8651 résultats pour "chose"
- IV « LA POURSUITE SANS BUT » A) L'ABSURDE : « L'EFFORT CONTINUEL JOINT A L'IMPOSSIBILITÉ D'ATTEINDRE LE BUT » L'acte isolé d'un individu conscient (qui n'est lui-même qu'un phénomène de la volonté, chose en soi) nécessite un motif, et n'aurait pas lieu sans cela.
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Explication de texte Descartes
propre pensée et la nature de mon existence. Chaque fois en effet que l'on remet tout en question, pour l'auteur, on affirme en même temps dans son doute que l'on pense (puisque douter c'est penser), que l'on est (puisque pour penser il faut être), et ce que l'on est (une chose qui pense puisque l'on pense). Exposition des enjeux (montre l’importance du texte) : On comprendra donc que c'est la définition du sujet par la p...
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La pensée est-elle une activité mentale ?
La pensée n'est pas une activité mentale •M·U• L'esprit n'est pas quelque chose qui vient s'additionner au corps, mais quelque chose qui se révèle au travers des comportements. Ainsi, savoir quelque chose est une disposition spécifique. Le dualisme Voilà, pour Ryle, l'er- Les événements provient d'une reur de catégorie qu'a mentaux erreur de catégorie longtemps commise la n'existent pas un visiteur se pro- philosophie dualiste. R yle...
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Définition:
ATTESTER, verbe.
? 4. Les aspirants domicili?s en province peuvent adresser les pi?ces par la poste, pourvu que ces pi?ces parviennent dans les d?lais r?glementaires. Pi?ces ? fournir?: 1 Extrait d'acte de naissance sur papier timbr?; 2 Certificat de moins de trois mois, ?manant d'un service m?dical officiel ou d'un m?decin asserment? attestant que le candidat n'est atteint d'aucune maladie contagieuse;... L'Enseignement en France. L'Enseignement de la musique et l'?ducation musicale, 1, 1950, page 13. ? Atte...
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Y a-t-il une différence entre penser et avoir des opinions ?
de simples opinions mais bien comme des vérités. Il faut un certain recul pour que l’opinion se dévoile telle qu’elle est, à savoir quelque chose que l’on croit vrai, mais qui ne l’est pas nécessairement. C ) Donc penser et avoir des opinions sont une seule et même chose. Penser et avoir des préjugés sont deux choses différentes. P réjugés et opinions parfois se confondent. En effet, le préjugé ne se présente jamais comme un préjugé. Quelqu'un qui en a ne dira pas, et mêm...
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Commentez ce texte de Spinoza : « Ce n'est pas parce que nous croyons une chose bonne qu'elle devient l'objet de nos désirs, mais au contraire nous appelons bon ce que nous désirons, et conséquemment nous appelons mal ce pour quoi nous avons de l'aversion. » Scholie du Th. 39 du livre III de l'Ethique.
Il ne s'agit pas en effet, pour l'auteur de l'Ethique, de soutenir d'une manière) générale que le Désir dirige nosjugements et que nos jugements sont incapables de le faire naître, mais d'affirmer cette fonction déterminante desTendances dans les propositions ayant particulièrement trait au Bon et au Mauvais. « Nous désirons une chose non pas parce que nous jugeons que cela est bon mais au contraire nous appelons bonce que nous désirons. » Il ne s'agit donc pas simplement de juger mais d'a...
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Définition du terme:
CONTESTANT, -ANTE, participe présent, adjectifet substantif.
I.? Emploi transitif. A.? Contester quelque chose, contester quelque chose ? quelqu'un.. Mettre en doute une relation (attribution, pr?tention, etc.) ?tablie de fa?on implicite ou explicite entre une chose, exprim?e par le compl?ment direct, et un ?tre ou une chose. 1. [Le sujet affirme ses pr?tentions sur l'objet d?sign? par le compl?ment] Discuter l'appartenance d'une chose ? quelqu'un et la revendiquer ? son profit. Contester un bien, un h?ritage, un territoire. Synonyme?: r?clamer. Il...
