8492 résultats pour "penses"
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L'opinion est-elle vraiment une pensée personnelle ?
et à se donner pour une opinion personnelle émanant de mon propre jugement. L'individu est alors victime d'uneillusion qui est d'autant plus difficile à détruire qu'il croit lui-même en la personnalité de ses opinions . Comme l'écritBlanchot dans l'Entretien infini « se croire à l'abri des idéologies, c'est la pire des idéologies ». L'idéologie désigne un système d'interprétation sociale qui vient obstruer les consciences individuelles se croyant libres lorsque elles nefont que répéter une leç...
- « L'esprit de l'homme est naturellement plein d'un nombre infini d'idées confuses du vrai, que souvent il n'entrevoit qu'à demi; et rien ne lui est plus agréable que lorsqu'on lui offre quelqu'une de ces idées bien éclaircie et mise dans un beau jour. Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue, ni dû avoir. C'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que que
- Pascal, les pensées, « Toute notre dignité consiste en la pensée »
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Penser, est-ce dire non ?
[S'il est vrai que penser implique dans un premier temps la négation, cela ne suffit pas. La phase de négation doit être suivie d'une phase positive de création et d'élaboration de concepts.] Pour penser, il faut également affirmer, créer. Spinoza, dans son Éthique, commence par poser un certainnombre d'axiomes (affirmations indémontrables mais évidentes). Quant au doute méthodique de Descartes, cen'est pas une fin en soi. C'est une manière de «déblayer le terrain» avant de poser la premièr...
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La pensée évolue-t-elle ?
Les lois de la pensée ne sont pas invariables • Les lois de la pensée sont dépendantes de l'évolution historique. L'homme évolue culturellement, mais aussi intellectuellement. Sa manière de résoudre les problèmes n'est pas immuable. Tout est soumis au la naissance de la phi- tra en place des sché- devenir historique losophie et des scien- mas de pensée radi- c' est en toute logi- ces, l'homme porte un calement différents. regard...
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« Penser, a-t-on dit, c'est se retenir d'agir. »
LA PE:l'SÉE, L'I:l'TELLIGENCE, L'IDÉATION 135 En concevant la pensée comme une inhibition volontaire de l'action, l'auteur suppose que nous comrnelll;ons par agir et que, en pleine action, nous réprimons l'entrainement naturel qui nous porterait à poursuivre c ·est alors qu'apparaitrait la pensée. Pourquoi cet arrêt et comment la pensée s'y insère-t-elle r Si 11ous nous retenons d'agir, c'est que notre action se heurte à des · ùiflicu...
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Avoir de la culture, est-ce penser ?
additionnant à l'expérience un grand nombre de techniques, d'hypothèses, de constructions mathématiques. Cequi est fugace et changeant, ce sont les circonstances décousues de l'expérience, et non pas ses qualitésmatérielles qui peuvent être, par un travail de l'esprit, exprimées en des relations coordonnées. La connaissance scientifique ne fait des progrès qu'à l'aide des obstacles auxquels elle se heurte. Cesobstacles ne sont pas simplement issus de la complexité des phénomènes, ni imputa...
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l'expérience est-elle la seule source de nos pensées ?
Je découvre en moi une connaissance implicite : pour pouvoir affirmer que la cire demeure alors que les sensationsqu'elle m'offrent différent radicalement, il fallait que je sache qu'elle « n'était pas ni cette douceur du miel, ni cetteagréable odeur des fleurs, ni cette blancheur (...) mais seulement un corps qui, un peu auparavant, me paraissaitsous ces formes et qui maintenant se fait remarquer sous d'autres ».La question est donc maintenant de savoir d'où vient cette connaissance si la sensa...
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L'éducation donnée à l'enfant et à l'adolescent permet-elle ou empêche-t-elle la liberté de penser ?
l Reste enfin le dernier élément du sujet : « à l'enfant et à l'adolescent ». Le sujet exclut donc ce que l'on peut apprendre à l'âge adulte, âge auquel, précisément, on est considéré comme suffisamment mûr pourpenser par soi-même. Le terme « éducation » n'étant généralement pas appliqué aux adultes, la précision nesemble pas être d'une grande importance. Problématisation : L'éducation est toujours une contrainte : il s'agit d'apprendre à l'enfant à ne pas se comporter uniquement se...
