2632 résultats pour "bonheur"
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LE MALAISE DANS LA CULTURE DE FREUD (fiche de lecture)
Chapitre 4 : Les origines de la culture et les facteurs déterminant de son évolution. L'amour œuvre en faveur de la culture.On forme d'abord une famille puis on s'insère dans une société. Cela est possible grâce à la contrainte du travail, aux nécessités extérieures et à la puissance del'amour.L'amour sexué donne forcément de la satisfaction mais dépend du monde extérieur car en cas de rejet de l'autre, la souffrance est immense.Dans la religion, par exemple, un curé ou une sœur ne se fixe sur u...
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Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ?
encore les douleurs physiques de la maladie et de la vieillesse, qui sont le lot des vivants. Bref, à regarder leschoses lucidement, la vie est essentiellement faite de souffrance. Bien rares sont les moments de vraie joie.Certes, nous avons l'espoir d'arriver un jour au bonheur par la satisfaction de tous nos désirs : c'est d'ailleursce qui nous fait vivre, mais ce n'est qu'illusion vaine. Ce qu'il faut donc, c'est arriver à échapper à lasouffrance. Le désir se nourrit du manqueDans...
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A-t-on toujours la force d’agir moralement ? Comment définir la morale ? Savons-nous toujours ce qui est moral ?
de venue unive rselle, s'annulerait en effet elle-même, car alor s per sonne ne ser ait dupe des mensong es, et mentir ne ser virait plus à rien. Un acte immor al est donc un acte dont le princip e qui le commande est de faire ex cep tion à une règle uni ver selle. On s'arr oge le droit de mentir , car cela sert notr e int érêt perso nnel , mais l'on sait très bien que l'on ment dans un c-onte xte où la règle est qu'« on ne doit pas mentir ». ui est mor...
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Faut-il lutter contre ses désirs ?
Nous avons vu que nous devons lutter contre certains de nos désirs qui compromettraient notre respect desbienséances et d'autrui. Or d'après la théorie freudienne de l'inconscient psychique, nombre de nos désirs tropchoquants ou immoraux seraient refoulés dans notre inconscient. N'y ayant pas accès directement, nous ne sommespas conscients de l'existence de ces désirs, cependant il n'en reste pas moins qu'ils occupent toujours une part denous, certes cachée mais pas complètement f...
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La Vie antérieure (Spleen et Idéal)
• l'emploi du pluriel ; mille feux couleurs du couchant • soleils marins les références au luxe et à la magnificence dont l'énumération renforce l'abondance. riches • splendeurs • azur • palmes • esclaves La complexité du bonheur baudelairien Les éléments qui construisent le décor sont associés à des sensations qui témoignent de la sensibilité qui lie lepoète à l'univers. teignaient • imprégnés • rafraîchissaient Les éléments et les êtres entretiennent entre eux des correspondan...
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Cours sur le travail
par laquelle celui qui travail semble moins vivre par son travail que vivre pour effectuer un travail qui mutile son existence. Mais à l’inverse, il est aussi désiré comme moyen d’acquérir des compétences de se réaliser, d’avoir une vie sociale qui ne se borne pas à la sphère privée, celle de la famille. 3) Le travail est-il cause de nos malheurs ou condition de notre bonheur ? Enfin, pour toutes...
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Pensez-vous qu'il faille accorder une place aussi importante aux penseurs et écrivains qu'aux hommes d'action dans la société ?
III) …qui ont un pouvoir sur les consciences et sur chaque individu, rendant ainsi possible toute évolution de la société Mêmes s'ils ne participent pas tous de façon active et concrète à l'évolution de la société et qu'ils semblent n'avoir aucun impact sur elle, il est cependant nécessaire d'accorder une place importante aux écrivains et auxpenseurs car ils ont une influence sur tous les individus composant cette société : comment se manifeste cetteinfluence ? -écrivains et penseurs dispense...
