2782 résultats pour "principe"
-
Doit-on ne jamais mentir ?
n'est pas à un autre homme, c'est à l'humanité en général, puisqu'il disqualifie la source du droit. Si l'illusion est la réalisation hallucinée d'un désir, on comprend qu'elle puisse aider à vivre : une espérance illusoirene vaut-elle pas mieux qu'une vérité désespérante ? Plus : n'existe-t-il pas des vérités nuisibles ? Ces interrogationsposent un problème moral: n'y a-t-il pas des circonstances qui légitiment le droit de mentir ? En répondant à cettequestion, Kant s'oppose au philosophe franç...
-
La liberté est le droit de faire ce que Ses lois permettent. Montesquieu
222 / Loi (droit) liberté politique consiste dans la sûreté, ou du moins dans l'opinion qu'on a de sa sûreté.» Cette thèse donnera lieu à l'étude des lois criminelles. Et Montesquieu ira jusqu'à dire: « Dans un Etat qui attrait là-dessus les meilleures lois possibles, un homme à qui on ferait un procès, et. qui devrait être pendu le lendemain, serait plus libre qu'un hacha en Turquie.» Le point commun de ces deux dimensions de la liberté pol...
-
La diversité
des démarches scientifiques
■ LA CONNAISSANCE DU VIVANT.
REPÈRES
LE VIVANT REQUIERT-IL UN PRINCIPE
SPÉCIFIQUE D'EXPLICATION 7
QUELQUES...
La diversité des démarches scientifiques ■ LA CONNAISSANCE DU VIVANT. REPÈRES LE VIVANT REQUIERT-IL UN PRINCIPE SPÉCIFIQUE D'EXPLICATION 7 QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION SUR L'HISTOIRE DE LA PENSÉE BIOLOGIQUE. • La vie et le vivant : quelques remarques sur la portée des termes. On a longtemps cherché à identifier un principe vital spécifique, irréductible aux lois de la matière. Une telle attitude prend racine dans le spiritualisme traditionnel - et dans la thématisation religieuse du « prin...
-
Batteux (abbé Charles)
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)BATTEUX Charles (171 3-1780). Né à Reims, il entra dans les ordres et devint professeur de rhétorique dans sa ville natale, puis dans des collèges parisiens, avant d'obtenir la chaire de philosophie grecque et latine du Collège de France. Il se fit connaître du public par un Parallèle de la Henriade et du Lutrin et surtout par les Beaux-Arts réduits à un même principe (1746). Au début du siècle, Étienne-Simon Gamaches ava...
- FABRE D'EGLANTINE, Philippe François Fabre dit (1750-1794) " Des principes et point de vertu des talents et point d'âme ", c'est ainsi que Robespierre définit ce fils de marchand qui a débuté dans la vie comme ecclésiastique, puis a été comédien et poète.
- Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses que l'idée de progrès, et n'est plus propre à devenir le principe d'une sorte de foi religieuse, pour ceux qui n'en ont plus d'autre.
-
maire, des freemen et de la corporation au Parlement, apprendra par là ce qu'il aurait dû
connaître auparavant : à savoir, que Muggleton est un bourg ancien et loyal, unissant une
ferveur zélée pour les principes du christianisme à un attachement solide aux droits
commerciaux.
Jeu superbe, –noble occupation, –bel exercice, –charmant ! Tellesfurent lesparoles qui frappèrent lesoreilles deM. Pickwick enentrant danslatente, etlepremier objetquis’offrit à ses regards futson ami delavoiture deRochester. Ilétait entrain depérorer, àla grande satisfaction d’uncercle choisidesjoueurs élusparlaville deMuggleton. Soncostume s’était légèrement amélioré.Ilavait desbottes neuves, maisilétait impossible deleméconnaître. L’étranger reconnutimmédiatement sesamis. Avecsonimpétuosité o...
-
Un homme de devoir est-il un homme libre ?
comme s'il fallait être incliné également du côté du oui et du non, et du côté des différents partis, lorsqu'il y en aplusieurs à prendre. […] Cet équilibre est aussi absolument contraire à l'expérience, et, quand on s'examinera, l'ontrouvera qu'il y a toujours eu quelque cause ou raison qui nous a incliné vers le parti qu'on a pris, quoique biensouvent on ne s'aperçoive pas de ce qui nous meut ; tout comme on ne s'aperçoit guère pourquoi, en sortant d'uneporte, on a mis le pied droit avant le g...
