372 résultats pour "cries"
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roman de renart
Renart cependant arrive : il avait bien mangé, il avait le visage reposé, satisfait. « Eh ! bel oncle, qu'avez-vous ? vous me paraissez en mauvais point ; seriez-vous malade ? — Je n'en aurais que trop sujet ; nos trois beaux bacons, tu sais ? on me les a pris ! — Ah ! » répond en riant Renart, « c'est bien cela ! Oui, voilà comme il faut dire : on vous les a pris. Bien, très-bien ! mais, oncle, ce n'est pas tout, il faut le crier dans la rue, que vos voisins n'en puissent douter. &m...
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Voyage au bout de la nuit ; Louis Ferdinand Céline
qu'il connait que trop bien.C'est un grand couard. Il cherche à échapper à cette misère, saillante, turgescente, qui se présente devant lui.Pour s'échapper, il transforme les sentiments, les émotions de tristesse, de pitié qui devrait l'envahir par quelquechoses d'amusent. Il ne veut pas faire face à cette pauvreté : « faut prendre tout ce qu'il y a à regarder endistractions dans les environs » Bardamu détourne à sa façon ses yeux. Médecin est une corvée, une corvée qu'ils'afflige pour dieu...
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Définition:
BRAMÉE, substantif féminin.
supporterai le poids de la main. Mais je brame vers la tranquillité! Même je crierais, s'il convenait à la gravité virile de se relâcher jusqu'à une expansion indécente. PAUL CLAUDEL, La Ville, 1re. version, 1893, page 379. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8 2
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Stendhal, La Chartreuse de Parme, chapitre 3 - Extrait commenté
• Récit => passé simple pour les actions brèves (« L’escorte prit ; L’escorte s’arrêta… ») / imparfait pour la toile de fond, les descriptions (« venait ; était ; lui faisait mal… »). • Récit à la 3 epersonne. « les hussards » ; « le maréchal des logis » ; « Fabrice » mais avec un narrateur qui intervient fréquemment. Cf. « Nous avouerons » ; « notre héros » => sorte de complicité avec le lecteur. • Insertion de dialogues au style direct > présent d’énonciation. Ex « Veux-tu » + pronoms personn...
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Giraudoux, "Electre", Acte II, scène 9: Le meurtre d'Égisthe et de Clytemnestre
multiplication des tournures exclamatives, l'interjection « oh», la brièveté nerveuse des phrases et le martèlement des dentales [d] et [t] ( «Si tu racontais, toi! Tout [...] C'est doux de la toucher cette petite Électre »). Les chevauchements temporels. Les temps se succèdent sans continuité logique. Ainsi le futur antérieur ( « tout sera fini») côtoie le présent de la chose vue («Il les cherche», «Il les rejoint») et le passé composé, directement lié au présent de la parole ( « On a...
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Résumé détaillé : Pars vite et reviens tard, Fred Vargas
Durant ce temps, Jean Baptiste découvre que dans tous les immeubles marqués, toutes les portes sont taguées sauf une. Cependant, l'emplacement de la porte varie d'un immeuble à l'autre. Le jeudi, Joss emménage, comme prévu dans l'hôtel de Decambrais, et donne les messages à ce dernier. Le « vieux lettré » découvre qu'ils sont presque tous composés de mots arabes et qu'il proviennent de différents auteurs, répétant toujours la même idée...
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"La Chartreuse de Parme"
volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pens ée se remit à 30 songer à la gloire du mar échal. Il entendit un cri sec aupr ès de lui : c' étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets ; et, lorsqu'il les regarda, ils étaient d éjà à vingt pas de l'escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se d ébattait sur la terre labour ée, en engageant ses ...
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VICTORIA
Qui t'empêche de t'estimer ?
VICTORIA Je t'attends. Ilavance lentement versellequiavance verslui.Ilsnesequittent pasdes yeux. Ils vont serejoindre, quandsurgit entreeuxlasecrétaire. LASECRÉTAIRE Que faites-vous ? VICTORIA, criant. L'amour, biensûr ! Bruit terrible dansleciel. LASECRÉTAIRE Chut ! Ilyades mots qu'ilnefaut pasprononcer. Vousdevriez savoirquececi était défendu. Regardez. Ellefrappe Diegoàl'aisselle etlemarque pourladeuxième fois. LASECRÉTAIRE Vous étiez suspect. Vousvoilàcontaminé ( Elle...
