669 résultats pour "soir"
-
Philippe Jacottet, L'Effraie
Situation de Ph. Jacottet, notre contemporain. Poésie qui présente toujours une conception de l'univers. Valeur complexe de l'œuvre, dès L'Effraie, recueil où se situe ce poème. Après idée générale et valeur formelle d'ensemble (alexandrins d'une graphie prosaïque),... ... présentation des 2 thèmes d'étude. Ire partie : L'expérience poétique s'éprouve au contact de la réalité sensible. Paysage étouffé : teintes, sensations tactiles, formes, mouvements. Les personnages : les 2 amoureu...
-
Chapitre XLV
Fagin confie à Noé Claypole une mission secrète.
– Combien medonnerez-vous pourlapeine ? demanda Noéenposant sonverre eten regardant lejuif dans leblanc des yeux. – Si vous vousenacquittez bien,vousaurez unelivre sterling, moncher, unegrosse livresterling, ditFagin quivoulait allécher Noéleplus possible. Etjen’ai jamais donnéautant pourn’importe quellebesogne oùiln’y avait pasgros à gagner. – Quelle estcette femme ? demanda Noé. – Une denous. – Oh ! oh !ditNoé ensefrottant lebout dunez, vous vousdéfiez d’elle, àce qu’il paraît ? – Elle afait q...
-
Définition:
CE2, CET, CETTE, CES, adjectif démmonstratif.
GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, III, page 471. — Vieux. Ce + adjectif possessif. Ce mien cousin : Ø 6. LE PAPE. — Il n'est rien que ces miens frères ne puissent ni ne doivent entendre de vous en ce moment. HENRI DE MONTHERLANT, Malatesta, 1946, II, 4, page 468. b) Présence fictive. — Ce...-ci. L'être, l'objet dont on parle, dont il est question : Ø 7. « Hélas! disait tout bas Candide à Martin, j'ai bien peur que cet homme-ci [Milton] n'ait un souverain mépris pour nos...
-
Définition:
CE2, CET, CETTE, CES, adjectif démmonstratif.
GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, III, page 471. — Vieux. Ce + adjectif possessif. Ce mien cousin : Ø 6. LE PAPE. — Il n'est rien que ces miens frères ne puissent ni ne doivent entendre de vous en ce moment. HENRI DE MONTHERLANT, Malatesta, 1946, II, 4, page 468. b) Présence fictive. — Ce...-ci. L'être, l'objet dont on parle, dont il est question : Ø 7. « Hélas! disait tout bas Candide à Martin, j'ai bien peur que cet homme-ci [Milton] n'ait un souverain mépris pour nos...
-
JOURNAL DU SOIR
de politique et de littérature,
des imprimeries des frères Chaigneau.
Lorsque ce discours dont nous ne faisons qu'indiquer quelques traits, sera imprimé, nous le mettrons sous les yeux de nos lecteurs. Bourdon demande le renvoi aux comités de sûreté générale & de salut public, de ce discours pour l'examiner, avant de le livrer à l'impression, motive sur ce qu'il peut s'y être glissé des erreurs. Barrere : Et moi aussi j'estime la quantité de citoyen français ; dans un pays libre tout doit être connu. Couthon : Ce seroit avilir la convention, de renvoyer au...
- SOIRÉES DE SAINT-PÉTERSBOURG (Les) de Joseph de Maistre (Résumé et analyse)
-
LAGARDE Robert : Le Samedi soir, sans voix, sans bruit (analyse du tableau).
•
-
La dame de Monsoreau v.
N'avais-je pas votre promesse? Oui. Vous l'ai-je une seule fois rappelee? Non. Et, cependant, quand les circonstances sont telles, que vous vous trouvez placee entre une position honorable et une position honteuse, vous preferez d'etre la maitresse du duc d'Anjou a etre la femme du comte de Monsoreau. Je ne dis pas cela, monsieur. Mais, alors, decidez-vous donc. Je suis decidee. A etre la comtesse de Monsoreau? Plutot que la maitresse du duc d'Anjou. Plutot que la maitresse du duc d'A...