-
-
Y a-t-il contradiction entre être libre et être soumis aux lois ?
Liberté, lois morales et politiques Liberté naturelle et liberté civile La philosophie politique classique oppose l'état de nature à l'état civil. Elle conçoit la Cité comme l'unité que doivent constituer desvolontés individuelles d'abord séparées, voire conflictuelles, par l'intermédiaire d'un contrat. En conséquence, on comprend que la liberténaturelle des individus soit en totale contradiction avec la soumission à des lois politiques. L'homme qui a « un droit illimité à tout ce quile...
-
Philosophie- Dissertation- Demontrer
peut argumenter sur tout, il n'est cependant pas certain que l'on puisse tout démontrer. La démonstration est d’ordre rationnel, c’est a dire qu´il ne s’agit pas d’un acte de perception, il faut faire acte de jugement. Elle vise la vérité absolue de la conclusion en s´appuyant sur des assertions. Un exemple de la démonstration est le syllogisme. Le syllogisme est un raisonnement par lequel, de deux propositions données, on tire une...
-
Y-a-t-il des vérités du coeur ?
— C — Intuition et Intelligence selon Bergson. L'opposition pascalienne du coeur et de la raison n'est pas sansanalogie avec l'opposition bergsonienne de l'intuition et de l'intelligence. Comme le coeur, l'intuition est source deconnaissances immédiates ; comme la raison, l'intelligence est une faculté discursive. Mais pour Bergson ce n'estpas seulement la connaissance des principes qui échappe à l'intelligence, mais celle de toute réalité authentique.Selon lui, en effet, l'intelligence, par...
-
La morale peut-elle tenir lieu de religion ?
« La religion, qui est fondée simplement sur la théologie, nesaurait contenir quelque chose de moral. On n'y aura d'autressentiments que celui de la crainte, d'une part, et l'espoir de larécompense de l'autre, ce qui ne produira qu'un cultesuperstitieux. Il faut donc que la moralité précède et que lathéologie la suive, et c'est là ce qui s'appelle la religion.La loi considérée en nous s'appelle la conscience. La conscienceest proprement l'application de nos actions à cette lo...
-
COMMENTAIRE ARRÊT 25 FÉVRIER 2005 - DROIT ADMINISTRATIF
proposés par France Telecom aux autres opérateurs, sans toutefois appliquer la méthode pour le calcul des coûts du dégroupage ce qui revenait à violer l'article D.99-24 du code des postes et télécommunications. Cette décision devait donc être annulé mais son annulations entraînait donc des effets désastreux. Ici, l'annulationrétroactive de la décision aurait entraîné, l'illégalité des tarifs pris en vigueur de la décision et par là même l'application de tarifs de dégroupage qui ne sont pas encon...
- Un universitaire contemporain réfléchissant sur l'étude de la littérature écrit : « L'inquiétude c'est la vie même de la conscience. Toute vie suppose effort, dépense de force. Ce que cherchent des élèves, trop souvent, c'est une réponse de catéchisme « ce qu'il faut penser de... » et dans leurs devoirs ce qu'ils disent c'est ce qu'ils croient que l'on doit dire. Or le principe de l'enseignement littéraire est de leur faire admettre qu'il n'y a pas de dogme tout fait et qu'à chacun sa
-
Qu'est ce que l'Etat de droit ?
Le débat s’est alors posé de savoir si c’est l’Etat qui s’autolimitait, dans ce cas, c’est l’Etat qui pose ses propres règles afin de limiter sa puissance ou alors il existe une limitation externe, des normes externes à l’Etat et que celui-ci a respecté. La théorie de l’autolimitation La théorie de l’autolimitation est liée à la théorie allemande du Rechtsstaat. Pour cette théorie, seul l’Etat est à l’origine du droit, puisque c’est lui qui édicte les normes. Par conséquent, le droit ne...