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Le mot "obscurité" dans l'oeuvre de DESCARTES
car cette obscurité, quelle qu'elle soit, est une cause assez suffisante pour nous faire douter de ces choses. Et, quant à la matière, personne n'a jamais nié qu'elle Peut être obscure, voire l'obscurité même ; car, quand je juge que l'obscurité doit être ôtée de nos pensées pour leur Pouvoir donner notre consentement sans aucun dangerde faillir, c'est l'obscurité même qui me sert de matière, pour former un jugement clair et distinct. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX...
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unique par nature.
168 PLATON PAR LUI-MÊME celui qui l'imite. - G. Oui. -S. Mais ce qui fait la valeur, la beauté, la qualité de toute chose, objet fabriqué, vivant, action, ce n'est pas autre chose que 1 'usage en vue duquel chacune a été faite par 1 'homme ou par la nature?- G. C'est juste. -S. Il est donc indispensable que celui qui s'en sert soit le plus expert et vienne dire au fabricant les qualités et défauts qu'elle présente à l'us...
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Baruch Spinoza: Qu'est-ce que la vérité ?
effet, «les idées ne sont pas autre choses en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l'esprit». SPINOZA (Baruch). Né à Amsterdam en 1632, mort à La Haye en 1677. Il apprit l'hébreu, le latin, le français dans les écoles juives et latines, et travailla dans la maison de commercefamiliale. Accusé d' « effroyables hérésies », Spinoza échappa de peu à un assassinat en 1656, et fut excommuniéde la synagogue la même année. Il apprit la taille des instruments d'optique, vendit...
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Quelle est la différence entre désirer et vouloir ?
de n'importe quel meurtre, et de ne s'abstenir d'aucune sorte de nourriture ; en un mot, il n'est point de folie, pointd'impudence dont elle ne soit capable. ADIMANTE —Tu dis très vrai. » III. Désirer et vouloir sont des actions similaires, mais se rapportant à des degrés divers de la réalité Mais le choix d'une telle position faisant combattre la volonté contre le désir présente l'inconvénient de refusertoute efficace positive au désir. C'est contre une telle position que réagit Spinoza en...
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Pablo Picasso
par Maurice Raynal
Chaque fois qu'il m'a été donné de commenter l'oeuvre de Picasso, j'ai
toujours traité mon " sujet " comme un peintre le ferait de quelque visage
préféré et à propos duquel il trouverait encore et toujours quelque chose de
neuf à dire.
par Maurice Raynal
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D. DE L'OPINION À LA SCIENCE :
DU SENSIBLE À L'INTELLIGIBLE
1.
192 PLATON PAR LUI-MÊME telles elles sont pour toi >> ; or tu es homme, et moi aussi. - T. C'est bien ce qu'il déclare. -S. Il est à coup sûr vraisemblable qu'un habile homme ne déraisonne pas ; commentons-le donc. N'arrive-t-il pas parfois qu'un même souffle de vent donne le frisson à l'un et pas à l'autre ? frisson léger à celui-ci, violent à celui-là? - T. Assurément. -S. En ce cas, que dirons-nous du vent >, qu'il est...
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Descartes Médiation 5
00:10:48 · Thèse : J’ai l’id ée de choses vraies et immuables qui sont hors de moi, bien que cette id ée provienne d’une libert é de les penser, et qu’elles n’aient plus d’existence en dehors de moi (§5). Exemple : Le triangle . M ême imagin é par l’esprit, sa figure est immuable et é ternelle (§5) car il est d étermin ée par une essence hors de moi. Il poss ède des propri étés d émontrables dont je ne suis pas la cause : La somme de ses angle...
