8492 résultats pour "penses"
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Les pensées portent-elles sur le monde extérieur ?
Les pensées ne portent pas sur le monde extérieur U[.)a La théorie de l'intentionnalité n'explique pas comment une pensée peut porter sur quelque chose, sinon de façon magique. Par ailleurs, cette théorie ne rend pas compte des pensées sans objet. L'intentionnalité ne peut plus être acceptée telle quelle L a notion d'inten tionnalité a été sé vèrement critiquée par des philosophes com me Wittgenstein ou Putnam. Il ne s'agit pas, •Les...
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La Pensée sauvage de Claude Lévi-Strauss (résumé & analyse)
l---1 La pensée des primitifs est une pensée adulte ~ 1 1.___ __ ~Ïiiiiii::"- --..--l' •~[.]a ,_ La pensée des primitifs est aussi complexe que la nôtre. Elle manifeste une connaissance réelle des choses qu'elle ordonne. Elle révèle, comme toute pensée, la nécessité pour l'homme de donner du sens à la réalité. La pensée des stition. Elle manifeste rait lui aussi se réfugier primitifs est une véritable capacité dans l'utérus e...
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La pensée humaine peut-elle refuser l'irrationnel ?
La pensée humaine peut-elle refuser l'irrationnel ? • Remarquer que l'on a affaire à ce qu'on appelle parfois un « sujet quelque peu indéterminé >> à cause, en particulier, de la mu ltiplicité de sens que peut recouvrir le terme «refuser ». • La pensée humaine étant définie souvent par le fait qu'elle est (ou est capable de) raison et de rationalité il convient sans doute de définir avec quelque soin ce qu'on entendra par raison, raison nable, ra...
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L'absurde peut-il avoir un sens pour une pensée rationnelle ?
Descartes la raison qui nous rend homme. Or dans une pensée rationnelle l'absurde est le non-être, ce qui ne peutpas être et qui ne peut prétendre à une degré de réalité. Pour l'homme rationnelle il n'y a pas de s'arrêter surl'absurde. Elle relève de l'erreur ou de l'ignorance et en ce sens elle doit être combattue le plus tôt possible. Ainsi,par la raison ou plus exactement le « bon sens » comme il est question au début du Discours de la Méthode , nous sommes tous égaux. En ce sens, l'abs...
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Appréciez ce jugement : « C'est dans les mots que nous pensons, le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus vraie. » ?
à un sens, unités linguistiques fonctionnant de manière relativement autonome, forment le terrain et le lieu où nousexerçons notre activité consciente, mais aussi rationnelle. Ces signes fournissent aux phénomènes spirituels deconscience ou de connaissance (« à la pensée ») un poids de réalité, une manière d'être concrète et déterminée («une existence ») qui sont les plus élevés et les plus éminents (« haute ») et aussi les plus conformes à ce qui estréellement (« vraie »). Insistons sur c...
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La pensée de la mort importe-t-elle à la vie ?
plus." La mort ne doit être pensée ni comme un mal, ni comme une délivrance. Si ne pas exister n'est pas un mal, lavie comporte des joies qui peuvent être très agréables. Vivre sagement, ce n'est pas chercher à jouir le pluslongtemps possible, mais le plus agréablement qu'il se peut. La métaphysique matérialiste va aussi permettre de délivrer l'humanité d'une de ses plus grandes craintes : lacrainte de la mort. Les hommes ont peur de la mort. Mais que redoutent-ils en elle ? C'...
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Penser la mort, est-ce un moyen d'échapper à sa propre mort ?
« Habitue-toi en second lieu à penser que la mort n'est rien pour nous,puisque le bien et le mal n'existent que dans la sensation. D'où il suit qu'uneconnaissance exacte de ce fait que la mort n'est rien pour nous permet dejouir de cette vie mortelle, en nous évitant d'y ajouter une idée de duréeéternelle et en nous enlevant le regret de l'immortalité. Car il n'y a rien deredoutable dans la vie pour qui a compris qu'il n'y a rien de redoutable dans lefait de ne plus vivre. Celui qui...