-
De la notion du moi ; — caractères distinctifs de cette notion ; — son importance en psychologie et en morale.
d'identité, cette propriété est à son tour la base, la condition de la mémoire, qui est impossible sans elle, quisuppose un lien entre le moi du passé et le moi de l'heure présente; je ne pourrais pas me souvenir de ce qu'unautre aurait senti, pensé ou voulu. Quand je me rappelle tel fait dont j'ai été autrefois le témoin, quand je compteles mois et les années qui se sont écoulés depuis cette époque éloignée , j'ai la conscience d'être le même hommequi ai vu jadis et qui me souviens aujou...
-
-
Baruch SPINOZA: la foi et la théologie et la philosophie
La seconde affirmation, en revanche, touchant la théologie, prolonge le paradoxe sans le rendre plus facilementacceptable. Il s'agit de limiter le domaine de la théologie, et de ne plus lui donner qu'un rôle pratique, au service del'action, et non plus spéculatif, au service de la connaissance. Ce qui peut rendre l'établissement de cette barrièrecrédible, c'est la notion de croyance. Si l'on admet que la théologie ne concerne que ce qui relève de la croyance etnon du savoir démontré --lequel pa...
-
Dois-je tenir compte de ce que font les autres, pour orienter ma conduite ?
preuve. La même analyse pourrait être faite, comme Sartre lui-même le suggère, sur la fierté ou l'orgueil, etce serait un bon exercice pour le lecteur de la tenter. Sur cette médiation entre moi et moi par l'autre, Sartrese reconnaît tributaire de Hegel, qui a montré, dans la Phénoménologie de l'Esprit, que la lutte pour lareconnaissance doit avoir pour aboutissement cette certitude : je suis un être pour soi qui n'est pour soi quepar un autre. L'intérêt de la formule de Sartre, c'est qu'e...
- Les fins de l'oeuvre de civilisation accomplie par la France dans les Colonies ÉCARTENT TOUTE IDÉE D'AUTONOMIE, TOUTE POSSIBILITÉ D'ÉVOLUTION HORS DU BLOC FRANÇAIS DE L'EMPIRE; LA CONSTITUTION ÉVENTUELLE, MÊME LOINTAINE DE SELF-GOUVERNEMENTS DANS LES COLONIES EST À ÉCARTER. Principe énoncé au début des recommandations adoptées par la Conférence de Brazzaville
-
La morale peut-elle se passer d'un fondement religieux ?
« La religion, qui est fondée simplement sur la théologie, nesaurait contenir quelque chose de moral. On n'y aura d'autressentiments que celui de la crainte, d'une part, et l'espoir de larécompense de l'autre, ce qui ne produira qu'un cultesuperstitieux. Il faut donc que la moralité précède et que lathéologie la suive, et c'est là ce qui s'appelle la religion.La loi considérée en nous s'appelle la conscience. La conscienceest proprement l'application de nos actions à cette lo...
-
Est-il raisonnable de penser que la nature poursuit des fins ?
En effet, il est raisonnable de penser que la nature poursuit des fins. Selon Leibniz, celui-ci considère que le recours auxcauses finales est illégitime dans le détail de la physique mais indispensable pour donner aux êtres naturels un fondementmétaphysique. Ainsi, les êtres naturels, soit la nature, ont une finalité. De plus, selon Jacques MONOD, la finalité ne peutêtre radicalement évacuée de la biologie car il nous montre dans Le hasard et la nécessité que le vivant est doué d'un projet, i...
- Que pensez-vous de cette définition du classicisme par Thierry Maulnier : «Le classicisme ne fait pas de l'architecture littéraire le privilège de l'intellect pur, il la lie à l'instinct par une alliance primitive et fondamentale, il en fait l'objet et le fruit même du jeu naturel d'instinct. Dans un tel art, la source vive de la contrainte, l'élan et le principe formel ne naissent pas, pour se rejoindre, se combattre et se mutiler dans un difficile équilibre, en des points étrangers e
-
PRINCIPES GÉNÉRAUX DU DROIT C. E. 9 mars 1951, SOCIÉTÉ DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE, Rec. 151 (commentaire)
fonctionnement des services publics et qui donnait à la société requé rante, traitée jusqu'alors comme les autres grandes sociétés philharmo niques, vocation à être appelée, le cas échéant, à prêter son concours aux émissions de la radiodiffusion; que cette faute engage la responsa bilité de l'État; que, compte tenu des éléments de préjudice dont la justification est apportée par la société requérante, il sera fait une juste appréciation des circonstance...
