5320 résultats pour "morale"
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L'homme est-il malade de lui-même ?
Pourtant, face à cette évolution de la morale, d'autres volontés semblent possibles. Ainsi, la moralevolontariste de Descartes démontre que l'homme qui sait ce qui est bon ne peut agir qu'adéquatement avec cesavoir. La volonté d'être moral n'est donc pas proportionnelle à une habitude, un dressage de la société mais à unsavoir, une connaissance du bien. D'ailleurs c'est à la théorie de Rousseau que l'on peut opposer celle de Nietzschepuisque la conscience morale est, chez Rousseau, un instinct...
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Faut-il maîtriser ses désirs?
IL FAUT MAÎTRISER SES DESIRS POUR VIVRE BIEN - Dans son Discours de la Méthode, III , Descartes dresse les préceptes de sa morale provisoire afin de bien se diriger dans le monde. Parmi eux : « changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde ». La question n'estdonc pas de nier nos désirs, mais par la volonté, de faire l'exercice de la liberté. Cette maîtrise s'acquiert surle long terme : nous ne sommes plus dans l'immédiateté de réponse aux désirs d'un enfant, mais dans unmonde que nous...
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EPICURE: LETTRE A MENECEE (Résumé & Analyse)
rien n'est plus difficile que de mettre en oeuvre la pratique. Il ne suffit pas d'énoncer une théorie pour établir lapratique.Il y a une difficulté de mettre en place la philosophie épicurienne, bien qu'elle soit fondée sur des éléments simpleset nécessaires : ne pas redouter la crainte de la mort par exemple. Epicure rend explicites les règles del'enseignement de la morale du bonheur. "Observe" : savoir observer et non pas seulement réfléchir. Observerimplique une règle d'obser...
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Nietzsche: Soyons donc prudents !
véritable ne devrait alors pas avoir peur de la vie ni de la chair, il est déjà une manifestation du désir, etdevrait donc être porteur d'énergie vitale. De même, la vraie morale devrait être affirmation de soi et de sonappétit de vivre, et non commandement de s'effacer.Ce qui est implicitement rejeté ici, c'est la notion de pureté. Est pur tout d'abord ce qui est sans mélange.L'âme la plus pure serait alors celle qui est la plus détachée du corps et de ses pulsions. On appelle « pureté» égaleme...
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Le progrès (Baudelaire, Exposition universelle de 1855) - Commentaire
b) sur le XIXe siècle : 1 philosophes industriels? lesquels? 2 circonstances économiques, sociales, etc.? B Le problème du progrès. FEUILLE 2 : Exemples de progrès matériel, intellectuel) moral. FEUILLE 3 : a) Pourquoi le progrès matériel paraît-il à tant de gens essentiel? b) Quels sont ses rapports avec lesautres formes de progrès? 1 est-il indépendant du progrès intellectuel, moral? 2 les gêne-t-il? 3 les aide-t-il parfois?4 subit-il l'influence de ces formes de progrès? FEUILLE 4 : Le progrè...
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Tout ce qui est possible techniquement est-il pour autant légitime ?
génétiques sont moralement autorisées sinon en découvrant les remèdes aux malformations que le diagnosticprénatal permettra d'élaborer? Le donné naturel sur quoi travaille le technicien n'est pas du tout-fait irréformable,mais une matière à modeler et dont les virtualités sont les lignes de force indicatrices des finalités à poursuivre. Serefuser à considérer le corps humain et l'univers comme un champ à cultiver c'est se priver des moyens del'améliorer conformément aux fins morales...
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Dissertation: personnage de roman et vertu dans« La Princesse de Clèves » (Madame de La Fayette, 1678)
La vertu est un sujet qui se retrouve au cœur des récits du XVIIe siècle.