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Penser, est-ce fuir le concret ?
abstraites de la pensée scientifique nécessaires pour saisir les phénomènes naturels, le rapport de l'homme auxautres hommes et à lui-même est marqué par un effort de la pensée pour maîtriser et s'approprier les conditionsconcrètes et singulières de l'action. 1. La critique de l'abstraction en art. On reproche à l'art abstrait d'avoir vidé lapeinture de tout rapport direct au monde et aux choses concrètes, en renonçant notamment à la figuration et àl'imitation réalistes. Mais la démarche de l...
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Peut-on penser sans préjugés ?
A ceux qui prétendent que cette attitude est pure folie, Descartes réplique par l'argument du rêve. Pendant que je rêve, je suis persuadé que ce que je vois et sens est vrai & réel, et pourtant ce n'est qu'illusion. Le sentiment quej'ai pendant la veille que tout ce qui m'entoure est vrai & réel n'est donc pas une preuve suffisante de la réalité dumonde, puisque ce sentiment est tout aussi fort durant mes rêves. Par suite je dois, si je cherche la vérité :« feindre que toutes les chose...
- Pensez-vous, avec un personnage de Balzac, qu'il n'y a que les gens médiocres pour penser à tout ?
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Dissertation : Qui pense quand "je" pense ?
L1 Propédeutique Qui pense quand “je” pense ? L'homme qui dit "je" librement, assume la responsabilité de ses actes, conscient de son existence. Il est la source et le fondement de ses expressions, actions et jugements. Cette utilisation de pronoms simples concrétise la capacité du sujet à se représenter comme unité. Nos pensées nous semblent donc a priori nous appartenir, nos préférences, opinions et jugements sont des représentations dont nous sommes certainement les auteurs, et leur sub...
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OSER NE PAS PENSER COMME LES AUTRES - IONESCO
VOCABULAIRE • les systèmes de clichés : les clichés sont des pensées ou des expressions que l'on retrouve chez la majorité desgens, et qui deviennent des automatismes auxquels on ne réfléchit plus. E. Ionesco remarque ici qu'au lieu de sebâtir une forme de pensée originale et autonome, la plupart des gens se réfugient dans ce qu'il appelle plus loin «une philosophie toute faite », que d'autres ont élaborée à leur place. • un dramatique terrorisme intellectuel et sentimental : le mot «terro...
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Pour penser librement devons nous rejeter ce que nous apprennent les autres ?
« Par méthode, j'entends des règles certaines et faciles, grâce auxquelles tousceux qui les observent exactement ne supposeront jamais vrai ce qui est faux, etparviendront sans se fatiguer en efforts inutiles, mais en accroissantprogressivement leur science, à la connaissance vraie de tout ce qu'ils peuventatteindre. » « Règles pour la direction de l'esprit » (IV). La méthode garantit donc : q La certitude (l'élimination de l'erreur) ; q La facilité et l'économie d'efforts ; q...
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Le langage n'est-il qu'une gène pour la pensée
séculaires; mais on ne saurait faire de la métaphysique avec le lexique des tribus pygmées... En effet, le langageétant une limite d'ordre matériel, moins la pensée sera directement intentionnalisée sur le monde, plus elle seragênée par cette limite. Tous les dialectes sont aptes à exprimer les idées de l'homo faber qui organisetechniquement la nature où il habite; et il suffit, pour vivre quelque temps dans un pays étranger, de connaître uncertain nombre de mots usuels. Il n'en est...
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LEIBNIZ: Des pensées involontaires...
Il y a là quelque chose qui peut éventuellement inquiéter. En effet, si le rêve est involontaire, il n'en reste pas moinsque les pensées du rêve sont propres au dormeur, et que ce qui les a suscitées trouve sa raison d'être en lui. Nousnous découvrons ainsi riches d'« absurdités », terme qui rappelle l'impossibilité de reconnaître le lien logique quiexpliquerait pourquoi nous pensons à ceci ou à cela, mais surtout l'impossibilité de nous reconnaître vraiment dansdes pensées qui sont pourtant...
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La liberté de pensée est-elle nuisible au pouvoir politique ?