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TEXTE: MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX PREMIERES OBJECTIONS. DESCARTES
Car, tout au contraire, si quelqu'un a l'idée d'une machine, dans laquelle soit contenu tout l'artifice que l'on saurait imaginer, l'oninfère fort bien de là, que cette idée procède d'une cause dans laquelle il y avait réellement et en effet tout l'artifice imaginable,encore qu'il ne soit qu'objectivement et non point en effet dans cette idée. Et par la même raison, puisque nous avons en nous l'idée de Dieu, dans laquelle toute la perfection est contenue que l'on puissejamais concevoir, on peut...
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Les mots ne sont-ils que des mots ?
Analyse du sujet : · Le sujet prend la forme d'une question fermée, à laquelle il s'agira de répondre par « oui » ou « non » en conclusion, au terme d'une argumentation documentée. · La difficulté majeure du sujet tient au fait que le concept de « mot » n'est pas d'emblée une notion philosophique. · Le mot est l'élément de base à partir duquel on peut, lorsqu'il est écrit, composer des textes (romans, slogans, liste de courses, etc.), lorsqu'il est prononcé,...
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Dictionnaire en ligne:
EMBAUMER, verbe.
cette atmosphère, composée des mille parfums divers qui s'exhalent des boutiques (...) me rappelle l'impression que j'éprouvai la première fois que je traversai Florence, où les charpentes de bois de cyprès remplissent les rues d'une odeur à peu près pareille. ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833) ou Note d'un voyageur, tome 2, 1835, page 228. — Emploi pronominal. Comme tout sent bon! Ah! ce grand Paris qui se fleurit et s'em...
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Descartes et le désir
2 notre faiblesse à n e point faire la différence, le distinguo entre les désirs des choses qui correspondent à nos capacités et les désirs des choses qui n’y correspondent pas. Et d’une part pour fonder et j ustifier sa conviction sur l’effectivité, la réalité voire l’évidence de cette erreur et d’autre part pour nous détourner des choses vaines, l’auteur évoque et recourt à l’argumentation selon laquelle la bonté des choses qui dépendent de nous c...
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Peut-on tout donner?
1 remarques préliminaires a) Peut-onLe verbe pouvoir, en français, a deux sens distincts. Il signifie :• Avoir la capacité de faire quelque chose. Un riche, dit-on, peut être plus généreux qu'un pauvre, puisqu'il possèdedavantage. Par ailleurs, ce qui est contradictoire ne peut évidemment pas être (c'est-à-dire : est impossible) ; c'esten ce sens qu'on ne peut donner ce qu'on n'a pas. « La plus belle fille du monde, dit le proverbe, ne peut donnerque ce qu'elle a. »• Avoir le droit d'agir, en av...
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Définition:
EXTÉRIEUR, -EURE, adjectif et substantif masculin.
Ø 4. Nous sommes une nation extérieure et superficielle, plus jalouse des formes que des réalités... ERNEST RENAN, L'Avenir de la science, 1890, page 360. B.— [En parlant d'une chose ou d'un être, considéré par rapport à sa place dans l'espace, l'univers] Qui se trouve dans l'espace en dehors d'une chose ou d'une personne. 1. [En parlant d'une chose par rapport à une autre chose] Quelque chose extérieur (à quelque chose). a) Qui se trouve ou qui se produit en dehors d'une autre chose. L'école...
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Le mot "vulgaire" dans l'oeuvre de DESCARTES
MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS. Car tout le monde connaît assez la distinction qui est entre ces façons de parler de Dieu dont l'Ecriture se sert ordinairement, quisont accommodées à la capacité du vulgaire, et qui contiennent bien quelque vérité, mais seulement en tant qu'elle est rapportéeaux hommes ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSES A LA PREMIERE PARTIE. C'est pourquoi, si je n'eusse point...
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pour le courage d'abord.
126 PlATON PAR LUI-MÊME leur. Soit, mais si on te dit qu'on ne sait pas ce qu'est la couleur, et qu'on n'est pas moins embarrassé à son sujet qu'à propos de la figure, quelle valeur crois-tu pouvoir accorder à ta réponse ? -S. Pour ma part, je la crois vraie ... Mais je vais essayer de t'en donner une autre. Dis-moi, il y a quelque chose que tu appelles : fin? je veux dire : limite, extrémité; pour moi, c'est tout un ;...