On peut aussi admirer Jean Valjean dans l’œuvre de Victor Hugo, Les Misérables , pour son honnêteté, sa bravoure et son dévouement. Le lecteur est donc marqué par ces qualités qui ne sont pas communes. D’une autre part, les personnages aux caractéristiques vertueuses forment des modèles à suivre pour le lecteur. Au XVIIe siècle, la vertu devenue une qualité essentielle pour les femmes, la littérature s’attache à peindre les passions qui obscurcissent l’esprit pour prévenir de leurs effet...
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Cours de philo: L'ETHIQUE
Si j'ai intitulé cette leçon « brève histoire de l'éthique », c'est que je voudrais la consacrer tout entière à dévoiler la logique souterraine, le fil d'Ariane qui par court l'histoire des grandes visions morales du monde. Pour parler le langage de nos vieux maîtres, c'est ce qu'on appelle une séance de révision, parce que les idées que je vais vous exposer aujourd'hui, nous les avons déjà plus ou moins rencontrées dans des leçons ant...
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KANT: le grand et sublime devoir
car autrement une volonté libre serait un pur rien ». On doit donc distinguer radicalement la causalité commemécanique de la nature et la causalité comme liberté. La première régit le monde sensible ou monde desphénomènes et c'est dans le temps que s'écoulent les phénomènes. La détermination mécaniste consiste pour unphénomène à être causé par un phénomène antérieur. Or un phénomène passé est irrévocable, de sorte que lephénomène actuel est déterminé par quelque chose que p...
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La force fait-elle droit ?
L'obéissance au seulappétit est esclavage etl'obéissance à la loi qu'ons'est prescrite est liberté.(Du Contrat Social) La liberté ne consiste pas à suivre nos désirs. Ellen'est pas dans l'absence de contraintes mais dansle libre choix des contraintes que l'on se donne àsoi-même. On peut appliquer cette idée au peuple.Un peuple libre est celui qui se donne à lui-mêmeses propres lois, ce qui définit la démocratie. Dans la contrainte, il n'y aura toujours que nécessité physique, pas liberté...
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MAXIMES de Vauvenargues (résumé)
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Réflexions et maximes de Vauvenargues Après une enfance provençale et austère, Vauvenargues entame une carrière militaire plutôt malheureuse. Il tenteraensuite sans succès d'obtenir des missions diplomatiques, avant de mener une vie retirée à Paris, où il élaborera sonœuvre littéraire. L'intégralité de ses écrits ne sera publiée que plus d'un siècle après sa mort, en 1857. Jeune homme à qui la fortune n'a pas vraiment souri, Vauvenargues trouve dans l'activi...
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KANT: Le concept du bonheur est un concept indéterminé
représente la nécessité pratique de l'action comme moyen d'arriver au bonheur est ASSERTORIQUE. » L'impératif qui commande les actions à accomplir pour atteindre le bonheur n'est pas un impératif catégorique, maisseulement un impératif hypothétique : « L'impératif qui se rapporte au choix des moyens en vue de notre bonheur propre, cad la prescription de la prudence, n'est toujours qu'hypothétique ; l'action est commandée, non pasabsolument, mais seulement comme moyen pour un autre but...
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La méchanceté peut-elle être volontaire ?
TH~:OHIES ~!OlL\LES ici, l'on répondra aioément que le motif de no:; infractions à la loi morale c'est généralemmlt 1 'attrait dolent de quelque satisfaction - puissance, plais:r, richesse - que nous pensons ne pouvoir obtenir que par là. Bn d'autres termes, la conduite immorale s ·explique par la visée de quelque intérêt. Tel avantage, tel plaisir, nous est apparu as,sez désirable, assez précieux pour être acquis au prix d ·une fa...
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Commentaire d'un extrait des Fondements de la Métaphysique des Moeurs de Kant: « De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est seulement une volonté bonne » Fondements de la métaphysique et des moeurs, première section
du débat (par opposition au dialogue et à la maïeutique dans l'Allégorie de la caverne de Platon). Cette démarchesuggère le pouvoir que chacun détient de parvenir à la vérité par soi-même : c'est le solipsisme.Les deux philosophes adopteraient donc un point de vue plus optimiste à l'égard de l'humanité que ne le fait Kant,qui fait certes l'éloge des qualités premières propres au tempérament, mais fait également l'examen pointilleux desdangers de cette « perversion des dons ».La naissance de la p...