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Han d'Islande
--Par saint Willebrod le Numismate, je ne me trompe pas, s'écriait-il en frottant vivement le couvercle
rouillé, ce sont bien là les armes de Griffenfeld.
Non, votre grâce, non, excellence... dit enfin Benignus pouvant à peine articuler ces paroles suppliantes. L'autre fit entendre comme un rugissement sourd. Ah! tu voudrais me tromper encore! Ne l'espère plus.Écoute, j'étais sur le toit du Spladgest quand tu as scellé ton pacte avec cet insensé; c'est moi dont tu as deux fois entendu la voix. C'est moi que tu as encore entendu dans l'orage sur la route; c'est moi que tu as retrouvé dans la tour de Vygla; c'est moi qui t'ai dit: Au revoir! Le c...
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Le Crapaud – Victor Hugo
Peut commencer ainsi le récit de sa vie. On a le jeu, l'ivresse et l'aube dans les yeux, On a sa mère, on est des écoliers joyeux, De petits hommes gais, respirant l'atmosphère À pleins poumons, aimés, libres, contents ; que faire Sinon de torturer quelque être malheureux ? Le crapaud se traînait au fond du chemin creux. C'était l'heure où des champs les profondeurs s'azurent ; Fauve, il cherchait la nuit ; les enfants l'aperçurent Et crièrent : « Tuons ce vilain animal, Et, puisqu'il est si lai...
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BONDIR, verbe intransitif.
JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 193. ? 4. J'aimais sa fa?on de marcher ? mon c?t?. Plut?t que marcher, je devrais dire sautiller et bondir. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le D?sert de Bi?vres, 1937, page 56. PARADIGMES. Sauter, sautiller; s'?lancer, cabrioler, gambader. 1. Par extension, familier. ? S'?lancer en avant?: ? 5.... elle [Emma] entendit le trot d'un cheval dans l'all?e. C'?tait lui [son mari] , il ouvrait la barri?re, il ?...
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Notre Dame de Paris
les truands.
Tout d'un coup, il se souvint que des maçons avaient travaillé tout le jour à réparer le mur, la charpente et la toiture de la tour méridionale. Ce fut un trait de lumière. Le mur était en pierre, la toiture en plomb, la charpente en bois. Cette charpente prodigieuse, si touffue qu'on appelait la forêt. Quasimodo courut à cette tour. Les chambres inférieures étaient en effet pleines de matériaux. Il y avait des piles de moellons, des feuilles de plomb en rouleaux, des faisceaux de lattes,...
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Hamilcar sauve le petit Hannibal (1862). Salammbô
Hamilcar, d'un bond, s'était jeté sur l'esclave; et en lui couvrant la bouche de sa main, il criait encore plus haut : «C'est le vieillard qui l'a élevé! il l'appelle mon enfant ! il en deviendra fou! Assez ! assez! » Et chassant par lesépaules les trois prêtres et leur victime, il sortit avec eux, et un grand coup de pied referma la porte derrière lui.Hamilcar tendit l'oreille pendant quelques minutes, craignant toujours de les voir revenir. Il songea ensuite à sedéfaire de l'esclave pou...
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-- Attends !
67 Je coupai monmoteur etfis signe àMunro dem’imiter –je me disais quenous pourrions entendrelaJeep et connaître ainsiladirection qu’elleavaitprise –,mais iln’en fitrien. J’allais luidemander cequ’il foutait, quand il sortit unappareil delapoche decuisse deson battle-dress noir.Ilouvrit l’étuideplastique etregarda l’écran. Je me demandais toujourscomment ilétait parvenu ànous retrouver. Clairement, Munrolisaitdans mes pensées. —Predator, fit-ilenmontrant leciel. Il se concentra surson écran. Je...
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Le saint se prit à rire de Zarathoustra et parla ainsi : « Tâche alors de leur faire accepter les
trésors.
