780 résultats pour "ciels"
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André Gide: « Ses yeux plongent plus loin que le monde réel, mais ce monde réel, il sait, quand il veut bien, le voir et le peindre admirablement. »
« L' horizon semble un rêve éblouissant où nage L'é caille de la mer, la plume du nuage Car l'océan est hydre et le nuage oiseau. » ( É claircie) Tantôt un tableau qui semble vrai nous conduit à l'expres sion d'u ne idée abstraite, prenant une signification symbolique. Deux cavaliers « qui son gent dans la forêt » ne sont pas des êtres co ncrets : ils incarnent deux conceptions opposées de la vie et de la mort. Ailleurs, c'est l'idée qui fait n...
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Jean Racine: Bérénice (acte I, scène 5)
Au ciel qui le protège offrir aussi nos voeux. Titus est rentré à Rome après avoir mené plusieurs batailles à l'étranger. Son père, Vespasien, empereur de Rome,vient de mourir. Nous sommes le jour de ses funérailles, qu'on appelle « apothéose » : à sa mort, l'empereur devientun dieu, on le brûle sur un bûcher et, le même jour, on intronise son successeur. Titus se doit de prendre la place deson père. A l'extérieur, Rome est en fête. Le peuple prie pour célébrer la venue du nouvel empereur. Béré...
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Ma bohème de Rimbaud (analyse complète)
MA BOHÈME MA BOHÈME (FANTAISIE) Je m'en allais, les J?Oings dans mes poches crevées; Mon paletot aussi devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse! et j'étais ton féal; 4 Oh! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large trou. - Petit Poucet rêveur, j' é9.renais dans ma course Des rimes. Mon auberge etait à la Grande-Ourse. a Mes étoiles au ciel avment un doux frou-frou Et je les écoutais, assi...
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PROSE DU BONHEUR ET D'ELSA d'Aragon, Le roman inachevé. Commentaire
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j'ai vu désormais le monde à ta façon J'ai tout appris de toi comme on boit aux fonta ines Comme on lit dans le ciel les étoiles loi ntaines Comme au passant qui chante on repre nd sa chanson J' ai tout appris de toi jusqu' au sens du frisson J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu Que le bonheur n'est pas un quin quet de tave rne Tu m'as p...
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D'après MAUPASSANT, Le Horla
5 voix, une voix d'oiseau cria. Ce fut une plainte courte, répétée , déchirante ; et la bête, la petite bête épargnée, se mit à tourner dans le bleu du ciel au-dessus de nous en regardant sa compagne morte que je tenais entre mes mains. 10 Karl, à genoux, Je fusil à l'épaule, l'œil ardent, la guettait, attendant qu'elle fût assez proche. « Tu as tué la femelle, dit-il, le mâle ne s'en ira pas. » Certes , il ne s'en allait point ; il tournoyait...
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Marx et Engels, L'Idéologie allemande, première partie
jamais être autre chose que l'être conscient et l'être des hommes est leur processus de vie réel. Et si, dans toute l'idéologie, les hommes et leurs rapports nous appa raissent placés la tête en bas comme dans une camera obscure, ce phénomène découle de leur processus de vie historique, absolument comme le renversement des objets sur la rétine découle de son processus de vie directement physique. A l'encontre de la philosophie allemande qui d...
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Éclair - Simone WEIL
• Belle correspondance olfactive pour traduire l'état d'âme, alors : «odeur de joie», presque une sensation.Décasyllabes réguliers et très peu de recherche métrique y correspondent. • Espoir = naissance, début de vraie vie. Cf. Zola : Germinal. D'où subjonctif à valeur d'optatif : « Que naissetout...» et vastes images qui englobent ce changement. Citer. • Valeur de réalité absolue de cette naissance; elle est «de rêves nettoyé[e], nette [...] de brumes»; ce n'est pasconstruction de l'...
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La victoire d'Épicure: Lucrèce, De la nature, 1, vers 62-79, trad. J. Kany-Turpin, OF-Flammarion.
