260 résultats pour "craint"
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Pouvons-nous vivre heureux tout en ayant conscience qu'on va mourir ?
Epicure, La Lettre à Ménecée : « Habitue-toi en second lieu à penser que la mort n'est rien pour nous, puisque le bien et le mal n'existent que dans lasensation. D'où il suit qu'une connaissance exacte de ce fait que la mort n'estrien pour nous permet de jouir de cette vie mortelle, en nous évitant d'yajouter une idée de durée éternelle et en nous enlevant le regret del'immortalité. Car il n'y a rien de redoutable dans la vie pour qui a compris qu'iln'y a rien de redoutable...
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La religion est-elle fondée sur la peur de la mort ?
crainte de la mort, mais sur l'amour de Dieu. La mort n'affecte que le corps, c'est pourquoi elle n'est pas un motif decrainte. Pour la mystique chrétienne, la foi est donc un produit de l'amour, d'une révélation. Ce que Bergsonappellera la religion "dynamique".La foi est alors une conviction qui engage tout l'individu, une adhésion totale à ce qui reste pour lui un mystèreindéchiffrable. Kierkegaard montre bien comment la foi suppose une confiance au-delà de ce que la raison peutcal...
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Pourquoi le progrès scientifique n'a-t-il pas fait disparaître la superstition ?
Si les hommes pouvaient régler toutes leurs affaires suivant un desseinarrêté ou encore si la fortune leur était toujours favorable, ils neseraient jamais prisonniers de la superstition. Mais souvent réduits àune extrémité telle qu'ils ne savent plus que résoudre, et condamnés,par leur désir sans mesure des biens incertains de fortune, à flotterpresque sans répit entre l'espérance et la crainte, ils ont trèsnaturellement l'âme encline à la plus extrême crédulité ; est-elle dansle dout...
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« Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons » (André Gide). Commentez. ?
Allant plus voir, nous pouvons penser que ces inférences d'ordre philosophique ont été relayées et largementrépandues par une pseudo pensée scientifique qui est celle du médecin suisse Lavater, qui a vécu au XVIIIe siècle.Par Lavaterisme, nous entendons un système prétendument scientifique qui établissait des rapports objectifs entrel'apparence extérieure d'un sujet et ses caractéristiques morales. C'est ainsi que Lavater faisait d'un front large unsigne d'intelligence, de yeux rapprochés...
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Faut-il craindre le regard des autres ?
sa pure et totale liberté. Par son regard, autrui est une présence sans distance quime tient à distance (L'Etre et le Néant). - Chez Levinas = « Autrui en tant qu'autrui n'est pas seulement alter ego : Il est ce moi que je ne suis pas », cet infiniment autre se dérobe à moi et dontl'altérité radicale déborde sans cesse l'idée que j'en ai. Ainsi, paradoxalement,« cette absence de l'autre est précisément sa présence comme autre. » (Totalitéet Infini / De l'existence à l'exist...
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Correction de l'explication du texte de BERGSON
• Deuxièmement, l'action humaine est intelligente, ce qui suppose de la part du sujet une activité de réflexion logique et théorique sur les moyens et les fins de l'action personnelle. Du côté de la nature, le mouvement physique ou le comportement animal sont parfaitement prédéterminés par les lois de la nature ou l'identité génétique sans que l'individu soit capable de s'interroger ou de se projeter dans l'action à accomplir. C'est pourquoi l'action humaine...
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À quelles conditions pouvons-nous avoir confiance en l'autorité d'autrui sans tomber dans le préjugé ?
démontrée, pour pouvoir s'établir comme telle. Elle commence par un « conflit », comme dirait Hegel, une attente de la démonstration du pouvoir d'autrui, qui consiste à établir, entre autrui etsoi, qui a à faire autorité. Ainsi, celui qui aura le plus conscience de soi, etpar la même occasion, celui qui aura davantage confiance en lui, sera celuiqui imposera son autorité. A l'inverse, pouvoir remettre l'autorité à autruinécessite que nous ayons confiance en sa force, en sa capacité à gouv...