En vérité, l’homme estunfleuve impur. Ilfaut être devenu océanpourpouvoir, sanssesalir, recevoir unfleuve impur. Voici, jevous enseigne leSurhomme : ilest cet océan ; enluipeut s’abîmer votregrand mépris. Que peut-il vousarriver deplus sublime ? C’estl’heure dugrand mépris. L’heure oùvotre bonheur mêmesetourne endégoût, toutcomme votreraison etvotre vertu. L’heure oùvous dites : « Qu’importe monbonheur ! Ilest pauvreté, ordureetpitoyable contentement desoi-même. Maismonbonheur devraitlégitimer l...
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le roc dans son ultime désespoir
de profondes cavernes au loin. Ils n’ente ndaient aucun autre bruit et pourtant ils avaient conscience d’une grande armée rassemblée tout autour de la colline sur laquelle ils se trouvaient, et un vent froid comme une haleine de fantômes descendait des montagnes. Mais Aragorn mit pied à terre et, debout près de la Pierre, il cria d’une voix forte : « Parjures, pourquoi êtes -vous venus ? » Et on entendit une voix qui répondait du sein de la nuit, comme venue de très loin « Pour...
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Ave-Maria ajouta:
Avant quarante minutes, nous coulons,
ù était cette voie d'eau?
contraire delasubmersion parlamarée montante. L'eaunemontait pasvers eux, ilsdescendaient verselle. Le creusement deleur tombe venaitd'eux−mêmes. Leurpoids étaitlefossoyeur. Ils étaient exécutés, nonparlaloi des hommes, maisparlaloi des choses. La neige tombait, et,comme l'épaveneremuait plus,cette charpie blanche faisaitsurlepont unenappe etcouvrait le navire d'unsuaire, La cale allait s'alourdissant. Nulmoyen defranchir lavoie d'eau. Ilsn'avaient pasmême unepelle d'épuisement, qui d'ailleurs e...
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Avant qu'il pût y songer, Tom se glissa derrière
Et lui donna de la botte pour lui apprendre.
de gemmes semblables àde vivantes étoiles.Lemanteau ducavalier flottaitderrière luietson capuchon était rejeté enarrière ; sescheveux dorésvolaient, chatoyants, auvent desacourse. Frodon eutl’impression qu’une lumière blanche brillaitautravers delaforme etdes vêtements ducavalier commeautravers d’unmince voile. Grands-Pas bondithorsdesacachette etse précipita verslaRoute, criantetsautant parlabruyère, mais avant même qu’iln’eût bougé ouappelé, lecavalier avaitserré labride deson cheval ets’était...
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espoir à la suggestion d’un acte de vaillance
« Y a -t-il dans cette ba nde quelqu’un qui ait autorité pour traiter avec moi ? demanda -t-il. Ou, en fait, qui ait assez de tête pour me comprendre ? Pas toi, au moins ! dit - il, narquois, se tournant vers Aragorn avec dédain. Il en faut plus pour faire un roi qu’un morceau de verr e elfique ou une racaille comme celle- ci. Allons donc ! N’importe quel brigand des montagnes peut exhiber une aussi belle suite ! » Aragorn ne répondit rien, mais il accrocha le regard de l’autre et...
- Que voulait dire Lamartine quand, en 1837, il écrivait à Félix Guillemardet : Jeune, j'ai partagé le délire et la faute, J'ai crié ma misère, hélas, à voix trop haute; Mon âme s'est brisée avec son propre cri ! Puis mon coeur, insensible à ses propres misères, S'est élargi plus tard aux douleurs de mes frères... Le repentir du poète vous semble-t-il justifié ?
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Louis GUlLLOUX (1899-1981)
LeSangnoir, 1935
Merlin, surnommé Cri.pure, est professeur de philosophie au
lycée de Saint-Brieuc pendant la «grande guerre»....
Louis GUlLLOUX (1899-1981) LeSangnoir, 1935 Merlin, surnommé Cri.pure, est professeur de philosophie au lycée de Saint-Brieuc pendant la «grande guerre». Hanté par le souvenir de sa femme Toinette qui l'a quitté pour un bel offi cier, il ouvre une lettre qu'il avait laissé traîner dans sa poche pendant deux mois ... [ ... ] Il tendit le bras, prit la lettre : écriture inconnue, cachet illisible. li déchira l'enveloppe, déplia la feuille... Un simple regard, le «Ah!» de qui reçoit un coup morte...