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On dit souvent : « Il faut vivre d'abord, philosopher ensuite ». Qu'en pensez-vous ?
», c'est-à-dire un ensemble de spéculations abstraites inutiles à la vie : « Si les premiers philosophes philosophèrentpour échapper à l'ignorance, il est évident qu'ils poursuivaient la science pour savoir, et non en vue de quelqueutilité. » (Métaphysique, I.) C. La philosophie devrait être une réflexion sur la vie. — Si l'on veut donner à la philosophie un intérêt pratique, enfaire une étude de quelque utilité, il faut la considérer, selon le mot de Spinoza, comme une « méditation de la vie »(...
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« L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. » Blaise Pascal, Pensées, 347. Commentez cette citation.
vulnérabilité ? _ Vulnérable, l'homme a plus de valeur que la nature qui peut l'écraser « puisque il sait qu'il meurt ». Par son corps,l'homme appartient à la nature. Or la moindre cause naturelle peut détruire son corps, c'est à dire le faire mourir.Mais par la pensée, l'homme sait qu'il est promis à la mort. Or il est seul à avoir la conscience de sa conditionmortelle. Ainsi « l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien ». L'univers, c'est à dire la totalité de lanature a...
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Pour bien penser, faut-il n'aimer personne ?
La plupart des philosophes, en particulier les grands penseurs de l'Antiquité, ont mis en garde l'homme vertueuxcontre les amitiés superficielles. Aristote, Horace, Sénèque et Montaigne encouragent le sage à se détournerde la foule et à éviter les amitiés fondées sur les circonstances, le plaisir, l'utilité. Ces amitiés sont fragiles.Elles peuvent disparaître d'un jour à l'autre et ne sont donc d'aucun secours pour le philosophe. Au contraire,elles le détournent du vrai et de la vertu et peu...
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Pascal dans les Pensées vous semble-t-il pouvoir être notre contemporain ?
Pascal montre bien l'importance en politique des signes, des simulacres, des spectacles, des illusions, notammentdans le fragment 41 dans lequel il énonce l'exemple du magistrat. En cela, l'auteur des Pensées semble avant-gardiste, il a su voir les caractéristiques d'une politique toujours d'actualité : il a vu à la fois la légitimité et la limitede la démocratie : le respect de la pluralité, la majorité est une démocratie comme maintient de la paix sociale etmet en place une philosophie d...
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LA PENSÉE DE LA MORT IMPORTE-T-ELLE À LA VIE ?
b) Platon croyait en l'immortalité de l'âme, croyance qu'il argumente Dans le Phédon où il décrit les derniers moments de Socrate avant qu'il ne soitcontraint de boire la ciguë. Il lui fait dire : « En s'occupant de philosophie comme il convient, on ne fait pas autrechose que de rechercher la mort et l'état qui la suit. ». Pourcomprendre ce que cela signifie, il faut rappeler que ledialogue philosophique consiste à atteindre les véritéséternelles et donc de s'...
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« Penser, a-t-on dit, c'est se retenir d'agir. » Comment faut-il concevoir les rapports de la pensée et de l'ac¬tion ?
Pourquoi cet arrêt et comment la pensée s'y insère-t-elle ? Si nous nous retenons d'agir, c'est que notre action se heurte à des difficultés que les automatismes et les habitudes ne suffisent pas à résoudre. Nous serions naturellement portés à continuer notre travail, espérant surmonter l'obstacle par un plus grand déploiement de forces ou par tâtonnement; mais le bon sens éduqué par l'expérience nous suggère d'examiner la situati...