« La seule liberté les hommes ne la désirent point ; non point pour autre raison (ce me semble) sinon pour ce ques'ils la désiraient, ils l'auraient... »Par nature l'homme est évidemment influençable mais il est aussi raisonnable et libre. Comment, dans ces conditionscomprendre l'incompréhensible ?La Boëtie voit dans cet état de fait la conséquence d'une double dénaturation. Les gouvernés, d'abord, parhabitude, paresse et facilité abdiquent rapidement. Ils jugent plus confortable de lais...
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« Penser, c'est dire non. » Partagez-vous ce jugement d'Alain ?
parvenir au vrai. Pré-jugé : le terme même est significatif. Quelque chose a été, en nous, jugé et affirmé sans qu'unélément réel d'autonomie et de libre construction soit intervenu, sans que nous ayons, nous-mêmes, fait etengendré notre vrai. Modelés par la société et par ses affirmations, nous avons été soumis au règne de l'opinion etde l'incertaine et inconsistante croyance. Pour élaborer notre vrai, ne nous faut-il pas, précisément, « dire non »,nier ce qui est, devant nous, de maniè...
- Alain nous dit : "Penser c'est dire non". Vous vous demanderez qu'est ce que la pensée gagne à se "dire non"
- Le langage ne traduit-il qu'une faible partie de notre pensée, ou faut-il dire avec un philosophe contemporain « Toute pensée est inséparable de son expression et ne vaut que ce que vaut cette expression elle-même. » ?
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"L'existence est le récif sur lequel la pensée pure fait naufrage." Kierkegaard, Post-scriptum aux miettes philosophiques. Commentez cette citation. ?
pas · De la logique à l'existence, il n'a pas de passage que la pensée puisse emprunter. Et c'est bien en ce sens que la pensée pure fait naufrage sur ce récif que constitue l'existence. · Ainsi, Kant , dans la Critique de la Raison Pure , critique cet argument, en réponse directe à Descartes, qui avait maintenu, dans sa version de cet argument ( Méditations métaphysiques ), que de même qu'il est impossible de penser un triangle sans trois faces et un angle, de la même...
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Si l'on veut penser par soi-même, faut-il craindre toute influence ?
l'homme agit toujours en vue de son bien propre, il peut se tromper sur sa définition. Si nul n'est méchantvolontairement, c'est d'abord parce que nul ne veut consciemment se nuire à lui-même et donc ce n'est que paraccident que la conduite qu'il adopte peut éventuellement s'avérer mauvaise. Par accident, non volontairement, ilfaut entendre par là par ignorance : si je ne connais pas la hiérarchie des biens, je serai nécessairementmalheureux. Par exemple, celui qui consacre s...
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L'expérience est-elle la condition nécessaire, est-elle la condition suffisante du plein exercice de la pensée rationnelle ?
II. — VALEUR. Le conseil de penser par soi-même pouvant être mal interprété, on ne salirait assurer qu'il n'est pas de meilleur motd'ordre.A. Dangers. — Sans doute il y a pour tout être qui pense un domaine dans lequel il est capable de penser par lui-même, mais l'invitation générale à penser par soi-même peut amener des esprits simplistes à vouloir dépasser leslimites de ce domaine : le manoeuvre voudra en remontrer à l'ingénieur; le simple électeur, tout juste compétentdans le modeste cadre de...
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Le langage et la pensée
pour désigner des choses et rien que des choses : c'est seulement parce que le mot est mobile, parce qu'il chemined'une chose à une autre, que l'intelligence devait tôt ou tard le prendre en chemin ». Le langage est à l'origine fait pour les choses, ce qui veut dire à la fois qu'à l'origine il ne saurait désigner des genres des genres ne s'adapteraitpas à des sentiments personnels, et que le langage n'a pas toujours été investi par l'intelligence pour être un moyenà sa discrétion : par conséq...
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DESCARTES: «Je pense donc je suis...»
tendait qu'à m'assurer, et à rejeter la terre mouvante & le sable, pour trouver le roc & l'argile. » (« Discours de la méthode », 3 ième partie). Ce qu'on appelle métaphysique est justement la discipline qui recherche les fondements du savoir & deschoses, qui tente de trouver « les premiers principes & les premières causes ». Descartes , dans ce temps d'incertitude et de soupçon généralisé, cherche la vérité, quelque chose dont on ne puisse en aucun casdouter, qui résiste à l'examen...
