101 résultats pour "adieu"
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XXIX - La place Saint-Jean-en-Grève
Il est sept heures du matin ; la foule attendait bruyante sur les places, dans les rues et sur les quais.
– Eh bien ? – Eh bien, ilme ditqu’il souffrirait tropdeme voir mourir lepremier. D’ailleurs, sije mourais lepremier, il n’aurait personne pourleporter surl’échafaud. – C’est bien, c’estbien, ditCaboche enessuyant unelarme avecledos desamain ; soyeztranquille, onfera ce que vous désirez. – Et d’un seulcoup, n’est-ce pas ?ditàvoix basse lePiémontais. – D’un seul. – C’est bien… sivous avezàvous reprendre, reprenez-vous surmoi. Letombereau s’arrêta,onétait arrivé. Coconnas mitson chapeau sursatête....
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Merry vit de nombreux hommes debout, observant et murmurant, tous
compagnie des messagers de Gondor, et derrière encore douze autres hommes de la Maison du roi. Ils passèrent le long des rangs des hommes qui attendaient, le visage dur et impassible. Mais quand ils furent arrivés presque à la fin de la rangée, un homme jeta un regard rapide et perçant sur le hobbit. Un jeune homme de taille et de corpulence moindres que celles de la plupart, se dit Merry, répondant à son regard. Il saisit la lueur de clairs yeux gris, et il frissonna, car il lui apparut...
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Bérénice de RACINE
pathétique. - 1499-1504 : 1er élément du dénouement : Titus doit régner. Bérénice a compris qu'il n'était pas question d'amour (v.1499 : lafaiblesse de l'empereur s'avère être une redoutable preuve de cet amour) dans le choix de Titus mais de quelque chose de bienplus vaste (« univers malheureux » = Rome dans un effet d'élargissement et d'agrandissement) qui dépasse la simple passionamoureuse cherche à convaincre Titus de renoncer au suicide (« Bérénice (…) ne vaut…que de vos vertus il goûte le...
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Jules Supervielle Comme des voiliers - Sujet non corrigé
POÉSIE • SUJET 1 • Questions (15 points) 1. L'EXPRESSION DES SENTIMENTS VERS 1 À 8 ~ 1. a) Qui est désigné par le pronom personnel « nous » ? b) Quel est le temps dominant dans la première strophe ? Précisez sa valeur. 6 POINTS c) Que suggère l'auteur par ces choix? Relevez dans le premier vers l'adverbe de lieu qui renforce cette intention. (1,5 point) Il>-2. Quel sentiments' exprime dans les deux premiers vers ? Justi...
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« M. de Nemours se jeta à ses pieds » - scène d'aveu et d'adieu - La Princesse de Clèves
Texte (8) Le texte proposé est un extrait de La princesse de Clèves, oeuvre romanesque célèbre, publiée par Mme LA FAYETTE en 1678. Ns sommes ici ds un mouvement religieux nommé le ''jansénisme" qui s'inscrit durant la période du 17 et 18 ème siècle. Ce dernier véhicule une vision pessimsite de l'être humain et souligne que personne ne peut trouver le salut sans la grâce de Dieu. Dans cette oeuvre l'amour est envisagé comme une force dévastatrice, signe de la défaite de la raison. Mme de...
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DES « DERNIERS VERS » DE PIERRE DE RONSARD
« la mort » (vers 3) : C'est ce qui est « sans pardon », ce qui « frappe » mortellement. Comme un ennemi donc qu'elle est, lamort. D'ailleurs, elle ne révèle pas, elle « endort » le regard (cf vers 12 : « mes yeux par la mort endormis »). Cette expressiondes « yeux par la mort endormis » est particulièrement expressive car qu'est-ce qu'un regard endormi sinon l'expression d'uneconscience aveugle au monde, de telle sorte qu'en effet, ils semblent assez endormis, ceux qui refusent de regarder le m...
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Chant d,automne (I)
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends...
Chant d,automne (I) Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours. 5 Tout l'hiver va rentrer dans mon être: colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon cœur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe; 10 L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd. Mon...
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Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte III, scène 3
CAMILLE, lisant.