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La pensée de Thomas Hobbes
La nature humaine Sous l’impression décisive de la lecture d’Euclide, Thomas Hobbes élabore une philosophie mécaniste : il s’agit d’une conception matérialiste qui perçoit les phénomènes – c.-à-d. les faits sensibles aussi bien spirituels que naturels – suivant les liens de cause à effet. Il essaie de prendre, dans l’explication du monde et de l’homme, la raison pour principe et le mouvement pour instrument. Le monde de Hobbes est un monde de corps en mouvements indépendants de to...
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Sommes-nous responsables moralement de nos pensées?
MORALE abstraites et jugements. Sommes-nous responsables de tout ce qui nous vient à l'esrprit P Pas de responsabilité di~ecte. - Pas de responsabilité, avons-nous dit, sans liberté. Or, si nous ·sümmes libres de poser ou de ne pas poser un ade, par exemple de consacrer une soirée de nos vacances à une pro menade ou à une lecture, nous ne somme·s pas libres de penser à ce que nous voulons. Normalement, en effet, nos pens.ées v...
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ALAIN: Une antériorité de la pensée technique ?
• Car l'empirisme n'est sensible qu'au « succès ». On vise un résultat et pourvu qu'il soit atteint, on ne sesoucie pas de savoir comment il est atteint.• D'où la confusion entre «l'essentiel et l'accidentel»: l'esprit empirique peut prendre pour cause ce qui n'estqu'un effet intermédiaire. Il est attentif au détail qui lui paraît « significatif», mais peut ignorer la relationcausale qui est vraiment à l'oeuvre. II. Qu'est-ce que la théorie? • Par opposition à la «pensée technique», la pens...
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« Penser, a-t-on dit, c'est se retenir d'agir. » Comment faut-il conce¬voir les rapports de la pensée et de l'action ?
LA PENSÉE, L'I:\TELL!GENCE, L'IDÉATION En concevant la pensée comme une inhibition volontaire de l'action, J 'auteur suppose que nous commençons par agir et que, en pleine action, nous réprimons l'entrainement naturel qui nous porterait à poursuivre c ·est alors qu ·apparaîtrait la pensée. Pourquoi cet arrêt et comment la pensée s'y insère-t-elle ? Si nous nous retenons d'agir, c'est que notre action se heurte à des diflicultés que les...
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Examinez cette définition de l'intelligence, proposée par Claparède : « La capacité de résoudre par la pensée des problèmes nouveaux ». ?
Sujet 4056 Examinez cette définition de l'intelligence, proposée par Claparède : « La capacité de résoudre par la pensée des problèmes nouveaux ». ? Certes dans toute relation effective, entre un vivant et son milieu par exemple, il y a, pourrait-on dire, del'intelligence pour autant que cette relation se traduit par la création d'un équilibre; et c'est en cela qu'il estloisible d'affirmer que I'univers est pétri de pensée ou de finalité, alors synonyme d'intelligence. Mais Claparèdese place...
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La certitude est-elle le signe d'une pensée morte ?
Le doute de Descartes est provisoire et a pour but de trouver unecertitude entière & irrécusable.Or il est sûr que les sens nous trompent parfois. Les illusions d'optiqueen témoignent assez. Je dois donc rejeter comme faux & illusoire toutce que les sens me fournissent. Le principe est aussi facile àcomprendre que difficile à admettre, car comment saurais-je alors quele monde existe, que les autres m'entourent, que j'ai un corps ? Entoute rigueur, je dois temporairement considére...
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La certitude est-elle le signe d'une pensée morte ?
d'incertitude et de soupçon généralisé, cherche la vérité, quelque chose dot on ne puisse en aucun casdouter, qui résiste à l'examen le plus impitoyable. Cherchant quelque chose d'absolument certain, il vacommencer par rejeter comme faux tout ce qui peut paraître douteux.« Parce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensais qu'il fallait [...] que jerejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'i...
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Que faut-il penser de cette affirmation: "Nous savons que nous sommes mortels, mais nous ne le croyons pas" ?