-
La relativité, Albert Einstein
PRINCIPES ET THÉORIES DE LA RELATIVITÉ. La tour Einstein, due à l'architecte Erich Mendelsohn et bâtie aux environs de Potsdam, est un observatoire d'astrophysique qui devait permettre la vérification expérimentale des théories d'Einstein sur la relativité. ©Archives Hatje, Stuttgart - Archives SGED le , que sa masse est
-
-
Faut-il renoncer au certain pour se contenter du probable ?
« L'homme est la mesure de toute choses » formule qu' Anatole France interprétait ainsi : « L'homme ne connaîtra de l'univers que ce qui s'humanisera pour entrer en lui, il ne connaîtra jamais que l'humanité deschoses. » Toute affirmation sur l'univers est relative à celui qui affirme. Socrate résume la thèse de Protagoras : « N'arrive-t-il pas parfois qu'au souffle du même vent l'un de nous frissonne et non l'autre ? Or que dirons-nous alors de ce souffle de vent envisagé tou...
-
Métaphysique d'Aristote
.-------- EXTRAITS -------~ La démarche d'Aristote, extrêmement rigoureuse, progresse méthodiquement. Il cherche d'abord à expliquer ce qu'est l'Être, à partir d'exemples toujours simples et concrets L' Être se prend en plu sieurs acceptions, mais c'est toujours relative ment à un terme unique, à une seule nature dé terminée. Ce n'est pas une simple homonymie, mais de même que tout ce qui est sain se rap porte à la santé, telle chose pa...
-
Peut-on ne pas vouloir reconnaître la vérité ?
Le sophiste Protagoras , écrit Diogène Laerce « fut le premier qui déclara que sur toute chose on pouvait faire deux discours exactement contraires, et il usa de cetteméthode ». Selon Protagoras , « l'homme est la mesure de toute chose : de celles qui sont en tant qu'elles sont, de celles qui ne sont pas en tant qu'elles ne sont pas » Comment doit-on comprendre cette affirmation ? Non pas, semble-t-il, par référence à un sujet humainuniversel, semblable en un sens au sujet...
-
La volonté peut-elle vaincre tous les obstacles ?
La volonté est un effort sur nous-mêmesLa volonté nous permet de dépasser nos propres tendances négatives:paresse, découragement, pessimisme, indécision... En nous montrantvolontaires, nous acquérons ainsi un empire sur nous-mêmes. Descartesdira qu'une de ses règles d'action est « de tâcher plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs plutôt que l'ordre du monde » (« Fortune » désigne ici le cours changeant de la nature). Pour comprendre cette maxime, qui semble d'un confor...
-
L'idée de souverain bien
Ou bien : la liaison entre bonheur et vertu est synthétique, cad que l'une doit engendrer l'autre selon un principe de causalité (de cause à effet). Dès lors, de deux choses l'une : Soit : le bonheur est la cause dont la vertu est l'effet (1) - La première fait dériver la vertu de la recherche dubonheur. Soit : la vertu est la cause dont le bonheur est l'effet (2) - La seconde fait dériver le bonheur de la vertu Kant, dans la « Critique de la Raison pratique », dira : « Il faut donc ou que l...
-
Au Livre IV des Confessions, Jean-Jacques Rousseau écrit : « Je voudrais en quelque façon rendre mon âme transparente aux yeux du lecteur, et pour cela je cherche à la lui montrer sous tous les points de vue, à l'éclairer par tous les jours, à faire en sorte qu'il ne s'y passe pas un mouvement qu'il n'aperçoive, afin qu'il puisse juger par lui-même du principe qui les produit. » Vous direz si vous vous reconnaissez dans le portrait d'un tel lecteur.
seizième année. Les Livres II et III s'étendent sur une période plus courte, huit à neuf mois pour le premier, dix -huit pour le second. Le Livre IV raconte la période d'avril 1730 à octobre 1731 : Rousseau a dix -neuf ans, le récit de sa « première jeunesse » est terminé. Certes, le narrateur ne s'embarrasse pas de dates précises, mais il jalonne son parcours de not ations temporelles qui permettent d'en mesurer la durée : « peu de jours...