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tendu a marqué comme impur en pleine Assemblée nationale, s'insinue dans le sanctuaire, dans le saint des
aints de la Révolution, au Club des Jacobins, et y obtient par ses intrigues la plus haute dignité qui puisse être
onférée à un patriote !
Maintenant JosephFouché estmarqué pourlaguillotine, commeunarbre pourlahache. L’exclusion duClub des Jacobins équivautàune marque d’infamie, etune accusation delapart deRobespierre, surtoutquandelle est aussi acharnée quecelle-ci, est,leplus souvent, lesigne d’une condamnation certaine.Fouchéporte désormais enplein joursachemise mortuaire. Chacunattendàtout instant sonarrestation, etlui-même plus que lesautres. Ilya longtemps qu’ilnecouche pluschez lui,par crainte que,lanuit, lesgendarmes nevien...
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« Ce n’est qu’une poésie burlesque, je crains, dénaturée dans la mémoire des vieilles. Je laisse à votre jugement d’en interpréter le sens, s’il y en a un. Mais les vieilles gens se servent toujours d’une infusion de cette herbe contre les maux de tête. »
de pareilles choses. Mais qui sait ce qu’elle disait aux ténèbres, seule, dans les amères veilles de la nuit, lorsque toute sa vie semblait s’étriquer et les murs de son appartement se resserrer autour d’elle, comme une cage pour retenir quelque bête sauvage ? » Eomer se tut et contempla sa sœur comme s’il se remémorait tous les jours de leur vie passée en commun. Mais Aragorn dit : « J’ai vu aussi ce qu e vous avez vu, Eomer. Peu d’autres chagrins parmi les mauvaises fortunes de...
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MACHIAVEL: crainte et amour
Il est beaucoup plus sûr d'être craint qu'aimé 1 Nicolas Machiavel (1469-1527) Certains noms de philosophes passent à la postérité sous la forme d'épithètes: ainsi parle-t-on d'ironie socratique ou d'amour platonique. Ces noms propres adjectivés qualifient même parfois, à eux seuls, une façon d'être, souvent au prix d'un contresens: on peut être épicurien, cartésien ou... machia vélique. Si Machiavel fait partie de ce petit cercle des philosophes sanctifiés par la langue, son patrony...
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Faut-il avoir peur des machines ?
proprement parler mécanique. b. L'homme, démiurge de la machine Poursuivant dans cet ordre d'idées, nous pouvons même avancer que la peur des machines est d'autant moinslégitime pour l'homme que celui-ci en est le démiurge. C'est lui qui décide de leur création, des tâches à assigner, decelles où elles peuvent lui servir utilement, ou au contraire lui nuire. La toute puissance de l'homme sur la machinenous fournit donc un critère pour répondre à la question qui nous intéresse : l'homme ne doi...
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SPINOZA, Éthique, Ve partie, scolie de la proposition XLI
Paris-Créteil-Versailles pas éternel ou immortel, préfère être dément et vivre sans la Raison : absurdité telle qu'elle mérite à peine d'être relevée. • Corrigé SPINOZA, Éthique, V' partie, scolie de la proposition XLI, Garnier-Flammarion, p. 339-340. CONSEILS PRATIQUES • Un admirable texte de SPINOZA qui se trouve dans les dernières pages de l' Éthique mais qui constitue, pour vous, candidats, un nœud de difficultés et de malentendus. Que...
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Pourquoi craindre la mort ?
privé, et de manière définitive, de tout ce qui donne au quotidien sa saveur. D'où une souffrance morale – sinon lesentiment d'une perte irrémédiable, d'un manque forcément cruel et difficile à supporter : ainsi je n'aurai plus lajouissance de mes plaisirs, si futiles puissent-ils paraître à un autre, je serai privé radicalement de la présence del'être aimé, je ne pourrai plus profiter du soleil, d'une promenade, je serai incapable d'achever ce projet que je tardeà entreprendre ! Le monde sera...
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A-t-on raison d'accuser la technique ?
jamais été aussi élevés qu'aujourd'hui (dans les pays techniquement avancés) et il est évident que ces avantagessont dus au progrès technique. Ainsi, l'idée que la nature (ou que les dieux) nous puniraient parce que nous voulonstransformer l'ordre originel est tout simplement une idée fausse et démentie par l'histoire. De plus, cette supposition serait en quelque sorte insultante vis-à-vis de la nature ou des dieux. Elle supposerait eneffet une nature ou des dieux mesquins. On peut démontrer pa...