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Peut-on penser le temps ?
De l'événement, du découpage de la durée, nous déduisons que le tempss'écoule tel un fleuve. « Le temps n'est pas un concept discursif, ou, commeon dit, un concept général, mais une forme pure de l'intuition sensible. » Kant,Critique de la raison pure, 1781. Le temps n'est pas un concept qui dérive de l'expérience. Nous ne pourrionsen effet saisir la succession ou la simultanéité en tant que telles, si nousn'avions au préalable la représentation du temps antérieure à touteexpérie...
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KANT: La liberte de penser
KANT (Emmanuel). Né et mort à Königsberg (1724-1804). Fils d'un sellier d'origine écossaise, il fit ses études à l'Université de Königsberg, et s'intéressa davantage à la physique et à la philosophie qu'à la théologie. En 1755, ilest privat-dozent de l'Université de sa ville natale, puis il est nommé professeur extraordinaire de mathématiques etde philosophie. En 1770, il devient titulaire de la chaire de logique et de métaphysique. Il vécut dans une demi-retraite pendant onze ans ; puis, comme...
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La pensée est-elle un obstacle au bonheur ?
rituelle ? Le problème est, en définitive, de savoir si le bonheur se définit comme le parachèvement de l'acte réussi ou bien de ma nièr e stati que. L'enjeu est clair : nous gagno ns, selon la réponse appor tée, un certa in style de vie et d'existence. Plan Le plan sera de type progress if, par appr ofondi ssement de la notion de bonheur . Bibliographie ÉPICURE, Lettre à Ménécée sur la morale, Hermann. HADOT, Qu'est-ce que la philosophie antique ?, Folio...
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Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut
Chacun est tenu de respecter le droitEn revanche, comme l'ont fait Epicure, Hobbes ou Spinoza, on peut refuser l'existence d'un tel droit idéal et ramenertout le droit au droit positif, en considérant qu'il n'existe aucun droit en dehors de ce droit, fondé sur le contratsocial. Certes, on parle parfois, comme nous l'avons fait plus haut à propos du droit de penser, d'un «droit naturel» ;mais dans l'état de nature chaque individu a tous les droits, il peut faire tout ce qu'il veut, ce qui revient...
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Sciences & Techniques: Comment pense-t-on ?
document, émergence de souvenirs, rêverie...), des zones cérébrales différentes sont activées et s'associent à d'autres structures. Lecerveau est une machine complexe, un dédale de neurones assemblés en un réseau interminable, un fouillis de " minicâbles ", desous-ensembles et de structures plus étendues. Il fonctionne d'une manière globale, en mettant en jeu des milliards de connexionsentre plusieurs régions cérébrales. S'il est difficile d'appréhender l'ensemble des processus mis en jeu, l'im...
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La vraie morale se moque de la morale. Qu'en pensez-vous ?
L'Homme et ses actions sont régis par la morale. Il en tient compte dans ses actes comme dans ses pensées et la considère comme une règle indéfectible à laquelle il doit se conformer. La morale peut émaner de lui ou être, aucontraire, imposée à lui par les autres, par son environnement. Si elle provient de lui, il peut alors la considérercomme une vraie morale dictée par la Loi ; pour lui elle est la vérité et il se doit d'y obéir. Dans le cas contraire, ellen'est que la morale au sens général...
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- Sujet : Commentez cette formule de Bachelard "l'opinion pense mal, elle ne pense pas, elle traduit des besoins en connaissance."
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Quel est et rôle du questionnement dans l'exercice de la pensée ?
le terrain des généralisations plus complexes, il n'est plus que le conglomérat des préjugés d'une certaineclasse à une certaine époque. La simple crise du capitalisme le décontenance ; devant les catastrophestelles que les révolutions, les contre-révolutions et les guerres, le bon sens n'est plus qu'un imbécile toutrond ». L .Trotski . On peut généraliser en disant qu'un modèle social historique, tel que celui de la postmodernité par exemple, servirait de sens commun, pour juger presqu...
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L'autorité politique peut-elle limiter la liberté de pensée ?