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(Cyrano de Bergerac, acte III, scène VII, 1897.) Edmond Rostand
l'homme un héros. Les vers 3 et 4 ajoutent à la force du regard le pouvoir de la voix. L'amant éploré prend lesmiettes qu'on lui offre et se dit prêt à mourir d'amour (v. 1-2 ; 12-13) après tant de joie. Ces arguments ont dans labouche de Cyrano un accent de sincérité qui nous émeut profondément. Roxane est flattée de faire naître une tellepassion. Ces arguments la convainquent, car elle est troublée aussi et même émue. Car Cyrano l'implique dans son propos. Par deux fois il s'adresse à elle....
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MARX: « Tu travailleras à la sueur de ton front ! »
être considéré que le travail est nécessaire à l'épanouissement de l'homme autant que le repos.2 . Si le travail apparaît comme une pure contrainte à Smith c'est que le travail est, dans la forme historique qu'ilprend, effectivement une contrainte. Mais la liberté n'est pas le contraire du travail et les hommes en« renversant » cette contrainte pourrait se réapproprier leur liberté. Cette liberté là, serait chez elle même dans letravail, parce que le travail lui-même serait la propriété...
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Désirer l'impossible est-ce une folie ?
De plus, se cantonner à respecter l'ordre du monde et les évènements que l'on considère comme relevant d'undestin que nous ne pouvons pas infléchir, amène à une espèce d'indifférence à l'égard d'autrui. Un réalisme étriquéreprésente un frein pour le bonheur d'autrui. En effet, il est bon d'intervenir et de bouleverser l'ordre des choses afinde venir en aide à autrui. L'attitude passive n'est-elle pas condamnable face à la barbarie ou à la souffrance desautres ? Pensons donc à la non assista...
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Euripide, les Bacchantes (extrait).
cachent l’antique pied du Temps et pourchassent l’impie. Il ne faut jamais ni penser ni agir en dehors des coutumes. C’est dépense légère de se soumettre à leur autorité, et de se conformer, quels qu’ils soient, aux usages divins qui se sont perpétués dans la longueur du Temps, et qui toujours ont leur source dans la Nature. Est-il une plus belle sagesse, et les hommes peuvent-ils obtenir des dieux un plus beau privilège, que de pouvoir tenir une main victorieuse sur une tête ennemie ? Ce qui es...
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fiche sur le Manuel d'Epictète
La première phase du manuel reprend donc cette idée , il faut distinguer deux catégories dans la discipline du jugement : celle qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas. Sachant que tous les autres principes dépendent de celui-ci , il peut alors être considéré comme primordial . L’idée d’Epictète est la suivante : nos jugements sur le monde extérieurs dépendent uniquement de nous en revanche l...
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FICHE DE LECTURE : Le manuel d'Epictète
La première phase du manuel reprend donc cette idée , il faut distinguer deux catégories dans la discipline du jugement : celle qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas. Sachant que tous les autres principes dépendent de celui-ci , il peut alors être considéré comme primordial . L’idée d’Epictète est la suivante : nos jugements sur le monde extérieurs dépendent uniquement de nous en revanche l...
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L’amour est-il un moyen en vue du bien ou une fin en soi?
comme l’amour populaire est possible chez les couples homosexuels. Bref, le type céleste d’amour est donc un moyen en vue du bien car, comme l’a définit la prêtresse Diotime, « […] l’Amour se rapporte à la possession perpétuelle de ce qui est bon.». Ainsi, dans le but de posséder l’objet de son désir, l’amoureux tentera de bien paraître, et donc d’être vertueux car si l’amour est un moyen en vue du bien, l’inverse est aussi vrai : le bien est un moyen en vue de l’amour. Les idées de Phèdre et de...
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Sentiment d'exister
116 Le sentiment d’exister passer pour la réalisation d’un rêve: ce n’était qu’un cadeau utilitaire. et pourtant, quel plaisir de rouler en vélomoteur! Cela ne figure évidemment pas au registre des discours qui parlent d’idéal. et pourtant ce plaisir avait quelque chose d’idéal. le paysage qui défilait sans qu’elle ait aucun effort à fournir, la fraîcheur du vent, le ronronnement tonique du moteur, toutes ces sensations nouvelles lui parlaien...
