8492 résultats pour "penses"
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Pour bien penser, faut-il ne rien aimer ?
aimée, et supposant alors une ressemblance avec elle, une similitude de nature, une parenté essentielle. Desurcroît, ce qui est bon absolument est aussi agréable. L'amitié atteint au plus haut degré d'excellence et deperfection chez les vertueux.Mais elle est fort rare : les personnes qui en sont capables sont fort peu nombreuses. D'autant qu'elledemande du temps et des habitudes communes. » ARISTOTE, « Ethique à Nicomaque », livre VIII. Amitié et philosophie ont le même fondementDans l...
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La pensée est-elle irréductible au calcul ?
Par ailleurs, l'histoire de la philosophie comme exercice de la pensée semble nous enseigner l'impossibilité, pour la pensée, d'aboutir à une solution définitive (d'où l'accusation traditionnelle : les philosophes se contredisent ou sont au moins en permanent désaccord entre eux -ce depuis l'opposition initiale entre Platon et Aristote). Pire : certains philosophes (notamment Kant) considèrent que les errances de la pensée (tout particulièrement en métaphys...
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Peut on dire que les mots nous apprennent notre propre pensée ?
pensée. Le langage pouvant être imparfait, il est nécessaire de le travailler pour pouvoir être compris. C'est pourquoi il convient de travailler son esprit, pour que ce que je dise corresponde bien à ce que je pense.Car il ne suffit pas d'apprendre le langage pour être compris, il faut aussi apprendre à en faire usage. Pour que les mots apprennent ma pensée, il peut être utile de lesillustrer.On dit que les actions parlent plus que les mots. Ce que cette phrase veut dire, c'est que parfois, il...
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Sujet : Pensez-vous que la poésie ne serve à rien ?
un élève plus âgé mais grâce aux rythmes que comporte la poésie, aux rimes et autres sonorités, l’enfant peut entraîner sa mémoire assez facilement. Nonobstant, la poésie, comme tous les arts tels que la peinture, la musique, la sculpture n’est pas forcément utile à la survie d’un être, elle n’est pas vitale et c’est pour cela qu’un grand nombre d’entre nous la trouve superflue… Toutefois, « la poésie est inutile comme la pluie » affirmait René Guy Cadou, et selon Flaubert...
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Nos pensées dépendent-elles de notre volonté ?
tromper. Se tromper n'est pas être abusé par quelqu'un d'autre, ce n'est pas être victime d'une illusion trompeuse,c'est librement prendre le faux pour vrai. Lorsque je me trompe, c'est bien moi qui me trompe moi-même en affirmantvolontairement que quelque chose est vrai, alors que c'est faux. L'erreur dépend donc bien de la volonté. De sorteque lorsque je me trompe, j'en suis le seul responsable. Rien ni personne ne peut être tenu pour la cause de meserreurs, pour coupable. Mais pourtant, "per...
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A-t-on besoin d'un maître pour penser ?
Notre maître à penser nous permet de prendre conscience de notre illusion du savoir ou de notre ignorance. La découverte de la vérité est une souffrance dans la mesure où nous prenons conscience qu'elle nous manquaitjusqu'alors. Transition : Le maître possède bien un rôle dans le processus de la pensée. Il est l'occasion pour nous de découvrir notre ignorance en nous faisant accéder par nous-mêmes à la vérité. Troisième partie : Avoir un maître pour s'en détacher. 3.1 Le dialogue permet le dé...
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Après avoir résumé ce passage des Pensées de Pascal, vous le commenterez et l'apprécierez.
S'ils sont indifférents, ne s'informent pas s'il s'agit d'une superstition ou d'une vérité obscure mais fondée, ilsprovoquent la colère, l'incompréhension, la stupeur et l'épouvante. Position du problème Le plan est très logique et coïncide au fond avec le résumé. Le problème théorique n'est pas celui de savoir si l'âme est immortelle (Pascal le dit « obscur » et il dépasseraitvotre compétence en ce devoir), mais de montrer en quoi il est capital pour notre vie, comment on devr...
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Notre pensée, pour s'exprimer, passe-t-elle nécessairement par le langage ?
passe du langage en contemplant les réalités (et cependant si chez Platon le langage n'est qu'un moyen, il fautremarquer combien les subtiles analyses de termes et de concepts auxquelles il procède se passent souvent dans lechamp clos du langage). De toute façon, Platon est en réaction contre les Sophistes chez qui le langage prime lapensée vraie. Bien plus tard, Bergson privilégie aussi la pensée (antérieure, selon lui, au langage) mais va plus loin en faisant du langage ce qui la déforme par...