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Faut-il limiter ou accroître nos besoins ?
130 Bien des moralistes, il est vrai, principalement dans l'anti quité, plaçaient le but de la vie dans le bonheur. Or on ne saurait être heureux tant que les besoins ne sont pas satis faits. Mais, ainsi que nous l'avons marqué, il ne saurait jamais obtenir complète satisfaction : ce qu'on a obtenu suscite l'idée et le désir de quelque bien meilleur; et ainsi on court sans fin à la poursuite d'un bonheur qui s'éloigne à mesure qu'o...
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L'obéissance n'exclut-elle nécessairement la liberté ?
(Sartre). -Il ne saurait y avoir de contrainte, si forte qu'elle fût, qui ne soit l'objet d'unchoix libre initial. Ainsi, la collaboration, sous l'Occupation allemande, étaitl'objet d'un choix libre de la part des Français, car il y avait toujours lapossibilité d'entrer dans la Résistance. C'est pourquoi Sartre a pu énoncercette célèbre phrase, qui n'est en rien une boutade (comme peuvent le croireles historiens ignorants) : "L'homme n'a jamais été aussi libre que sousl'Ocuppa...
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s'engager est-ce affirmer ou perdre sa liberté ?
liberté. Un engagement a valeur de loiCertains engagements se traduisent par un contrat légal. C'est le cas, par exemple, du mariage. Lorsque je memarie, je prends l'engagement de rester fidèle à une personne, de subvenir à une partie de ses besoins, de laprotéger, de veiller à son bien-être comme si c'était le mien. Si je m'engage à rester fidèle à ma femme, celaréduit ma liberté car je ne peux plus séduire toutes les autres, car cela serait moralement condamnable. Lemariage crée des obligation...
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Peut-on ne pas croire au progrès?
II. Remise en cause d'un progrès réel Partons d'un exemple. La mécanisation du travail est indéniablement un progrès technologique. Est-ce pour autantun progrès humain ? La mécanisation du travail n'a pas eu pour conséquence principale de diminuer la pénibilité dutravail. Elle a eu pour conséquences majeures l'augmentation du rythme de travail, ainsi que l'accès des enfants autravail qui n'en avait pas la capacité physique auparavant. On voit avec cet exemple que le progrès technologiquen...
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Léon Frapié: La Maternelle (Fiche de lecture)
Rose doit revenir sur certains préjugés et doute du pou voir libérateur de l'école qui avalise le déterminisme socialNormative, l'éducation délivre à tous le même message alors qu'elle devrait s'adapter à chacun, surtout dans lequartier des Plâtriers. Les enfants ont à 'subir les difficultés dues à h pauvreté, les violences des parents, les taresfamiliales.. Alors, faire de la morale, n'est-ce pas prêcher dans le désert Ne faudrait-il pas développer la personnalitésentimentale de enfants plut...
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Doit-on le respect au vivant ?
La personne est ce qui se distingue de la chose, comme la fin sedistingue des moyens. Tout être dont l'existence ne dépend pas de lalibre volonté, mais de la nature, n'a qu'une valeur relative, c'est-à-direen rapport avec autre chose que lui-même. Les êtres naturels sont deschoses. Les êtres raisonnables, c'est-à-dire capables d'agissementslibres, sont des personnes, c'est-à-dire des fins en soi. Ils ne peuventservir simplement comme moyens, et par suite limitent notre libreactivit...
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Le savetier et le financier
Outre cette ingratitude, il y a le calcul, « que gagnez-vous par an », « que gagnez-vous par jour », ces questionnements indiscret on pour but d’évaluer le savetier, et de retrouver le sommeil. « ces cent écus » vers 32 sont une somme calculée pour embêtée le savetier sans dépenser trop d’argent. Il va lui empoisonner la vie. De plus il lui conseille de les garder afin qu’il prolonge de lui-même ses ennuies. Il souhaite garder le savetier inquiet le plus longtemps possible, i...