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La religion exclut-elle l'usage de la raison ?
Je crois parce quec'est absurde. SaintAugustin Cette phrase définit la foi. Nous n'avons nulle preuve del'existence de Dieu. Croire en Dieu (ou n'y pas croire) relèved'un choix d'existence mais qui reste infondable en raison. Dans une perspective fidéiste, au contraire, on ne peut accéder à une vérité religieuse que par la seule foi sansaucun recours à la raison : celle-ci éloigne de Dieu. Aussi , le croyant doit totalement s'abandonner aux seulesprincipes de la Révélation . « La foi est...
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L'histoire doit être utile à l'action présente...
• dégoût : répugnance, répulsion, horreur ; désenchantement, écœure ment, lassitude. • oisifs : dépourvus d'occupation ; désœuvrés, inactifs. • bonheur : état de satisfaction complète, stable ; plénitude. • résignation: abandon volontaire, soumission (:;é lutte, révolte). • histoire : étude du passé. • loi : règle impérative émanant d'une autorité souveraine; norme uni verselle de l'esprit ; rapport nécessaire. • actif, action : qui agit, qui réalise : « Qu...
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texte philo
Chaque homme et femme se construit à travers une référence au temps et aux racines de sa propre culture ! Mettons en commun ce que nous avons de meilleur et enrichissons nous de nos différences pour réaliser nos rêves les plus sages comme les plus fous . Ce sont les expériences de la vie , de nos voyages nos découvertes , nos rencontres et nos réalisations qui nous forgent . Sur la terre deux choses sont évidentes : Relater le passé et parler de l'avenir . Chaque jour est une toute autre di...
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Le respect de la vie d'autrui n'est il justifié que par l'intérêt commun?
KantPour Kant ce qui est moyen en vue d'une fin est ce qu'il appelle un impératif hypothétique. Par exemplesi je possède une planche de deux mètres et que je veux une planche de un mètre cinquante, on diraque le fait de couper cette planche est un impératif hypothétique. Couper cette planche est ce que jedois faire si mon but est d'avoir une planche de un mètre cinquante. On voit que l'action de couper cetteplanche est un moyen en vue d'une fin. Je ne coupe pas cette planche juste pour la co...
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La maîtrise des désirs ?
Le désir est considéré comme l'essence de la nature humaine par beaucoup de philosophes tel Spinoza ouSchopenhauer et pourtant a longtemps été dévalorisé comme niant ce qu'il y a de plus noble chez l'homme,attachement au sensible aux dépens du spirituel. Le désir se caractérise par la recherche d'un objet dont on sait ouon imagine qu'il est source de satisfaction. Comme objet, c'est ce à quoi nous aspirons ; comme acte, c'est cetteaspiration même. Le désir se distingue de la v...
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K . MARX, Principes d'une critique de l'économie politique: «Tu travailleras à la sueur de ton front !»
C. Réponse à la question : a), Idéé. générali: : " ' � . '" � � \ " , . . Le travail est nécessaire à l'homme, c'est l'acte humain par excellence car il permet à l'individu d'affirmer sa liberté et de se réaliser.en •c9nfectionnant une ,œuvre. Cependant, il existe des conditions aliénantes de travail, dont l'histoire fournit des exemples ;, ces conditions déna- turent le sens même du travail. b) Structure iogi9ue.du texte :_ «Tu travailleras... bonh...
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Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
1) Le désir est présenté comme un effort continu, sans but, sans satisfaction dernière. 2) La vie heureuse est définie négativement comme étant celle qui comporte le moins de souffrance. 1) Le premier terme qui nous dirige immédiatement vers le centre de l'analyse de la pensée deSchopenhauer est celui de « désir ». Comme l'avait déjà montré Platon dans « Le Banquet », tout désir naît d'un manque, d'un état qui ne nous satisfait pas ; donc il est souffrance, tant qu'iln'est...
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Iphigénie en Aulide
Fier de son nouveau rang m'ose-t-il méconnaître ?