La mort en face L'homme moyen, selon Heidegger, ne connaît la mort que sous la forme d'un événement qui ne lui arrive pas enpropre : il élude sans relâche l'expérience de l'angoisse. On ne connaît que la mort, attendue ou accidentelle, des autres. La mort est celle des proches ou des inconnus.Elle est un événement naturel, banal, pris dans l'ordinaire des faits divers quotidiens : "La mort se présente commeun événement bien connu qui se passe à l'intérieur du monde." Cette banalité quoti...
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Le Dieu parié - Les pensées de Pascal ?
286 / Pari • 56 · Il faut parier. 1 ~--------~_B_l_ai_s_e_P_a_s_c_a_l _ ____. . ► Pascal (1623-1662), qui se proposait d'écrire une apologie (c'est-à-dire une défense) du chri_stianisme, ne put mener son projet à terme. Il laissa donc à sa mor( une masse de textes- plus ou moins classés et plus ou moins élaborés. A côté de notés brèves jetées sur le papier figurent des développements qui orit déjà fait· l'objet d'une mise au p...
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Peut-on penser la vie sans se référer à la mort ?
— D'où vient la référence à la mort? Celle-ci n'est pas objet d'expérience directe, du moins au niveau de lasensation présente et personnelle. Cf. Épicure (Lettre à Ménécée) : « La mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation; or la mort est la privationcomplète de cette dernière. » — Seule compte la vie, puisque seul compte le présent de la sensation. — Comment rendre compte des multiples références à la mort ? Celles-ci ne sont, selon Épicure et...
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La pensée peut-elle dépasser les limites du langage ?
La pensée ne peut pas dépasser les limites du langag e U[·l~t Les mots que j'emploie pour exprimer mes expériences intérieures n'ont de sens que pour moi. La compréhension au moyen du langage repose sur des définitions logiques valables pour tous. Le «langage privé» n'obéit à aucune règle vérifiable P ar «langage privé», Ludwig Wittgen stein dés igne ce langag e qui assoc ie des mots aux sensations que j'éprouve. Étant seul à les épr...
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La pensée politique de l'antiquité (gréco-romaine)
Section 2 : L'idéal démocratique Les intellectuels sont anti-démocrates . Ils sont des aristocrates à l'origine . L'idéal démocratique ne se voit que dans les discourspolitiques des hommes politiques . Le plus connu c'est le discours de Péricles . Stratège d'Athènes , plus haut magistrat de la ville, fait d'Athènes une ville purement démocratique . Il engage Athènes dans une guerre contre Sparte , 2 visions de la cité , guerreidéologique (431-404) . Dans ce discours il explique pourquoi la démoc...
- Peut-on dire que philosopher c'est dire en y pensant ce que tout le monde dit sans y penser ?
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Peut-on dire avec Bachelard que "l'opinion ne pense pas" ?
Ensuite, Galilée , pour vérifier ses hypothèses, a construit, après avoir conçu, un dispositif technique. C'est en ce sens que l'on peut parler du début de l'expérimentation et de la rupture avec l'observation courante. Le trait de génie de Galilée consiste en l'association de la science et de la technique et en l'élaboration d'un mécanisme permettant de mesurer les rapports entre les paramètres sélectionnés. Le dispositif permet aussi decalculer les variations réciproques de l'espace e...
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Peut-on à la fois défendre la liberté de penser et disqualifier l'opinion ?
et non discutées : « Si cela pouvait être, je m'appliquerais sérieusement et avec liberté à détruire généralementtoutes mes anciennes opinions. » Le discours de la Méthode, Descartes. Troisième partie : Diffuser l'opinion c'est n'être pas libre L'aliénation provient de la répétition. Répéter c'est s'enfermer sans prendre le moindre recul dans des propos dontles implications peuvent être graves y compris pour nous-même. L'absence de vérification conduit à perpétrerl'erreur et contredit e...