-
-
Albert Cohen, Belle du Seigneur: Un soir, peu avant neuf heures...
sans cesser d'aller et de venir, de s'agiter, de parler toujours, succombent aux charmes de l'amour et subissent lesaffres du tragique. Dans ces fresques de la déraison et de l'ivresse que sont les livres d'Albert Cohen, ni le temps, ni la mort nesemblent avoir de prise réelle sur les hommes auxquels l'exubérance tient lieu d'espoir. - Solal (1930); - Mangeclous (1938) ; - Belle du Seigneur (1968) ; question 1 Étudiez la progression du passage et justifiez-la en vous appuyant par exempl...
-
JOURNAL DU SOIR
de politique et de littérature,
des imprimeries des frères Chaigneau.
Lorsque ce discours dont nous ne faisons qu'indiquer quelques traits, sera imprimé, nous le mettrons sous les yeux de nos lecteurs. Bourdon demande le renvoi aux comités de sûreté générale & de salut public, de ce discours pour l'examiner, avant de le livrer à l'impression, motive sur ce qu'il peut s'y être glissé des erreurs. Barrere : Et moi aussi j'estime la quantité de citoyen français ; dans un pays libre tout doit être connu. Couthon : Ce seroit avilir la convention, de renvoyer au...
-
Commentaire littéraire Rimbaud « Roman »
Ce vers nous montre que Rimbaud croit en l’amour mais pour peu de temps et qu’il peut être fou et passionnant mais de même pour quelque temps seulement . En conclusion Rimbaud nous montre qu’il apprécie l’été car on peut y faire de nouvelle s rencontre s mais également découvrir de nouvelles choses notamment les plaisirs des amour ette s de vacances qui sont rapide s mais très agréables . Mais il l’apprécie aussi pour ses longues et douces soirées...
-
Le premier jour de voyage et la première soirée d'aventures,
avec leurs conséquences.
avec anxiété l’arrivée deleur illustre chef,s’approchent deluipour leféliciter. « Tenez, cocher, » ditM. Pickwick entendant leshilling àson conducteur. Mais quelfutl’étonnement dusavant personnage lorsquecethomme inconcevable, jetant l’argent surlepavé, déclara, enlangage figuré,qu’ilnedemandait d’autrepayement quele plaisir deboxer avecM. Pickwick toutsonshilling. « Vous êtesfou,ditM. Snodgrass. – Ivre, reprit M. Winkle. – Tous lesdeux, ajouta M. Tupman. – Avancez ! disaitlecocher, lançant dans...
-
Louis Aragon, Aurélien: la description d'une soirée, le récit d'une déclaration amoureuse
Lors de la description de Tommy le batteur, deux oppositions distinctes sont visibles ; la première est harmonieuse Tommy caresse la batterie, qui peut se rapprocher du premier geste d’Aurélien, mais le second met mal à l’aise, le cou graisseux du batteur va de paire avec l’emprisonnement de la petite main. Des états d’esprit des protagonistes nous sont dévoilés lors de la prise de conscience d’Aurélien : « l’insensé de sa conduite […] il eut honte de sa conduite » de même que la peur...
-
Cinquième partie, chapitre V - Germinal de ZOLA
« Et les autres, malgré leur désir de détourner les yeux, ne le pouvaient pas, regardaient quand même. » La violence du spectacleA quel spectacle assistent ces bourgeois ? Les groupes constitutifs de la « bande », apparemment cohérente etanimée des mêmes intentions, ne se laissent discerner qu'au fur et à mesure de leur approche de la ferme.Jeanlin vient en tête, soufflant dans cet instrument primitif et naturel qu'est la corne.Puis un millier de femmes se présentent, classées en fonction de leu...