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Pense-t-on jamais seul ?
II. Sommes-nous l'origine unique de nos pensées ? Dans le second exemple l'élève rebelle refuse d'être attentif au cours et de lire des textes par peur de se laisserinfluencer. Il entend rester la source unique de ses pensées. Il y a sans doute là une intuition exacte de la vérité :le mathématicien a bien le sentiment d'inventer le raisonnement qui le mène à la solution sans être tributaire de lapensée des autres. Ainsi « penser seul » signifierait ici être la cause unique de ses pensées. Mais n...
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La pensée
liberté, c'est-à-dire de dépasser les diverses représentations ou les divers jugements que nous pourrions en former.
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Nos pensées passent-elles nécessairement par le langage pour s'exprimer ?
passe du langage en contemplant les réalités (et cependant si chez Platon le langage n'est qu'un moyen, il fautremarquer combien les subtiles analyses de termes et de concepts auxquelles il procède se passent souvent dans lechamp clos du langage). De toute façon, Platon est en réaction contre les Sophistes chez qui le langage prime lapensée vraie. Bien plus tard, Bergson privilégie aussi la pensée (antérieure, selon lui, au langage) mais va plus loin en faisant du langage ce qui la déforme par...
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Peut-on à la fois défendre la liberté de penser et disqualifier l'opinion ?
La tâche du philosophe consiste donc à combattre les erreurs que recèle un jugement hâtif et pourtant souvent trèsrépandu. « Il faut appeler philosophes ceux qui s'attachent en tout à l'essence, et non amis de l'opinion. » La République , 480a Platon. Cette attitude est difficile, exigeante, et s'oppose à la paresse de l'esprit ou à la facilité qui vont avec la diffusionde paroles creuses. « Si nous désirons vaquer sérieusement à l'étude de la philosophie et à la recherche de toutes les vérité...
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Penser est-ce dire non?
Pour Hegel, la pensée - qu'il appelle esprit - suit une démarchedialectique qui procède par une unification et un dépassement descontraires. Une réalité est d'abord niée, puis cette négation est niée àson tour, pour aboutir à une synthèse qui réconcilie les deux réalitésopposées tout en les dépassant. Au terme de ce processus, la penséeaccède au savoir absolu. Peut-être la dialectique hégélienne pourra-t-elle nous permettre ici de répondre synthétiquement à la question :dans...
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Penser est-ce dire non?
Pour Hegel, la pensée - qu'il appelle esprit - suit une démarchedialectique qui procède par une unification et un dépassement descontraires. Une réalité est d'abord niée, puis cette négation est niée àson tour, pour aboutir à une synthèse qui réconcilie les deux réalitésopposées tout en les dépassant. Au terme de ce processus, la penséeaccède au savoir absolu. Peut-être la dialectique hégélienne pourra-t-elle nous permettre ici de répondre synthétiquement à la question :dans...
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Commenter et discuter cette pensée d'un philosophe contemporain : « La situation de l'homme explique tout l'homme, sauf le jugement que sa pensée libre porte sur cette situation .» ?
aussi de son corps et de ses particularités organiques : or le nègre, le géant et le bancal sont tels de naissance etindépendamment de leur situation. On nous répondra peut-être que c'est la personnalité morale et non lapersonnalité physique qu'a en, vue le texte que nous étudions. Mais, par suite de l'action du, physique sur le moralou plutôt de l'unité de tout vivant, notre constitution psychique dépend étroitement de notre constitution organique: il est des tempéraments mélancoliques...
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La violence comme arme rhétorique dans les Pensées.
> PL AN DÉTAILLÉ In troduc tion Les Pensées appartiennent au genre du traité apologétiq ue. Ainsi, l' écriture et la pa role pascali ennes ont une visée précise : conduire l'incr oyant sur le chemin de la foi et de Dieu. Par conséquen t, on pourrait penser que l'art de convaincre serait le pilier de l'œu vre pascalienne puisque tradition nelle ment les apologistes ont pour objectif de prou ver l'existence de Dieu aux in croy ants. Or, si Pascal entend ame...
