619 résultats pour "plutot"
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Est-ce que vous pensez que la vie est plus risquée aujourd'hui que dans le passé?
est toujours d'actualité, elle touche certainement moins de monde qu'elle ne pouvait le faire il y aencore une cinquantaine d'années. · Cette instauration de paix durable favorise aussi le commerce, l'industrie, l'échange entre les hommes. C'est une expansion des soins, de l'hygiène, une amélioration des conditions de vie, qui, sielle se limite pour l'instant à une partie du monde, tend tout de même à une universalisation. · Avec les soins s'étend aussi une politique entre les...
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LA POÉSIE DE 1500 à 1549: Marot et ses contemporains
temerit, la Pléiade datant de 1549 et remplissant de ses théories, de ses œuvres et de son influence tout le temps qui s'écoule de cette date jusqu'à Malherbe, tandis que l'ancienne poésie française, qui s'achève dans Marot, continue jusque vers le milieu du xvt• siècle les traditions du moyen âge avec les progrès que fait faire au goüt public la connaissance de l'an tiquité; de là, deux écoles de poésie qui se succèdent, et dont la pr...
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La Lune à la recherche d'elle-même, P. Claudel, incipit (commentaire)
Il convient tout d'abord de faire les constats les plus simples à propos du texte : il faut ainsi noter la dimension didactique de cette scène d'exposition. Nous nous pencherons ensuite sur la double identité du chœur ; enfin, nous constaterons que l'œuvre elle-même fait l'objet d'une mise en abyme. Notre extrait est indubitablement déroutant pour le lecteur : en effet, celui-ci est en droit d'attendre des premiers propos d'une pièce – ne parlons pas de scène, puisque le découpage tr...
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Commentaire de texte : Paul Éluard - «Le temps déborde»
phoniques, qui structurent phonétiquement le texte et font qu'on ne repère pas d'emblée cette absence de rimes. Peut-être peut-on lire cette absence de rimes (qu'ilfaudrait analyser en détail) comme le premier pas vers le silence du poète. C/ Le silence du poèteles répétitions : voir toutes les répétitions (nombreuses) dans le poème, les polyptotes (Répétition de plusieurs termes qui ont la même racine. On utilise pour cela ladérivation), le caractère répétitif, ressassant de certains termes qui...
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Ces quatre textes répondent-ils aux attentes d'une scène d'exposition?
Corneille la suite de la pièce nous dira qui épousera Chimène et qui sont père aura choisi de son côté, tandis que chez Racine le suspense est de savoir comment va se finir la relation entre Néron et Britannicus suite à l’enlèvement de Junis, sa bien-aimée par son demi-frère qui a été déshériter par sa belle-mère au profit de Néron qui est en train de devenir un tyran mais aussi que va devenir la relation mère -fils ou Agrippine a tout fait afin que son fils soit au pouvoir et son fi...
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Peut-on vivre heureux dans l'inconscience ?
"d'oublier" qui l'on est et même ce que l'on est c'est à dire que nous sommes privé de toute "conscience". Carrappelons le, "conscience" signifie pour l'homme "inquiétude". C'est elle qui nous pousse au devant de nous mêmedans ce qui n'est pas encore, ou qui nous pousse à regretter ce qui n'est plus. Au final, à force "d'espérer êtreheureux", nous nous condamnons à ne jamais l'être comme l'évoque Pascal dans Les Pensées.Faut-il donc s'abstenir de penser pour être en possession de cet éta...
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Pourquoi devons-nous nous méfier de nos désirs?
jusqu'à l'infini ». Chez les bêtes aussi.Mais plus la conscience s'élève et plus la misère va croissant, plus la souffrance est grande. De toutes les formes devie, c'est la vie humaine qui est la plus douloureuse et celle-ci « oscille, comme un pendule, de droite à gauche, dela souffrance à l'ennui ». souffrance quand le désir n'est pas satisfait, ennui quand la volonté vient à manquerd'objet ou quand une prompte satisfaction vient lui enlever tout motif de désirer. L'homme est-il arrêté pa...