-
Harmonie du soir Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
Harmonie du soir Charles Baudelaire, Les fleurs du mal Ce poème est composé de 4 quatrains avec des retours de vers. En effet, le deuxième et le quatrième vers d’un quatrain deviennent le premier et le deuxième vers du quatrain suivant. Cette répétition créer ainsi un refrain prenant, qui donne à ce poème une figure évocatrice, on a ici un poème évocateur, un rythme liturgique. Une particularité du pantoum qui confère au poème de Baudelaire une musicalité accompagné, de mouvement » valse...
-
XL
Elle aussi sans doute se savonnait en ce moment, pensait-il dans son bain.
XLI Soirées desdébuts, ravissants entretiens partant debaisers interrompus, trêvesdechasteté, délicesiintéressant dese raconter àl'autre, d'apprendre toutdel'autre, deluiplaire. Animée, elleluiracontait sonenfance, etles jeux avec Éliane, etlachanson inventée parelle etque lesdeux petites filles chantaient surlechemin del'école, luiracontait sononcle etsa tante etVarvara, luiracontait sachouette Magalietsa chatte Mousson, âmescharmantes sitôt enlevées àsa tendre affection, luimontrait desphotos...
-
- Les Fleurs du mal - Spleen et Idéal - Charles Baudelaire : HARMONIE DU SOIR
- LE FORUM, VUE DES JARDINS FARNÈSE dit aussi LE SOIR (Jean-Baptiste Corot)
- LE FORUM, VUE DES JARDINS FARNÈSE dit aussi LE SOIR DE COROT (analyse du tableau)
-
« Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle » de Pierre de Ronsard, poème de Les Sonnets pour Hélène
a. Thèmes principaux du sonnet = vieillesse et mort b. Nostalgie et regrets II. Une étrange célébration a. Une image peu flatteuse d'Hélène b. La comparaison Hélène/Ronsard III. Le pouvoir de la poésie a. Glorification du poète b. L'immortalité poétique Conclusion : De façon inattendue, Ronsard mêle deux thèmes connus : d'une part l'épicurisme et la poursuite du bonheur comme conséquence de la fuite du temps, et d'autr...
-
Chapitre 7
Le torrent de la Foïba
Il était environ onze heures du soir.
Toutefois, cettesituation nepouvait seprolonger. Lesforces deMathias Sandorf commençaient às’épuiser sensiblement. Ende certains moments, tandisqu’ilsoulevait latête d’Étienne Bathory,lasienne s’enfonçait souslacouche liquide. Larespiration luimanquait subitement. Ilhaletait, ilétouffait, ilavait àse débattre contreuncommencement d’asphyxie. Plusieurs fois,même, ildut lâcher soncompagnon, dontlatête s’immergeait aussitôt ;mais toujours ilparvint àle ressaisir, etcela aumilieu decet entraînement...
- «Apostrophe» «Prénom», Je te remercie de tout coeur pour la magnifique soirée que tu m'as offerte samedi dernier.
-
Harmonie du soir Charles Baudelaire (commentaire)
tournent dans l’air du soir, » vers 3 et « Valse mélancolique et langoureux vertige ! » vers 4. * Olfactifs : l’odorat : " s’évaporer " ; " encensoir " ; " parfum ". L’odeur est très importante dans ce poème car c’estl’odeur des fleurs qui traduit l’harmonie : « Chaque fleur s’évapore ». Ce poème évoque également une sensation tactile : les allitérations en « v » et les assonances en « i » renforcentles vibrations.Ces différents sens, représentent l’état d’âme, celui du « cœur tendre » « qu’on a...
-
Joseph de MAISTRE : Les Soirées de Saint-Pétersbourg
Joseph de Maistre. Photo coll. Viollet. « Il faut absolument tuer /'esprit du xv me siècle», disait Jos eph de Maistre. Il opposa it au rati o nalisme des Lumi ères l 'ordre s urnaturel gouverné par la Pro v id en ce ; vis ionnair e e t prophè te, il en vi sage /'histoire sous /'éclairage des inter ventions de Dieu. Gravure de 1789. Photo Lauros -Giraudon. Le livre Une vision pessimiste du monde L es Soiré es de Saint-Pétersbourg, ou Entretiens...
