8651 résultats pour "chose"
-
L'individu est-il libre par rapport à lui-même ?
Exemple: A titre exemplatif, il faudra se référer à la pratique du clonage récemment développée aux Etats-Unis d’Amérique en utilisant le génome humain comme si il s’agissait d’un quelconque prototype d’usine. Une mécanisation de l’individu allant jusqu’à s’insinuer dans sa manière d’être ou culture selon que le sujet ait été socialisé dans les jungles amazoniennes, à l’écart de toute civilisation développée aura un comportement dit de « sauvage » car déterminé par son environnement d...
-
L'homme est-il une machine ?
Exemple: A titre exemplatif, il faudra se référer à la pratique du clonage récemment développée aux Etats-Unis d’Amérique en utilisant le génome humain comme si il s’agissait d’un quelconque prototype d’usine. Une mécanisation de l’individu allant jusqu’à s’insinuer dans sa manière d’être ou culture selon que le sujet ait été socialisé dans les jungles amazoniennes, à l’écart de toute civilisation développée aura un comportement dit de « sauvage » car déterminé par son environnement d...
-
Bertrand RUSSELL, Problèmes de philosophie.
[iBI~OSOPHIE :; LA VÉRITÉ Se préparer Cette partie vous permet de réaliser toutes les étapes du sujet. L'étude de texte est à rédiger sur des feuilles à part. 1. Analyser le texte. SUjET 21 SÉRIES • MARTINIQUE ·•· SEPTEMBRE 20021 a. Qu'est-ce qui fait la« valeur» d'une chose? Définissez:>,>,>, , « possibilités >>. Que signifie>? b. Repérez et soulignez les autres éléments essentiels du texte. 2. Dégager méthodiquement la structure...
-
La tentation de Saint Antoine
Les noces spirituelles vont s'accomplir.
Maitre! a moi! a moi! TERTULLIEN continuant: Brisez les images! voilez les vierges! Priez, jeunez, pleurez, mortifiez-vous! Pas de philosophie! pas de livres! apres Jesus, la science est inutile! Tous ont fui; et Antoine voit, a la place de Tertullien, une femme assise sur un banc de pierre. Elle sanglote, la tete appuyee contre une colonne, les cheveux pendants, le corps affaisse dans une longue simarre brune. Puis, ils se trouvent l'un pres de l'autre, loin de la foule;et un silence, un apais...
-
LE LANGAGE EST LE PROPRE DE L'HOMME
.. , , ,,, • • • • Car bien que Montaigne et Charron aient dit qu'il y a plus de différence d'homme à homme que d'homme à bête, il ne s'est toutefois jamais trouvé aucune bête si parfaite qu'elle ait usé de quelque signe pour faire entendre à d'autres animaux quelque chose qui n'eût point de rapport à ses passions ; et il n'est point d'homme si imparfait qu'il n'en use; en sorte que ceux qui sont sourds e...
-
Qu'est-ce qu'un homme civilisé ?
À la rusticité et la grossièreté de l'homme encore brut et brutal succèdent l'adoucissement des moeurs, la politesse,le raffinement, la civilité polie. c) Rapport entre la civilisation et les progrès politiques, juridiques:L'homme civilisé est l'homme de la Cité. Seul le citoyen, l'homme libre qui participe avec ses égaux au pouvoirsouverain, accomplit son essence d'homme. On pourra développer cette thèse avec Aristote: "L'homme est unanimal politique" (cf. ci-dessous). C'est au se...
-
Définition du terme:
CONSIGNE1, substantif féminin.
Forme d?riv?e du verbe "consigner" consigner CONSIGNER1, verbe transitif. A.? [Le compl?ment d?signe un objet ou une somme d'argent] 1. Remettre quelque chose. a) DROIT. Remettre une somme d'argent en garantie. Consigner de l'argent; consigner de l'argent au greffe, chez un notaire (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise). ? Par m?taphore, litt?raire. Confier en d?p?t?: ? 1. Benjamin Constant, dans les Cent-Jours, sauvait son lib?ralisme en le consignant entre les mains de La Fayette....
-
Le Conscrit ou Le Retour de Crimee
CRIQUET
Dame, parrain, c'était pas dans mon goût d'endosser l'habit d'soldat?