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La notion clé : l'autonomie
• Po uvons-nous choisir notre vie ? 1. On ne choisit pas de vivre. Si ce que je vis équivaut à ce qui m'arrive, alors par définition c'est ce que je n'ai pas choisi. Il. N'est véritablement ma vie que ce que je choisis d'assumer comme mien. Si ce que je vis équivaut à ce que je fais de ma vie, alors c'est mon choix qui exprime qui je suis . • La liberté consiste-t-elle à faire toujours ce que nous voulons ? 1. Ëtre libre...
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Est-on d'autant plus libre qu'on a des raisons d'agir comme on le fait ?
l'homme à ses pulsions du désir, à la spontanéité de l'existence naturelle qui est la plus libre qu'il soit, parce qu'elle satisfait une tendance naturelle. Or il est impossible de s'épanouir, de faire son bon plaisir, quand on est sous la contrainte. La spontanéité ne peut pas être raisonnable ni calculée sans quoi elle n'est plus. Être libre, c'est vivre en improvisant, c'est ne pas se donner de plan, ne pas se contrôler soi-même. « carpe diem » : « Profite du jour ! » dit la morale hédoniste...
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A quoi nos désirs nous condamnent ils : l'inhumanité ou malheur ?
sommes malheureux, c'est parce que notre volonté, qui désire des choses que notre entendement croit possible,porte sur des objets du monde extérieur que nous ne maîtrisons pas totalement. De ce fait, les choses ne sepassent pas toujours comme nous l'avions souhaité, et cela nous mène à des désillusions. ∙ Il faut donc reconsidérer les choses, et admettre que les biens qui ne dépendent pas de nous sont également éloignés de notre pouvoir - la seule chose que nous pouvons complètem...
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Travail et consommation de H. ARENDT
Tout ce que produit le travail est fait pour être absorbé pres que immédiatement dans le processus vital, et cette consom mation, régénérant le processus vital, produit - ou plutôt repro duit - une nouvelle «force de travail» nécessaire à l'entre tien du corps. Du point de vue des exigences du processus vital, de la «nécessité de subsister», comme disait Locke 1, le tra vail et la consommation se suivent de si près qu'ils...
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Qu'est-ce qui empêche le progrès des sciences ?
cas, peut-on encore parler de progrès des sciences ? Il semble plutôt qu'il y ait plusieurs perspectives scientifiques à différentesépoques et en différents lieux, mais il apparaît difficile de prouver que l'une est vraie et l'autre fausse. La question du progrès dessciences est alors vidée de toute substance.b) Pour sauver cette question, nous devons repositionner la science par rapport à la question de la vérité. Peut-être ne faut-il pasconcevoir la science comme incarnant ce qui nous rappr...
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KANT et à la méchanceté de la nature humaine
- Ou de ne le comprendre qu'ironiquement (ex. du prince gaulois) c'est-à-dire de reconnaître que ne subsiste qu'un «droit du plus fort». - Mais Rousseau (que Kant a lu) a montré l'insignifiance de cette dernière expression (cf. sujet 31): la guerre ne lui confère pas davantage de sens sérieux. III. LE DROIT À RÉALISER -Le maintien du vocabulaire du droit a pourtant un sens positif: il signifie la présence, dans l'homme, d'une «disposition moral...
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Tandis que l'humanité a fait des progrès constants - FREUD
Ce serait l'âge d'or, mais il est douteux qu'un état pareil soit réalisab le. Il semble plutôt que toute civilisation doive s'édif er sur la contrainte et le renoncement aux instincts , il ne paraît pas même certain qu'avec la cessation de la contrainte, la majorité des individus fût prête à se soumettre aux labeurs nécessaires à l'acquisition de nouvelles ressources vitales. Il faut, je pense, compter avec le fait que chez tout homme existent des...