-
- LES VISITEURS DU SOIR MARCEL CARNÉ/FRANCE/1942 Production: André Paulvé.
-
La cérémonie du Séder
Durant le Séder, on raconte en lisant sur la Haggada l'histoire de la
sortie d'Égypte, et on montre sur le plat du Séder tous les symboles
supports de cette narration.
au plus profond de soi et faire en sorte d’avoir le sentiment réel de vivre un moment de libération. Le Séder est une cérémonie où une place centrale est donnée au questionnement, surtout à celui de l’enfant. Les questions concernent tous ces objets inattendus et ces comportements insolites : pourquoi mange-t-on de la Matsa (pain azyme) ? Pourquoi des herbes amères ? Pourquoi doit-on manger et boire penché sur le côté gauche ? Pour bien marquer cette importance de la question, de nombreuses phra...
- PODCAST: Harmonie du soir - Les Fleurs du mal - Spleen et Idéal - Charles Baudelaire
- Du matin au soir, les dalles y sonnent sous les lourdes bottesdes gendarmes qui accompagnent les prévenus.
- Notre pacte spécifie pourtant expressément que nos samedis soir sont sacrés, absolument sacrés... François Gravel, Kate quelque part,
- VALERY, Paul Ambroise (1871-1945) Ecrivain, il se passionne pour le processus de la connaissance et le pouvoir intellectuel, à l'exemple de la Soirée avec M.
- LAZAREFF, Pierre (1907-1972) Ayant débuté comme reporter, ce journaliste prend la direction de France-Soir en 1944 et dirige le quotidien jusqu'à sa mort.
-
La Nuit de Décembre (extrait)
Du temps que j'étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Et s'évanouit comme un rêve. À l'âge où l'on est libertin, Pour boire un toast en un festin, Un jour je soulevais mon verre. En face de moi vint s'asseoir Un convive vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Il secouait sous son manteau Un haillon de pourpre en lambeau, Sur sa tête un myrte stérile. Son bras maigre cherchait le mien, Et mon verre, en touchant le sien, Se brisa dans ma main débile. Un an après, il était nuit ; J'étais à genoux près du lit Où venait de mourir mon père. Au c...
-
-
Lettre d'une institutrice pour recommander à l'une de ses anciennes élèves de suivre les cours du soir après sa journée d'apprentissage
lJ'L'\STHUt:TlON :\lOIL\LE ET HELlGIEUSE. 117 réguliers et utiles, vous vous laisserez aller au goût des lectures dangereuses, qui d'abord rempliront tous vos instants de loisir, et bientôt (tant il est difficile de résiter à l'entraînement) finiront par absorber même les moments que vous devez aux soins domestiques. Quels principes puiserez-vous dans de pareils livres? Vous si simple, si pieuse aujourd'hui, vous deviendrez insensiblement ambitieuse...
-
Soirées de Saint-Pétersbourg (les) ou Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence de Joseph de Maistre
(1 79 7), qui vient de couronner sa do ctrine par le principe d'une théocra tie papale et une vibrante apologie de l'u ltramonta nisme (Du pape, 1819), livre ici une sorte de testament philo sophico-p olitique, qui ne conn aîtra qu'une publication posthu me. Restés célèbres par leur glorification du bour reau, ces Entretiens, publiés avec un « Écl aircissement sur les sacrifices », ras semblent en formules saisissantes l' esse ntiel de la pensée de josep...
- Anvers, 22 août, 4 heures du soir. Victor Hugo, Correspondance
-
Roman de Rimbaud (commentaire)
servent-ils? Le « sérieux » du texte : le poème débute par la négation de ce sérieux. Faut-il, dès lors, prendre le poème ausérieux? Est-ce une dérision de ce qu'on est quand on a dix-sept ans? De ce que sont les autres (parce que soi-même on a franchi le saut — et dans le cas de Rimbaud, comment?)? De l'idée que s'en font les « grandes personnes»? Ces questions n'ont aucun ordre, et sont évidemment très incomplètes. Ce sont celles que le travail de préparationdu commentaire en classe avait perm...