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Le mot "tristesse" dans l'oeuvre de DESCARTES
Et quelquefois la durée du bien cause l'ennui ou le dégoût, au lieu que celle du mal diminue la tristesse. Enfin, du bien passé vient le regret, qui est une espèce de tristesse, et du mal passé vient l'allégresse, qui est une espèce de joie. LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 69. l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse ; LES PASSIONS DE L'AME, SECONDE PARTIE, ARTICLE 87. au lieu que le même désir, lorsqu'on tend à s'éloigner du mal contraire à ce bi...
- « La crainte a fait progresser la connaissance des hommes plus que l'amour, car la crainte veut deviner qui est l'autre, ce qu'il sait, ce qu'il veut, en se trompant, dans ce cas, on créerait un danger ou un préjudice. » (NIETZSCHE, Aurore.). Commentez cette citation.
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Le mot "triste" dans l'oeuvre de DESCARTES
LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 197. Sur un même papier, avec la même plume, et la même encre, en remuant tant soit peu le bout de la plume en certaine façon, voustracez des lettres qui font imaginer des combats, des tempêtes, ou des furies, à ceux qui les lisent, et qui les rendent indignés outristes ; LES PASSIONS DE L'AME, PREMIERE PARTIE, ARTICLE 26. mais, encore qu'on soit endormi et qu'on rêve, on ne saurait se sentir triste ou ému de quelque autre passion, q...
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Est-ce que respecter l'humanité, c'est respecter ce qui est propre à l'homme ?
Comme l'a montré Pascal (Cf. Second discours sur la condition des grands, éd.Brunschvicg, p. 236), il existe deux sortes de respects, correspondant auxdeux sortes de valeurs que nous respectons en autrui, à savoir d'une part des«grandeurs d'établissement» (comme la noblesse), qui sont des grandeurssociales artificielles et conventionnelles en ce sens qu'elles dépendent de lavolonté des hommes et que cette volonté des hommes ne se fonde pas surdes raisons objectives; d'autre part des «gra...
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et Alexandre ; car dépenser le bien d'autrui n'enlève rien à ton
prestige, mais te l'accroît.
XVII DE LA CRUAUTÉ ET PITIÉ ; ET S'IL VAUT MIEUX ÊTRE AIMÉ QUE CRAINT, OU L'INVERSE Venant ensuite aux autres qualités ci-dessus nommées, je dis que tout prince doit désirer d'être tenu pour pitoyable et non pour cruel : cependant il doit prendre garde de ne point mal user de cette pitié. César Borgia était tenu pour cruel ; cepen- dant, cette sienne cruauté avait rassemblé la Romagne, l'avait unifiée, réduite en paix et fidélité. Ce en quoi, à bien considérer les choses,...
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La tragédie selon Aristote
f r 64 • Catharsis I 323 mélodie et chant». Par « espèces utilisées séparé ment», il veut indiquer que certaines parties sont seule ment déclamées en vers alors que d'autres bénéficient de l'aide du chant. Nous utilisons la traduction de Michel Magnien qui propose en Livré de poche une nouvelle traduction de la Poétique en l'accompagnant d'un très riche appareil documentaire. Avant d'évoquer les différentes interprétations de la notion d...
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Commentaire de texte – « Tout homme est sous la dépendance d'un autre, aussi longtemps que cet autre le tient en sa puissance. » - Spinoza
paraît antérieure à l'organisation sociale. Le premier paragraphe situe ainsi le problème dans un contexte asocial, traversé par des conflits ou des revendications contradictoires. Quatre moyen s sont alors distingués pour maintenir autrui « en sa puissance » : pour établir un pouvoir. Les deux premiers ne concernent que la suppression de l'indépendance du corps (déplacements autonomes, capacité de défense, etc.). Il s'agit, soit de le lier o...
