oui, ditCatherine, pourqueM. le ducd’Anjou, sonennemi personnel, fûtleroi deFrance ? – Ma mère, n’importe lemotif pourlequel Henriot m’asauvé lavie ; mais ilya un fait, c’est qu’ilmel’a sauvée, et,mort detous lesdiables !je ne veux pasqu’on luifasse delapeine. Quant àM. de ...
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La Mole rayonnait.
– À ma mère. – Et lareine Catherine… – La reine Catherine saitque vous êtesmon amant. – Oh !madame, aprèsavoirtantfaitpour moi,vous pouvez toutexiger devotre serviteur. Oh!vraiment, c’est beau etgrand, Marguerite, ceque vous avezfaitlà!Oh !Marguerite, mavieestbien àvous ! – Je l’espère, carjel’ai arrachée àceux quimelavoulaient prendre ;maisàprésent vousêtessauvé. – Et par vous !s’écria lejeune homme, parmareine adorée ! Au même moment unbruit éclatant lesfittressaillir. LaMole serejeta enarrièr...
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- Mille noms du diable !
– Eh bien, dit-il, queleduc deGuise vienne encore mefaire despropos, etj’allongerai agréablement sa moustache enlui contant lesexploits desabelle-sœur. Aprèscela,ditleroi enseravisant, jene sais plus sic’est de M. de Coconnas oudeM. de La Molequ’ilm’aparlé. – Pas plus l’unquel’autre, Sire,ditHenri, etjevous réponds dessentiments dema femme. – Bon !Henriot, bon!dit leroi ; j’aime mieux tevoir ainsi qu’autrement ; et,sur mon honneur, tuessibrave garçon quejecrois quejefinirai parneplus pouvoir mep...
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Mysantrhope
Moi, votre ami? Rayez cela de vos papiers. J'ai fait jusques ici, profession de l'être; 10 Mais après ce qu'en vous, je viens de voir paraître, Je vous déclare net, que je ne le suis plus, Et ne veux nulle place en des cœurs corrompus. PHILINTE Je suis, donc, bien coupable, Alceste, à votre compte? ALCESTE Allez, vous devriez mourir de pure honte, 15 Une telle action ne saurait s'excuser, Et tout homme d'honneur s'en doit scandaliser....
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Okinawa, la guerre sauvage du Pacifique
On les incite à quitter l'Etat et à fuir vers l'intérieur. Mais le Nevada, l'Idaho, le Kansas, l'Arkansas imitent à leur tour laCalifornie, jusqu'à ce que le président Roosevelt décide, en février 1942, leur déportation et leur internement dans les camps. Enquarante-huit heures, ils doivent tout abandonner, maisons, mobiliers, terres, fortune. Pourtant ils manifestent une fidélitéexemplaire au drapeau américain et vont jusqu'à chanter, le samedi soir, devant leurs baraques d'internés, America is...
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- Mais, dit le lieutenant en arrêtant la main que Maurevel posait sur le marteau de la porte, mais, capitaine,
cet appartement est celui du roi de Navarre.
Deux dessbires, c’est-à-dire ceuxquiétaient entrésavecMaurevel danslachambre duroi, entendirent seuls ces paroles terribles ; maisenmême tempsqu’elles avaientétédites, lepistolet s’étaitabaissé àla hauteur du front deMaurevel. Maurevelsejeta àgenoux aumoment oùdeMouy appuyait ledoigt surladétente ; lecoup partit, etun des gardes quisetrouvaient derrièrelui,etqu’il avait démasqué parcemouvement, tombafrappé au cœur. Aumême instant Maurevel riposta,maislaballe allas’aplatir surlacuirasse deDe Mouy...
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XLV
-- Si on chantait ?
Il yavait quelqu’un, eneffet, paisiblement plantésurlebas-côté delaroute, pouce tenduenun geste parfaitement inconcevable endepareilles circonstances. Nuldoute qu’ilgoûtait l’humour delasituation, carilarborait unlarge sourire. De race blanche, lamine franche, maisvêtucomme unvagabond. Saphysionomie disaitquelque choseàtout lemonde. — Vous m’emmenez, moncolonel ? demanda-t-il simplementcommesila réponse allaitdesoi. — Et oùallez-vous, monbrave, àcette heure matinale ? fitlecolonel, entrantdansle...