La victoire d 'Épicure 39 nent. Il surgit, lève la tête, se dresse, et redresse avec lui toute l'humanité. Ses yeux mortels fixent désormais sans faiblir le visage céleste d'une religion écrasante. Prisonnière de son ignorance, l'humanité ne peut que subir son rapport au monde. « Si tous les autres phénomènes que sur terre et dans le ciel voient s'accomplir les mortels, tiennent souvent leurs esprits suspendus dans l'effroi, le...
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Sur la mort de Marie, 1556, in Les Amours de Ronsard
2 fleur. Dans un premier temps, je m’attacherai donc à montrer comment il opère ce rapprochement, via l’analyse formelle du poème et de ses figures de styles ; ensuite j’étudierai la réflexion que mène le poète via ce rapprochement sur la vie et la mort; enfin, j’essaierai de montrer que le poète cherche dans ce poème à transcender la mort par l’écriture, à immortaliser via la poésie à la fois son amour et la femme aimée. Développement Le rapprochement entre la femme et la fleur Le rapprochemen...
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MYTHES DE MESOPOTAMIE: LES « TOURNOIS »
DES CONSÉQUENCES DE L'UNION DU CIEL ET DE LA TERRE Les textes littéraires transcrivant ces dialogues n'ont pas pour fonction de faire le récit de la création du monde. Pourtant, le prologue de plusieurs d'entre eux rappelle brièvement ou plus longuement certains épisodes cosmogoniques ; ce passage est d'ailleurs d'autant plus intéressant qu'il présente d'un texte à L'autre une version différente. A insi, les premiers vers du tournoi Arbre...
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La Chute d'Icare Pieter Bruegel (env. 1525-1569)
152 1 Les chefs-d'oeuvre de la peinture Un chef-d'oeuvre Une interprétation du mythe Si Bruegel a repris plusieurs éléments à Ovide, il ne faut toute fois pas voir dans son tableau une simple illustration du récit anti que. Ainsi a-t-il exclu Dédale, le père d'Icare, de son tableau, et peint un soleil déjà couchant. Position bien sûr paradoxale pour un récit qui tient étroitement à la force du soleil faisant fondre la cire. Ces élément...
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Pandore
Vos beaux yeux ont su m'enflammer
Lorsqu'ils ne s'ouvraient pas encore :
Vous ne pouviez répondre, et j'osais vous aimer.
Ordre funeste ! Larmes que j'ignorais, vous coulez de mes yeux. MERCURE. Obéissez, montez aux cieux. PANDORE. Ah ! j'étais dans le ciel en voyant ce que j'aime. PROMETHEE. Cruels ! ayez pitié de ma douleur extrême. PANDORE ET PROMETHEE. Barbares, arrêtez. MERCURE. Venez, montez aux cieux, partez : Jupiter commande ; Il faut qu'on se rende A ses volontés. Venez, montez aux cieux, partez. Vents, obéissez-nous, et déployez vos ailes ; Vents, conduisez Pandore au voûtes éternelles. (Le char...
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dissert
engagée. Elvire appelle sur lui la punition du ciel. Dom Juan, impassible, s’appr ête à mener à bien son « entreprise amoureuse ». Acte 2 Sc ène 1 : Pierrot, Charlotte Le paysan Pierrot raconte à Charlotte, sa fianc ée, dans un patois de fantaisie, comment il a sauv é deux hommes du naufrage. On comprend que ces derniers ne sont autres que Dom Juan et Sganarelle, qui ont échou é dans leur entreprise d’enl èvement et se retrouvent dans une chaumi ère à devoir se rhabiller. Dom ...
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Citations avec azur, nom masculin
Elle vient se mêler à la troupe folâtre des sylphes vagabonds, aux épaules d'albâtre,
à la robe d'azur, aux cheveux d'or épars.
L’année de ses dix-huit ans, Jacques Parizeau voit Maurice Duplessis hisser au sommet de l’Assemblée nationale le fleurdelisé, la bannière à croix blanche sur champ d’ azur . Pierre Duchesne , Jacques Parizeau , tome 1 , Québec Amérique Là-haut se dévoile un panorama s’étendant de la mer d’ azur aux cimes du Mercantour. L’Express.fr C’est effectivement très grand, et ce qui est dans les assiettes s’élève aussi dans l’azur . Le Devoir.com Le ciel est bleu azur et la rose des vents blanc...