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La théorie de l'inconscient peut-elle être un alibi de l'inconscience ?
censure. Ils ne peuvent avoir accès au système conscient que déformés, non reconnaissables (ex. : le rêve). Maisselon la deuxième topique (1920), le refoulé n'est qu'une partie de l'inconscient : est inconscient le Ça qui constituele pôle pulsionnel de la personnalité, son contenu est, pour une part, héréditaire, inné (pulsions sexuelles), pourl'autre, refoulé et acquis (désirs refoulés) ; une partie du Moi, pôle défensif de la personnalité dans le conflitnévrotique, qui est dans une...
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Arendt : penser l'inhumain
qui font de l'extermination de masse exercée par les nazis un événement absolument unique, voire irreprésentable, au sens où ce qui a eu lieu est inimaginable et inconcevable. Il requiert un nom propre, « Shoah », qui appartient à la langue hébraïque et qui signifie « la plus grande catastrophe ». Au procès de Nuremberg, le concept de “crime contre l'humanité”, d'ailleurs imprescriptible, fut inventé pour qualifier juridiquement ce qui est le plus grand crime de l'histoire. On pourra s'approcher...
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Y a -t-il quelque chose que les méchants ont compris et que les bons ignorent ?
conséquent les méchants savent que les hommes n'obéissent aux lois que par peur_ Si la loi provient de la peur que les hommes ont les uns des autres et de la nécessité de réfréner leurs désirs, onpeut alors imaginer que la loi a été instituée par la majorité des hommes faibles pour contrôler la minorité deshommes forts. Selon Calliclès dans le Gorgias , c'est la peur devant les forts qui aurait engendrer les lois. Or ce que les méchants savent, c'est que l'institution conventionnelle...
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Les lois ont-elles pour but la paix plutôt que la vertu?
Les lois devra ient avoir pour but la vertu plutôt que la paix Les lois ne doivent pas préserver la paix aux dépens de la ver tu. Les lois doivent être conformes à la morale et obliger les citoyens à agir moralement. L'idéal de tout État, c' est d'instaurer le règne de la vertu . Les lois expriment la morale P our Rousseau , les lois civiles doivent être l'ex pression des lois morales que l'individu retrouve en lui-même. ec Ce ne sont...
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Le mal est-il nécessaire à l'homme ou non ?
Discussion : Le mal ne connaît pour nous que des acceptions négatives, il est donc a priori ce que l'on redoute, ce que l'on rejette, et l'idée d'un monde dans lequel on n'aurait pas à en éprouver les contraintes ne peut guère nous apparaître que comme une définition du paradis. Comment peut-on comprendre qu'il nous soit alors« nécessaire » ? La perspective de cette « nécessité », en ce qu'elle heurte notre bonne conscience, nous semble évidemment choquante et tout le travail va consister àmont...
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SPINOZA, Éthique, Ve partie, scolie de la proposition XLI
Paris-Créteil-Versailles pas éternel ou immortel, préfère être dément et vivre sans la Raison : absurdité telle qu'elle mérite à peine d'être relevée. • Corrigé SPINOZA, Éthique, V' partie, scolie de la proposition XLI, Garnier-Flammarion, p. 339-340. CONSEILS PRATIQUES • Un admirable texte de SPINOZA qui se trouve dans les dernières pages de l' Éthique mais qui constitue, pour vous, candidats, un nœud de difficultés et de malentendus. Que...
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la conscience est elle un fardeau pour l'homme?
anticiper l'avenir et à ignorer ce bonheur du moment présent. Reprenons ici une célèbre pensée de Pascal : « Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme troplent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé, pourl'arrêter comme trop prompt : si imprudents que nous errons dans les tempsqui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient(…)C'est que le présent d'ordinaire nous blesse. Nous le cachons à notre vue,parce qu'il...