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Stendhal, La Chartreuse de Parme, chapitre 3. Extrait commenté
Passage célèbre de La Chartreuse de Parme : Fabrice vient d’être « jeté » sur la route de Waterloo => expérience de la guerre pour le jeune homme. I- Un extrait de roman A- Un récit • Récit => passé simple pour les actions brèves (« L’escorte prit ; L’escorte s’arrêta… ») / imparfait pour la toile de fond, les descriptions (« venait ; était ; lui faisait mal… »). • Récit à la 3 epersonne. « les hussards » ; « le maréchal des logis » ; « Fabrice » mais avec un narrateur qui intervient fréquem...
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Victor Hugo, Les châtiments, « France ! à l'heure où tu te prosternes ». Extrait commenté
Les Châtiments > recueil écrit par Victor Hugo en exil contre Napoléon III. Poème composé de 7 quatrains. 28 octosyllabes. Rimes croisées du type ABAB. Ex : « infâmes ; meurtriers ; âmes ; guerriers ». Alternance des rimes féminines (qui se terminent par –e, -es, -ent) et des rimes masculines. Victor Hugo, le poète exilé, s’adresse aux Français vivant sous l’Empire. I- Le poète et la France A- Situation • Le poète s’adresse à la France > aux Français. Cf. l’apostrophe « France ! » + les marqu...
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Etude de la fin de l'etranger de camus
2. Une véritable catharsis - La présence de cette révolte, la présence si nette du tragique évoque évidemment le schéma cathartique. - Présence du tragique : solitude du héros, face à l’aumônier qui représente « tous les autres ». A la fois dans le DIL et dans le monologue intérieur. Mention de la mort, du destin. Martèle sans arrêt le « je » de la P1. - La révolte intérieure propre à la catharsis : « crier à plein gosier », « déversais sur lui tout le fond de mon cœur », «...
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Électre, Acte Il, scène 9 : le récit du mendiant (lecture méthodique)
Introduction Situation du texte À la fin de l'avant-dernière scène de la pièce, il rapporte le meurtre jus ticier de Clytemnestre et Égisthe par Oreste. C'est le dénouement de l'ac tion dramatique . Composition du passage Le texte raconte une action unique, le meurtre, mais on peut cependant distinguer deux centres d'intérêt successifs : la mort de Clytemnestre (jus qu'à ) et celle d'Égisthe (de jusqu'à la fin). Enjeu du texte M...
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La mauvaise conscience est-elle chose bienfaisante ?
conduite non animale (« sans toi je ne sens rien qui m'élève au dessus des bêtes »).Parler d'instinct à propos de la conscience permet de ne pas l'identifier à la raison. Comme l'instinct animal, laconscience n'est pas le résultat d'un apprentissage ou d'une réflexion, le fruit de connaissances : elle estspontanée, « innée ». Mais, en même temps, l'adjectif « divin » différencie la conscience de l'instinct animal ensoulignant son caractère éminemment spirituel.Pourquoi sommes-nous « sourds »...
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Souvenir de la nuit 4
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas ! Elle pencha la tête et lui tira ses bas, Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre. - Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre ! Cria-t-elle ; monsieur, il n'avait pas huit ans ! Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents. Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre, C'est lui qui l'écrivait. Est-ce qu'on va se mettre A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu ! On est d...
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Souvenir de la nuit 4 - COmmentaire de texte
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas ! Elle pencha la tête et lui tira ses bas, Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre. - Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre ! Cria-t-elle ; monsieur, il n'avait pas huit ans ! Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents. Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre, C'est lui qui l'écrivait. Est-ce qu'on va se mettre A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu !...
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chouette effraie
Introduction : L’effraie des clochers est un rapace nocturne aussi couramment appelée chouette effraie ou dame blanche de la famille des Tytonidés. La chouette est de taille moyenne avec de longues ailes et une tête bien distincte, son chant est plutôt silencieux en dehors de la période de reprod uction et de la parade nuptiale .Son cri d'alarme est un sifflement rauque lancé en vol. Les deux sexes émettent ce cri, mais ce...