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Pouvons-nous penser autrui autrement qu'a partir de nous-mêmes ?
«Que vois-je de cette fenêtre, sinon des chapeaux et des manteaux, qui peuventcouvrir des spectres ou des hommes feints qui ne se remuent que par ressorts ?»Descartes , Méditations métaphysiques (1641), II. • Le doute méthodique qui mène Descartes à remettre en cause l'existence même du monde extérieur permet de bien comprendre la distance qui me sépare d'autrui. Qu'est-ce qui me prouve, en effet, que je ne suis pas le seul être doué d'une véritablesubjectivité, et que le...
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La libération de l’homme face à son environnement : la pensée symbolique et la technique
394 De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plus aisément que d’autres ce qu’on leur enseigne ; et que bien que toutes nous signifient très facilement leurs impulsions naturelles, telles que la colère, la crainte, la fai...
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Les objets techniques nous imposent-ils une façon de penser ou seulement une manière de vivre ?
Une première partie de la réflexion pourrait être consacrée à définir le rapport que l'homme entretient avec latechnique et à proposer ainsi une première réponse à l'alternative que le sujet demande de trancher. Le texted'Axelos devrait permettre de souligner l'ambiguïté de ce rapport, fait d'un souci d'une vie pratique meilleure maisaussi d'une interrogation sur le rapport au monde de l'homme. La prise en compte de cette ambiguïté permettrad'envisager avec précision l'alternative...
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Le respect des règles de la logique limite-t-il la liberté de penser ?
[On ne peut pas penser n'importe quoi, n'importe comment. Pour ne pas se détacher de la réalité, l'esprit est tenu à la cohérence et à la rigueur. Il est soumis nécessairement aux règles de la logique.] L'esprit doit suivre des règlesCeux qui cherchent le droit chemin de la vérité ne doivent s'occuper d'aucun objet dont ils ne puissent avoirune certitude égale à celle des démonstrations de l'arithmétique et de la géométrie», dit Descartes dans lesRègles pour la direction de l'esprit. Pour pe...
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PASCAL, Pensées, Brunschvicg, fragment 139 / Laf., 269, 1670
logique d'arguments dont les structures syntaxiques soulignent la rigueur.Ainsi, ce qui fait le bonheur des rois ou des personnes de « grande condition », ce n'est pas tant le pouvoir qu'ilspossèdent, mais qu'ils aient de ce fait « un grand nombre de personnes qui les divertissent (p. 1143) « de ce qu'onessaie sans cesse à les divertir et à leur procurer toute sorte de plaisirs », « que dès le matin un grand nombre degens... viennent de tous côtés, pour ne leur laisser pas une heure dans la jour...
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Comment penser la condition humaine ?
Plan Introduction 1.- L'homme comme« partie du monde» II. -L'homme comme « conscience constituante du monde » III. -Comment penser la condition humaine ? Conclusion CORRIGÉ [Introduction] Comment penser l'homme dans le monde? Le problème n'est pas récent, il traverse même l'histoire de la philosophie dans son ensemble. Merleau-Ponty propose dans ce texte de résumer les différentes concep tions qui ont pu être formées en deux tendances principales : d...
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Lalande (20è) - "La conscience est la connaissance plus ou moins claire qu'un sujet possède de ses états, de ses pensées et de lui-même
- Kant (18è) - "Mais il est remarquable que l'enfant, qui sait déjà parler assez correctement, ne commence pourtant qu'assez tard (peut-être bien un an après) à dire Je; jusque là, il parlait de lui à la troisième personne (Karl veut manger, marcher, etc.); et il semble que pour lui ce soit comme une lumière qui vient de se lever, quand il commence à dire Je; à partir de ce jour, il ne revient jamais à l'autre manière...
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l'imagination au pouvoir. qu'en pensez-vous ?