SCÈNE IV\24ACHILLE, CLYTEMNESTRE, IPHIGÉNIE, ÉRIPHILE, DORIS, AEGINE ACHILLE Princesse, mon bonheur ne dépend que de vous, Votre père à l'autel vous destine un époux. Venez y recevoir un coeur qui vous adore. IPHIGÉNIE Seigneur, il n'est pas temps que nous partions encore. La Reine permettra que j'ose demander Un gage à votre amour, qu'il me doit accorder. Je viens vous présenter une jeune Princesse. Le ciel a sur son front imprimé sa noblesse. De larmes tous les jours ses yeux sont ar...
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Maupassant : Mont-Oriol: Ire partie, chapitre VI
Le paysage est perçu à travers les sentiments du personnage et son désir naissant. La présence, dans le texte, declichés romanesques, à valeur ironique, permet de situer le point de vue du narrateur. La nature, miroir de l'amour. La rêverie de Christiane naît du paysage, lequel sert de révélateur à son état d'âme : les deux paragraphes où la jeune femme imagine la vie à deux commencent par le même rêve d'enfouissement «sous les arbres», près de l'eau ou dedans ; or ce rêve associe les amants à...
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La philosophie a-t-elle encore sa place dans le monde ?
b) Les sciences de l'esprit (psychologie) prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure toutjugement de valeur (bien et mal).Elles ne peuvent donc pas non plus éclairer l'homme sur la valeur de ses actes. Conclusion générale : de telles sciences ne se préoccupent pas du sens des choses. Or c'est le sens ou l'absence de sens de son existence qui importe le plus à l'homme. HUSSERL : LES SCIENCES IGNORENT LE SENS DE L'EXISTENCE Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ?...
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morale.
système juridique comporte des préoccupations morales. Le droit positif reflète, dans une certaine mesure, un certain sentiment de la morale, même s'il varie selon les époques et les lieux. Les juges peuvent aussi, en adaptant aux cas particuliers l'application de la loi, se faire moralisateurs dans les jugements qu'ils rendent. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Augustin (Aurelius Augustinus, saint) autre Bergson Henri bien - 1.PHILOSOPHIE bioéthique bonheur Confu...
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Léon Tolstoï
Comme la nature, comme l'enfant, comme le primitif, Tolstoï est toujours sérieux et infiniment “ vrai ”. “ Le héros demon œuvre, celui que j'aime de toutes les forces de mon âme, celui que je me suis efforcé de reproduire dans toutesa beauté, c'est la vérité... Une seule chose est nécessaire, aussi bien dans la vie que dans l'art : ne pas mentir. ” Cette maxime s'applique non seulement à ses œuvres mais à toute sa vie. Poussée par l'esprit absolu, intransigeantde Tolstoï jusqu'à ses plu...
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ÉPICTÈTE, Manuel. Ce qui trouble les hommes
«Accuser les autres .•. ·c'est le fait d'un homme instruit» : Les degrés _de progresiion vers la sagesse. Analyse du texte. A. E xp lication commentée : a) 1. Le stoï c isme, une des plus grandes sagesses de !'Anti quité présente une technique spirituelle de lutte contre la souffrance et dejustification métaphysique. Comme toutes les morales de l' Antiquité, la morale stoïc ienne se présente · comme une doctrine· du souverain bien, s'efforçant'd'assurer lè...
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Usage du terme:
BAIE4, substantif féminin.
B.? En particulier. Demeurer la bouche ouverte dans une attitude passive d'?tonnement, d'admiration, etc.?: ? 3. (...) entre la rue de la Michodi?re et la rue de Choiseul, il y avait une ?meute, l'?crasement d'une foule chauff?e par un mois de r?clame, les yeux en l'air, bayant devant la fa?ade monumentale du Bonheur des Dames, (...). ?MILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 761. ? Expressions. ? Bayer aux chim?res, aux nu?es. D?sirer des choses impossibles?: ? 4. Les songe-creu...