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est-ce un devoir de travailler ?
désir. Comme l'esclave est résolu à travailler pour le maître un fois qu'il a risqué sa vie, il va pouvoir travailler librement. Il apprend à connaître et à transformer la nature. Il a donc un moyen d'être libre puisqu'il a trouvé une chose, en l'occurence la nature, à dominer. L'esclave trouve donc dans le travail une certaine forme de liberté qu'il a conquise lui même. Enfin, on peut évoquer le "travail modern". Un individu a la possibilité de choisir son métier. En y parvenant il po...
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LE DROIT (cours de terminale)
réciprocité d'obligations qui reproduit l'équivalent moral des droits antérieurs sans offrir leurs graves dangerspolitiques. » Un tel système offre en apparence une belle rigueur mais il n'est pas sans danger. Certes, il peut être périlleux pourla morale de trop mettre l'accent sur l'exigence des droits. Il ne l'est pas moins d'oublier les droits au profit desdevoirs, car sous le nom d'«ordre moral», on peut justifier la pire des oppressions. L'univers éthique conçu parAuguste Com...
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Les fonctions du rire
Le rire remplit une triple fonction : morale, parce qu'il sanctionne
des abus; sociale, parce qu'il...
Les fonctions du rire Le rire remplit une triple fonction : morale, parce qu'il sanctionne des abus; sociale, parce qu'il repose.sur un consensus; et libéra trice, parce qu'il délivre des contraintes de toutes sortes. LE RIRE COMME SANCTION MORALE L'idée que la comédie possède une vertu morale remonte à !'Antiquité. Selon l'adage latin : Castigat ridendo mores, elle «corrige les mœurs par le rire». C'est au nom de cette conception que Molière justifie le sujet de Tartuffe : Le devoir de la co...
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Peut-on préférer son bonheur au devoir ?
Demande d'échange de corrigé de ricard mathieu ( [email protected] ). Sujet déposé : Peut-on préférer son bonheur au devoir ? Le bonheur est un état durable de satisfaction complète, d'absences de troubles intérieurs, tout le monde recherchentle bonheur. Le devoir est l'obligation morale dans laquelle la personne s'impose librement ce qu'elle va faire, ce que toutêtre raisonnable doit faire. Il arrive que l'on se sente obligé de faire certaines choses et que cela nous déplaise. C'est po...
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DM DE PHILOSOPHIE Questionnaire sur l'existentialisme est un humanisme
n’existe pas, alors l’homme est entièrement libre car tout lui est permis ; il n’y a pas de déterminisme. Il doit donc créer ses propres lois qui seront favorables à ces valeurs morales, il est donc « condamné à être libre » et doit assumer tous ses actes car il en est entièrement responsable, compte tenu du fait qu’il se forge lui-même au cours de son existence et qu’il ne peut rejeter la faute sur sa nature humaine puisque, dans cette hypothèse, n’y en a pas. 5) D'après l'exemple du...
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Une souffrance peut-elle être utile ?
telle que celle de Schopenhauer , c'est ce qui nous permet d'échapper à l'ennui. Pour lui, la vie oscille comme un pendule de la souffrance à l'ennui. Or l'ennui est une privation du vouloirvivre, tandis que la souffrance est au contraire un mouvement qui conduit audésir de vivre : « Vouloir, s'efforcer, voilà tout leur être ; c'est comme une soifinextinguible. Or tout vouloir a pour principe un besoin, un manque,donc une douleur ; c'est par nature, nécessairement, qu'ils doi...
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Qu'est-ce qu'un philosophe des Lumières?
1. a) Kant semble lui-même se réclamer des Lumières : en effet, lorsqu'il écritdans son article Qu'est-ce que les Lumières ? que la devise des Lumières est « Aie le courage de te servir de ton entendement », il semble bien qu'il parleautant de sa devise personnelle que de celle de toutes les Lumières. Maisqu'entend-il précisément par là ? Se « servir de son entendement », c'est selibérer de la superstition, ce préjugé consistant à se représenter la naturecomme n'étant pas soumise aux r...