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VOLTAIRE: Poème sur le désastre de Lisbonne (ou examen de cet axiome : Tout est bien)
De nos frères mourants contemplant les naufrages, Vous recherchez en paix les causes des orages : Mais du sort ennemi quand vous sentez les coups, Devenus plus humains, vous pleurez comme nous. Croyez-moi, quand la terre entrouvre ses abîmes, Ma plainte est innocente et mes cris légitimes. Partout environnés de cruautés du sort, Des fureurs des méchants, des pièges de la mort, De tous les éléments éprouvant les atteintes, Compagnons de nos maux, permettez-nous les plaintes. C'est l'orgueil, dite...
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gargantua
d’Angély ; les autres à saint Eutrope à Saintes, à saint Mesme de Chinon, à Saint Martin de Candes, à saint Cloud de Cinay, aux reliques de Javarsay, et mille autres bons petits saints. Les uns mouraient sans confession, les autres criaient à pleine voix : « Confession ! Confession ! J’avoue mes péchés ! Miséricorde ! Je me remets en tes mains, Seigneur ! » Si forts étaient les cris des blessés que le prieur de l’abbaye sortit avec tous ses moines ; lorsqu’ils aperçure...
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Quatre-vingt-treize
Je ne sais.
sortie, tout pouvait être perdu. Que faire? il ne fallait point songer à attaquer la barricade de front ; un coup de vive force était chimérique ; douze cents hommes ne débusquent pas cinq mille hommes. Brusquer était impossible, attendre était funeste. Il fallait en finir. Mais comment? Gauvain était du pays, il connaissait la ville ; il savait que la vieille halle, où les Vendéens s'étaient crénelés, était adossée à un dédale de ruelles étroites et tortueuses. Il se tourna vers son lie...
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Grand oral du bac : SON ET ACOUSTIQUE
Son et acoustique en particulier. Certains maîtres utilisent des sifflets à ultrasons pour le dressage de leur chien. Citons également la chauve-souris -qui émet des ultra sons pour deviner les obstacles pendant son vol-, et le chat -qui émet des ultrasons pour essayer de paralyser l'insecte qu'il convoite. Les ultrasons sont aussi utilisés par l'homme à des fins thérapeutiques. C'est ainsi que le dentiste se sert des ultrasons pour nettoyer une dent c...
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Alphonse de Lamartine Graziella - Sujet non corrigé
ROMAN • SUJET 1 sourde ! mer pire que les démons de l'enfer ! mer sans cœur et sans 30 honneur! » criait-elle avec des vocabulaires d'injures, en montrant le poing fermé aux flors, « pourquoi ne nous as-tu pas pris nous-mêmes ? Nous tous? Puisque tu nous as pris notre gagne-pain? Tiens! Tiens! Tiens! Prends-moi du moins en morceaux, puisque tu ne m'as pas prise tout entière! » 1. Promontoire: cap élevé s'avançant dans la...
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Quatre-vingt-treize
L'un de ces hommes était Gauvain, l'autre était Cimourdain.
L'oeil de Cimourdain devint sévère. \24 Gauvain, sache qu'il faut faire la guerre à la femme quand elle se nomme Marie-Antoinette, au vieillard quand il se nomme Pie VI, pape, et à l'enfant quand il se nomme Louis Capet. \24 Mon maître, je ne suis pas un homme politique. \24 Tâche de ne pas être un homme dangereux. Pourquoi, à l'attaque du poste de Cossé, quand le rebelle Jean Treton, acculé et perdu, s'est rué seul, le sabre au poing, contre toute ta colonne, as-tu crié: Ouvrez les rang...
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Définition:
BRAILLER, verbe.
chasse] Crier, aboyer sans être sur la voie du gibier. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux. II.— Emploi transitif. [Le complément est en fonction d'objet interne] A.— Familier. [Le sujet désigne une personne, un groupe de personnes; l'objet désigne ce qui est susceptible d'être exprimé vocalement] Dire ou chanter quelque chose d'une voix très forte, éraillée. Synonyme familier : beugler. Brailler une chanson. Chassaigne et sa femme, braillant des injures, se précipitent...