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PASCAL: Les Pensées, fragments
II à VII. Il entreprend une analyse de la condition humaine, de la misère et de la grandeur de l'homme. VIII à X. Il montre comment l'homme se fourvoie dans sa quête du bonheur terrestre. — XI à XVII. La solution se trouve dans la religion chrétienne. XVIII à XXV. Pascal argumente ce qu'il avance en s'appuyant sur une série de preuves tirées des témoignagesbibliques et de l'histoire. — XXVI à XXVII. Pascal délivre une morale chrétienne, celle de l'homme converti qui trouvera son bonheur dansD...
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Pourquoi la pensée fait-elle la grandeur de l'homme ?
Pour Pascal, la conscience équivaut à la pensée qui nous révèle les limites de notre existence : "La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaîtmisérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable quede se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on estmisérable." Ainsi l'arbre n'a pas une représentation concrète de ce qu'il est, ilne fait qu'exister. En revanche l'homme peut prendre une certaine distancepar rapport à lui-même ce qui lui...
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Les Pensées de Pascal
EXTRAITS --- -- --~ L'homme devant le mystère de sa destinée En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'Univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui même, et comme égaré dans ce recoin de l'Univers, sans savoir qui l'y a mis, ce qu'il est venu faire, ce qu'il deviendra en mou rant, incapable de toute connaissance, j'entre en effroi comme un homme qu'on aurait porté endormi dans une île déserte...
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Faut-il penser à la mort ?
II – « La mort n'est rien pour nous » a) En effet, comme le développe Epicure dans sa Lettre à Ménécée : « La mort n'est rien pour nous ». Nos corps sont de simples agrégats qui se dissolvent au moment de la mort. En ce sens, nous ne devons pas craindre la mortcar sans corps nous n'aurons plus de sensation ; la peur de la mort est donc infondée. Tant que je suis en vis jesens mais une fois mort toute sensation disparaît. Alors nous n'avons à redouter nulle survie au-delà de la mort.Ainsi la...
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La pensée ne s'exprime-t-elle que dans la négation ?
PLAN • Nous vous conseillons un plan dialectique, par thèse, antithèse et syn thèse. Voici ce plan. A. Penser, c'est dire non . Penser et être libre, c'est pouvoir dire non : le refus de la crédulité et te doute. B. Penser, c'est dire oui et affirmer . Le cogito affirmatif comme contenu du doute. c. Penser , c'est dire • oui • à travers le • non • La négativité hégélienne. vous remarquerez que ce type de sujet se prête...
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Le philosophe doit-il penser ce qui est ou ce qui doit être?
a ce qui est déterminé, c'est-à-dire en particulier aux déterminismes historiques déjà accomplis («le roc: ce fut» de Nietzsche). - En parallèle à ce plan moral, on devine pour le philosophe la tâche de définir les normes générales, les guides de l'action possible dans tous les domaines (social, politique ... ). - On sait qu'un tel repérage normatif ne va pas sans risque: • soit d'excès (Kant a les mains propres« mais il n'a pas de mains»;...
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« Jamais, dit J.-J. Rousseau, je n'ai tant pensé, tant existé, tant été à moi, si j'ose dire, que dans les voyages que j'ai faits seul et à pied. » Décrire ce Rousseau voyageur et rêveur. ?
ailleurs; la timidité, une certaine antipathie irréfléchie pour d'autres moeurs et, d'autres idées tiendront la plupart deceux qui prennent part à un voyage collectif à l'écart de milieux dans lesquels ils pourraient élargir leurs pensées. S'illes abordent, ce sera avec les préjugés de caste, de nation ou de race, à la défense desquels le groupe estbeaucoup plus attentif que l'individu.C'est, d'ailleurs, d'une manière générale que :a compagnons de voyage entravent la pensée personnelle...
- Suis je le maître de mes pensées ?
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Comment penser la diversité des religions ?
Afin de penser la diversité des religions, nous avons eu recours à l'unité d'un concept ou à l'invariance d'une fonction : « comment penser la diversité des religions ? » Nous répondons : en ayant recours à l'unité de structurequi commande l'apparition particulière de telle ou telle religion. Cependant, en faisant cela, nous réduisonshâtivement notre problème à sa portion congrue. Nous pensons la diversité pour autant que nous en déterminonsl'unité sous-jacente, mais qu'en est-il de cet...