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mais ils semblaient se dissoudre au fur et à mesure qu'elle approchait.
survolé Milet,Athènes, Jérusalem, Alexandrie, Rome,Florence, Londres,Paris,Iéna,Heidelberg, Berlin,Copenhague... — Merci, çame suffît comme ça. — Cela dit,même pourunjars très ironique, celan’aurait pasété unemince affaire quedetraverser lessiècles. C’est quand mêmeplusfacile desurvoler lesprovinces suédoises. Après avoirprononcé cesmots, ilprit sonélan ets’envola. Sophie sesentit complètement épuiséemais,enregagnant sacabane, elletrouva qu’Alberto avaittoutes lesraisons d’être satisfait desader...
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de Guérison, c’étaient de belles demeures réservées
CHAPITRE HUIT LES MAISONS DE GUÉRISON Quand ils approchèrent de la Porte en ruine de Minas Tirith, un brouillard de larmes et de fatigue voilait les yeux de Merry. Il prêta peu d’attention à la dévastation et au massacre qui se voyaient partout. Il y avait du feu, de la fumée et de la puanteur dans l’air, car de nombreux engins avaient été brûlés ou jetés dans les fosses à feu, et beaucoup de tués aussi, tand is que de-ci de- là gisaient de nombreux cadavres des grands monstres su...
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roman de renart
sortirent de la mer : mais avec cette différence qu'Adam faisait naître les bêtes apprivoisées, Ève les animaux sauvages qui tous, comme le loup, prenaient le chemin des bois. Au nombre des derniers se trouva le goupil, au poil roux, au naturel malfaisant, à l'intelligence assez subtile pour décevoir toutes les bêtes du monde. Le goupil ressemblait singulièrement à ce « maître » passé dans tous les genres de fourberies, qu'on appelait Renart, et qui donne encore aujourd'hui son nom à tous ceux q...
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entièrement vêtus de blanc ; et les cheveux de la Dame
« Sombre estl’eau duKheled-zâram etfroides lessources duKibil-nâla, etbelles étaient lessalles auxmille colonnes deKhazad-dûm auxJours Anciens, avantlachute desanciens roissous lapierre. » Elle regarda Gimli,quiétait assis, farouche ettriste, etelle sourit. EtleNain, entendant lesnoms donnés dans sapropre langueancienne, levalatête etson regard croisaceluideGaladriel ; etillui sembla que, regardant lecœur d’unennemi, ilyvoyait soudain amouretcompréhension. L’étonnementluimonta auvisage, et puis...
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Nibelungenlied (Sprache & Litteratur).
983 Der herre tobelîchen von dem brunnen spranc.im ragete von dem herzen ein gêrstange lanc.der fürste wânde vinden bogen oder swert:sô müese wesen Hagene nâch sînem díensté gewert. 984 Dô der sêre wunde des swertes niht envant,done hét et er niht mêre wan des schildes rant.er zuhten von dem brunnen, dô lief er Hagenen an.done kúnde im niht entrinnen des künic Guntheres man. 985 Swie wunt er was zem tôde, sô krefteclîch er sluoc,dáz úz dem schilde dræté genuocdes edelen gesteines; der schilt vil...
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correction DROIT DES AFFAIRES
quand les commerçants font faillite en tout cas c'est le moyen-âge le droit commercial arrosez tu ces 3 caractéristiques que l'on retrouve encore aujourd'hui caractéristiques qui sont fondamentales qui définissent le droit des affaires à savoir un droit international un droit simple et rapide un droit rigoureux adroit rigoureux qui protège les créances d'accord et non de peur pas moi que jusqu'au 16e dix-septième siècle ce sont les commerçants qui élaborent leurs propres règles et puis à par...
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Ue5 : Droit judiciaire Privé Exam : oral = Tirage au sort sur question de cours et une ou 2 question de cours a côté.
règlement des litiges que pour les droits dont vous avez la libre dispositions , si pas la libre disposition du droit on ne peut recours au MARL , article 1249 du code civil ( on ne peut stipuler que sur les droits dont on a la libre disposition) , on à la libre disposition du droit lorsqu'on peut y renoncer , cela ressort d'arrêt de la CdC , autre règles commune , comme le litige a pris fin sans l'intervention d'une juridiction étatique , la question se pose de savoir si on peut mettre...