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Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs égoïstes et subjectives ?
118 est acquise, notamment par l'éducation, alors l'avènement du « je »passera par le rejet, ou du moins par l'examen rationnel de ce qui est seulement reçu. L'auto nomie ou l'action libre consistera alors à créer ses propres valeurs. On peut penser à la psychanalyse, qui montre que la « censure», sorte de petite senti nelle montant la garde à la frontière de l'inconscient et de la conscience, est constituée de l'ensemble des valeurs m...
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Les droits de l'homme: évidence ou problème
Nous nous référons souvent aux « droits de l'homme », comme à quelque chose qui irait de soi, qui serait « évident». Or, le moins qu'on puisse dire est que cette notion pose des problèmes. La simple juxtaposition des termes de «droits » et d'« homme » est déjà un paradoxe, s'il est vrai que le droit s'applique aux citoyens d'un État donné, etnon à l'homme en général. On lèvera alors la difficulté en faisant des droits 132de l'homme de simples principes moraux. Mais qu'est-ce qui en justifie l'ex...
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Explication de texte - Philosophie politique - Bergson
Bergson a pour ambition, dans Les deux sources de la morale et de la religion , de mettre au point une nouvelle métaphysique – et de se donner pour fondement une distinction entre religion statique et religion dynamique. A la religion statique il associe les sociétés archaïques, dont l’intuition d’une force vitale se mue en croyances et en rituels qui favorisent une société close. Au contraire, la religion dynamique...
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La raison conduit-elle au bonheur ?
I/ La raison peut nous rendre dignes du bonheur Que nous apporte vraisemblablement la raison ? En effet, si nousdéfinissons l'homme comme un pur être de raison, alors quiconque sera enpossession de cette faculté sera reconnu comme un être raisonnable. Nouspouvons alors admettre la présence en nous, comme en tout homme, d'une loimorale qui se présente, de fait, comme un impératif catégorique. Or, si cetteloi se présente à nous, la raison n'a pas d'autre but que nous la fai...
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Ecouter la voix de sa conscience, est-ce écouter celle de sa raison ?
Comment dans ces conditions Rousseau peut-il soutenir l'infaillibilité de ce sentiment ? Parce qu'unsentiment anime le cœur des hommes et caractérise l'humanité : la pitié, sentiment qui le conduit àsouffrir au spectacle de la souffrance de l'autre. Pourtant, de nombreux événements dans la viecourante et dans l'histoire nous montrent que ce sentiment n'est pas toujours présent chez leshommes. En effet, si on affirme que l'homme est animé par ce sentiment, que sa conscience le g...
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Diderot : Supplément au voyage de Bougainville
ce récit :Introduction : dialogue entre A et B (chapitre I)C'est le matin (avant dîner) il y a du brouillard et il faut attendre avant de savoir si l'on pourra sortir...B — Lit Le Voyage de Bougainville.A — S'informe.Entre les dialogues introductif et conclusif, se déroule un compte rendu de lecture, celle d'un livre : Le Voyage deBougainville, qui est présenté par B, avec quelques interventions de A (chapitres II, III, IV). Conclusion : suite du dialogue entre A et B (chapitre V).Le brouillard...
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Peut-on tout échanger ?
donc celui qui résulte de la régulation opérée par des millions d'individus qui prennent des décisionsrationnelles en fonction de leur intérêt. Échanger c'est s'enrichirPuisque l'homme est un être de besoin et de désir, puisqu'il ne peut pas lui-même subvenir à l'ensemble de sesexigences, à la fois vitales, mais aussi affectives, intellectuelles, il tire de ses échanges avec autrui tout cequi lui manque. Il échange des mots, des choses, des sentiments, des services, et ainsi ne ces...