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SPINOZA: Liberté, croyance et illusion
Les passions sont donc comprise comme des pièges dans lesquels l'homme choisit de tomber et dont il doit être tenu pour responsable par Dieu : ce sont les péchés ou vices. Pour Spinoza au contraire c'est tout l'inverse, la liberté des hommes est à construire. Spinoza trouve dans les passions (ici la crainte et l'espoir) les motifs primitifs qui font que les hommes parviennent àse conformer malgré leurs désirs aux lois de la raison. Mais pour lui cela ne suffit pas, car ces hommes suivent ceslo...
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L'apprentissage est l'opposé de l'enseignement - Alain
• Comment en est-on arrivé à dire que « l'apprenti apprend surtout à ne point penser »? • Que signifie « une pensée des mains et de l'outil »? - Est-ce contradictoire avec la phrase précédente? • Que peut signifier « une pensée qui craint la pensée »? • Qu'est- ce qui est en jeu exactement dans ce texte ? Qu'est-ce que, précisément, Alain veut-il faire apparaître ? • A partir de là, dégagez l'intérêt philosophique de ce texte.
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LA PENSÉE DE LA MORT IMPORTE-T-ELLE À LA VIE ?
b) Platon croyait en l'immortalité de l'âme, croyance qu'il argumente Dans le Phédon où il décrit les derniers moments de Socrate avant qu'il ne soitcontraint de boire la ciguë. Il lui fait dire : « En s'occupant de philosophie comme il convient, on ne fait pas autrechose que de rechercher la mort et l'état qui la suit. ». Pourcomprendre ce que cela signifie, il faut rappeler que ledialogue philosophique consiste à atteindre les véritéséternelles et donc de s'...
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Anthologie poétique : Mer
PIERRE DE MARBEUF Et la mer et l'amour ont l'amour pour partage, Et la mer est amère, et l'amour est amer, L'on s'abime en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage. La mère de l'amour eut...
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Explication de texte Epictète - Entretiens
"Si tu veux que tes enfants et ta femme et tes amis vivent toujours, tu es fou" ici Epictète explique qu'il ne faut pas vouloir ce qui ne peut pas être ni se qui ne dépend pas de soi, pour conserver sa liberté et ne pas être frustré. Vouloir ce qui dépend des autres, c'est devenir l'esclave des autres. Afin de ne pas être frustré dans ses désirs, E nous dit qu'il faut désirer que ce qui dépend de nous. "Veux-tu n'être pas frustré dans tes désirs ? Tu le peux : ne désire que ce qui dépend de toi....
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Dissertation explicative sur Omphale, conte de Théophile Gautier du Bellay tiré du recueil « Récits fantastiques »
Par-contre, la crainte de l’homme est vaincue par une fascination grandissante pour la femme qui le charme dès leur « première rencontre ». Cette fascination est marquée par l’appropriation de nouvelles expériences qui finiront par devenir une fixation. Par l’entremise de la femme, la fascination du personnage est animée par la possibilité d’une éducation amoureuse et d’une initiation sexuelle. Gautier fait une description du personnage en mettant de l’avant sont caractère candide : «...
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Thomas HOBBES: Se l'origine des sociétés
il n'est pas possible de connaître ce sentiment sans fréquenter autrui. Nous voici donc en présence d'un candidatpossible pour expliquer le fondement de la société : la gloire, qui nous pousse à rechercher autrui, car sans autruinous ne pouvons éprouver ce plaisir de l'âme. Le second type de plaisir est celui qui correspond au corps : il s'agitpour Hobbes de tout ce qui est utile. En effet, toutes les choses utiles sont agréables à notre corps, car ellesparticipent à la préservation de notre...
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Servile Domino in timore
Servez l'Eternel avec crainte
Cette expression célèbre, encore citée de nos jours, insiste sur le respect...
Servile Domino in timore Servez l'Eternel avec crainte Cette expression célèbre, encore citée de nos jours, insiste sur le respect et la crainte que l'homme doit à Dieu (cf. n. 548): elle est empruntée à un passage du livre des Psaumes (2, 11 ), qui traduit ainsi le texte hébraïque : Servile Domino in timore et exultate in tremore., de Pérouse). Une autre devise, construite de la même manière, mais diamétralement opposée d'un point de vue sémantique, et qui es~ elle au~i., empruntée au livre...