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Dictionnaire en ligne:
DEMANDE, substantif féminin.
l'usure (JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Correspondance [avec Alexis de Tocqueville] , 1843, page 66 ). Une bonne (...) à ma demande si M. Letailleur était là, m'a répondu que non (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1889, page 1066 ). c) [Le groupe déterminant est un propos rapporté au discours direct] La demande : « Prenez-vous du thé? — Voulez-vous du thé? — une tasse de thé? » (HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 217) : Ø 3. À ma demande : — Alors, vous allez m'appren...
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Dictionnaire en ligne:
DIRE1, verbe transitif.
B.— [Processus de la communication : valeurs sémantique] 1. Exprimer par la parole un propos. a) Emploi transitif direct. a ) Faire connaître par la parole, énoncer, exprimer. Dire quelque chose à, de quelqu'un, dire que, dire comment, se dire à soi-même. Antonymes : partiel faire, écrire. Chaque fois que le jeune Ernest sortait de chez son père, il subissait un interrogatoire inquisitorial sur tout ce que le comte avait fait et dit (HONORÉ DE BALZAC, Gobseck, 1830, page 427 ). J'aime mieux te d...
- Cyrano de Bergerac
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Définition du mot:
ALLER1, verbe.
Comme il ira r?vant des figures assises Dans le buisson pench?... VICTOR HUGO, Les Voix int?rieures, 1837, page 244. ? Laisser aller quelqu'un. Lui permettre de s'en aller, le rel?cher?: ? 5.... quand j'ai vu qu'apr?s mes livres on allait saisir ma personne, (...), et qu'on me livrait aux Italiens, me voyant enfin la corde au cou, j'ai dit comme j'ai pu ce que j'avais ? dire pour qu'on me laiss?t aller. PAUL-LOUIS COURIER, Lettres de France et d'Italie, 1810, page 840. b) [Le sujet es...
- HERNANI DE VICTOR HUGO (TEXTE)
- la nuit des temps de rené barjavel
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Définition du mot:
ALLANT, -ANTE, participe présent, adjectifet substantif.
? 5.... d'immenses peupliers, ? la tige toujours allante et venante, qui ont l'air de prendre dans leurs tiges tout le vent du pays... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, ao?t 1858, page 520. ? 6.... dans ce meilleur ?tat de ma sant?, je me sens prise d'une sorte de torpeur. Ce n'est pas physique. Je marche, je me prom?ne. (...). Je suis allante et venante, pr?te au mouvement, sans qu'il co?te ? mon corps l'effort et l'entra?nement qu'il exige d'ordinaire du malaise d'une malade....
- Émile Zola LA CURÉE (1872)
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I
Au retour, dans l'encombrement des voitures qui rentraient par le bord du lac, la calèche dut marcher au pas.
mondaines envoiture découverte, menaçaitdeseterminer parune soirée d’unefraîcheur aiguë. Un moment, lajeune femme restapelotonnée, retrouvantlachaleur deson coin, s’abandonnant aubercement voluptueux de toutes cesroues quitournaient devantelle.Puis, levant latête vers Maxime, dontlesregards déshabillaient tranquillement lesfemmes étaléesdanslescoupés etdans leslandaus voisins : – Vrai, demanda-t-elle, est-cequetulatrouves jolie,cette Laure d’Aurigny ? Vousenfaisiez unéloge, l’autre jour,lorsqu’o...
- Pierre et Jean
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Définition du mot:
ALLÉE, substantif féminin.
Remarque?: 2. Confer ?galement Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, avril 1872, page 889 [en parlant du sommeil] Cette en-all?e de soi-m?me et Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, avril 1887, page 668 [en parlant de la mort] Une en-all?e de l'existence. B.? [Avec un substantif coordonn?] 1. Rare. All?e et retour?: ? 4. Des deux c?t?s de la chauss?e, gard?e libre par la garde nationale, jusqu'? la barri?re aux colonnes bleuissantes dans un coup de soleil d'hiver, deux foules s'?tageant et f...
- victor hugo napoléon le petit