Perdican me demande de lui dire adieu,...
Musset, On ne badine pas avec l'amour, acte III, scène 3 CAMILLE, lisant. Perdican me demande de lui dire adieu, avant de partir, près de la petite fontaine où je l'ai fait venir hier. Que peut-il avoir à me dire ? Voilà justement la fontaine, et je suis toute portée. Dois-je accorder ce second rendez-vous ? Ah! (Elle se cache derrière un arbre.) Voilà Perdican qui approche avec Rosette, ma soeur de lait. Je suppose qu'il va la quitter; je suis bien aise de ne pas avoir l'air d'arriver la premiè...
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Denis Diderot,
« L'Adieu au vieillard », Supplément au Voyage
de Bougainville (1772)
➔ SÉQUENCE 3,
TEXTE 3 • OBJET...
Denis Diderot, « L'Adieu au vieillard », Supplément au Voyage de Bougainville (1772) ➔ SÉQUENCE 3, TEXTE 3 • OBJET D'ÉTUDE : CONVAINCRE, PERSUADER, DÉLIBÉRER - L'ESSAI, LE DIALOGUE, L'APOLOGUE 5 10 15 20 25 Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta:« Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vais seau de notre rive : nous sommes innocents, nous sommes heureux; et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Nous suivons le pur instinct de la nature; et tu as tenté d...
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Le Cid
Que je meure !
RODRIGUE Et que si près du port, contre toute apparence Un orage si prompt brisât notre espérance ? CHIMÈNE Ah ! mortelles douleurs ! DON RODRIGUE Ah ! regrets superflus ! CHIMÈNE Va-t'en, encore un coup, je ne t'écoute plus. DON RODRIGUE Adieu ; je vais traîner une mourante vie, Tant que par ta poursuite elle me soit ravie. CHIMÈNE Si j'en obtiens l'effet, je t'engage ma foi De ne respirer pas un moment après toi. Adieu ; sors, et surtout garde bien qu'on te voie. Elvire Madame, que...
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ERNEST HEMINGWAY
Ern est Hem ingway nelles. La seconde catégorie se compose d'aven turiers, de héros au caractère simple et aux émcr tions intenses, tels que des boxeurs profession nels et des toréadors. Il est découvert par l'extravagante Gertrude Stein (1874-1 946) et le non moins original Ezra Pound (1885 -1972), qui le parrainent et l'aident à publier ses deux premiers livres, Trois histoires et dix poèmes (1923) et De nos jours. Mais c'est seu lement avec Le...
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Définition:
AUTOMNAL, -ALE, -AUX, adjectif.
deux formes, mais la plus usit?e est aujourd'hui automnaux ". B.? Sp?cialement. 1. ASTRONOMIE. Point automnal (ou point ?quinoxial). Point de l'?cliptique o? le soleil passe de l'h?misph?re bor?al dans l'h?misph?re austral. Remarque?: Attest? dans la plupart des dictionnaires g?n?raux. 2. Beaux-Arts, vieux. [En parlant d'un peintre] " Qui se pla?t ? repr?senter des sc?nes d'automne " (Grand dictionnaire universel du XIXe. si?cle (Pierre Larousse)). 3. LITURGIE. Partie automnale du br?...
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Polyeucte (Racine) - Scène II - Acte II
Et voyez qu'un devoir moins ferme et moins sincère N'aurait pas mérité l'amour du grand Sévère. Sévère. Ah ! Madame, excusez une aveugle douleur, Qui ne connaît plus rien que l'excès du malheur : Je nommais inconstance, et prenais pour un crime De ce juste devoir l'effort le plus sublime. De grâce, montrez moins à mes sens désolés La grandeur de ma perte et ce que vous valez ; Et cachant par pitié cette vertu si rare, Qui redouble mes feux lorsqu'elle nous sépare, Faites v...