· En effet, on peut prendre l'exemple pascalien (fragment 82 des Pensées ) du rêve : il peut nous arriver de rêver que l'on rêve de sorte qu'il n'y ait plus de marque de distinction du vrai et du faux.Elle supprime la distinction entre la veille et le sommeil puisqu'elle l'introduit dans le rêve. En ce sens, elleest la reine des puissances trompeuses. D'ailleurs, elle est d'autant plus fausse qu'elle peut tout à fait nepas l'être toujours : c'est donc ici son manque de fiabi...
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« Faut-il être seul pour penser? »
involontaire et donc subie par l'individu? Et dans une telle option nous pouvons alors faire référence au personnage de Robinson Crusoe, apparaissant dans Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier, qui se retrouve seul sur une île, coupé du monde. La solitude involontaire de Robinson Crusoë est également appelée un solipsisme. Dans les deux cas de figure, il s'agit d'un éloignement, volontaire ou non, de la société et de ses opinions. Ainsi nous allons développé le premier cas que n...
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Que pensez-vous de l'âme des bêtes?
et par ressorts, ainsi qu'une horloge laquelle montre bien mieux l'heure qu'il est que notre jugementne nous l'enseigne. Et sans doute que, lorsque les hirondelles viennent au printemps, elles agissenten cela comme des horloges... (Introduction) Ce texte reprend, sous une forme plus ramassée, ce que Descartes avait dit du langage dans la Cinquièmepartie du Discours de la Méthode. Il nous donne l'occasion de préciser la nature du langage selon Descartes, derappeler comment le fait du langage perm...
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La liberté doit-elle se penser en opposition au monde ?
111. L'indétermination du monde • Schopenhauer montre qu'admettre le libre arbitre, c'est admettre un effet sans cause, un hasard absolu, notionsqui répugnent à notre entendement; «jamais aucune cause au monde ne tire son effet entièrement d'elle-même »(Essai sur le libre arbitre, chapitre III). Ce qui produit l'illusion est le fait que la nature des causes influentes devientplus complexe chez l'être humain par rapport à une simple causalité mécanique, et s'élève à la hauteur de motifsintellectu...
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PENSÉES de Pascal
De l'autre, pour le croyant, l'espoir du bien divin. par essence infini. N'y aurait il qu'une chance de bénéficier du second pour mille en faveur des premières, le raisonnement selon les probabilités montre qu'une chance d'un gain illimité offre l'espoir d'un gain ultime supérieur à mille chances de gains limités. Dès lors, « il faut parier >> sur la foi. Pour accéder à celle-ci, plusieurs moyens s'appuient les uns les autres. Pascal se livre al...
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Le langage limite-t-il la pensée ?
réduit à se contenter de renseignements vagues et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience,dans sa vie psychique ». La plupart des choses qui se passent dans l'âme échappent à la conscience.Pour Freud, o a surestimé le rôle de la conscience dans la vie de l'âme, et ainsi on s'est privé des moyens :• De comprendre bon nombre de phénomènes comme les lapsus et les rêves ;• De soigner un certain nombre de maladies, qui ne peuvent s'expliquer que par le conflit psychique qui agit...
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Peut-on dire avec Descartes qu'il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir que nos pensées
introduction a) L'opinion commune ne met guère en question notre liberté intérieure : s'il y a bien un domaine dont nous sommesmaîtres, c'est celui de notre réflexion, de nos pensées, de nos « idées de derrière la tête ».b) Toutefois, on peut observer que nous ne choisissons pas toujours les idées qui nous viennent à l'esprit. « Hasarddonne les pensées, hasard les ôte », remarque Pascal (éd. Brunschvicg, n° 370).c) Le problème, de façon générale, se pose alors de savoir si nos pensées sont vraim...
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Analyse "le roseau pensant" Pascal
(Après 18 ème : liberté de comportement, de mœurs.) 2) Le jansénisme : > Branche du catholicisme (16 ème – 17 ème ) qui a connu des persécutions. > Morale rigoureuse : il rejette les modalités, la vie de la cour est considérée Comme un lieu de perdition. > Ils croient en la prédestination càd que « Dieu » choisit les élus du paradis (petit nb) dès la naissance mais peuvent quand même aller en enfer. La pensée...