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Lecture analytique Candide, Chapitre 30
maturité de Candide. Candide réfléchit sur la leçon du « bon vieillard » : le travail procure un bonheur simple, mais plus sûr que les grandeurs illusoires des « six rois » détrônés que Candide a rencontrés à Venise. Pangloss entame une tirade sur le thème conventionnel de la fragilité des grandeurs royales. Ce lieu commun entraine la prolifération d’un discours qui énumère les grands rois de l’histoire universelle ayant fini misérablement : rois de la Bible, puis ceux de l’Antiquité...
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Freud et la religion
• Texte tiré de l'Avenir d'une illusion, 1927, tr. fr. 1971, p. 69-70. REMARQUES COMPLÉMENTAIRES • La critique de la religion par Marx, bien qu'elle se situe sur un autre plan, n'est pas sans analogie avec l'analysepsychologique conduite par Freud. Selon Marx en effet :- La religion est «bonheur illusoire du peuple». Elle le console de sa misère sociale par l'espérance d'un au-delàheureux. Elle-^st donc « l'opium du peuple» qui rend supportable le malheur des hommes dans des sociétés injus...
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« La science ne se soucie ni de plaire ni de dé-plaire; elle est inhumaine. Ce n'est pas elle, c'est la poésie qui charme et qul console. C'est pourquoi la poésie est plus nécessaire que la science. » Après avoir expliqué cette parole d'A. France, vous direz si les progrès de la science entraînent la dis-parition de la poésie.
â~'*,/J,~u ______ , ________________________ _ c Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. • Tout père de famille, qui perd une jeune fille, éprouve des sentiments identiques à ceux que V. Hugo exprime dans son poème A. Villequier. Il est certain que la lecture du chant III de l'Art Poétique de Boileau, ou celle des Soldats de l'An II de V. Hugo, ne produisent pas le même effet. A vouons en outre, que la poésie n...
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Freud, Le malaise dans la culture
* PROBLEMATIQUE :
1.
les relations avec les autres humains * 3 remèdes possibles aux frustrations : - faire diversion pour l’atténuer (cf. Candide : « il faut cultiver son jardin… ») - on peut toujours trouver des satisfactions de substitution - on peut toujours l’atténuer avec des sédatifs… * La religion a fait son temps comme un remède à la f...
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CONFESSIONS (les) de Jean-Jacques Rousseau
III, II) : « On attache aussi bien toute la philosophie morale à une vie populaire et privée que à une vie de plus riche étoffe », mais c'est Rousseau, ancien laquais, gueux, homme de rien, qui invente le moi du plébéien, fondement imaginaire de son droit à l'écriture. La création littéraire dans les Confes sions transforme le sujet de l'écriture par une sorte d'anamorphose : la nostal gie permet un retour à l'origine, à la fois présen...
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Louis Aragon, Le roman inachevé, « Strophes pour se souvenir »
La mort simple et sobre 2 premiers vers : on parle d’une mort anonyme, pas de larmes, pas de pathos, mort courageuse, sans aide, exprimée dans 4 termes en énumération introduits par la conjonction de coordination « ni » répétée 3 fois. Exprime le refus de la célébration (« ni l’orgue ») de manifestation de tristesse (« larmes », « prières »). « La mort n’éblouit pas […] » v.5, v.4 évocation des actions de guerres dans une optique de défense. Des héros dénigrés puis reconnus Stro...
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Pourquoi vivons-nous le malheur comme une injustice ?
A. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation : « C'est bien l'idée que nos maux sont accidentels qui leur donne leur aiguillon » : le malheur est d'autant plus scandaleux qu'il n'est pasessentiel, qu'il ne traduit aucune nécessité ; c'est en cela que nous le vivonscomme une injustice : l'expérience de la contingence nous insupporte parcequ'elle témoigne d'une erreur , d'un processus finalisé entravé. c) ... et ce qui devait ne pas arriver L'injustice prop...
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Marc AURÈLE: Pensées pour moi-même
représente son corps après la mort « déchiré par les oiseaux et les bêtes de proie ». Si la mort n'est rien c'est parcequ' il n'y a rien après la mort. Or pour Marc Aurèle le raisonnement est inverse, si la mort est chose indifférente c'estparce que les dieux veillent sur l'homme. Transition : L'existence des dieux donne un sens à la vie et à la mort, si la mort était un mal les dieux auraient pourvu l'homme de moyens pour la combattre. Quel est le sens de cette espérance, de cette providence...