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Les Chansons des rues et des bois
" Aux heures mystérieuses,
" Quand l'eau se change en miroir,
" Rôdes-tu sous les yeuses,
" L'esprit plongé dans le soir ?
" Le scarabée ou la fleur, " Je ne vois point qu'il réclame " La lampe de l'émailleur. " L'homme peut se croire prêtre, " L'homme peut se dire roi, " Je lui laisse son peut-être, " Mais je doute, quant à moi, " Que Dieu, qui met mon image " Au lac où je prends mon bain, " Fasse faire l'étamage " Des étangs, à Saint-Gobain. " Quand Dieu pose sur l'eau sombre " L'arc-en-ciel comme un siphon, " Quand au tourbillon plein d'ombre " Il attelle le typhon, " Quand il maintient d'âge en âg...
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Le futur dans 40 ans
lumière et le ciel lumineux parois transparentes en plastique brillant et mur de taille affiche basée sur la voix ou Gestikbefehle ouvrir le monde en trois dimensions de l'Internet nouvelle. Films 3-D sont un must, ainsi que visites de magasins virtuels, des visites de musées ou des mondes fantastiques jeux - aussi réel que d'être là. Les universités fournissent apprentissage global: le matin une conférence à Tokyo, dans la soirée, un séminaire à Harvard - l'Internet de demain, pas de problème....
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Dom Juan: Va, va, je te le donne (ce louis d’or) pour l’amour de l’humanité. Molière
210 / LIBERTINAGE (et amour de l'humanité)• 27 religion, sans obtenir aucune réponse déterminante, hor mis la fameuse dérobade : « Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit. » On ne saisit, en fait, la portée de cette phrase qu'à la lumière de la scène 2 qui nous occupe. Quand il s'agissait seulement d'une conversation à bâtons rompus avec son valet Sganarelle, Don Juan demeurait évasif et peu lo...
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Les Chansons des rues et des bois
Cent carrefours se partagent
Ce chercheur sans point d'appui ;
Tous les problèmes étagent
Leurs sombres voûtes sur lui.
Tous les anciens maux tenaces, Hurlant sous le ciel profond, Ne sont plus que des menaces De fantômes qui s'en vont. Le tonnerre au bruit difforme Gronde...\24on raille sans péril La marionnette énorme Que Franklin tient par un fil. Nemrod était une bête Chassant aux hommes, parmi La démence et la tempête De l'ancien monde ennemi. Dracon était un cerbère Qui grince encor sous le ciel Avec trois têtes : Tibère, Caïphe et Machiavel. Nemrod s'appelait la Force, Dracon s'appelait la...
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anthologie sur le voyage
que le marbre dur me plaît l'ardoise fine. Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay (1522-1560) Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberg...
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Iphigénie en Aulide
Fier de son nouveau rang m'ose-t-il méconnaître ?
SCÈNE IV\24ACHILLE, CLYTEMNESTRE, IPHIGÉNIE, ÉRIPHILE, DORIS, AEGINE ACHILLE Princesse, mon bonheur ne dépend que de vous, Votre père à l'autel vous destine un époux. Venez y recevoir un coeur qui vous adore. IPHIGÉNIE Seigneur, il n'est pas temps que nous partions encore. La Reine permettra que j'ose demander Un gage à votre amour, qu'il me doit accorder. Je viens vous présenter une jeune Princesse. Le ciel a sur son front imprimé sa noblesse. De larmes tous les jours ses yeux sont ar...
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Victor HUGO (Recueil : Les châtiments): Au peuple
signifier donne en même temps au poème le sens d'un rappel à l'ordre. Un discours équivoque Tout en soulignant les immenses potentialités du peuple, le poète en montre également l'ambivalence : sa puissancepeut se faire l'instrument de la justice tout comme elle peut engendrer le chaos.Des termes ambigus. Si l'image de l'océan s'impose peu à peu, en revanche le mot lui-même n'apparaît pas dans lepoème. Tout se passe comme si l'auteur voulait lui garder un caractère mystérieux. Plus encore...