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Autrui est-il mon semblable ?
c'est-à-dire ce qui vaut, comme subjectif et immanent. Et en effet, la morale spinoziste est bâtie sur ce principe:autrui est une valeur en tant qu'il m'est le plus utile. Et comment reconnaître le plus utile? Comment le reconnaîtresans sortir de l'immanence et de l'expérience? C'est celui qui me ressemble.Cependant, nous voyons ici le problème qui se pose et qui n'a pas échappé à Spinoza. Celui qui me ressemble, àquoi en moi doit-il ressembler? Le drogué ressemble au drogué. Lui est-il "le plus...
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Pourquoi obéir aux lois ?
régissent l'existence physique et psychique de l'homme lui-même [...]. La liberté consiste par conséquent dansl'empire sur nous-mêmes et sur la nature extérieure, fondé sur la connaissance des nécessités naturelles. » (Engels,Anti-Dühring, Éditions sociales, p. 142)Se soumettre aux lois de la nature pour s'en rendre maîtres, fort bien. Mais n'existe-t-il pas une loi plus proche del'esprit humain, à laquelle il nous faudrait obéir ? Toute loi désigne-t-elle bien un rapport invariable...
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Freud: Surmoi et civilisation
avec d'autres hommes : « afin de leur rendre possible la vie en commun ». Par conséquent si la civilisation leurpermet d'atteindre la fin qu'ils visent, c'est-à-dire la sortie de l'isolement et la vie en commun, comment expliquer lesentiment d'oppression qu'engendre les sacrifices attendus d'eux par la civilisation ? _ Pour répondre à cette question, il faut se pencher sur la nature du sacrifice exigé par la civilisation. Avant devivre en commun, les hommes sont déterminés par des pulsions libi...
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Liberté et responsabilité
reconnaissons pas? N'avons-nous pas été victimes de circonstances ou de déterminismes contre lesquels nous ne pouvions agir? Sommes-nous condamnés à être libres ? «Je suis condamné à être libre » : cette affirmation de Sartre peut certes sembler paradoxale. Elle exprime cependant avec force que la liberté se confond avec la définition même de l'homme. Si l'homme est libre, c'est parce qu'il n'est pas un objet possédant des...
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À quoi reconnaît-on une existence libre ?
nous détermine. Être libre, ce n'est pas comme pourrait le faire penser l'expression « libre comme l'air », flotter dansun futur indifférencié en se laissant bercer par les fluctuations du hasard mais au contraire apprendre à faire avec lanécessité.Cette théorie est en opposition avec l'existentialisme de Sartre, mais se rapproche davantage du déterminisme duStoïcisme et d'Épictète.Cependant, d'autres aspects de la liberté sont à aborder ; la Liberté morale et la Liberté civile et politique...
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Faut-il aimer pour respecter
donner lieu à des violences. On le voit, tout le problème tient à l'ambivalence de l'amour : autant il peut disposer à se sacrifier à l'objet de sonamour, autant il peut amener à sacrifier cet objet à ses propres désirs. Dans le premier cas, l'amour conduit aurespect, dans le second à la violence. L'amour est-il nécessaire au respect ? Est-il une condition de celui-ci ? Qu'est-ce donc que le respect ? Nerespecterai-je que les personnes que j'aime ou dois-je respecter aussi les personnes...
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Qui nous dicte nos devoirs?
C -Analyse du concept: Un devoir est un énoncé à l'impératif; il peut s'agir de l'impé ratif grammatical proprement dit (« Rends à chacun ce qui lui est dû »), mais aussi d'autres formes équivalentes, par exemple le futur (« Tes père et mère honoreras ») ou l'infinitif, souvent précédé d'un verbe d'obligation, « Tu dois» (ou : « on doit» ... ), «II faut» ... II s'exprime dans la forme d'un précepte, d'une règle, d'une maxime ou d'un...
- La morale consiste à se savoir esprit et, à ce titre, obligé absolument ; car noblesse oblige. Il n'y a rien d'autre, dans la morale, que le sentiment de dignité. > Alain. Commentez cette citation.