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Peut-on philosopher sans lire les philosophes ?
est celui qui possède le sens des nuances cher à Nietzsche ou à Husserl, de quelles nuances est-il question enphilosophie ?La principale nuance sur laquelle porte la philosophie, ou peut-être plutôt la nuance qui porte la philosophie est ladistinction de l'être et de l'étant. L'étant, c'est ce qui est. Par exemple un champ de blé, une table à repasser, unemachine à écrire, un gardien de la paix sont des étants. Dans cette perspective, même le « Dieu d'Abraham, d'Isaacet de Jacob » est un étant....
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Aristote: égoïsme et vertu
2) Analyse de l'égoïsme de l'homme vertueux. - Exemples : être juste, tempérant, etc., donc s'approprier les biens véritables.- Sources : l'âme raisonnable, capable de choisir les vrais biens. - Conséquences : faire le bien, c'est "contenter" cette partie de l'âme, qui est la plus importante en l'homme, doncfaire preuve d'une forme d'égoïsme, mieux : c'est être réellement égoïste (l'égoïsme vulgaire ne procure qued'apparentes et fragiles satisfactions). Extrait Les gens qui font du mot...
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ÉPICTÈTE: La philosophie naît du conflit
A) Première grande partie : « Voici [...] tordu » D'emblée le problème soulevé concerne le point de départ, non pas temporel à proprement parler, mais logique, de laphilosophie. Quel est son acte réel de naissance ? Quelle est son origine ? Comment trouver son fondement logiqueet rationnel ?La philosophie naît quand s'effectue une prise de conscience, c'est-à-dire une saisie intuitive de la conscience,quand les hommes se trouvent face à un constat radical : celui du conflit qui s'empare des i...
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Biographie de Pier paolo pasolini
Naissance & Enfance Pier Paolo Pasolini est né le 05 mars 1922 à Bologne et il est décédé dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975. Les parents Pasolini a vécut dans un cadre familial particulièrement troublé. En effet, de nombreuses divergences d'opinions opposent Alberto et Susanna ; ces parents. Alberto est un militaire, sensible aux idées fascistes et issue du milieu urbain. Susanna, institutrice, au contraire, vient d'une région plus rurale, croit en l'éducation, et, bien qu'elle ne...
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Bergson: la connaissance d'autrui par analogie
(fonctionnement du cerveau : matière) du mental (force spirituelle et psychique, incluant la conscience : esprit).Les spiritualistes affirment l'existence en l'intérieur de l'homme de la pensée, de la conscience, indépendamment dela matière. La conscience ne serait donc pas une conséquence directe de l'activité cérébrale, mais plutôt unefaculté de l'esprit, à laquelle on peut attribuer une indépendance par rapport au cerveau.Chez Bergson, la conscience effectue un travail de synthèse entr...
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La technique peut-elle nous faire rêver ?
juste d'affirmer qu'un des désirs les plus profondément enracinés en l'homme est le désir de pouvoir ? Sans doute.Car l'homme est un animal inquiet. Son impuissance le trouble. Il craint l'échec, il le redoute et se mine avant mêmed'échouer. Alors, il rêve forcément de puissance. Puissance sur les maladies qui le menacent, sur les forces de lanature qui le menacent également, sur les autres hommes qui peuvent aussi le menacer, etc. Ce rêve de puissance,ce désir de puissance, les techniques vi...
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Est-il facile de penser librement ?
aucune trace écrite n'existe de l'ancienne alliance avec Estasia. Or, Winston a pu trouver dans sa chambre un petitcoin qui échappe à la surveillance des caméras, un angle mort, et en profite pour tenir un journal intime. Dans cejournal, il peut écrire que la liberté consiste à pouvoir penser que « 2+2=4 ». Nos pensées semblent donc être notredernier retranchement face au totalitarisme : rien ne peut les contrôler. Transition : Pourtant, aux côtés de Winston, on voit d'autres personnages qui re...
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Pourquoi désirons-nous connaître ?