-
De l'inconscient au conscience y a-t-il continuité ou rupture ?
- Dans cette optique, il y a donc bien rupture et non continuité de l'inconscience au conscient, car le conscientest aussi éloigné de l'inconscience que la raison l'est des passions, ou encore l'homme de l'animal. - Cette affirmation n'a cependant de sens que pour autant que l'hypothèse du cogito est vraie. Faut-il y accorder tant de crédit ? La raison n'est jamais que la suivante de cette grande raison que constitue le corps. 2. - Nietzsche ne se privera pas d...
-
Les arguments déterministes
624 LA LIBERTÉ 1. Le point de vue théologique. -Dieu, disent les théolo giens, prévoit nécessairement et infailliblement, en vertu de son omniscience, non seulement tous les événements nécessaires, mais aussi tous les " futurs libres n, c'est-à-dire tous les événe ments qui dépendent du libre arbitre. -D'autre part, Dieu est source universelle de l'être et tout ce qui se produit dans l'univers ne peut exister que par l'influx dë la...
-
-
Peut-on tout démontrer ?
complète et satisfaisante sous cette forme. Dès lors chercher à tout démontrer est une tâche impossible, même siau XVIIème siècle on a pu penser y parvenir.Pour mettre un terme à cette régression, nous pouvons nous arrêter à une idée que nous accepterons comme vraie,sans pourtant l'avoir démontrée. Mais alors, comment pouvons-nous être assurés que cette idée est bien vraie ? Sinous savons qu'elle est vraie, sans qu'elle ait été démontrée, c'est qu'il existe une voie autre que la démonstrationpou...
-
La nature est-elle cruelle ?
nécessité qu'il doit y avoir plusieurs changements en ses parties, lesquels ne pouvant, ce me semble, êtreproprement attribuées à l'action de Dieu, parce qu'elle ne change point, je les attribue à la Nature ; et les règlessuivant lesquelles se font ces changements, je les nomme les lois de la Nature." 2 Y a t il une seconde nature ? Texte Blaise Pascal , Pensées (1657-1662), fragments n° 92 et 93 de l'éd. Brunschvicg, Garnier-Flammarion, 1976, pp. 77-78. "Qu'est-ce que nos principes n...
-
Qu'est-ce qu'être raisonnable ?
La morale de Descartes est composée de deux parties distinctes et en mêmetemps intrinsèquement liées. La première, et la plus ancienne, est la moralepar provision, énoncée dès 1637. Elle répond essentiellement aux besoinsimmédiats d'une règle pour l'action. La seconde partie consiste en un Traitédes Passions, dernière œuvre de Descartes, publiée en 1649. C'estessentiellement à la première que les lignes suivantes sont consacrées. Mêmesi le Traité des Passions est certainement plus com...
-
mais aussi une nécessité liée comme besoin avec le devoir,
IV. ESTHÉTIQUE ET RELIGION Les deux premières Critiques avaient creusé « un abîme immense » (Critique du Jugement, p. 17) entre le monde de la nature (sensible) et le monde de la liberté (supra-sensible). Il faut cependant qu'un accord soit possible entre la causalité qui régit le monde sensible et la finalité qui caractérise la loi morale, pour que celle-ci ne demeure pas vaine. Kant croit trouver dans la faculté de juger ce lien entre le sensible et...
-
L'oeuvre de Kant
OEUVRES PRINCIPALES
1770.
Œ UVRES PRINCIPALES 1770. DE LA FORME ET DES PRINCIPES DU MONDE SENSIBLE ET DU MONDE INTELLIGIBLE (1863). 1781 et 1787. CRITIQUE DE LA RAISON PURE (1835, 1848, 1869, 1905, 1912, 1950). 1783. PROLÉGOMÈNES A TOUTE MÉTAPHYSIQUE FUTURE QUI AURA LE DROIT DE SE PRÉSENTER COMME SCIENCE (1865, 1930) 1785. FONDEMENTS DE LA MÉTAPHYSIQUE DES M Œ LURS (1837, 1848, 1904, 1907, 1952). 1786. PREMIERS PRINCIPES MÉTAPHYSIQUES DE LA SCIENCE DE LA NATURE (1891,1952). 1788. CRITIQUE DE LA RAISON PRATIQUE (1848, 1...