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Analyse Littéraire de Milly, ou la Terre natale de Lamartine
Là, sous des cieux connus, sous les collines sombres,Qui couvrirent jadis mon berceau de leurs ombres,Plus près du sol natal, de l'air et du soleil,D'un sommeil plus léger j'attendrai le réveil!Là, ma cendre, mêlée à la terre qui m'aime,Retrouvera la vie avant mon esprit même,Verdira dans les prés, fleurira dans les fleurs,Boira des nuits d'été les parfums et les pleurs;Et quand du jour sans soir la première étincelleViendra m'y réveiller pour l'aurore éternelle,En ouvrant mes regards je reverra...
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Du Côté de Chez Swann
soupçon peut-être calomnieux pour elle, destiné en tous cas à la faire souffrir et que rien ne pourrait plus
détruire, une fois la lettre partie.
changeait du tout au tout, aux yeux des autres, l'aspect même des signes extérieurs par lesquels ce caractère se manifestait. Un mois après le jour où il avait lu la lettre adressée par Odette à Forcheville, Swann alla à un dîner que les Verdurin donnaient au Bois. Au moment où on se préparait à partir, il remarqua des conciliabules entre Mme Verdurin et plusieurs des invités et crut comprendre qu'on rappelait au pianiste de venir le lendemain à une partie à Chatou; or, lui, Swann, n'y ét...
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solennité.
laisser évaporer aucunepartieenvaines démonstrations. « M. Nupkins, ditl’aînée desdeux dames, voilàuneconversation quelesdomestiques n’ontpas besoin d’entendre. Faiteséloigner cesdeux misérables. – Certainement, machère. –Muzzle. – Votre Vénération… – Ouvrez laporte. – Oui, Votre Vénération… – Quittez cettemaison, misérables ! s’écriaM. Nupkins d’unemanière emphatique. » Jingle sourit etse dirigea verslaporte. « Arrêtez, » ditM. Pickwick. Jingle s’arrêta. « J’aurais pu,poursuivit M. Pickwick, j’...
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Le Rouge et Le Noir
Il se hâta de brosser son habit et de descendre, il était en retard.
Julien ne lisait jamais dans leur oeil morne que le besoin physique satisfait après le dîner, et le plaisir physique attendu avant le repas. Tels étaient les gens au milieu desquels il fallait se distinguer; mais ce que Julien ne savait pas, ce qu'on se gardait de lui dire, c'est que, être le premier dans les différents cours de dogme, d'histoire ecclésiastique, etc., etc., que l'on suit au séminaire, n'était à leurs yeux qu'un péché splendide. Depuis Voltaire, depuis le gouvernement des deux ch...
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Bérénice, Racine - Acte V, scène 7
le passé mais bien une permanence : « J'aimais, Seigneur, j'aimais, je voulais être aimée » Les sonorités en ai, l'écho qu'ellestrouvent dans la rime féminine finale en « ée », par laquelle se termine cet alexandrin bouleversant, attestent de la tendresse qu'elleressent. Pourtant elle a douté et s'est alarmée de ce qu'elle a pu prendre pour un reniement, une trahison. Le passé composé, ici,renvoie la souffrance dans un temps que Bérénice veut éloigner d'elle : « (…) je me suis alarmée, J'ai cru...
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LE BURLESQUE EN LITTERATURE
·��------------------------- ------ ------- ----- La réécriture burlesque Le burlesque est avant tout un art de la réécriture. Son principal représentant, Scarron, donna, outre son Recueil de quelques vers burlesques (1643) eJ son Typhon (1644), un Virgile travesty (parodie de I'Enéide), qui fut le modèle achevé du genre et que l'on imita même durant sa publication en 7 livres de 1648 à 1652. La réécriture ne s'y fait pas seulement par reprise du sujet,...
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XXIX - Le départ
Lorsque le lendemain un beau soleil rouge, mais sans rayons, comme c'est l'habitude dans les jours
rivilégiés de l'hiver, se leva derrière les collines de Paris, tout depuis deux heures était déjà en mouvement dans
a cour du Louvre.
après lachasse seulement, cesoir… cettenuit… – C’est différent, alors.Ehbien, nousreparlerons decela, nous verrons ; aprèslachasse, jene dis pas. Adieu ! Allons ! ici,Risquetout ! nevas-tu pasbouder àton tour ? – Charles, ditCatherine enl’arrêtant parlebras aurisque del’explosion quipouvait résulter decenouveau retard, jecrois quelemieux serait,toutennel’exécutant quecesoir oucette nuit,designer l’acted’arrestation de suite. – Signer, écrireunordre, allerchercher lescel desparchemins quandonm’at...