3. discours scientifique. La science est la connaissance des causes, l'angoisse de l'homme porte sur les causespremières, les origines. La recherche des origines est peut être le désir qui sous tend la quête de la vérité. II : Remise en cause des motivations de la connaissance. L'utilité n'est pas dans la connaissance. 1. Nietzsche a critiqué la conception utilitariste de la vérité : la nature est ellemême trompeuse et survivre pousse plutôt à cultiver l'apparence. Ce quicompte c'es...
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Ruy blas dénouement fin
- Omniprésence du lexique lié à la mort - Matérialisation d'un destin inévitable : la seule issue possible de RB est la mort v38 « Si j'avais pardonné ? J'aurais agi de même » - Visages multiples de la fatalité : - Les machinations de DS dont l'engrenage implacable a mené au dénouement funeste - l'amour (v7 « cet amour m'a perdu ») - la différence de statut social (v34 « Que ce pauvre laquais bénisse cette reine ») - la morale (serment inviolable du mariage) et l'honneur (RB ne peut déshonorer l...
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Peut-on changer le monde ?
impossible ». l Ce qu'il convient, dès lors, de se demander, c'est ce qui dépend de nous dans nos actions sur le monde. Nos actions peuvent-elles nous permettre de changer le monde ? Dans la troisième partie du « Discours de la méthode », Descartes affirme qu'une de ses règles d'action est « de tâcher plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs plutôt que l'ordre du monde » (« Fortune » désigne ici le cours changeant de la nature). Pour comprendre cette m...
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Qu'est-ce que imaginer ? Qu'est-ce que penser ? Quelle ressemblance, quelle différence et quels rapports y a-t-il à établir entre ces deux opérations ?
ensuite, d'ordinaire, à déterminer les moyens d'en tirer le meilleur parti possible ou d'en éviter les inconvénients lesplus graves.Au second moment, au terme de la pensée qui se fait, penser c'est juger. Lorsqu'un long moment de réflexion setermine par cet aveu : je ne sais qu'en penser, nous reconnaissons l'échec de la pensée-réflexion ou pensée qui sefait; celle-ci n'a pu aboutir à la pensée-jugement, qui est la pensée faite. Penser, dans ce sens, c'est croire,admettre comme vrai. II....
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La raison doit-elle se méfier de toutes formes de croyance ?
irrationnelle et d'un point de vue pratique toute croyance déraisonnable. La raison doit donc se défier de lacroyance car toute croyance a par définition un défaut de preuve rationnelle et est susceptible d'être irraisonnée oude devenir déraisonnable. Pour autant, la raison a-t'elle raison de se défier de toute croyance? Peut-elleraisonnablement douter de toute forme de croyance, même les plus raisonnables? Mais, une croyance peut-elle êtreraisonnable? Doit-elle rationnellemen...
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Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
Une seconde perspective possible consiste à accorder une certaine confiance aux données sensibles, mais à limiterleur application quant à la constitution de la connaissance, ou plutôt à limiter cette application, à la déclarerinsuffisante : on a en effet besoin de principes rationnels pour fonder la connaissance, et ces principes ne nous sontpas donnés par nos sens mais par l'exercice de notre faculté rationnelle de compréhension. Les sens sont doncutiles pour constituer la connaissa...
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Nietzsche: L'art pour l'art
1. La notion d'« art pour l'art » est posée d'emblée par Nietzsche comme thème de sa « considération ».C'est un thème qui renvoie à l'actualité des débats de l'histoire littéraire de son temps qui oppose dans lalittérature les tenants du réalisme à la Zola, aux partisans de l'art pour l'art, Comme Mallarmé. Mais, plus que témoin, Nietzsche dégage la signification d'une telle théorie, comme prise de position contre:affirmer « l'art pour l'art », c'est non seulement dire que l'art a sa fin en lui-...
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Pouvons-nous savoir avec certitude que nous sommes libres?