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Les Aveugles, de Baudelaire. Commentaire.
lumiere qui brille pour lui dans l'autre monde, plein de consolation, d'espe- ranee, de beatitude. » N'exagerons pas toutefois l'influence du conteur allemand sur notre porte; it a pu ebranler son imagination, lui suggerer une idee, mais ces vers sont du pur Baudelaire. Nous y trouvons : 1° Un « tableau parisien » tres evocateur; 2° L'expression d'un etat Warne douloureux; 3° Un talent bien personnel. Le tableau nous frappe tout d'abord. Il evoque a la fois les Aveugles, le Paris qui s'amuse et...
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Le faucon pèlerin (Faune et Flore)
Le F aucon pèlerin Le faucon pèlerin est l'un des oise au x de p r oie les plus spectac ulair es qui soient . Lorsqu'il attaque en piqué, il atteint des po int es de vitesse de 260 à 280 km lh: n onobstant sa taille modeste, c 'est l ' un des rapaces les pl u s ra p id es. C omme tous les rapaces, le faucon pèle rin (Fa/co peregrinus) dispose d'un bec cro chu, d'une vue perçante, de pattes et de serres robustes pourvues d...
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Lucrèce, De la nature, I, vers 62-79, trad. J. Kany-Turpin, GF-Flammarion.
La victoire d 'Épicure 39 nent. Il surgit, lève la tête, se dresse, et redresse avec lui toute l'humanité. Ses yeux mortels fixent désormais sans faiblir le visage céleste d'une religion écrasante. Prisonnière de son ignorance, l'humanité ne peut que subir son rapport au monde. « Si tous les autres phénomènes que sur terre et dans le ciel voient s'accomplir les mortels, tiennent souvent leurs esprits suspendus dans l'effroi, le...
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qui se pratiquaient aux siècles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de celles qui se pratiquent en celui-ci.
98 Discours de la méthode Je me plaisais surtout aux mathématiques, à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons, mais je ne remarquais point en core leur vrai usage, et, pensant qu'elles ne servaient qu'aux arts mécaniques, je m'éton nais de ce que, leurs fondements étant si fer mes et si solides, on n'avait rien bâti dessus de plus relevé. Comme au contraire je compa rais les écrits des anciens païens...
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Définition du mot:
ALLUSIF, -IVE, adjectif.
? 5. Ici tous les tableaux sont de Rapha?l [seconde salle, au Vatican] . Le soubassement est form? de dix-sept figures in chiaroscuro (d'une seule couleur). Ces figures, allusives aux vertus de Jules II, soutiennent la corniche. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Promenades dans Rome, tome 2, 1829, page 125. ? 6. C'est incroyable de pauvret? et de mesquinerie?: La Baleine, Le Dauphin, Le Sextant (...) plus Les Poissons et Le Verseau du Zodiaque; voil? tout ce que l'on trouve d'allusif ? l'oc?an et ? l...
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Les dieux égyptiens (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)
Fonctions : déesse de l'Amour , de la Musique, des Femmes, du Ciel, des Arbres et de la Joie ; identifiée à Nout ou à Sekhmet ; punit les hommes qui se révoltent contre l'autorité . Repré sentations : tête de vache, cet animal symbolisant la naissance, le couronnement et la mort du pharaon (incarne le Ciel) ; femme à cornes de vache et disque solaire (incarne en tant que fille de Rê, le Soleil). Dieux parèdres : Horus d'Edfou (son mari ), lhy (so...
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Le moulin de E. VERHAEREN, Les Soirs.
«Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie - 4 / 4 / 4 Est triste et faible, et lourde et lasse, infiniment. » 4 / 4 / 4 Ces deux alexandrins ont donc une structure parallèle avec, de plus, l'élision du e muet. Le procédé donne unecertaine fluidité aux vers qui atténue ce que la relance des «et» aurait de trop dur. Le mouvement du textes'accentue grâce à l'enjambement. Enfin, la lie désigne le dépôt que laisse un liquide, particulièrement du vin. Il indique aussi ce qui est vi...
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anthologie sur le voyage
que le marbre dur me plaît l'ardoise fine. Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay (1522-1560) Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberg...
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ROUSSEAU: Malheur a qui n'a plus rien a desirer !