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-- Dommage, dit-il, c'était de bon coeur.
tendus decomplaisante sœur,ôles deux lourds detamain siproches. « Ainsi luidiront tesyeux, Nathan. Parpitié qu'elle lessorte, diront tesyeux, qu'elle lessorte puisqu'elle teles montre sans lesmontrer etsimal lescache, simal exprès. Ôla cruelle quitrop largement respire,caralors ilssaillent, prospères et àpoint, ôla maudite etbien-aimée. Oh,qu'elle lessorte, cartuveux vivre avant demourir, lessorte enfinetteles tende avecleurs pointes, sublimes surgisetlibérés, etque tules manies enfineten connai...
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COCTEAU Jean Maurice Eugène Clément : sa vie et son oeuvre
-- sais ou de textes critiques (le Rappel à l'ordre, 1926; Letlre à Jacques Maritain, 1926; Une entrevue sur La critique, 1929; Opium, 1930; Essai de critique indirecte, 1932; Portraits-souvenirs, 1935; Mon premier voyage, 1937). Au théâtre, Cocteau avait déjà écrit les Mariés de la tour Eiffel (1921), Antigone (1922), Roméo et Juliette (!924); à l'époque d'Œdipe et des Parents terribles, il donne deux pièces moin§ connues, les Chevaliers de la Table ron...
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From As You Like It - anthology.
ROSALIND : Ay, and twenty such. ORLANDO : What sayst thou? ROSALIND : Are you not good? ORLANDO : I hope so. ROSALIND : Why then, can one desire too much of a good thing? [ To CELIA ] Come, sister, you shall be the priest and marry us.—Give me your hand, Orlando.—What do you say, sister?ORLANDO : [to CELIA ] Pray thee, marry us. CELIA : I cannot say the words. ROSALIND : You must begin, 'Will you, Orlando'— CELIA : Go to. Will you, Orlando, have to wife this Rosalind? ORLANDO : I will. ROSALIND...
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Exposé sur Honorine et Adieu de Balzac : Comparaison des deux oeuvres
Dans cette nouvelle, Honorine est une femme adultère qui choisit de vivre seule plutôt que de retourner avec son mari toujours amoureux d'elle, car pour elle c'est unbon moyen de se punir de sa faute mais aussi un bon moyen d'être libre. Cette femme pense donc avoir acquis sa liberté car elle vit seule depuis cinq ans rue Saint-Maur, mais ce qu'elle ignore et ce que nous apprenons à la page 73, c'est que c'est grâce à son mari Octave qu'elle peut se payer sa maison. Et comme toutes lesautres cho...
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Barbade 2000-2001
Adieu à la reine ?
Le pays le plus stable et le plus conservateur de la région envisageait...
Barbade 2000-2001 Adieu à la reine ? Le pays le plus stable et le plus conservateur de la région envisageait en 2001 de se défaire de son chef de l'État, la reine d'Angleterre, pour devenir une république, dans le cadre d'un référendum recommandé...
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St. Kitts et Nevis (2000-2001) : L'adieu à la canne à sucre
Le gouvernement et le secteur privé semblaient avoir...
St. Kitts et Nevis (2000-2001) : L'adieu à la canne à sucre Le gouvernement et le secteur privé semblaient avoir décidé, fin 2000, l'abandon de la culture de la canne à sucre, production historique du pays souvent mise à mal...
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1882
IMPRESSIONNISME
NATURE MORTE
France
Édouard MANET
ŒILLETS ET CLÉMATI TE DANS UN VASE DE CRISTAL
Un adieu à la...