-
Paul GuTH, Lettre ouverte aux futurs illettrés
Enoncé Questions -Rédaction Texte J'ai éprouvé moi-même, de mon propre chef, la fascination du fruit défendu ... Au collège, dès que sonnait la cloche, mes camarade s se ruaient hors de la classe. On aurait dit qu'un trembleme nt de terre les me naçait, qu'il fallait quitter d'urgence un sol qui allait s'entrouvrir. Au contraire, j'aimais m'attarder, surtout après le dernier cours de l'après-midi quand je savais que pers onne ne reviendrait. Un soir,...
-
Vocabulaire:
COLLATION1, substantif féminin.
table dress?e pour la collation matinale (GEORGES BERNANOS, Journal d'un cur? de campagne, 1936, page 1145) : ? 2. Une collation, ou, si l'on veut, un souper champ?tre commen?ant ? minuit, et assez vari? (...) fut destin? ? remplir l'intervalle entre les travaux du soir et ceux du lendemain. ?TIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Obermann, tome 2, 1840, page 229. ? En particulier. Repas l?ger que prennent les catholiques les jours de je?ne pour remplacer l'un des deux principaux repas, g?n?ralement...
-
Le vent froid de la nuit Julien Gracq
— « Doublée de gel comme... habit de soirée. » — « Un peuple de forêts. » — « Veau verte et dormante », image pour un miroir d'intérieur humain, (ou objets/êtres animés : les os d'un rapide,la sueur sur un miroir). • Nature/narrateur. — La nuit noire doublée de gel, comme en habit de soirée, annonce l'apparition du narrateur en habit de soirée. — Le vent hasardeux annonce « le cyclone des pensées » et la nuit sinistre annonce les « pensées noires ». — La Rivière Morte annonce le revolver et l'ap...
- GIROUD, Françoise (née en 1916) Journaliste à Paris-Soir sous l'Occupation, elle collabore à Elle et fonde L'Express avec J.
-
-
Résumé thérèse raquin par chapitre
Chapitre 9 : Laurent ne pouvant plus se permettre de prendre des congés au risque de se faire virait c’est Thérèse qui trouve un prétexte pour aller le voir chez lui. Ne pouvant trouver un autre prétexte pour ce voir les amants trouvent une idée : tué le mari gênant ainsi ils pourraient vivre sereinement. Chapitre 10 : Une solution au problème qu’est Camille s’impose aux esprits des deux amants : le meurtre. Chapitre 11 : Parfois Camille et Thérèse partent se...
-
La parole et l’action
• Sens et référence Cette question n'est pas de pure rhétorique : ce qu'un mot signifie et ce qu'il désigne ne sont pas deux réalités identiques, comme il apparaît clairement dans les cas que le logicien allemand G. Frege a isolés sous le nom de «contextes obliques». Je puis dire, en effet, que les expressions «l'étoile du soir» et «l'étoile du matin» sont équivalentes puisqu'elles peuvent me servir à désigner le même obje...
-
Émile VERHAEREN, Les Soirs, « Londres ».
1. Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme,
2. Où...
Émile VERHAEREN, Les Soirs, « Londres ». 1. Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme, 2. Où des plaques de fer claquent sous des hangars, 3. Où des voiles s'en vont, sans Notre-Dame 4. Pour étoile, s'en vont, là-bas, vers les hasards. 5. Gares de suie et de fumée, où du gaz pleure 6. Ses spleens d'argent lointain vers des chemins d'éclair, 7. Où des bêtes d'ennui bâillent à l'heure 8. Dolente immensément, qui tinte à Westminster. 9. Et ces quais infinis de lanternes fatales, 10. Parques dont...
- «Apostrophe» «Titre», Le vendredi 12 juillet, le lycée organise, en présence de Monsieur le Proviseur et des enseignants, une soirée pour fêter ses nouveaux bacheliers.