Descartes ne concède donc pas grand chose puisqu'il n'accorde que la possibilité théorique d'une indifférencepositive. Il est certes possible que nous agissions contre toute raison afin de donner corps à cette indifférence, oupour prouver notre liberté, mais agir afin d'établir une affirmation de soi ne pourrait guère conduire qu'à une vie videet dénuée de sens. L'indifférence même conçue comme une volonté positive (et non comme simple absence defondement à une décision) est donc bien...
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Défendre ses droits, ses intérêts, ses privilèges est-ce la même chose ?
notions seraient donc, selon Calliclès, identifiées dans le stratagème d'édification d'une loi contre-nature. C'est lanotion même de « défense » qui permettra d'identifier ces trois notions (droit, intérêt, privilège). Nietzsche réutilisera cette conception calliclèsienne du droit naturel en y apportant toutefois une rectificationintéresante. Les « forts » sont certes ceux dont la nature à conféré un droit de domination. Leur intérêt est doncde faire valoir ce privilège naturel. Mais selo...
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CARNET DE BORD
LES LIAISONS DANGEREUSES
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LACLOS
Clothilde PETIGNY PS3
Lettre 1 : 25.
Lettre 1 : 25.10.16 à 14h07 Je ne comprends pas trop mais bon en même temps s’est ce que la première lettre… Mais dans ce que j’ai pu comprendre, Cécile Volanges vient de sortir du couvent pour retrouver sa mère pour qu’elle la marie. Ca a l’air plutôt intéressant, histoire à suivre. Lettre 2 : 25.10.16 à 14h48 C’est que j’ai mis du temps entre la première et la deuxième lettre mais j’ai eu un petit problème de dernière minute mais j’ai eu le temps de lire et j’ai compris !!!...
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c'est à l'espèce de l'être visible.
LA CONCEPTION DU SAVOIR 207 l'aigu et le grave? Je pense que tu dirais par les yeux et par les oreilles. - T. C'est vrai. - S. La facilité à user des mots et des expressions n'a, en général, rien de roturier, c'est plutôt le contraire qui est indigne d'un homme libre, mais c'est parfois néces saire, ainsi, par exemple, il faut reprendre ce que ta réponse a de défectueux. Réfléchis, en effet : quelle est la réponse la plus correcte ? dir...
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Les faits historiques sont-ils donnés ou construits ?
historien invente les faits historiques comme bon lui semble ? Tel ne semble pas être le cas, car l'historien essayetoujours d'insérer les faits qu'il considère dans un ensemble de séries qui donnent sens à ce fait. Mais commel'explique Michel Foucault dans L'ordre du discours, ces séries ne sont pas construites en insérant les événements dans une succession de cause et d'effets, dont on pourrait toujours soupçonner la raison qui a poussé l'historien àles extraire du cours des événemen...
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Faut-il cher à tout démontrer ?
voir dans quelle mesure la démonstration peut apparaître à bien des égards comme un modèle de savoir et de cohérence. Il apparaîtra toutefois que la démonstration elle-même permet de limiter le champ et l'étendue de la démonstration. Néanmoins c'est bien toujours au moyen d'une démonstration qu'on doit le faire. Il y a donc là une contradiction performative qu'il nous faut tenter de dépasser. Nous nous demanderons enfin dans quelle mesure toute activité humaine exige d'être justifiée et enca...
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La dame de Monsoreau v.
N'avais-je pas votre promesse? Oui. Vous l'ai-je une seule fois rappelee? Non. Et, cependant, quand les circonstances sont telles, que vous vous trouvez placee entre une position honorable et une position honteuse, vous preferez d'etre la maitresse du duc d'Anjou a etre la femme du comte de Monsoreau. Je ne dis pas cela, monsieur. Mais, alors, decidez-vous donc. Je suis decidee. A etre la comtesse de Monsoreau? Plutot que la maitresse du duc d'Anjou. Plutot que la maitresse du duc d'A...
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Est-ce l'illusion ou le savoir qui rend heureux ?
Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs « Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désirqu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire entermes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. La raisonen est que tous les éléments qui font partie du concept du bonheur sont dansleur ensemble empiriques, c'est-à-dire qu'ils doivent être empruntés àl'expérience ; et que cependant pour l'idée du bonheur un tout absol...
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Biographie de Musset
puisque l'aîné épousa en 1861 une.ancienne.maîtresse du cadet; Aimée d' Alton,. qui avait essuyé de la part d' Âffred uh refus de- managé lors de leur lfaison (1837-1838) ! La biographie ou plutôt l'hagiographie que Paul consacra à son jeune frère, sous le titre de Biographie de Alfred de Musset (1877), propose par fois de graves contrevérités ainsi sur la genèse de Lorenzaccio -, mais reste un témoignage appréciable sur l'unive...
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Arts et Culture LE WESTERN
Le western à partir de la réalité, un monde entièrement fondé sur le rapport de force, sur le coup de feu expéditif et sur un individu continuellement en situation d'affrontement ou de réponse à un dan ger, une façon de vivre librement choisie par goût pour l'aventure ou imposée par les événements. L'adversaire du cow-boy est, entre autres, l'In dien. De l'extermination de la population indien ne, le western n'a retenu pendant longtemps que l'image...
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Huysmans À Rebours
qu'il mène actuellement : « Déjà, dans cette image de l'un des plus intimes familiers du Duc d'Epernon et du marquis d'O, les vices d'un tempérament appauvri, la prédominance de la lymphe dans le sang apparaissaient. La décadence de cette ancienne maison avait, sans nul doute, suivi régulièrement son cours ; l'effémination des males était allée en s'accentuant ; comme pour achever l'½uvre es ages, les es Esseintes marièrent pendant deux siècles ; leurs enfants entre eux, usant leur reste de...
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l'existence a-t-elle un sens si l'histoire n'en a pas ?
B. Alain, Propos sur le bonheur Tant que l'on n'a pas bien compris la liaison de toutes choses et l'enchaînement des causes et des effets, on estaccablé par l'avenir. Un rêve ou la parole d'un sorcier tuent nos espérances ; le présage est dans toutes lesavenues. Idée théologique. Chacun connaît la fable de ce poète à qui il avait été prédit qu'il mourrait de la chuted'une maison ; il se mit à la belle étoile ; mais les dieux n'en voulurent point démordre, et un aigle laissa tomber une...
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Le philosophie peut-il raisonnablement parler de la science ?
·~M~• La science n'est pas une question de connaissance mais d'expérience. Les conceptions totalisantes du philosophe non spécialiste risquent de déformer la réalité. Il aura toujours tendance à vouloir la conformer à son propre point de vue. La généralisation tout objet dans les limites dernière, on rend toute philosophique d 'un savoir fermé . Le chose nécessaire. des faits manque philosophe applique alors d'objectivité plus qu 'il ne...
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Est-on libre lorsqu'on est indifférent ?
Première partie : Le plus bas degré de la liberté. 1.1 Indifférence d'équilibre. Le premier sens de l'indifférence la comprend comme absence de détermination. Il n'y a aucune raison qui motivel'homme agir, il se trouve alors dans un état d'équilibre ; autrement dit il n'est pas influencé de l'extérieur à choisirun parti plutôt qu'un autre. En ce sens l'indifférence est liée à la liberté en tant qu'elles expriment toutes les deuxl'absence de contrainte. « La perception du vrai ou du bien » f...
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Grand oral du bac : Environnement LE TRAITEMENT DES EAUX
Le traitement des eaux par le fond, et un bras rotatif écume les mousses et les particules flottant à la surface. L'effluent déborde du réservoir pour être recueilli par un canal de captage extérieur. On peut retenir ensuite les dernières sub stances solides en suspension à l'aide de grilles dont les trous mesurent 1 à 2 mm de large. Mais on recourt plutôt au procédé de décantation ou aux deux, conjointement. L'effluent à décanter reste pendant...
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Le 19e, siècle de l'affrontement de la science et de la religion ?