Tout s'oublie (bis) en un jour. ROBERT Bonjour, Criquet! bonjour, mauvais conscrit, comment ça va, hein? (Cordiales poignées du main). CRIQUET (essoufflé). Ouf!... ah! Robert! Julien!... bonjour... je m'porte bien... vous aussi... merci... ouf!... Laissez-moi respirer... t'nez; j'peux pas parler tant que j'sis content, j'sis tout suffoqué! estomaqué! ROBERT Ce bon Criquet!... Ça t'étonne, hein! de nous voir dans ce beau costume?... n'est-ce pas, mauvais soldat? CRIQUET Laissez-moi donc vous r'ga...
-
-
Y a-t-il une vertu de l'oubli ?
pas le poids, mais les avertissements ; ce qui constitue précisément la difficulté de l'innocence dans un oublimaîtrisé du passé. III - L'usage adéquat de l'oubli et de la mémoire a) La dialectique entre la mémoire et l'oubli naît de la nature même de la conscience : « pont jeté entre le passé etle futur » (Bergson). b) La métamorphose du souvenir en vie créatrice : le souvenir tire sa valeur d'un usage qui le rénove et lui donneune nouvelle existence au lieu de figer dans le temps. E...
-
Définition:
ESSOR, substantif masculin.
ROGER MARTIN DU GARD, Souvenirs autobiographiques, 1955, page LXXV. b) Par extension, en particulier. dans le domaine social. Mouvement par lequel quelque chose se développe rapidement et progresse de façon soutenue. L'essor démographique, économique, industriel; l'essor du commerce et des techniques; l'essor d'une ville, d'un pays. Les entraves compriment l'essor de la production; le défaut de sûreté la supprime tout-à-fait (JEAN-BAPTISTE SAY, Traité d'économie politique, 1832, page 222 ). Il...
-
dissertation
36 Dissertations PLAN I. Certes, l’amour s’apparente à une création, une œuvre issue du sujet amoureux. 1. Créer l’amour, c’est interpréter les signes 2. Les causes de la création amoureuse 3. L’œuvre suprême : l’objet aimé II. Pour autant, il semble souvent que c’est le sujet amoureux qui est transformé par l’amour 1. La folie passionnelle ou la mutation maladive du sujet amoureux 2. L’amour comme une initiation 3. L’amour objet d’élévation du sujet III. Dès lors, l’amour ne tient...
-
Vocabulaire:
CONDUCTEUR, -TRICE, adjectif et substantif.
? 5. Je les ai tous emprunt?s, celui des haleurs, qui court au long de la rivi?re, et le sentier du muletier et la route pav?e des conducteurs de chars;... JEAN-PAUL SARTRE, Les Mouches, 1943, 2e. tableau, II, 8, page 84. ? Par m?taphore. Un conducteur de peuples, un conducteur d'?mes. C'est un mauvais conducteur du genre humain que celui qui est ath?e (VICTOR HUGO, Les Mis?rables, tome 1, 1862, page 59) : ? 6. Ainsi, je ne saurais plus agir autrement que comme le p?re de famille (ou l'i...
-
MERLEAU-PONTY: PHILOSOPHIE, HISTOIRE ET VIE
choses et l'état des choses mêmes. Il y a une sorte de dévaloriser de la parole qui au lieu de réinsérer le philosophedans le monde de l'action, l'en éloigne encore davantage puisqu'elle reproduit la séparation dont parler l'auteur aupremier paragraphe, entre l'exprimé et l'expression. En tant que le langage est toujours système de signe, il s'ordonne autour de l'idée d'arbitraire, de sorte que le signe est plutôt ce qui tend à séparer le sensible etl'intelligible. 3. Le philosophe ne fait pas...
-
Dictionnaire en ligne:
DÉNUDATION, substantif féminin.
noyer, m'aurait imposé le silence (PAUL BOURGET, Un Drame dans le monde, 1921, page 166 ). [Dans] la « Symphonie en ut mineur » (...) la dénudation, en quelque sorte anatomique, des muscles et des tendons du premier « Allegro », fait du beau corps vivant un magnifique écorché (ROMAIN ROLLAND, Beethoven, Paris, éditions du Sablier, 1928, page 246 ). 2. [À propos d'une chose concrète, d'une personne ou d'une caractéristique humaine] Action de ne pas/plus cacher derrière des apparences trompeuses,...
-
Définition du terme:
BAÏONNETTE, substantif féminin.
fran?aise, tome 2, 1817, page 262. ? 4. On est, en effet, prodigieusement frapp? des caract?res individualistes que l'on rencontre dans ces arm?es et on ne trouve rien qui ressemble ? l'ob?issance dont parlent nos auteurs actuels. Il n'est donc pas du tout inexact de dire que les incroyables victoires fran?aises furent alors dues ? des ba?onnettes intelligentes. GEORGES SOREL, R?flexions sur la violence, 1908, page 374. ? Les ba?onnettes. L'infanterie, consid?r?e comme l'arme fondamental...