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Définition:
ATTENTION, substantif féminin.
de temps en temps, par pure courtoisie, aux malfaiteurs de la maison Brettinoro n'?chappait point au regard vigilant de leur sagace rejeton. OSCAR VLADISLAS DE LUBICZ-MILOSZ, L'Amoureuse initiation, 1910, page 24. SYNTAXE?: 1. Substantif + adjectif Attention aigu?, distraite, goulue, inquisitive, intense, minutieuse, opini?tre, profonde, rebondissante; ?couter, regarder quelque chose avec une extr?me attention. 2. Verbe + substantif a) Avec un substantif sans article Avoir attention ? quelque...
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Le mot "imagination" chez René DESCARTES
Aussi reçoit-elle, à raison de ces diverses facultés, les noms divers d'intelligence pure, d'imagination, de mémoire, de sensibilité. Elle s'appelle proprement esprit, lorsqu'elle forme dans l'imagination de nouvelles idées, ou lorsqu'elle s'applique à celles qui sontdéjà formées, et que nous la considérons comme la cause de ces différentes opérations. Car comme l'intelligence peut être mue par l'imagination, et agir sur elle, comme celle-ci à son tour peut agir sur les sens à l'aidede la forc...
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Définition:
ATTRIBUER, verbe transitif.
priv?; sublime pens?e du Tasse qui attribue la perfection au chef, et laisse les foiblesses aux subalternes! LOUIS-GABRIEL A. DE BONALD, L?gislation primitive consid?r?e dans les derniers temps par les seules t?n?bres de la raison, tome 2, 1802, page 214. ? 4.... si l'homme n'est pas ma?tre des donn?es impos?es par la vie qui, autour de lui, le presse de toutes parts et, en lui, fa?onne sa nature, il est ma?tre du prix qu'il leur attribue, comme spectateur, ou qu'il leur conf?re, comme cr?ateu...
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Introduction à l\'éthique: Hobbes et Aristote
fixée par rapport à nous car il faut toujours tenir compte des circonstances. Ce n'est pas une sorte de règle qui dicte qu'on doit toujours agir d'une telle façon, comme un commandement ou une loi universelle. Cela exige que nous réfléchissions à propos des circonstances et de ce que l'on devrait faire d'où l'importance de posséder aussi une vertu intellectuelle, la sagacité, qui permet de délibérer à propos des bonnes actions à prendre. Pour ce qui est d'Hobbes, on peut penser qu'il affirme qu...
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Aristote: le choix et le souhait
monter supérieur aux autres concurrents, et au fait qu'il aura été jugé tel (pas seulement par moi, mais bien par lejury décernant le prix).La seconde conséquence notable, puisque le souhait est indépendant de mon action, c'est qu'il peut concerner deséléments situés à beaucoup plus long terme que le choix. Ce dernier s'élabore à partir du réel, et son résultatapparaît dans un délai relativement court, puisqu'il dépend de la façon dont je le mets en oeuvre. Au contraire, lesouhait, parce qu...
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Epictète: Ce qui dépend de nous...
déterminisme. En effet, dans un monde déterminé par la providence, comme l'est celui des stoïciens, il est difficiled'envisager la part d'imputabilité à l'action humaine. Et pourtant, au cours de ce texte, Épictète concilie ce quenous appellerons plus tard le déterminisme et la liberté et donc la responsabilité, en circonscrivant ce qu'il nousappartient à chacun de prendre en charge. Pour ce faire, et comme l'explique Épictète en un premier lieu, il faut distinguer entre ce qui dépend de nous...