1882 IMPRESSIONNISME NATURE MORTE France Édouard MANET ŒILLETS ET CLÉMATI TE DANS UN VASE DE CRISTAL Un adieu à la vie d'un artiste qui, tout au long de son existence, fut un tempérament passionné. Au cours de l'été 1882 - le dernier de sa courte vie -, Manet avait loué une maison avec un joli jardin à Rueil, dans la banlieue parisienne. Paralysé, épuisé par la maladie, il consacra ses ultimes forces à la représenta tion des quelques fleurs de ce jardin. l'ŒUVRE Manet a peint des fleurs à...
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Irlande 1998-1999
Scandales sur fond de croissance
L'adieu de la République d'Irlande à la monnaie nationale, le punt (livre
irlandaise),...
Irlande 1998-1999 Scandales sur fond de croissance L'adieu de la République d'Irlande à la monnaie nationale, le punt (livre irlandaise), et l'accueil de l'euro, le 1er janvier 1999, se sont accompagnés d'inquiétudes gouvernementales sur les fonds structurels européens (destinés notamment à compenser les handicaps économiques régionaux). Le pays a commencé à ressentir les effets d'avoir la plus forte croissance de l'Union européenne (UE), dans un contexte où les États est-européens candidats à...
- Le conscrit des cent villages.
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Commentaire de la fin des Mots de Jean-Paul Sartre
le martyre-, à la reconnaissance par l'écriture -le salut-, et la gloire littéraire, l' "immortalité dans l'écriture", car,pour transformer quelques peu le proverbe, les hommes meurent, les écrits restent. Sartre joue ici sur les différentessignifications que peuvent avoir les mots, titre de son autobiographie. L'auteur continue dans l'autodérision par lestermes "je mérite sûrement un prix de civisme", car il a très souvent été en conflit avec les lois de la Republique, eta participé à de nombre...
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Jules LAFORGUE. DÉSOLATIONS
désespoir, se retrouvent transposés jusque dans le spleen baudelai rien, ou dans le pessimisme existentiel de Jules Laforgue . Dans un poème qu'il écrivit en 1885, â l'âge de vingt-cinq ans, Laforgue , en proie â un malaise sentimental et métaphysique, cherche ainsi dans les tumultes de la nature un écho â sa propre douleur, et une délivrance . Le titre du poème, Désolations, reflète tout d'abord l'affliction extrême, le désespoir du poète . Celu...
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Denis Diderot. Dialogue philosophique: SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE
premier dialogue, un seco nd dialogue s'enchâsse, sur la liberté sexuelle, entre le Tahitien Ozou et l'aumônier de Bougainville; s'insère enfin le discours d'adieu d'un sage vieillard. Diderot fait dénoncer par le vieil homme la tenta tive colonisatrice des Européens, son cortège de violences et de souffrances, entraînées par la volonté d'imposer aux Tahitiens des usages contraires à leur tradition et à le ur mode de vie. Le philosophe esquisse l'image i...
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Caractéristiques Le tragique est le caractère de ce qui est funeste, alarmant ou attaché à la tragédie . Un personnage tragique semble soumis au destin , à la fatalité ; il est emporté par ses passions ou subit un conflit intérieur proche de la folie. « Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d’Egée Sous les lois de l’hymen je m’étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait s’être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi »,...
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Lettres, amour et poésie
SUJET i•!.l§il::fü.if'I Lettre Éloigné de vos yeux, Madame, par des soins Impérieux Q'en prends tous les dieux à témoins), Je languis et me meurs, comme c'est ma coutume En pareil cas, et vais, le cœur plein d'amertume, 5 À travers des soucis où votre ombre me suit, Le jour dans mes pensées, dans mes rêves la nuit, Et la nuit et le jour, adorable Madame ! Si bien qu'enfin, mon corps faisant place à mon âme, Je dev...
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Ibsen, la Maison de poupée (extrait).
HELMER . — t’aider si tu en as besoin. NORA . Non, te dis-je. Je n’accepte rien d’un étranger. HELMER . Nora, — ne pourrais-je pas un jour devenir autre chose qu’un étranger pour toi ? NORA (prenant son sac de voyage). Oh, Torvald, pour cela il faudrait le plus grand des miracles. HELMER . Quel miracle ? NORA . Il faudrait changer, tous les deux, de telle sorte que —. Oh, Torvald, je ne crois plus aux miracles. HELMER . Mais moi, je veux y croire. Parle ! Changer, tous les deux, de telle...