à se changer lui-même parce qu'il est un être de désir, c'est-à-dire un are éternellement insatisfait ? Que manque-t-il à l'homme pour qu'il désire tant ? «Malheur à qui n'a plus rien à désirer » (l. 1), déclare Rousseau la phrase sonne comme une sentence et une mise en garde. Or elle semble heurter le sens commun. En effet, le désir est généralement considéré comme le moment quiprécède la satisfaction, moment fait d'angoisse mais aussi de doute car tant qu'on n'a pas obtenu ce qu'on désirait,o...
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Définition du terme:
CRÉPUSCULAIRE, adjectif.
éprouve à chaque moment un léger désarroi à identifier les objets et à situer les conversations (EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 609 ). Remarque : On rencontre dans la documentation a) Crépusculairement, adverbe. Il faisait encore jour, mais déjà crépusculairement (Raymond Queneau, Pierrot, 1942, page 8). b) Crépusculâtre, adjectif. Qui a les caractères du crépuscule. Le long d'un ciel crépusculâtre (Jules Laforgue, Complaintes, 1885, page 188). c) Crépusculeux, euse, adjectif,...
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VOLTAIRE: Poème sur le désastre de Lisbonne (ou examen de cet axiome : Tout est bien)
De nos frères mourants contemplant les naufrages, Vous recherchez en paix les causes des orages : Mais du sort ennemi quand vous sentez les coups, Devenus plus humains, vous pleurez comme nous. Croyez-moi, quand la terre entrouvre ses abîmes, Ma plainte est innocente et mes cris légitimes. Partout environnés de cruautés du sort, Des fureurs des méchants, des pièges de la mort, De tous les éléments éprouvant les atteintes, Compagnons de nos maux, permettez-nous les plaintes. C'est l'orgueil, dite...
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Définition / Usage:
APOCALYPSE, substantif féminin.
? Vieilli. Style d'apocalypse. [Par r?f?rence au style symbolique des apocalypses] Style obscur. Synonyme?: style apocalyptique. Remarque?: Selon Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1835 " quelques-uns le font masculin ". B.? [Dans la construction substantif + d'apocalypse] Catastrophe comparable ? la fin du monde, telle qu'elle est d?crite dans l'Apocalypse. Vision d'apocalypse?: ? 3. De l?-haut, se diffusait une clart? trouble, la clart? livide du ciel des Flandres en f?vrier. Et la ru...
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La mort de l'héroïne (Acte V, sc. 7, vers 1622-1644) - Phèdre de Racine
1625 Le Ciel mit dans mon sein une flamme funeste ; La détestable Œnone a conduit tout le reste. Elle a craint qu'Hippolyte, instruit de ma fureur, Ne découvrît un feu qui lui faisait horreur. La perfide, abusant de ma faiblesse extrême, 1630 S'est hâtée à vos yeux de l'accuser lui-même. Elle s'en est punie, et, fuyant mon courroux, A cherché dans les flots un supplice trop doux. Le fer aurait déjà tranché ma destinée...
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Analyse de Guernica, par Picasso
Au milieu de la débâcle il apparaît impassible, statique. Seules la bouche ouverte et la langue pointue lui donnent une expression, et ses yeux sont humains. Il semble fixer le spectateur. C'est une figure ambigüe. Certains y voient une figure de la bestialité et de la cruauté, d'autres le symbole de la résistance. L'oiseau : A peine visible, entre le cheval et le taureau, il pourrait être une colombe, symbole d'espoir et de paix. La mère et l'enfant : Cette femme tient son enfant mo...
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Le pont - Jean JOUBERT, Cinquante toiles pour un espace blanc
Il n'est évidemment pas demandé de connaître l'œuvre d'Hokusai, mais si vous savez que l'art de l'estampe est unart du signe, de la relation entre le « plein » (= dessin et couleurs) et le «vide» (celui de la feuille), que c'est aussiun art de la litote* et qu'il met souvent en présence deux univers : celui du quotidien et du geste paisible et celuidu fantastique, bref, celui des hommes et celui des dieux? — si vous savez tout cela, vous êtes sur la voie dequelque chose d'exploitable. 2. Particu...