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Peut-on apprendre à juger la beauté ?
très bien ne pas donner son approbation en affirmant à l'inverse que l'oeuvre est ratée ou laide. Or ce n'est pas cequi se passe. Au contraire, le critique va susciter une discussion en faisant référence à un ensemble de critèresobjectifs de l'oeuvre qui lui permettrons de fonder son jugement. Il dira par exemple que telle peinture est belleparce que les proportions des corps y sont respectées à la perfection, parce que la palette de couleur participe àmerveille de l'ambiance générale de la scè...
- « J'ai lu en Tite-Live cent choses que tel n'y a pas lues. Plutarque en a lu cent autres, outre ce que j'ai su y lire et, à l'aventure, outre ce que l'auteur y avait mis ». En vous fondant sur vos lectures, vous commenterez et discuterez cette citation.
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"limite" chez DESCARTES
Et il n'y a rien que je nomme proprement infini, sinon ce en quoi de toutes parts je ne rencontre point de limites, auquel sens Dieuseul est infini. Mais les choses auxquelles sous quelque considération seulement je ne vois point de fin, comme l'étendue des espacesimaginaires, la multitude des nombres, la divisibilité des parties de la quantité et autres choses semblables, je les appelle indéfinies,et non pas infinies, parce que de toutes parts elles ne sont pas sans fin ni sans limites. MED...
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Peut-on tirer des leçons de l'histoire ?
· Pour répondre à cette double question, il faut aussi mieux comprendre ce que l'on retient par les termes de leçon et d'expérience. · La leçon est comprise de nos jours comme ce qui est donné à apprendre par le maitre. Ce sens signifie pour nous que l'expérience puisse être notre maitre. Mais aussi que ce qui est donné par l'expérience puisse s'apprendre,c'est-à-dire que l'on puisse le répéter de manière sûre, comme nous l'avons-nous même appris. · La leçon nous ram...
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Le mot "vouloir" de l'oeuvre de DESCARTES
MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Sixième. Et les facultés de vouloir, de sentir, de concevoir, etc. car c'est le même esprit qui s'emploie tout entier à vouloir, et tout entier à sentir et à concevoir, etc. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION SECONDE, REPONSE. En après, il y a d'autres actes que nous appelons intellectuels, comme entendre, vouloir, imaginer, sentir, etc. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION Vème, REPONSE. en sort...
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Les oeuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ?
A priori, on serait tenté de dire qu'une œuvre d'art est une réalité comme une autre. Il semble en effetévident que, perceptible par nos cinq sens mais également analysable, « décortiquable » par notre raison,l'œuvre d'art ne se différencie pas des autres réalités nous entourant. Mais l'œuvre d'art, simplereprésentation de la réalité, ne peut-elle pas être considérée comme inférieure aux autres réalités ? D'unautre côté, ne pourrait-elle pas au contraire être une réalité transcendante aux...
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Le mot "parole" dans l'oeuvre de DESCARTES
LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE PREMIER, De la différence qui est entre nos sentiments et les choses qui les produisent. Vous savez bien que les paroles, n'ayant aucune ressemblance avec les choses qu'elles signifient, ne laissent pas de nous les faireconcevoir, et souvent même sans que nous prenions garde au son des mots, ni à leurs syllabes ; Mais vous direz, peut-être, que nos oreilles ne nous font véritablement sentir que le son des paroles, ni nos yeux que lacontenance de c...
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Explication de texte Alain
mot qui permet au langage d’exister. Le langage étant la faculté de communiquer et d’exprimer des choses, mais surtout, ce qui aux yeux d’Alain est le plus important : des idées et des sentiments. Le langage est le propre de l’Homme, mais ce n’est qu’au prix de l’étude de la langue qui fait référence à un système de signes linguistiques propre à une communauté, que l’Homme pourra exprimer ce qu’il y a de plus important : l...
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Le langage nous éloigne-t-il de la réalité ?