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Automne malade
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards ! Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire, […] Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits, C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Je contemple ses bi...
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La dame de Monsoreau v.
Restez, dit le roi. Oh! oh! fit Chicot en se redressant, ceci degenere en tyrannie. Tu es un despote, un Phalaris, un Denys. Je m'ennuie ici, moi; toute la journee tu m'as fait dechirer les epaules de mes amis a coups de nerf de boeuf, et voila que nous prenons la tournure de recommencer ce soir. Peste! Ne recommencons pas, Henri. Nous ne sommes plus que nous deux ici, et a deux... tout coup porte. Taisez-vous, miserable bavard! dit le roi, et songez a vous repentir. Bon! nous y voila. Me re...
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Monsieur Parent
Dans quelques jours allaient commencer les vacances, et il s'agissait de faire venir leurs fils élevés chez les
Jésuites et chez les Dominicains.
Oh! oui, maman, ne crains rien. Appelle le médecin aussitôt que tu te sentiras souffrante. Oui, oui, maman. Allons, adieu, ma fille. Adieu, maman. Il y eut une longue embrassade, puis un employé ferma les portières et le train se mit en route. Ils étaient seuls. L'abbé, ravi, se félicitait de son adresse, et il se mit à causer avec les jeunes gens qui lui étaient confiés. Il avait été convenu, le jour de son départ, que madame de Martinsec l'autoriserait à donner des répétitions pendant tou...
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LE GOÛT DU NÉANT DE BAUDELAIRE (lecture analytique et commentaire composé)
Au carrefour des routes poétiques, héritier du Romantisme et précurseur du Symbolisme,Charles Baudelaire (1821-1867) fut vers le milieu du XIXe siècle le chef de file de la nouvellepoésie, véritable révélation pour la « poésie moderne ». De sa vie nous retiendrons qu'elle futtout entière liée à deux sentiments contradictoires : l'extase de la vie et l'horreur de la vie.On peut véritablement affirmer que c'est cette dualité en Baudelaire qui nous a donné lepoète incomparable qu'il demeure...
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BONJOUR, substantif masculin.
?MILE ZOLA, Travail, tome 2, 1901, page 18. Remarque?: 3. Bonjour s'emploierait aussi en quittant quelqu'un (d'apr?s Larousse du xxe. si?cle en six volumes, Grand Larousse encyclop?dique en dix volumes, DICTIONNAIRE DU FRAN?AIS CONTEMPORAIN (JEAN DUBOIS)). Quelques auteurs semblent confirmer cet emploi?: et puis ? adieu ?, bonjour et merci aux h?tes (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1923, page 88). Ce qui expliquerait peut-?tre que bonjour!, comme bonsoir! (mais moins fr?quemment), soit utilis...
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Balzac, Le père Goriot « L’Enterrement du père Goriot »
La précipitation, la hâte d'en finir sont manifestes à travers un lexique temporel qui souligne de façon réitérée le caractère expéditif de ces funérailles de pauvre. Toutes les interventions du clergé sont parcimonieusement chronométrées : « Le service dura vingt minutes... Nous pouvons aller vite... il est cinq heures et demie... A six heures, le Père Goriot... ». Enfin, tous disparaissent « aussitôt que fut dite la courte prière... ».Cette impression de funérailles au pas de course est accent...
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Le convoi funèbre de Goriot
soi-même à l'état d'un Goriot. Ici, Eugène pleure sur un mort qui est aussi l'adolescent d'hier, un garçon honnête etpauvre, auquel il dit adieu. La scène est réussie sur le plan poétique : le crépuscule de la journée, le déclin de lasaison, la mort du père et la fin des illusions, tout cela est dans le même tonalité triste. Le passage du passé àl'avenir est instantané chez rastignac. Il ne reste pas longtemps prisonnier de sa tristesse, il trouve vite en lui unedétermination nouvelle : «...