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La lanterne magique
propose-t-il? (montrer que la clarté est l'une des qualités indispensables du style...; comparer l'Acis de La Bruyère);A quoi a-t-il recours pour mieux faire ressortir la justesse de son conseil? De qui Jacqueau est-il la personnification?Pourquoi Florian choisit-il un singe pour représenter les écrivains prétentieux et obscurs? Ne pouvez-vous pas vous-même tirer profit de cette satire littéraire? en quoi? A quelle occasion devrez-vous vous rappeler le conseil deFlorian? II. — L'analyse du...
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LA RESPIRATION
La respiration LA RES PIRATION À LA NAISSANCE • une oxygéné • une chargé en gaz carbonique tite • sang mélangé Là, J'air doit arriver Je plus pur possible. Aussi est il filtré des poussières qui y sont en suspension par les poils fins implantés dans les narines et sur tout par la muqueuse spécialisée qui tapisse les fosses nasales, la trachée et les bronches. Veines et artères Le sang chargé en déchets gazeux est drainé par les veines jusque d...
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Définition:
BRAILLE1, substantif masculin.
2. [Le sujet désigne plus spécialement un enfant] Pleurer avec de grands cris : Ø 4. — Une fois que maman s'avait disputée avec sa patronne, j'ai été au poste avec mon petit frère Mimile dans les bras; il braillait tellement pour têter, que le brigadier a renvoyé maman tout de suite. LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 179. B.— Par extension. VÉNERIE. [Le sujet désigne un chien de chasse] Crier, aboyer sans être sur la voie du gibier. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires gé...
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La Legende des Siecles
Et que j'étais déjà barbe grise, elle avait
Coutume de venir dès l'aube à mon chevet;
Parfois, elle voulait m'attacher mon épée,
Et, de la dureté d'une boucle occupée,
Ou se piquant les doigts aux clous du ceinturon,
Elle riait.
Ayant plus d'habitude aux chemises d'acier. IX JOIE HORS DU CHÂTEAU Le soir vient, le soleil descend dans son brasier; Et voilà qu'au penchant des mers, sur les collines, Partout, les milans roux, les chouettes félines, L'autour glouton, l'orfraie horrible dont l'oeil luit Avec du sang le jour, qui devient feu la nuit, Tous les tristes oiseaux mangeurs de chair humaine, Fils de ces vieux vautours nés de l'aigle romaine Que la louve d'airain aux cirques appela, Qui suivaient Mar...
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Han d'Islande
--Cela est vrai, repartit le guichetier.
cachot; son coeur battit d'espérance. L'énorme serrure cria, les cadenas s'agitèrent, les chaînes tombèrent; et, quand la porte s'ouvrit, son front rayonna de joie. C'était le personnage en habits d'écarlate que nous venons de voir dans le cachot de Han. Il portait sous son bras un rouleau de corde de chanvre, et était accompagné de quatre hallebardiers vêtus de noir et armés d'épées et de pertuisanes. Musdoemon était encore en robe et en perruque de magistrat. Ce costume parut faire effet sur l...
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Définition:
BRAILLE2, substantif féminin.
— Par métaphore. Des orgues de Barbarie braillaient (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Antoinette, 1908, page 901 ). — Au figuré. C'était soir de mardi gras et les rues braillaient pleines de masques (PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Sensations et souvenirs, 1895, page 135 ). 2. [Le sujet désigne plus spécialement un enfant] Pleurer avec de grands cris : Ø 4. — Une fois que maman s'avait disputée avec sa patronne, j'ai été au poste avec mon petit frère Mimile dans les bras; il braillait tellement p...
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ÂNE, substantif masculin.
? Donner le coup de pied de l'?ne. Attaquer l?chement quelqu'un qui est hors d'?tat de se d?fendre?: ? 5. Savez-vous pourquoi les hommes sont si impitoyables au suicide manqu?, au suicide truqu?? Ils se vengent, C'est le coup de pied de l'?ne au h?ros vaincu, la hu?e du supporter au champion malheureux. JULIEN GRACQ, Un beau t?n?breux, 1945, page 198. ? B?te, stupide comme un ?ne; ent?t?, t?tu comme un ?ne; m?chant, sournois comme un ?ne; brailler, crier comme un ?ne; ?tre charg? comme...