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La pensée met-elle en forme le langage ?
produite par un léger changement de température ou par un chant d'oiseau entendu dans un demi-sommeil ; impression, le vague sentiment que me laisse la lecture rapide d'un devoir d'élève ou un bref échange de paroles ... Ces impressions, essentiellement confuses et presque vir tuelles, se précisent et s'actualisent en s'exprimant. Par quels moyens ? D'abord par le langage d'action constitué par le reten tissement corporel des sentiments é...
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MARCEL, Gabriel
(7 décembre 1889-8 octobre 1973)
Philosophe
" Existentialisme chrétien ", tel est le nom sous lequel la pensée de
Gabriel Marcel est le plus souvent désignée.
d’une même exigence du concret et d’une même expérience de l’incarnation. A cette pensée incarnée qui, ayant renoncé à occuper la position du spectateur, a renoncé à la prétention d’universalité et de vérification, ni Dieu ni autrui ne peuvent plus apparaître comme des objets. Dans le Journal Métaphysique , à mesure que la méditation sur la possibilité de l’acte de foi s’approfondit, Dieu apparaît de plus en plus comme un “ Invérifiable absolu ” ; mais cet Invérifiable ne doit pas être compris...
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A. Gide voit dans toute la littérature française un dialogue entre deux formes de pensée dont tout jeune esprit serait faussé s'il n'écoutait ou si on ne lui laissait entendre que l'une des deux voix. Il écrit notamment : « Le dialogue reprend avec Pascal contre Montaigne. Il n'y a pas d'échange de propos entre eux, puisque Montaigne est mort lorsque Pascal commence à parler; mais c'est pourtant à lui qu'il s'adresse — et pas seulement dans l'illustre Entretien avec M. de Sacy. C'est a
condition : passages empruntés pour la plupart à l'Apologie de Raymond Sebond et qui tendent à nous faire sentirnotre misère.Il faudrait rapprocher ici les textes pour mesurer exactement ce que Pascal doit à Montaigne, comment il modifie laforme et parfois la pensée. Faute de pouvoir citer nous donnerons les références essentielles.Évoquant l'homme perdu au sein de l'univers (II, 72. Hat. 9), Pascal se souvient. d'un passage de I, 25; mais si l'idéedes deux infinis ne s'y trouve pas, dans l'Apol...
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Le philosophe doit-il penser ce qui est ou ce qui doit être?
a ce qui est déterminé, c'est-à-dire en particulier aux déterminismes historiques déjà accomplis (•>; le surhomme de Nietzsche est-il signe, ou même signe avant-coureur, de sa folie?); • soit de dénonciation par le réel (cf. les déboires de la pensée marxiste); • soit d'idéalisme (de la Cité platonicienne au règne de la Raison hégélien). Mais la grandeur de la philosophie consiste précisément à accepter ces risques en les connaissant comme tels et à, malg...
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Le rire peut-il nous faire penser ?
Figaro parvient à faire taire le Comte et démontre ainsi sont éloquence et fait réfléchir sur les vrais valeurs d'un personnage.Ensuite, les scènes 12 à 16 de L'acte III mettent en place le procès prévu depuis l'acte I, Marceline veut gagner le procès pourépouser Figaro, elle est soutenue par le Comte, prêt à tout pour éloigner Figaro de Suzanne. Ce grand procès ne sera qu'unemise en scène comique et parodique pour cacher les intentions de Beaumarchais qui avait autrefois des problèmes avec la j...
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NIETZSCHE: Des conditions de la pensée.
matérielle de l'autre. On peut évidemment développer une critique de cette position d'un point de vue marxiste).— Adapter la critique nietzschéenne au monde contemporain, dans lequel les choses n'ont fait qu'empirer. Lamultiplication des informations reçues, leur nombre croissant sans cesse grâce au perfectionnement des médias(radio, TV) s'accompagne d'une absence de pensée véritable : l'actualité est par définition cequi se démode — en même temps que ce qui peut s'en dire immédiate...
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Quel est le rôle de la pensée dans l'acte de percevoir ?
en les voyant sans les toucher, il pourrait les discerner, et dire quel est le globe et quel est le cube » (Essai..., II, 9,8). La réponse de Locke est négative : les sensations visuelles de l'opéré seront de pures taches, elles ne lerendront pas immédiatement géomètre. On traque, par une telle expérience, ce qu'on pourrait appeler une visionpure, une perception qui se prononcerait d'elle-même sans avoir été instruite d'avance ; il faut, en parlant àl'aveugle, tenir compte de sa...