LA LIBERTE 2. a. Quelle différence faites-vous entre «commander aux esprits» et commander « aux langues » ? b. Expliquez: «Nul ne saurait, de son propre chef, non plus que contraint, transférer à qui que ce soit la totalité de son droit naturel, ni son aptitude à raisonner et juger librement en toute circonstance». c. Expliquez:« Une autorité qui prétends' exercer jusque sur les esprits est qualifiée de violente». 3. L'autorité pol...
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Pascal, Pensées, fragments 113, 114, 200, éd. L.Lafuma, Seuil
Quel est le fondement de la morale ? Voilà une question à laquelle bien des auteurs se sont confrontés, sans que la réponse soit définitivement tranchée. Pascal, auteur français du dix-septième siècle, est l’un de ceux-là. Les fragments 113, 114 et 200 de ses Pensées (dans l’édition de Lafuma), que nous allons ici étudier en détail, apportent quelques éléments de réponse au problème suivant : puisque la nature humaine est double, à la fois divine et matérielle, sur lequel de ces deux aspects d...
- PODCAST: « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. » B. Pascal, Pensées.
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la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée
d'une volonté de tromper, notamment chez les manipulateurs. Cependant, il arrive que certains personnages ne comprennent pas les paroles et la pensée sous-entendue derrière les propos. C'est le cas d'Arlequin (1,8) : « Comment, Madame, vous me donnez à lui ! Est-ce que je ne serai plus à moi ? Ma personne ne m'appartiendra donc plus ? » b) La parole n'exprime pas une pensée mais un jeu Ainsi, Marivaux présente en Dubois un virtuose de la parole qui ne pense absolument pas ce qu'il dit lorsq...
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Descartes écrit : « L'esprit est plus aisé à connaître que le corps ». Qu'en pensez-vous ?
par la méditation. Embarrassé d'hésitations et d'erreurs, Descartes se propose de faire table rase des opinionscommunément reçues. L'instrument de cette expérience est le doute lui-même. Si, en effet, quelque chose résisteau doute et s'impose dans l'évidence de la raison, cela pourra être le point de départ de la connaissance. Aussi lephilosophe dirige-t-il d'abord le doute contre les sens et les raisonnements (doute méthodique); il lui donne même uncaractère hyperbolique en allant jusqu...
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Le beau donne t-il à penser?
sur un objet concret, matériel, singulier, il n'y a pas de règles universelles du beau. Le jugement de goût n'estpas un jugement de connaissance. Il ne s'agit pas d'une connaissance au sens habituelle du terme, comme on retirerait une connaissance d'une lecturede traité de logique, mais l'art reste du domaine de la culture, et il donne accès à une certaine spiritualité. 2) Le beau comme accès à la pensée. On reproche souvent à l'art qu'il est illusion. Au contraire, Hegel dira sonEsthétiqu...
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Peut-on penser la mort ?
conspire à nous rendre la mort odieuse et redoutable. Mais c'est essentiellement la religion qui joue ce rôle. Croyantque les dieux s'occupent des affaires humaines, nous avons peur de les offenser par notre conduite, surtout nousavons peur de leur jugement, de survivre en enfer.Or tout ceci compromet notre vie actuelle. Cela nous empêche de goûter le présent, ou nous précipite dans le soucide la renommée, de la gloire, de la richesse, comme si ces moyens pouvaient conjurer notre mortalité !A to...
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Leibniz et les pensées voloantes !
est ensuite rétabli). La pensée n'est pas sereinement linéaire : le corps a la possibilité d'y introduire desperturbations et les effets des objets perçus excèdent le strict moment de leur présence.Le rapprochement esquissé avec l'activité onirique sera bien entendu confirmé par Freud (comme l'ensembledu texte): dans les deux cas se manifestent des images et contenus de pensées non conformes à la morale.En référant les pensées volantes aux objets et à la façon dont il reste quelque chose de leur...
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L'HOMME POURRAIT-IL PENSER SANS LE SECOURS DES MOTS ?
« Non, » nous répondent Condillac et son école, M. de Bonald et les traditionnalistes, qui vont parfois jusqu'à fairedu mot « le générateur de l'idée » et du langage la cause et le principe de la pensée.Sans doute, il faut reconnaître qu'en fait aucun homme ne pense sans le secours des mots et que les sourds-muetseux-mêmes ont des signes et un langage. Sans doute encore il est vrai de dire que le développement de la penséeet celui de la parole suivent, chez l'enfant et chez l'adulte, une marche...