Dans son Esquisse d’un tableau des progrès de l’esprit humain , Condorcet présente l’histoire comme le cheminement de la Raison qui prend lentement conscience d’elle-même. L’esprit humain doit lutter contre les superstitions qui l’asservissent. Cette opposition classique entre la Raison qui s’exerce dans les sciences et la religion est assez récente. En effet, la science telle qu’elle existe aujourd’hui, avec ses mét...
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DÉSESPÉRÉ (le). Roman de Léon Bloy
constatait Bloy dans une Préface de 1912. Cet agacement, fréquent chez les écrivains devant le succès exclusif d'un seul titre, se comprend d'autant mieux que le Désespéré, livre foisonnant et d'une incroyable violence, peut don ner de l'auteur une image caricaturale. Écrit à quarante ans, il naît d'une exi gence angoissée : faire le premier bilan d'une vie. Première partie. « Le Départ». De Périgueux, où il assiste à l'agonie de son pè...
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MACHIAVEL et Romulus
le résultat est bon, ici si la République est fondée, alors la violence ne sera pas perçue négativement et Romulusconservera une bonne image.Machiavel distingue donc deux violences : une qui détruit et une qui rétablit. On le voit le moyen importe peu. C'estpeut-être pour cela que Machiavel est considéré comme immoral, parce qu'il ne fait pas du bien une chose absolue,mais raisonne de manière pragmatique. Il s'agit d'agir au mieux, sans se soucier de la moralité des moyens. L'homme qui a pour in...
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Molière fait dire à Dorante que dans la tragédie, « l'on ne cherche pas de ressemblance » alors que dans la comédie, « il faut peindre d'après nature ». Qu'en pensez-vous ? Vous expliquerez et discuterez cette remarque en vous aidant des textes corpus, des œuvres étudiées en classe et de vos lectures personnelles.
Ses personnages appartiennent à toutes les classes sociales mais particulièrement à la classe moyenne. Dorante dans La Critique de l'école des Femme dit que : « On veut que ses portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle. » Chacun peut s'identifier dans les personnages d'une comédie. Ils incarnent un caractère général, Tartuffe, par exemple, est le symbole universel de l'hypocrisie, Harpagon dans l'Avare est un bourgeois avare. Les su...
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LE DEFI DU SAGE, Cicéron, Tusculanes, I
détailler un à un s'il manque du temps). * UN JUGEMENT DETOURNE : * La démonstration de Socrate n'a pas ici pour seule fin l'approche d'une mort sereine et nouvelle. Elle se montre aussi comme unmoyen de détourner le jugement auquel il doit se plier : plutôt que de le prendre comme une condamnation, l'homme sage la voitcomme une chance.* Cette idée s'appuie par exemple sur les sentiments que le philosophe éprouve à l'égard de ses juges : plutôt que de les haïr pourl'avoir condamné à mort, comme...
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LA FRANCE AU DÉBUT DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE.
politique intérieure. C'est un pays vieilli, saigné par la guerre précédente, affaibli par le malthusianismedémographique. Son appareil de production reste archaïque, sa puissance militaire tournée vers la défensive (ligneMaginot) et mal adaptée à la guerre moderne : « manque de divisions blindées, d'aviation ».C'est à Munich en 1938 que la passivité de la France apparaît nettement : l'Allemagne obtient tous les territoiresrevendiqués. La Tchécoslovaquie, pays allié de la France, est aband...
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Peut-on admettre l'existence de Dieu sans être religieux ?
s'appuie sur rien de concret, sur l'expérience. L'erreur de la raison lorsqu'elle projette ces idées, c'est de lesconsidérer comme des concepts à valeur objective alors même qu'elle quitte le sol de toute expérimentationpossible. Dès lors Dieu, comme les autres idées de la raison, ne peut faire l'objet d'une démonstration ou d'unepreuve. La croyance « rationnelle » qui s'attache à ces idées n'est, des mots même de l'auteur, qu'« illusiontranscendantale », erreur nat...