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Suffit-il de la loi pour que la raison l'emporte sur la violence ?
Hobbes pense l'organisation sociale et politique à partir d'un état de nature hypothétique, dans lequel les relations humaines sont soumises audroit naturel : ce droit est basé sur la concurrence pour les biens à posséder,et assure la victoire des plus forts physiquement, ou des plus rusés, sur lesplus faibles. Cet état est donc caractérisé par la violence des rapports deforce et la guerre perpétuelle. C'est pour remédier à cette crainte que leshommes instaurent un contrat, qui remplac...
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TEXTE : LETTRE A MÉNÉCÉE D'EPICURE
d'une nourriture simple et non somptueuse porte à la plénitude de la santé, elle fait l'homme intrépide dans sesoccupations, elle renforce grâce à l'intermittence de frugalité et de magnificence, elle apaise devant les coups de lafortune.Partant, quand nous disons que le plaisir est le but de la vie, il ne s'agit pas des plaisirs déréglés ni des jouissancesluxurieuses ainsi que le prétendent ceux qui ne nous connaissent pas, nous comprennent mal ou s'opposent à nous.Par plaisir, c'est bien l'a...
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Anthologie philosophique: L'ECOLOGIE
70 1 PHILOSOPHIE DE l:ÉCOLOGIE procède de ce contre quoi il faut se protéger. C'est ce péril qui nous apparaît d'abord et nous apprend par la révolte du sentiment qui devance le savoir à voir la valeur dont le contraire nous affecte de cette façon. Nous savons ce qui est en jeu lorsque nous savons que cela est en jeu. Car il en va ainsi de nous : la reconnaissance du malum nous est infiniment plus facile que celle du bonum ; elle...
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Article encyclopédique
L’histoire du Pakistan se confond avec celle de l’Inde jusqu’en 1947, date de la
Partition. La crainte des...
Article encyclopédique L’histoire du Pakistan se confond avec celle de l’Inde jusqu’en 1947, date de la Partition. La crainte des élites musulmanes de subir la domination hindoue dans une Inde indépendante les conduit à revendiquer un territoire séparé pour les musulmans. En 1940, la Ligue musulmane réclame la création du Pakistan (« pays des purs ») qui voit le jour le 14 août 1947. Muhammad Ali Jinnah devient gouverneur général. Sa mort prématurée (1948) et l’assassinat de son successeur, Lia...
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La pensée politique de l'antiquité (gréco-romaine)
Section 2 : L'idéal démocratique Les intellectuels sont anti-démocrates . Ils sont des aristocrates à l'origine . L'idéal démocratique ne se voit que dans les discourspolitiques des hommes politiques . Le plus connu c'est le discours de Péricles . Stratège d'Athènes , plus haut magistrat de la ville, fait d'Athènes une ville purement démocratique . Il engage Athènes dans une guerre contre Sparte , 2 visions de la cité , guerreidéologique (431-404) . Dans ce discours il explique pourquoi la démoc...
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Crainte et tremblement de Soren Kierkegaard
La morale ne nous console pas de la mort •~M~• Pour Kierkegaard, une morale simplement humaine ne suffit pas à calmer l'angoisse existentielle. Seule la foi, entendue comme un rapport personnel et intense de l'individu avec Dieu, peut nous consoler de la mort. La morale nous épargne l'angoisse P our Kierkegaard , la m oral e n'es t pas suf fisan te pour donner un sens à la vie e t consoler d e la mort. L'homm e du «Stade éthiq...
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J ~-p-~~-L!_~i~m-~ J1~~-1_1~~- s_. ~Y· ~~~~:)
rAMouR Du PLA1s1R coNTRE LA CRAINTE
DES DIEUX
L,
épicurisme se propose la recherche...
J ~-p-~~-L!_~i~m-~ J1~~-1_1~~- s_. ~Y· ~~~~:) rAMouR Du PLA1s1R coNTRE LA CRAINTE DES DIEUX L, épicurisme se propose la recherche du bonheur individuel dans un monde privé de repères politiques. Le souverain bien est le plaisir, mais pas n'importe lequel ... La physique : le monde atomique ■ C'est une juste connaissance de la nature des choses qui permet au sage de dissiper les craintes et les superstitions qui rongent notre existence. ■ Observons d'abord le monde: il est fait de corps en...