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L'acupuncture (Travaux Personnels Encadrés – Médecine & Santé – TS)
LES AIGUILLES MhiDIEN DE LA VESSIE, OU Zu TAI YANG (PORTEUR DE 67 POINTS) C'est le plus long et le plus riche des méridiens . l'un de ses atouts est sa «couverture» du dos, qu'il sillonne de bas en haut. li commence à l'angle interne de l'œil , monte au front puis sur le crane . Il descend ensuite derrière le cou, le dos, les lombaires, les fesses , la face postérieure de la cuisse et de la jambe , passe derrière la malléole de la cheville et longe...
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ASTÉRISQUE, substantif masculin.
3. [Employ? simple ou triple] Substitut d'un nom propre dont on donne parfois la lettre initiale. Synonyme?: ast?ronyme?: ? 5. Elle a les traits de ? Sophie ?. Ce pr?nom, trois femmes au moins l'ont port? qui ont compt? pour Nerval, et peut-?tre aussi, comme on l'a propos?, d?signe-t-il la Sophia des gnostiques. Mais si Nerval le barre, si trois ast?risques le remplacent dans la Revue de Paris, ce n'est pas, j'en suis convaincue, parce que Nerval a craint d'?tre accus? d'? h?t?rodoxie ?, et p...
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Historique de azur, nom masculin
Étymologie
Emprunt au latin médiéval azurium, 'azur'.
XVII e azur Ces chapelles ardentes estoient, par dedans le platfonds, peintes d’ azur de cendre et de fleur d’oripeau… — André Favyn , Théâtre d’honneur Dans ces trosnes d’ azur parmy les immortels,… — Nicolas-Marc Desfontaines , l’Illustre Olympie, ou le St Alexis XVIII e Si l’on y joint un soleil étincelant sur l’ azur d’un ciel presque toujours sans nuages… — Constantin de Chassebœuf, comte de Volney , Voyage en Syrie et en Égypte, pendant les années 1783, 1784 et 1785... Et s...
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La Chevelure de Baudelaire
un voyage mental qui associe le rêve au souvenir. Mais alors que dans «Parfum exotique», la représentation des «rivages heureux» naît de l'abandon voluptueux aux sensations, dans «La Chevelure», celle du «monde lointain» s'organise selon un travail concerté qui met en jeu toutes les ressources des correspondances. Il ne s'agit plus alors d'une rêverie fugitive, mais de la reconquête d'une harmonie, perdue par l'élabora tion d'un réseau d'asso...
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Les Lettres Persanes de Montesquieu (1721) : Lettre 30 (XXX)
Epistolaire est un genre à part entière. La lettre est construite comme un récit illustrant l’affirmation de la première phrase qui porte sur un constat : l’extraordinaire curiosité des parisiens : « Les habitants de Paris sont d’une curiosité qui va jusqu’à l’extravagance ». Le récit évolue en deux parties caractérisé par une différence de registres et une opposition de contenu. Ce récit présente une grande vivacité qui va donner une fan taisie à une scène prise dans la vivacité. De...
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Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique - commentaire composé
Le commentaire composé toutes les vraies nuits, la nuit choisie, ouvette à tous, offerte à tous, plus généreuse, plus dispensatrice de bienfaits que toutes les insti tutions de charité et que toutes les églises, la nuit où se consolent toutes les hontes, où vont se perdre tous les désespoirs, et où se lave toute la jeunesse de l'affréuse crasse d'adolescence. C'est une femme jeune et belle. Elle est en costume de cour. O...
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Jules VALLÈS, Le Bachelier.
On comprend alors mieux que les plans de ce tableau soient si courts. A quoi bon s'attarder? Lorsqu'une imagesemble naître, elle disparaît, rapidement dépréciée : le quai est comparé à un ruban, mais l'adjectif «jaunâtre» avecson suffixe introduit une impression désagréable. De la même façon, les coups de marteau renvoient au son d'unecloche d'église. Celui-ci loin d'éveiller l'imagination est qualifié de «lugubre», allusion sans doute au glas. L'intensif «si triste » commande donc l'ensembl...
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Shakespeare, le Roi Lear (extrait).