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Emile Zola: Chapitre II - La Curée
De plus, leur échange s'inscrit dans une progression dramatique qui n'a pas besoin d'être exprimée par lanarration. Ainsi le changement de nom d'Aristide se fait à travers les répliques de la deuxième partie du texte :« Veux-tu t'appeler Sicardot, du nom de ta femme?» [...] — J'aimerais mieux Sicard tout court, reprit l'autreaprès un silence. » La narration se fait commentaire de cette progression (« il rêva un instant encore, puis d'unair triomphant»), ou y ajoute des éléments autres (« E...
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L'auberge de l'ange gardien
Quand vint le jour du depart, le general etait radieux, Moutier bondissait de joie.
Le pauvre Derigny voulut parler, mais la parole expira sur ses levres et il tomba comme une masse, serrant encore les enfants contre son coeur. Moutier avait amorti sa chute en le soutenant a demi, aide des deux soeurs; il degagea avec peine Jacques et Paul de l'etreinte de Derigny. Lorsque Jacques put parler, il fondit en larmes et s'ecria: C'est papa, c'est mon pauvre papa! Je l'ai presque reconnu quand il a dit: Mes pauvres enfants! et surtout quand il nous a embrasses si fort; c'est comme...
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Contes de la bécasse
A peine la jeune fille était-elle sortie que Rivet entra.
"Vous ne me reconnaissez pas ?" dit-elle. Je balbutiai : "Mais... non... madame. \24\24Henriette Bonnel. \24\24Ah !" Et je me sentis devenir pâle. Elle semblait parfaitement à son aise, et souriait en me regardant. Dès qu'elle m'eut laissé seul avec son mari, il me prit les mains, les serrant à les broyer : "Voici longtemps, cher monsieur, que je veux aller vous voir. Ma femme m'a tant parlé de vous. Je sais... oui, je sais en quelle circonstance douloureuse vous l'avez connue, je sais...
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Les Index Noires
« Ce que je dis là ne te rend pas jaloux, Harry ?
\24 Je veux dire, Jack, que Nell n'a jamais quitté ces profondeurs de la houillère où elle est née, sans doute. Elle ne sait rien, elle ne connaît rien du dehors. Elle a tout à apprendre par les yeux, et peut-être aussi par le cur. Qui sait ce que seront ses pensées, lorsque de nouvelles impressions naîtront en elle ! Elle n'a encore rien de terrestre, et il me semble que ce serait la tromper, avant qu'elle se soit décidée, en pleine connaissance, à préférer à tout autre le séjour dans la houill...
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--Vous ne croyez pas que je vais attendre là que Rusard vienne me chercher ?
Au même instant, un bruit dans la pièce voisine les fit sursauter.\ Harry brandit sa baguette et ils entendirent une voix, mais ce n'était pas celle de Malefoy. —Cherche ma belle, cherche bien, ils doivent se cacher dans un coin. \ C'était Rusard qui parlait à Miss Teigne. Frappé d'horreur, Har\ ry fit des signes désespérés aux trois autres pour qu'ils s'enfuient le plus vite possible. Ils filè\ rent en silence jusqu'à la porte opposée et parvinrent tout juste à la franchir avant que Rus\...
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Saint-Barthélemy.
XVI –Le corps d’unennemi mortsenttoujours bon Nulle troupe, siriche qu’elle soit,nepeut donner uneidée decespectacle. Leshabits soyeux, richeset éclatants, léguéscomme unemode splendide parFrançois Ier àses successeurs, nes’étaient pastransformés encore danscesvêtements étriquésetsombres quifurent demise sousHenri III ;desorte quelecostume de Charles IX,moins riche,maispeut-être plusélégant queceux desépoques précédentes, éclataitdanstoute sa parfaite harmonie. Denos jours, iln’y aplus depoint...
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L'homme Qui Rit
Les vents sont une attaque de cosaques; tenez bon, cela se disperse.
On dévissa les écrous du fourneau de fer éteint depuis longtemps, on le descella, on le hissa sur le pont, on le traîna jusqu'à la brèche, et on le précipita hors du navire. On envoya à l'eau tout ce qu'on put arracher du vaigrage, des porques, des haubans et du gréement fracassé. De temps en temps le chef prenait une torche, la promenait sur les chiffres d'étiage peints à l'avant du navire, et regardait o en était le naufrage. XVIII. LA RESSOURCE SUPRÊME L'épave, allégée, s'enfonçait un peu moi...