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On a dit : « Par l'enfance nous comprenons que nous sommes tous mal partis et qu'il n'en peut être autrement. » qu'en pensez-vous ?
L'enfant est certes un être de raison, mais en puissance pourrait-on dire, car il n'a pas encore accédé àla raison. L'enfant a beau parler, il ne possède pas le logos , qui désigne pour les Grecs aussi bien le discours (le langage), que la raison. L'enfant ne connaît donc qu'un aspect du logos , puisqu'il parle, mais il ne possède pas encore la raison, car il parle « avant de savoir ce qu'il dit » selon Alain. Les mots de l'enfant commencent à avoir un sens pour lui, mais il ne les comp...
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Commentez cette pensée de Nietzsche: « Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. » ?
cartésienne peut nous offrir une première piste de réflexion : le doute ne peut jamais être radical, tandis quecette radicalité est au principe même de la certitude. En effet, ce qu'il est pertinent de retenir du propos deDescartes dans le cadre de la réflexion qui nous occupe ici, c'est que l'on ne saurait pousser le doute à sonparoxysme, puisqu'alors, il s'autodétruit : pour douter, il faut être. Par contre, la certitude, elle, peut êtretotale, on peut, point par point bâtir un édifice conc...
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Tantôt on a rapproché, tantôt on a opposé la pensée et l'action. Comment concevez-vous leurs rapports ?
Il. -ELLES SE CONTRECARRENT MUTUELLEMENT (Antithèse) A. La pensée est un obstacle à l'action : a) affectivement, l'amour de la pensée supplante l'amour de l'action; l'h8bitude d'une spéculation sans danger rend plus sensibles les risques de l'action; b) Intellectuellement, le monde du penseur est un monde abstrait, schématique et relativement simple: l'hom me d'action, au contraire, s'attaque à la réalité concrète, effroya blement co...
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L'Héritage de la pensée Grecque et Romaine
C’est lorsque je ne sais pas trouver mes mots que je connais les valeurs de mes mots. C’est dans la perte que l’on découvre. -D’autre part ce qui nous étonne est ce qui nous laisse sans voix, ce dont on ne sait quoi dire ni penser de sorte que l’énoncé. Le Théétète signifie que ce dont on ne sait que penser qui donne le plus à penser. On peut généraliser à l’ensemble de ce que nous faisons, disons, pensons car cette remarque pourtant très paradoxale. Lorsqu’en en effet, nous sommes confronter à...
- Peut-on penser en dehors d'une langue ?
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Exposé de littérature : Pascal et la Philosophie (suite à l'étude des Pensées)
PASCAL –EPICTETE En 1655- « Entretien avec Mr de Sacy » sur Montaigne (humaniste) et Epictete ( stoïcien).Là, après avoir exposéce qu'il considère comme le côté solide ou le côté faible de l'une et l'autre école, il conclut, en vrai janséniste, quela source de leurs erreurs est que les deux hommes ne tiennent pas en compte la double nature de l'homme que «l'homme à présent diffère de celui de sa création » qu'il n'est plus grand mais misérable . RESSEMBLANCE :D'après Epictète il est primordial d...
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Les Pensées de Pascal (Résumé et analyse)
Vanité du « divertissement ». L'homme ne peut demeurer seul en face de lui-même ; aussi recourt- il au « divertissement ». Par ce terme, Pascal désigne tout ce qui détourne pour un temps la créature du spectacle de sa misère : « le jeu, la conversation des femmes, la guerre, les grands emplois ». Mais c'est un palliatif, non un véritable remède; et dans les intervalles des divertissements, l'homme demeure toujours aussi malheureux. Nul n'échappe à cette loi, pas mêm...