Qui respecte moins son âme, Qu’il ne chérit son orteil, Pour peu qu’un soulier l’entame, Il a perdu le sommeil. Car jamais encore il n’y a eu jolie femme qui ne fit des mines dans son miroir. LEAR Non ! Je serai la patience même. Je ne dirai plus rien. KENT Qui est là ? LE FOU Pardi, la tête et la queue ! Autant dire un sage et un fou ! KENT Hélas, sire, vous êtes là ? Même les êtres Qui chérissent la nuit, redouteraient celles Qui ont cette fureur. La colère du ciel Glace d’effroi même ceux qui...
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le spectateur est mal placé, mais qui, pour un regard capable d'en embrasser toute l'ampleur n'aurait pas l'apparence de ce à quoi il prétend ressembler, quel nom lui donnerons-nous ?
lA CONCEPTION DU SAVOIR 165 multiplicité des lits et des tables. - G. D'accord. -S. Quant aux Formes de ces meubles il y en a deux, n'est-ce pas, celle du lit, celle de la table. - G. Oui. -S. Nous avons également coutume de dire, n'est-il pas vrai, que l'artisan qui fabrique chacun de ces meubles le fait en dirigeant son regard vers l'Idée ; ainsi l'un fait les lits, l'autre les tables dont nous nous servons, et ainsi de sui...
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DIDEROT, Lettres à Sophie Volland
organisation de la lettre, on passe également du plus futile au plus grave ; des conditions météorologiques audouloureux problème de l'absence, du vide que tente de combler la relation épistolaire ou de l'ennui, de ce mal devivre que commencent à décrire les hommes de ce siècle. Tour à tour drôle ou plus grave, la lettre se réserve le privilège de peindre les autres et d'analyser le scripteur ; ce àquoi s'essaie, ici, Diderot. La description occupe un rôle majeur dans le genre de la corr...
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La tentation de Saint Antoine
Ils les ouvre.
Il y a juste aujourd'hui trois ans qu'est morte Domitilla. Elle fut lapidee au fond du bois de Proserpine. J'ai recueilli ses os qui brillaient comme des lucioles dans les herbes. La terre maintenant les recouvre! Il se jette sur un tombeau. O ma fiancee! ma fiancee! ET TOUS LES AUTRES par la plaine: O ma soeur! o mon frere! o ma fille! o ma mere! Ils sont a genoux, le front dans les mains, ou le corps tout a plat, les deux bras etendus;et les sanglots qu'ils retiennent soulevent leur poitrine...
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dj de m
Dans Dom Juan, les unités de lieu et de temps imposées par le théâtre classique sont mises à mal. On a du mal à croire que tant d'événements peuvent se passer en un jour. D'ailleurs, Don Carlos, lorsqu'il ne veut pas tuer Don Juan, dit qu'il veut lui laisser un temps supplémentaire, cela implique donc une durée plus grande qu'une journée. De plus, l'unité de lieu n'est elle non plus pas respectée, puisque chaque acte propose un lieu différent. Le dénouement se fait longuement attendre, puisqu'il...
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Définition:
ASSOMPTION, substantif féminin.
2. Chez les sto?ciens. Proposition fondamentale, consid?r?e comme universellement accord?e d'avance. 3. " La seconde proposition d'un syllogisme, plus ordinairement appel?e la mineure. Cette assomption n'est pas exacte " (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise). II.? RELIGION. A.? Assomption de la Vierge Marie. Croyance chr?tienne, proclam?e dogme de la religion catholique depuis le 1er. r novembre 1950, suivant laquelle la Vierge Marie a ?t? enlev?e corps et ?me au ciel; f?te c?l?br?e en c...
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Hernani: Acte I, scène 1 (Hugo)
DONA JOSEFA : — Vous ! DON CARLOS : — Moi. DONA JOSEFA : — Pourquoi ? DON CARLOS : — Pour rien. DOR A JOSEFA : - Moi vous cacher ! DON CARLOS : - Ici. DONA JOSEFA : - Jamais. DON CARLOS, tirant de sa ceinture un poignard et une bourse : — Daignez, madame, Choisir de cette bourse ou bien de cette lame. DO5TA JOSEFA, prenant la bourse : — Vous êtes donc le diable ? DON CARLOS : - Oui, duègne. DO -NA JOSEFA, ouvrant une armoire étroite dans le mur : — Entrez ici. DON CARLOS, examinant l'...