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Philarète CHASLES (1798-1873) Balzac, romancier des temps nouveaux, peint les « ravages de la pensée »
Philarète Chasles laissait tomber les chaînes d'or qui retenaient les auditeurs ; ce fut la baguette de Mercure, forçant à s'unir les hommes, plus acharnés que les serpents; c'est le chant de la sirène, entraînant le navigateur dans l'onde d'où ses accents émanaient. Le premier conteur fut un Dieu. Mais les époques primitives une fois passées, conter devint difficile. Où est le merveilleux ? Qu'est devenu e la foi ? L'an alyse ronge la société en l'expliqua...
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Quelle est la signification et quelle est la valeur du conseil si fréquem¬ment donné : s Pensez par vous-même » ?
42 lNTRODUCTION tématiquement les penseurs qui ont fait leurs preuves dans le passé ou mênie dans Je présent : c'est leur personnalité qui leur a valu 1 'influence qu'ils exercent et pour se former à la pensée personnelle la modestie et 1a sagesse conseillent de se mettre à leur école. b) On se ferait encore une grossière illusion si l'on considérait comme penseur personnel celui qui affecte de prendre systématiquement le contre pied...
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Le roseau pensant
Physiquement, l'être humain est peu de chose, que ce soit les maladies, les catastrophes naturelles ou les guerres, un rien peu l'anéantir. Mais si humble et si petit qu'il soit, l'homme a le privilège de pouvoir penser. C'est ce qui le distingue fondamentalement de l'animal qui erre dans notre monde sans jamais se poser de questions. L'animal subit les évènements. L'homme, lui, sait qu'il vit et qu'il va mourir, il regarde le monde et arrive à le dominer par son...
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Peut-on communiquer ses pensées sans user du langage ?
Il n'est donc guère étonnant que ce soit à l'occasion d'une critique del'ineffable que Hegel ait écrit : « C'est dans les mots que nous pensons ». Dire que nous pensons en mots, comme on paye en francs ou en dollars, c'estdéfinir le mot comme l'unité de la pensée. Loin d'être deux mondesradicalement extérieurs, « incommensurables » comme le disait Bergson , le langage et la pensée apparaissent ici comme absolument consubstantiels. Que reproche Hegel à l'ineffable ? Il lui...
- Pense-t-on jamais par soi-même ?
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Penser l'incalculable
fraction alb réduite à sa plus simple expression : les entiers a et b doivent être premiers entre eux. Le théorème de Pythagore nous conduit à écrire a' = 2b2; a est donc un nombre pair [puisque tout nombre carré pair est le carré d'un nombre pair]. Dès lors, si a et b sont premiers entre eux, b doit être nécessairement impair [autrement, il aurait 2 comme diviseur commun avec a]. D'autre part, la parité de a nous conduit à écrire...
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C'est par la sensibilité que des objets nous sont donnés; c'est par l'entendement qu'ils sont pensés.
Le ciel étoilé tuitions sans concepts sont aveugles 1 • Aussi est-il tout aussi nécessaire de rendre sensibles les concepts (c'est-à-dire d'y joindre l'objet donné dans l'intuition) que de rendre intelligibles les intuitions (c'est-à-dire de les soumettre à des concepts). Ces deux facultés ou capacités ne sauraient non plus échanger leurs fonc tions. L'entendement ne peut avoir l'intuition de rien, ni les sens rien penser. La connaissance ne peut rés...
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Histoire de la pensée économique
Cette idée a été reprise par les Néoclassique dans la théorie quantitative de la monnaie, autrement dit, le niveau des prix dépend de la quantité de monnaie en circulation. 4) Quelle est le rôle de l’Etat ? Les mercantilistes sont interventionnistes, c’est à dire que l’Etat doit intervenir dans l’économie, pour favoriser la production et l’accumulation de richesse. Les théories libérales qui succèderont vont condamner cela. Section I I : Les physiocrates C’est une véritable éco...
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- Qu'est ce que penser librement ?
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Discutez cette pensée de Joubert et vérifiez-la par des exemples empruntés à la littérature des trois derniers siècles : « Les écrivains qui ont de l'influence ne sont que des hommes qui expriment parfaitement ce que les autres sentent, et qui réveillent dans les esprits les idées ou les sentiments qui tendaient à éclore. » ?
littérature sensible. Au xixe siècle, le Génie du Christianisme dut son succès à ce qu'il répondait aux besoins religieuxdes âmes, échappées au cauchemar de la révolution.Pour avoir de l'influence, il ne faut donc pas aller contre le courant. Il faut, au contraire, se laisser porter par lui. * * * Mais comment peut-on dire qu'il a de l'influence l'écrivain dont le rôle se borne à se faire Le fidèle interprète de ceuxqu'il prétend conduire ou à faire apparaître à ciel ouvert un courant qui chemin...