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Machiavel
Mieux vaut être craint qu'être aimé
■ Indications générales
Machiavel (1469-1527), né à Florence, écritle
Prince (1513) pour Julien...
Machiavel Mieux vaut être craint qu'être aimé ■ Indications générales Machiavel (1469-1527), né à Florence, écritle Prince (1513) pour Julien de Médicis. li s'agit d'un traité de politique, qui fait scandale parce que, loin de prêcher la vertu aux gouvernants, Machiavel explique quels sont les moyens réels qu'il faut mettre en œuvre pour conqué rir et conserver le pouvoir. D'où l'adjectif «machiavélique». ■ Citation «Il est beaucoup plus sûr de sefaire craindre qu'ai mer, s'il faut qu'il...
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SOEREN KIERKEGAARD : Post-Scriptum définitif et non scientifique aux Miettes philosophiques (par J. Climacus) - Ou bien... Ou bien (L'Alternative) - Crainte et Tremblement - Le Concept de l'angoisse
~ CONCEPTS ET TERMES ESSENTIELS Angoisse: état affectif où s'affrontent deux possibilités, état produit par le vertige de notre liberté et lié au péché. Culpabilité: état de celui qui expérimente, dans l'angoisse, sa relation au péché . Existence: vécu humain concret et subjectif, jaillissement irréductible aux concepts . Foi: adhésion spirituelle, accomplie dans la crainte et le tremblement et se rapportant à l'Homme-Dieu. Son objet...
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Faut-il avoir peur de la loi de l'Etat ?
La guerre de chacun contre chacun (Hobbes). Hobbes est considéré, avec Machiavel , comme le fondateur de la politique moderne. Contemporain de la Révolution anglaise du XVII ième siècle, Hobbes sera frappé de la violence de la guerre civile et des conséquences désastreuses de la vacance du pouvoir. Au chapitre XII du « Léviathan », il écrit : « Il apparaît clairement par là, qu'aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect, ils sont...
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La mort n'est rien pour nous... Epicure. Commentez cette citation.
« Accoutume-toi sur ce point à penser que pour nous la mort n'est rien. » Épicure Parce que nous nous posons la question du temps et parce que nous nous interrogeons sur notre existence, nous sommes bien souvent hantés par la question de sa fin et la mort devient source d'angoisse. C'est cette question qu'Épicure aborde ici en annonçant immédiatement que cette crainte est infondée. En d'autres termes, la mort n'est pas à craind...
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Entre croire et savoir, faut-il choisir?
« Si, pendant qu'ils sont dans un état de crainte, il se produit unincident qui leur rappelle un bien ou un mal passés, ils pensent quec'est l'annonce d'une issue heureuse ou malheureuse et pour cetteraison, bien que cent fois trompés, l'appellent un présagefavorable ou funeste. » (Spinoza, Préface du traité théologico-politique.) Les hommes pour apaiser le désir de connaître, leur inclination naturelleà détenir le savoir, se forgent même des fictions que l'on nommeégalement opini...
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Spinoza: Morale et politique
Pour chaque être, naturellement, être libre c'est être indépendant, libre de toute entrave. La liberté estdonc le caprice ou la licence. II - UNE DÉMARCHE POSSIBLE. A - EXPLICATION DU TEXTE Spinoza affirme tout d'abord qu'on n'accepte l'autorité d'autrui que par impuissance. On n'obéit pas à l'autorité ; on se soumet à la force. D'ailleurs, chacun retrouve son indépendance dès que la menace d'autrui diminue. Spinoza souligne ainsi qu'on prouve sa liberté en " tenant tête à la force ", c'est-à-...