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La journée se passe de cette sorte à folâtrer avec la plus grande liberté, et toujours avec la plus grande décence. Pas un seul mot équivoque, pas une seule plaisanterie hasardée ; et cette décence, nous ne nous l'imposions point du tout, elle venait tout
« Nous étions seuls, je respirais avec embarras, elle avait les yeux baissés. » La phrase s'ordonne selon trois indépendantes, trois perceptions de la personne - sujet : « nous », « je », « elle »... La solitude commune fonde la complicité, de ce « nous », se dégage ensuite le « je » de la conscience qui découvre la « circonstance » et l'embarras qu'il partage avec l'autre (« les yeux baissés »), « Elle ». Le « nous » se disjoint, se décompose et nous dévoile deux sujets fixé...
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Usage du terme:
BAIE2, substantif féminin.
B.? Par extension. CARROSSERIE. " Ouverture que l'on r?serve dans la caisse d'une voiture et qui constitue la porte ou des sortes de fen?tres closes par des glaces " (Nouveau Larousse illustr?). Forme d?riv?e du verbe "bayer" bayer BAYER, verbe intransitif. A.? S'ouvrir?: ? 1. Les arbres frissonnaient comme aux jours o? le vent se met en col?re. Les fleurs qui bayent ? la ros?e retenaient leur parfum. HENRI MURGER, Les Nuits d'hiver, 1861, page 220. ? 2. ? peine ? genoux, elle o...
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Décrire le personnage de Jeanne dans Une vie
tendresses simples des animaux, des lois sereines de la vie. (Maupassant, 1999 :11) En faisant cela il ne l'a pas préparé pour la vie. Elle en savait seulement ce qu'elle a lu dans ses livres ou ce qu'elle imaginait dans ses rêves pendant le temps passé au couvent. De sa sortir du couvent elle découvre la beauté de la nature comme son père voulait. Elle est heureuse et avec ses parents. Dans toutes les choses elle voit la beauté. Quand elle est arrivé aux Peuples le meuble, le tapiserie, son l...
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Peut-on vouloir l'impossible ?
Problématique N'est-ce pas une conduite de la volonté tout à fait irrationnelle et donc complètement illégitime que de sefixer sur des objets dont on sait qu'ils ne sont, par nature (et ce sous différents ordres), impossible, inaccessible –et donc que la quête du désir est vaine) ? Quel sens et quelle signification donnés à cette trajectoire d'une volontéqui s'oriente vers de l'impossibilité ? De quoi est-elle symptomatique ou figurative ? Plan I- Vouloir l'impos...
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Liberté selon Kant
Kant, Critique de la raison pratique, Analytique de la raison pure pratique, chapitre III. La nature a voulu que l'homme tire entièrement de lui-même tout ce qui dépasse l'agencement mécanique de son existence animale et qu'il ne participe à aucun autre bonheur ou à aucune autre perfection que ceux qu'il s'est créés lui-même, libre de l'instinct, par sa propre raison. La nature, en effet, ne fait rien en vain et n'est pas prodigue dans l'usage des moyens qui lui permettent de parvenir à ses fins...
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Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
d’incomplétude universel qui renvoi le sujet à l’expérience de séparation du « moi tout » au « moi seul ». L’homme est caractérisé par le manque, par ce désir de le combler. Il le constitue de manière essentielle. Or, ce désir de ne faire qu’un est impossible à réaliser, l’amour comme désir de fusion ne s’accomplit pas. Par conséquent l’unité ne peut être qu’éphémère. Le mythe de l’Androgyne Primitif de Platon dans Le Banquet est directement lié à ce désir de la recherche de s...
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Francais
Préface Etymologiquement, la poésie est un genre litt éraire qui vient du grec ? ? ? ? ? ? ( poiein ) et qui renvoie à la notion de cr éation : c’est un art du langage. Depuis l’Antiquit é, elle s'est constamment renouvel ée au cours des si ècles avec des orientations diff érentes selon les é poques, les civilisations, les aires culturelles et les individus. Vous, lecteurs qui venez d’ouvrir cette anthologie, vous n’avez sans doute pas l’habitude de fr équenter les recueils...