‘amitié’, ‘affection’ ? Le mot ‘amour’ ne nous éloigne -t- il pas de la réalité de ce sentiment ? Certes, on objectera que cette pauvreté du langage n’est pas insurmontable. On peut préciser le sens des mots, expliquer dav antage la réalité du sentiment en ayant recours à des dénominations plus ajustées. Mais définir, expliquer, c’est encore parler, user du langage. Si chaque mot avait un sens préalablement fixé, on ne pourrait dépasser l’imprécision. L’interlocuteur ne mettant pas les...
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Faut-il penser à la mort ?
sans crainte, tenter un si grand événement, et me laisser mollement conduire à la mort, dans l'incertitude del'éternité de ma condition future » (P. 194). Il ne serait pas non plus malvenu de parler de la mort des autres. Pourquoi garder le souvenir des morts ? Il estévident que c'est en vue du bien des vivants avant tout qu'ont lieu les funérailles, et que les cimetières sontentretenus. La pensée de la mort sert ainsi à l'édification des mortels, et l'on peut se demander quel ens...
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« Les choses absurdes sont les seules agréables, les seules belles, les seules qui donnent de la grâce à la vie et qui nous empêchent de mourir d'ennui. Un poème, une statue, un tableau raisonnable feraient bâiller tous les hommes, même les hommes raisonnables. » (Livre de mon ami). Que pensez-vous de cette boutade d'Anatole France ?
Molière ou Milton sont grands, qui ont été entièrement raisonnables. Si l'on se détourne de Puvis de Chavannes, ony reviendra un jour, car il est le type même du peintre pondéré. Raphaël et Michel-Ange ont créé un type d'œuvresoù la raison se compose avec l'inspiration. 3. Au reste, le Classicisme symbolise concrètement cette tendance à l'art de raison. Poussin, Ingres, Racine, Pigalleou Jean Bologne ont réalisé une sorte de parangon de la Beauté rationnelle. L'architecture savante, la p...
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Peut-on concevoir une conscience sans insconcience ?
Une conscience suspendue au « je pense » 2. La première idée que Descartes découvre grâce à sa méthode est le cogito : « je pense donc je suis ». Le cogitoest la première vérité qui résiste au doute et donc la première pierre de l'édifice clair et distinct que Descartes veutconstruire. Toutes les autres idées claires et distinctes doivent s'y enchaîner selon des inférences elles-mêmesclaires et distinctes. On peut voir dans le projet cartésien une tentative de concevoir la conscience...
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Définition et usage du mot:
BLAGUE2, substantif féminin.
314013 97.· Par ironie :Ø 10.... il [Lazare] se résignait quand même à être médecin; autant cette blague-là qu'une autre; rien n'était drôle au fond. ÉMILE ZOLA, La Joie de vivre, 1884, page 851. · Par métaphore :Ø 11. Ah! oui, de construire une espèce de digue, un balisage, en bas du potager, pour prévenir les petites blagues annuelles de la rivière... GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Duo, 1934, page 218. Remarque : On rencontre dans la documentation les néologismes a) Blaguologie,substantif f...
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Le droit des biens
Section 1 : Identification juridique de la notion de bien A première vue, quand on parle de bien, on voit immédiatement les choses tangibles, qui ont un corps. En réalité, les biens sont surtout des droits puisque les choses n’ont d’intérêt juridique que lorsqu’elles servent à l’homme et lorsqu’il peut exercer sur elles certains pouvoirs. Elles vont entrer dans la sphère juridique que parce qu’elles ont une utilité pour les personnes. Les choses ne sont des biens que tant qu’elles sont...
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Puis-Je Savoir Ce Que Je Fais ?
simplement supposer que c'était dans une démarche de canaliser l'événement douloureux qui le touche.Dans nos rêves nous vivons des scénarios impromptus à la réalité , nous y faisons des choses qui ne se passent que dans notreinconscient psychique , nos rêves sont fictifs. Bien qu'ils puissent ressembler à la réalité , ils ne le sont pas. Les rêves nouséloignent de la réalité , ils nous font croire que l'on peut faire ou vivre des événements qui sont peu probables ou alors impossibledans le monde...