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Le Roseau pensant - Pascal
roseau, car au lieu de se laisser balloter et plier par le vent, il peut imprimer une direction pour sa vie, en se fixantdes objectifs. C'est aussi ça la dignité de l'homme.Le rôle de l'homme dans l'univers serait donc de découvrir pour chercher à comprendre, et ainsi, évoluer. C'est ce enquoi toute l'½uvre de Pascal repose.La morale de Pascal, c'est ce qui conduit l'homme, le mène à atteindre sa dignité. Il s'agit d'une remise en questionperpétuelle de lui-même et de ce qui l'entoure.Ce dont ne...
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En quoi Marx est-il le dernier représentant de la pensée classique
communiste? Ce sont les capitalistes eux-mêmes qui creusent leur propre tombe. » il fait ici référence à une variable centrale qui explique la disparition du capitaliste,c’est-à-dire la variation des taux de profit. 1) la baisse tendancielle du taux de profit. Taux de profit = Plus value / (C+V) = pl/V / (C/V+V/V)= e/ k+1 ou k est la composition organique du capital. Dans le long terme le taux de profit va diminuer. Dans le long terme le taux d’exploitation est constant. La diminution du profit...
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Cela a-t-il un sens de penser par soi-même ?
soucier de la contribution d'autrui ? Finalement, n'observe-t-on pas derrière ce caprice d'un esprit qui se veutindépendant, un esprit hautain et suffisant qui se suffirait à lui-même ? Il y aurait confusion entre penser par soi-même et penser pour soi-même.Si l'esprit est suffisant, c'est probablement parce qu'il est sceptique, c'est-à-dire qu'il refuse de croire quoi que cesoit. Ne faire confiance qu'à soi, c'est douter de la faculté qu'un autre esprit pourrait avoir à approcher la vérité...
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Qu'est-ce que imaginer ? Qu'est-ce que penser ? Quelle ressemblance, quelle différence et quels rapports y a-t-il à établir entre ces deux opérations ?
ensuite, d'ordinaire, à déterminer les moyens d'en tirer le meilleur parti possible ou d'en éviter les inconvénients lesplus graves.Au second moment, au terme de la pensée qui se fait, penser c'est juger. Lorsqu'un long moment de réflexion setermine par cet aveu : je ne sais qu'en penser, nous reconnaissons l'échec de la pensée-réflexion ou pensée qui sefait; celle-ci n'a pu aboutir à la pensée-jugement, qui est la pensée faite. Penser, dans ce sens, c'est croire,admettre comme vrai. II....
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Texte d'Alain: penser c'est dire non
Ainsi, tout remettre en cause sans cesse et en particulier des opinions extérieurs serait une tâche trop importantequi finirait par donner à la pensée cette unique fonction. En effet, si la pensée ne faisait que dire sans cesse non,elle ne pourrait plus être utile à d'autres choses. Si nous sommes sans cesse en train de réfléchir à ce qui pourraitêtre vrai nous n'aurions plus d'autres activités que celle-ci. A force de douter, l'esprit s'inscrirait dans une spirale descepticisme sans fin. Une pe...
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Comment penser le lien entre la matière et l'esprit ?
de mille entre un corps humain et un corps animal. Aucun animal n'use jamais de signes, ou d'un quelconque langagepour exprimer une pensée. On peut concevoir un automate qui réponde par la parole à certains messages simples :crier si on le touche, ou prononcer quelques phrases simples, mais aucun automate ne sera jamais en mesured'agencer une parole qui réponde au sens de ce qu'on lui dit. Enfin, si un corps animal ou un automate peutaccomplir un nombre limité de tâches, parfo...
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précède a priori toute ma pensée déterminée 1.
Le ciel étoilé un objet, c'est-à-dire leur valeur objective; c'est elle qui en fait des connaissances, et c'est sur elle par conséquent que repose la possibilité même de l'entendement. (Raison pure, 1, p. 141.) La diversité donnée dans une intuition sensible rentre nécessai rement sous l'unité synthétique originaire de l'aperception, puis que l'unité de l'intuition n'est possible que par elle (§ 17). Or, l'acte de l'entendement par lequel le divers de...