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ses veines plus calme et plus rafraîchi qu'il n'avait jamais encore été depuis le moment du duel ; un jour
d'absence de La Mole eût rendu la connaissance à Coconnas, huit jours l'eussent guéri peut-être ;
alheureusement La Mole rentra au bout de deux heures.
– Bon ! bon !ditLaMole ensouriant àson tour ; encecas jeserai làpour luienrafraîchir lamémoire. – Allons, soit !dansdeux heures vousaurez lapotion. – Au revoir. – Vous dites ? – Au revoir. L’homme sourit. – Moi, reprit-il, j’ail’habitude dedire toujours adieu.Adieudonc,monsieur delaMole ; dansdeux heures vous aurez votrepotion. Vousentendez, elledoit êtreprise àminuit… entrois doses… d’heure enheure. Sur quoi ilsourit, etLa Mole restaseulavec Coconnas. Coconnas avaitentendu toutecetteconversatio...
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La poésie : émotion ou rigueur ?
rigide. L'émotion est ce qui esquisse l'œuvre, le travail est ce qui en fait une œuvre. Ils sont indissociable, si nousvoulons obtenir un « accord parfait». Le poète a pour travail de « faire d'une larme, une perle », la larme est l'imagede l'émotion ressentit par l'auteur, qui va être travaillée pour devenir la perle. L'émotion est placée à la source del'inspiration et le travaille *l'améliore.{text:soft-page-break} 1) Relevez et commentez une image originale dans chacun des textes. /2 A :...
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Voyage au bout de la nuit
Elizabeth CRAIG
Céline croise Elizabeth à Genève
(Article « Le Figaro.
recherche effrénéedubonheur. Ensortant delalibrairie, LouisetElizabeth fontquelques pasensemble. Maiselledoit regagner sonhôtel, retrouver sesparents quil'attendent. -Puis-je vousvoirdemain ?lui demande-t-il. -Volontiers, cela me ferait ungrand plaisir. Voilà,c'estaussi simple quecela !Leur histoire commence, celled'une viequi sera beaucoup moins simple parlasuite, enflammée, orageuse,quis'achèvera tragiquement enjuin 1934, quand Célinelaretrouvera à Los Angeles, oùelle s'est installée quelques...
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Dernière réunion du Conseil Blanc.
Août Toute trace de Gollum est perdue. On pense que traqué à la fois par les Elfes et par les serviteurs de Sauron, il s’est réfugié dans la Moria, mais qu’ayant enfin trouvé le che min qui mène à la Porte d’Occident, il n’est pas cependant parvenu à sortir. Septembre 18 Gandalf s’échappe d’Orthanc au petit jour. Les Noirs Cavaliers franchissent les Gués de l’Isen. 19 Gandalf se présente à Edoras sous les traits d’un men diant et on refuse de le laisser entrer....
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« Ce n’est qu’une poésie burlesque, je crains, dénaturée dans la mémoire des vieilles. Je laisse à votre jugement d’en interpréter le sens, s’il y en a un. Mais les vieilles gens se servent toujours d’une infusion de cette herbe contre les maux de tête. »
de pareilles choses. Mais qui sait ce qu’elle disait aux ténèbres, seule, dans les amères veilles de la nuit, lorsque toute sa vie semblait s’étriquer et les murs de son appartement se resserrer autour d’elle, comme une cage pour retenir quelque bête sauvage ? » Eomer se tut et contempla sa sœur comme s’il se remémorait tous les jours de leur vie passée en commun. Mais Aragorn dit : « J’ai vu aussi ce qu e vous avez vu, Eomer. Peu d’autres chagrins parmi les mauvaises fortunes de...
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Commentaire de la clausule du Silence de la mer
assumer pleinement ce verbe qui semble exagéré. Le verbe est pesé et semble de par cette répétition trahir lavolonté du narrateur de décrire le plus fidèlement possible ce qu’il voit. La violence est donc ici dite simplement ets’en trouve accrue. Le narrateur tente de coller au plus juste et de donner toute leur force aux moindres détails,aux moindres actions, il les rend existants. Chaque action est décrite avec une précision presque clinique, c’est ainsique le narrateur nous dit « Ebrennac d’u...
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- Pierre et Jean
- Madame bovary