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Bergson, la pensée et le mouvant
sociologie. Opposé à l'individualisme méthodologique, il s'intéresse aux motivations et aux pratiques sociales des individus pris d'une manière collective au sein de la société. ». l.5 à l.7 « […] Et il est aussi naturel à l’homme de parler que de marcher. ». Il fait cette remarque sur le langage, ou il le compare au fait de marcher. C’est donc pour Bergson une capacité que nous avons dès notre plus jeune âge, en lien avec notre corps. Par ailleurs, il dit que la langue, ou plutô...
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Mélange. Tel quel. Mauvaises Pensées et autres de Valéry (résumé)
recueils antérieurs eux-mêmes discontinus et désordon nés : Tel quel 1 ( 1941) reprend Choses lues (1930), Moralités (1931), Littérature (1929), dont l'édition Gal limard, avec ses larges images, ses belles italiques et ses bois de Démétrios Galanis, avait unifié la présentation, el le Cahier B 1910, reproduit en fac-similé en 1924. Tel quel Il ( 1943) regroupe Rhumbs ( 1926), Autres Rhumbs ( 1927), Analecta ( 1926) et Suite ( 1930). Mauvaises Pensées...
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l'éducation donnée aux enfants et aux adolescents permet-elle ou empêche-t-elle la liberté de penser ?
nous a fallu longtemps être gouverné par nos appétits et nos précepteurs, qui étaient souvent contrairesles uns aux autres, et qui, ni les uns ni les autres, ne nous conseillaient pas toujours le meilleur, il estpresque impossible que nos jugements soient si purs, ni si solides qu'ils auraient été, si nous avions eul'usage entier de notre raison dès le point de notre naissance, et que nous n'eussions jamais été conduitsque par elle. » Transition : Mais renoncer à l'éducation, sinon en général...
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Histoire de la pensée économique
HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE Pour comprendre les contradictions entre les pensées économiques il faut comprendre l’époque pour comprendre le contexte dans lequel ces théories ont été fondées. I] ANTIQUITE ET MOYEN-AGE L’analyse économique est née en Grèce comme la philosophie ou la politique, mais elle n’est qu’un élément mineur de la culture grecque. Le mot « économie » provient certes de l’expression grecque « oikou nomos » qui signifie « adminis...
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« Le roseau pensant »PascalPensées
une lumière crue sur la condition de l'homme. Il ne s'attache pas seulement à ses faiblesses, à sa misère, mais aussi aux signes de sagrandeur, visibles sous les ravages du péché. Il ne veut pas nous jeter dans le désespoir, mais dans les bras du Dieu sauveur. Quel est le propre de l'homme ? Afin de répondre à cette question, nous analyserons dans un premier temps la nature contradictoire de l'homme. Puis nous verrons, dans un second temps, comment décrire cette nature et quelle écriture pe...
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Nietzsche: Manière de penser d'aujourd'hui et manière d'autrefois.
non pas de simplement oublier ou neutraliser le corps, mais bien de le mettre en harmonie avec les exigences de lapensée.— On peut souligner aussi les allusions à une ambiance "de religiosité (« méditation », « cérémonial », « dans laprière ») qui indiquent que la pensée n'est pas du monde ordinaire. Y avoir accès c'est se laisser prendre par ununivers autre. II. La précipitation contemporaine — Le texte abonde en expressions signalant que la lenteur nécessaire n'est plus possible. Il existe dés...
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- Sommes-nous maîtres de nos pensées ?
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Est-il raisonnable de penser que la nature poursuit des fins ?
En effet, il est raisonnable de penser que la nature poursuit des fins. Selon Leibniz, celui-ci considère que le recours auxcauses finales est illégitime dans le détail de la physique mais indispensable pour donner aux êtres naturels un fondementmétaphysique. Ainsi, les êtres naturels, soit la nature, ont une finalité. De plus, selon Jacques MONOD, la finalité ne peutêtre radicalement évacuée de la biologie car il nous montre dans Le hasard et la nécessité que le vivant est doué d'un projet, i...