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L'énigme rebelle
penseront parfois à nous, amusés, emplis de la condescendance obligée de ceux qui naissent plus tard. Fabriqués de carbone et de pensée, seuls à être capables de faire l'amour et la mort - hors saison - marque de notre indépendance et de nos appétits pour l'infini, nous aurons été vivants! Vivants dans un monde voué à l'entropie, vivants pour l'unique plaisir d'exister et de fabriquer avec orgueil quelques chefs d'oeuvre, des utopies et des rêves plus grands que l'espace dans lequel nous vivions...
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«Si je veux peindre le printemps, il faut que je sois en hiver; si je veux décrire un beau paysage, il faut que je sois dans les murs, et j'ai déjà dit cent fois que, si jamais j'étais mis à la Bastille, j'y ferais le tableau de la liberté.»
Autres sujets commentés/ 133 II «Si je veux peindre le printemps, il faut que je sois en hiver; si je veux décrire un beau pay sage, il faut que je sois dans les murs, et j'ai déjà dit cent fois que, si jamais j'étais mis à la Bastille, j'y ferais le tableau de la liberté.» Que pensez-vous de cette opinion de J. -J. Rous seau sur l'inspiration? ~ Vous pouvez évoquer d'autres situations du même type. Ainsi Somerset Maugham, qui av...
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René Descartes, Discours de la méthode, 3e partie. « Ma troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune et à changer mes désirs que l'ordre du monde »
Plan : Introduction I. Le sens de la maxime cartésienne a) Un paradoxe b) Changer mes désirs » c) Nos pensées sont en notre pouvoir II. Le contentement: finalité de la maxime morale a) Du mécontentement b) Au contentement III. L'efficacité de cette maxime a) Justification de la maxime morale b) La certitude d'une morale technicienne c) « Faire de nécessité vertu » Conclusion Introduction Quand un conflit éclate entre nos désirs et l'ordre...
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La Place, Annie Ernaux
à un bonheur fragilisé la crainte de la précarité. Enfin, la dernière partie peut commencer de la ligne 31 à la ligne 41, c'est l'évocation de souvenirs honteux. La narratrice fait alors le récit de souvenirs passés à la première personne du singulier " Je" en actualisant les faits par l'intermédiaire des passé-composés " Ils ont pu embellir " "le café est devenu" "Mon père s'en est toujours remis" mais aussi des présents " Soudain, ma robe s'accroche par la poche à la poignée du vélo, se déchir...
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Usage du terme:
BAIE3, substantif féminin.
Forme d?riv?e du verbe "bayer" bayer BAYER, verbe intransitif. A.? S'ouvrir?: ? 1. Les arbres frissonnaient comme aux jours o? le vent se met en col?re. Les fleurs qui bayent ? la ros?e retenaient leur parfum. HENRI MURGER, Les Nuits d'hiver, 1861, page 220. ? 2. ? peine ? genoux, elle ouvrit sa pelisse, fit bayer la fente du corsage, repoussant ses manches pour avoir l'avant bras nu. JOS?PHIN P?LADAN, Le Vice Supr?me, 1884, page 251. B.? En particulier. Demeurer la bouche ouverte...
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Usage du terme:
BAIE1, substantif féminin.
Forme d?riv?e du verbe "bayer" bayer BAYER, verbe intransitif. A.? S'ouvrir?: ? 1. Les arbres frissonnaient comme aux jours o? le vent se met en col?re. Les fleurs qui bayent ? la ros?e retenaient leur parfum. HENRI MURGER, Les Nuits d'hiver, 1861, page 220. ? 2. ? peine ? genoux, elle ouvrit sa pelisse, fit bayer la fente du corsage, repoussant ses manches pour avoir l'avant bras nu. JOS?PHIN P?LADAN, Le Vice Supr?me, 1884, page 251. B.? En particulier. Demeurer la bouche ouverte...