-
« LE BONHEUR EST UN IDÉAL,
NON DE LA RAISON, MAIS DE
L'IMAGINAT/ON, FONDÉ UNIQUEMENT
SUR DES PRINCIPES EMPIRIQUES. »...
« LE BONHEUR EST UN IDÉAL, NON DE LA RAISON, MAIS DE L'IMAGINAT/ON, FONDÉ UNIQUEMENT SUR DES PRINCIPES EMPIRIQUES. » Kant Le philosophe allemand Emmanuel Kant (1724-1804) a déjà rédigé son premier grand livre de métaphysique (ou plus exactement de critique de la métaphysique), Critique de ln raison pure (1781), lorsqu'il entreprend une première approche de la morale avec les Fondements de la métaphysique des mœurs (1785) qui précéderont de trois ans son grand ouvrage sur la morale : Critique...
-
Werner Heisenberg (Sciences & Techniques)
supérieur à un niveau inférieur, en tout semblable à l'émission spontanée des noyaux radioactifs ; et B, pour latransition induite ou forcée d'un niveau à un autre, sous l'influence du rayonnement extérieur (absorption etémission). Dans ce raisonnement, le rôle du principe de correspondance était essentiel, autant que celui des lois duhasard. Conformément au premier postulat de la théorie de Bohr, complété par les conditions de quantification de Bohr-Sommerfeld, un état stationnaire...
-
Donner pour recevoir, est-ce le principe de tout échange?
lcoRRIGÉ
■ Éléments d'analyse
NOTIONS EN JEU
Le travail et les...
Donner pour recevoir, est-ce le principe de tout échange? lcoRRIGÉ ■ Éléments d'analyse NOTIONS EN JEU Le travail et les échanges. REMARQUES ET DIFFICULTÉS ► La formulation du sujet invite à remettre en question la définition tra ditionnelle de l'échange: donner pour recevoir. Il s'agit donc d'examiner la validité de cette définition, c'est-à-dire sa portée universelle : est-ce le principe de tout échange? Ne peut-on pas concevoir d'échange non réciproque, de don sans contre-don? ► On s'att...
-
-
construisent et dessinent, qui portent des ombres et se reflètent dans les eaux, ils leur confèrent à leur tour le rôle d'images, cherchant à voir ces réalités elles-mêmes que seule la pensée peut voir.
234 PLATON PAR LUI-MÊME gence, bien qu'elles soient intelligibles quand elles sont rattachées à leur principe. République VI, 510c-5lld 5. SEUlE l.A DIALECTIQUE EST SCIENCE VÉRITABlE [GI.AUCON-SOCRA TE] -G. Dis-nous donc quel est le genre de la faculté dialectique, selon quelles espèces elle se divise et enfin quelles sont ses voies, car ce sont ces voies, semble t-il, qui devraient nous conduire au point que nous pouvons considérer comm...
-
L'obligation morale peut-elle se réduire à l'obligation sociale ?
de tendresse qu'il éprouve pour l'objet libidinal que représente pour lui la mère forment pour le petit garçon leséléments du Complexe d'Œdipe simple et positif. […] Une recherche plus approfondie permet le plus souvent de découvrir le Complexe d'Œdipe sous une forme pluscomplète, sous une forme double, à la fois positive et négative, en rapport avec la bisexualité originelle de l'enfant :nous voulons dire par-là que le petit garçon n'observe pas seulement une attitude ambivalente à l'égard...