-
La rotisserie de la Reine Pedauque
Cette portière s'entr'ouvrit à mon approche, et je fus bien surpris de trouver dans le carrosse mam'selle
Catherine en robe de satin rose, et la tête couverte d'un coqueluchon où ses cheveux blonds se jouaient dans la
dentelle noire.
Ah! mon ami, croyez-moi, qui suis votre aînée: la timidité est un grand péché contre l'amour. Mais n'avez-vous pas vu que cette mendiante porte des bas troués et qu'elle a une dentelle de crasse et de boue haute d'une demi-aune au bas de ses jupons? Je l'ai vu, Catherine. N'avez-vous point vu, Jacques, qu'elle était mal faite, et de plus bien défaite? Je l'ai vu, Catherine. Comment alors aimâtes-vous cette guenon savoyarde, vous qui avez la peau blanche et des manières distinguées? Je ne l...
-
Mille et un jours en prison a Berlin
--Je vous demande si, cette fois, ma libération est bien certaine?
J'attendis pendant une longue semaine, suivie d'une autre longue semaine, lorsque le même officier se présenta de nouveau, mais avec une figure sombre me laissant assez prévoir qu'une nouvelle tuile allait m'être lancée sur la tête... Une mauvaise nouvelle, lui dis-je?... Oui, une mauvaise nouvelle, vraiment. Je sais ce dont il s'agit: on refuse maintenant de me laisser passer par la Belgique... Vous l'avez dit. Alors, je ne pus réprimer un léger mouvement d'impatience et de contrariété: Co...
-
La dame de Monsoreau v.
Ceux qui viendront le verront, repondit le roi. Les mignons assurerent leurs epees, agraferent leurs manteaux et suivirent le roi, qui, un falot a la main, les conduisit par le corridor secret que nous connaissons, et par lequel, plus d'une fois deja, nous avons vu la reine mere et le roi Charles IX se rendre chez leur fille et chez leur soeur, cette bonne Margot dont le duc d'Anjou, nous l'avons deja dit, avait repris les appartements. Un valet de chambre veillait dans ce corridor; mais, avant...
-
Le nabab, tome II
ma vie, j'envoyai comme un coup de canon dans les cinq salons en enfilade le nom de chaque invité, qu'un
suisse étincelant saluait chaque fois du «bing!
Je me plaisais à moduler ces syllabes italiennes, à leur donner toutes leurs sonorités, et je voyais bien aux airs stupéfaits de ces braves insulaires combien ils étaient charmés et surpris d'être introduits de cette façon dans la haute société continentale. Mais avec les Turcs, ces pachas, ces beys, ces effendis, j'avais bien plus de peine, et il dut m'arriver de prononcer souvent de travers, car M. Jansoulet, à deux reprises différentes, m'envoya dire de faire plus attention aux noms qu'on me...
-
-
Le Rouge et Le Noir
Julien né manqua pas l'adjudication du bail.
Le soir, on était assis en silence, autour du foyer domestique; le bruit du hêtre enflammé était la seule distraction. C'était un des moments de tristesse qui se rencontrent dans les familles les plus unies. Un des enfants s'écria joyeusement: \24On sonne! on sonne! \24Morbleu! si c'est M. de Saint-Giraud qui vient me relancer sous prétexte de remerciement, s'écria le maire, je lui dirai son fait, c'est trop fort. C'est au Valenod qu'il en aura l'obligation, et c'est moi qui suis compromis. Que...
-
Une vie
Elle ne se montra qu'à l'heure du déjeuner.
leu. Jeanne battait des mains, tressaillait, ravie, à chaque apparition des énormes et souples nageurs. Son coeur bondissait comme eux dans une joie folle et enfantine. Tout à coup, ils disparurent. On les aperçut encore une fois, très loin, vers la pleine mer ; puis on ne les vit plus, et Jeanne ressentit, pendant quelques secondes, un chagrin de leur départ. Le soir venait, un soir calme, radieux, plein de clarté, de paix heureuse. Pas un frisson dans l'air ou sur l'eau ; et ce repos i...