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IDÉALISME ET MATÉRIALISME L'IMMATÉRIALISME
1. ! ' '' '' y'opinion courante. D'après vous, les sens découvrent la ven table nature d'une chose. S'il en est ainsi : d'où vient qu'ils ne sont pas d'accord? Pourquoi la forme, pourquoi les autres qualités sensibles ne restent-elles pas identiques quand on les perçoit de toutes sortes de manières? Et pourquoi devons-nous employer un microscope pour mieux découvrir la véritable nature d'un corps, si celle-ci se découvra...
- D'après Rousseau : « « Tout est bien sortant des mains de l'Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme. » Livre I de L'Emile ou de L'éducation. Vous réagirez à cette assertion à l'aune de la lecture que vous avez faite de La Profession de foi du Vicaire savoyard de J.J.Rousseau.
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Aux catégories correspondent les «principes de l'entendement » qui expriment ce que l'entendement exige de l'intuition pour qu'une connaissance soit possible et qui sont donc les règles de l'usage objectif des catégories.
57 Les principes de l'entendement B. Ce qui s'accorde avec les conditions matérielles de l'expérience (de la sensation) est réel. C. Ce dont l'accord avec le réel est déterminé suivant les conditions générales de l'expérience est nécessaire (existe nécessairement). (Raison pure, I, p. 232.) Aux postulats de la pensée empirique en général, KANT rattache une réfutation de «l'idéalisme matériel>> de DESCARTES, qui déclare indémontrable l'existenc...
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l'âme.
B. QU'EST-CE QUE LA SOPHISTIQUE? 1. QU'EST-CE QU'UN SOPHISTE? [SOCRATE-HIPPOCRATE] -S. Tu es sur le point de confier le soin de ton âme à un homme qui est, dis-tu, un sophiste ; mais que peut bien être un sophiste, je serais étonné que tu le saches. Pourtant si tu l'ignores, c'est que tu ne sais pas à qui tu confies ton âme, ni si tu la livres au bien ou au mal.- H. Je crois le savoir.- S. Alors dis-moi ce que c'est, se...
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ce dont nous sommes tombés d'accord : puisque chaque faculté a par nature son objet, qu'il y a deux facultés, l'opinion et la science, qu'elles diffèrent l'une de l'autre à ce que nous disons, il s'ensuit qu'il n'est pas possible que le connaissable et l'opinable soient identiques.
lA CONCEPTION DU SAVOIR 189 que comme des doubles?- G. Si.- S. Et les choses grandes ou petites, légères ou lourdes méritent-elles plutôt ces qualifications que nous leur donnons éven tuellement que les qualifications contraires? - G. Non, car toujours chacune tiendra des deux. -S. Chacune de ces multiples choses est-elle plutôt qu'elle n'est pas ce que l'on dit qu'elle est? - G. Elle res semble à ces propos à double sens qu'o...
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Le langage traduit-il ou trahit-il nos pensées ?
pour désigner des choses et rien que des choses : c'est seulement parce que le mot est mobile, parce qu'il chemined'une chose à une autre, que l'intelligence devait tôt ou tard le prendre en chemin ». Le langage est à l'origine fait pour les choses, ce qui veut dire à la fois qu'à l'origine il ne saurait désigner des genres des genres ne s'adapteraitpas à des sentiments personnels, et que le langage n'a pas toujours été investi par l'intelligence pour être un moyenà sa discrétion : par conséq...
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Peut-on concevoir le temps ?
2 saisir dans une représentation sensible. Sans doute, quand on cherche à exprimer le temps, on dit de lui qu'il passe. Tout aussitôt on se forme une image réaliste de ce passage en y voyant une chose qui passe, un fleuve qui s'écoule irrémédiablement et emporte tout sur son passage. On cherche une chose en mouvement et on voudrait percevoir le temps comme on observe un phénomène extérieur objectif. Ce mouvement est, bien entendu, celui du ciel. Ne parle-t- on pas en effet du temps en ter...