- « La véritable tare de Mlle de Bauret, qui était en partie la tare de son âge (1), et en partie celle de son époque, était que pour elle nouveauté était synonyme de valeur. C'est là signe certain de barbarie : dans toute société, ce sont toujours les éléments d'intelligence inférieure qui sont affamés d' « être à la page ». Incapables de discerner par le goût, la culture et l'esprit critique, ils jugent le problème automatiquement d'après ce principe, que la vérité est la nouveauté. »
-
« Sauf à valoir usage, les pratiques de l'un ne font pas la loi commune. »
essentiel au point de se trouver de plano incorporé au champ contractuel : « l'article L. 122-45 du code du travail, en ce qu'il dispose qu'aucun salarié ne peutêtre sanctionné ou licencié en raison de ses convictions religieuses, n'est pas applicable lorsque le salarié, qui a été engagé pour accomplir une tâche impliquantqu'il soit en communion de pensée et de foi avec son employeur, méconnaît les obligations résultant de cet engagement ». En application de ce principe, ilapparaît que si les cl...
-
Husserl: science et histoire
vérifiables d'expériences et d'autre part à des tautologies, c'est-à-dire à des énoncés logico-mathématiques,donc purement formels, qui ne disent rien sur les phénomènes mais définissent les lois des transformationsopérables sur eux. Les problèmes « métaphysiques » sont des faux problèmes issus de l'inconsistance des «syntaxes grammaticales » des langages ordinaires. Formulés selon la « syntaxe logique » de la science, ilsapparaissent dénués de sens et disparaissent d'eux-mêmes. Dans cet...
-
Dieu comme substance éternelle d'ARISTOTE
POUR MIEUX COMPRENDRE LE TEXTE Aristote insis te ici sur les caractéristiques ontolo giques du principe absolu, c'est-à-d ire de la cause de tous les étants . Cet Être premier est immobile , non étendu (non spatial) , éternel . L'Ëtre premier est une substance impassib le. non sujette au changement. qu i ne connaît ni la naissance (elle est la semence de tout ce qui est sans avoir été elle -même produite par une semence), ni la mort....
-
Article encyclopédique
SÃO TOMÉ ET PRINCIPE AU XXe SIÈCLE
Découvert et colonisé par le Portugal à partir de 1471, cet...
Article encyclopédique SÃO TOMÉ ET PRINCIPE AU XXe SIÈCLE Découvert et colonisé par le Portugal à partir de 1471, cet archipel devient le premier producteur mondial de cacao à la fin du xixe siècle. Province portugaise d’outre-mer en 1951, São Tomé et Principe proclame son indépendance en 1975 avec comme président Manuel Pinto da Costa. Le choix de l’option marxiste-léniniste se concrétise par l’instauration du Mouvement de libération de São Tomé et Principe (MLSTP) comme parti unique, un aligne...
-
Archimède (Sciences & Technique)
Considérons, par exemple, son explication des tremblements de terre. Thalès dit que le monde est un et que l'élément primordial estl'eau. A la façon d'un morceau de bois, la terre flotte, immobile sur l'eau, bon an, mal an. Et lorsque, soudain, elle se met à trembler,c'est que l'eau sur laquelle elle repose se trouve agitée de terribles tremblements. Cela peut nous paraître puéril, mais ce typed'explication est de nature fondamentalement différente de celles qui l'ont précédée. Ici, point d...
-
-
Commentaire de l'avis du Conseil d'Etat en date du 3 mai 2000, avis Mlle Marteaux : les agents publics et la manifestation des croyances religieuses
effet, les principes de fonctionnement du service public s'apprécient de la même façon selon la nature du service concerné, et notamment le principe de neutralité.Ensuite, le Conseil d'Etat, en répondant à la deuxième question, réaffirme l'interdiction pour les agents publics de manifester leurs croyances religieuses, dans le cadredu service public de l'enseignement, sans qu'il soit nécessaire de distinguer selon qu'ils exercent des fonctions éducatives ou des fonctions d'enseignement. De cettef...
-
Commentaire : Conseil d'Etat, section, 3 juillet 1998, « M. Bitouzet », req. N°158192, p.95 – Servitude d'urbanisme et Servitude d'Utilité Publique
L'exception concernant la modification de l'état antérieur des lieux est sans portée pratique car il est plus qu'improbable qu'une servitude ait de tel effets. De plus iln'existe aucun exemple de l'application de cette exception dans la jurisprudenceL'exception au titre de l'atteinte aux droits acquis est certes plus étroite mais contrairement à la précédente elle existe.Il existe des cas d'acceptation tel le cas d'indemnisation du dommage résultant des dépenses inutilement exposées par le lotis...