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Baruch SPINOZA: Dépendance et liberté
Spinoza décrit ensuite les divers moyens d'imposer l'ordre :Ôter la liberté physique d'aller et de venir, entraver, ou enchaîner, voilà le moyen le plus facile ;Désarmer le violent, pour lui ôter les moyens de nuire ; Dompter l'homme par la peur qu'on lui inspire. Il s'agit de le dissuader de se révolter ; Subjuguer l'esprit du rebelle en lui accordant des avantages qui découragent ses initiatives. L'auteur veut surtout souligner qu'on ne maintient l'ordre durablement non par la pure violence ni...
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Analyse de l'Acte IV Scène V De Tartuffe de Molière
double jeu avec le pronom "on" au vers 1481 "Si ce n'est que le ciel qu'à mes voeux on oppose" qui désigne dans cette réplique de Tartuffe, l'être désiré c'est à dire Elmire. Et puis aux vers 1515, la réplique d'Elmire "Et qu'on veut des témoins qui soient plus convaincants" qui s'adresse aussi bien a Tartuffe qu'à Orgon. Cependant cette scène porte aussi un caractère sérieux. II. Une scène sérieuse.En effet, Tartuffe utilise un langage galant au début de la conversation : "Ce langag...
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Y a-t-il un sens à redouter la mort ?
• L'INTRODUCTION 1) est écrite pour quelqu'un qui n'aurait pas lu le sujet ; 2) se situe dans la « fourchette » 10-20 lignes ; 3) amène réellement le sujet et l'énonce à partir : • d'un fait/réflexion sur ce fait : conscience de la mort comme destin - « thanato-phobie » du genre humain, • d'une confrontation/contradiction entre cette phobie de la mort comme chose « affreuse » et • le courage de certains hommes d'une part, • une expressi...
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Les domestiques et le petit peuple Madame Bovary
II) Le petit peuple : La crainte et le mépris sont, lors des descriptions des personnages appartenant au petit peuple, les principaux émotions ressenti par le lecteur. En effet, ces personnages sont décrits comme des misérables et pauvre gens. Mais La crainte et le mépris n’excluent pas toutefois la sûreté du regard propice à l’observation réaliste de l'auteur. Dans le chapitre 4 de la partie I, consacrée à la noce paysanne, on peut relever la notation des différences vestimentai...
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Tragédie et catharsis (Aristote)
mélodie et chant». Par «espèces utilisées séparé ment», il veut indiquer que certaines parties sont seule ment déclamées en vers alors que d'autres bénéficient de l'aide du chant. Nous utilisons la traduction de Michel Magnien qui propose en Livre de poche une nouvelle traduction de la Poétique en l'accompagnant d'un très riche appareil documentaire. Avant d'évoquer les différentes interprétations de la notion de« catharsis>>, il est indispen...
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Dossier-Vers la fin des civilisation
solidarité de leurs auteurs envers les hommes qui souffrent de la guerre. " Ainsi nous procéderons en trois temps. Nous étudierons tout dʼabord la crainte dʼune fin des civilisations, crainte liée à la guerre et ses conséquences. Puis, nous verrons que le progrès technique du XXe siècle peuvent être source dʼun danger pour les civilisations. Enfin, nous verrons que les écrivains sʼengagent pour le respect de lʼ...
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com article 1112 c.civ
Le premier alinéa de l'article 1112 permet d expliquer la notion de violence comme l’avait conçu les rédacteurs du code civil des 1804 pour la classer parmi les moyens permettant l’obtention de l annulation du contrat. Dans une formulation assez riche mais ambigu, la violence s’avère être A) Définition floue de la violence La violence est une perception de contrainte dont l’influence est mesurée en fonction de la raison humaine. L’article dispose qu’on peut p...
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Définition et Usage du mot:
APPÉTITION, substantif féminin.
C.? PSYCHOLOGIE. Loi d'app?tition. Loi " formulant le r?le de l'affectivit? comme stimulant constant et n?cessaire de tout d?veloppement psychologique. " (Dictionnaire des termes techniques de m?decine (MARCEL GARNIER, VAL?RY DELAMARE) 1958). ? App?tition-aversion. " Couple de r?actions affectives primaires en relation avec les affects ?l?mentaires. " (Vocabulaire de la psychologie (HENRI PI?RON), 1963)?: ? 3. La crainte au contraire n'est pas port?e par le corps de la m?me fa?on que le d...