-
Les sources de l'historien
Charles SEIGNOBOS (1854-1942)
Il n'y a pas de science qui soit dans des conditions aussi défectueuses.
d?finir dans le tissu documentaire lui-m?me des unit?s, des ensembles, des s?ries, des rapports. Il faut d?tacher l'histoire de l'image o? elle s'est longtemps complue et par quoi elle trouvait sa justification anthropologique?: celle d'une m?moire mill?naire et collective qui s'aidait de documents mat?riels pour retrouver la fra?cheur de ses souvenirs?; elle est le travail et la mise en ?uvre d'une mat?rialit? documentaire (livres, textes, r?cits, registres, actes, ?difices, institutions, r?gle...
-
-
Eugène Ionesco, Conférence donnée en mai 1962. Texte publié en 1963 en revue, puis dans Notes et Contre-notes, Gallimard
Ses premières pièces de théâtre sont placées sous le signe de l'absurde : La Cantatrice chauve (1948) scandalise etfait rire (aucune cantatrice parmi les personnages). Avec les pièces suivantes le burlesque devient tragique : la Leçon (1951) ; les Chaises (1952). Les ciblesprivilégiées de Ionesco sont le langage, l'absurde de l'existence, l'irréalité du monde. Puis viennent Amédée ou Comment s'en débarrasser (1954) ; Rhinocéros (1959) ; le Roi se meurt (1962) ; le Piétonde l'air (1963)...
-
Y a-t-il du positif dans la guerre ?
Texte : Spinoza, Traité théologico-politique, chapitre 16, traduction Charles Appuhn. « Il n'en est pas moins vrai, personne n'en peut douter, qu'il est beaucoup plus utile aux hommes devivre, suivant les lois et injonctions certaines de la Raison, lesquelles tendent uniquement, comme nousl'avons dit, à ce qui est réellement utile aux hommes. En outre il n'est personne qui ne désire vivre à l'abride la crainte autant qu'il se peut, et cela est tout à fait impossible aussi longtemps qu'il es...
-
Dictionnaire en ligne:
EMBAUCHE, substantif féminin.
dans les ateliers des arsenaux maritimes. Dans la rue, on entendait ce bruit caractéristique des bas quartiers de Brest aux heures d'embauchée (PIERRE LOTI, Mon frère Yves, 1883, page 222). 2. Par extension, familier. a) Vieilli. Enrôler par adresse (des hommes) dans l'armée de métier, sous l'ancien régime militaire. Il l'a embauché fort adroitement (Dictionnaire de l'Académie française. 1835, 1878). Par extension, vieilli. Entraîner (des soldats) à passer à l'ennemi, dans un parti rebelle, ou à...
-
La vérité comme valeur
cette volonté même de vérité n'est-elle pas suspecte? Ne peut-elle se voir opposer des valeurs plus essentielles - la vie par exemple (cf. texte 20) ? Nietzsche osa poser ces ques tions radicales. Leur mérite est au moins d'obliger à assu mer le caractère moral de l'exigence de vérité. La vérité est un choix: nous pouvons vouloir l'erreur, l'illusion, le men songe, parce que nous pouvons aimer d'autres choses plus que la v...
-
La logique est-elle incapable de définir la vérité ?
n y a des critms (omuils tlè la Ylritl .,. log;q. •M·H• On peut poser trois principes comme critères universels de la vérité simplement formels (ou logiques): le principe de non-contradiction , le principe de raison suffisante et le principe du tiers exclu. La non-contradic- avec elle-même, c'est également vraie. En effet, tion est la condi- «l'accord d'une connais- s'il y avait quelque chose tion première sance avec les...
-
Vivrait-on mieux sans désir ?
question de savoir si l'action qu'il va entreprendre est bonne ou non. Ou bien cette action est bonne comme unmoyen obligé pour obtenir quelque chose d'autre, et l'impératif (qui est la formule par laquelle est déterminé l'action)est un impératif hypothétique. Ou bien l'action qui doit être accomplie est bonne « en soi », elle est nécessaire parelle-même, elle est sans rapport avec un autre but, et l'impératif qui la commande est catégorique.Le détour par cette grille conceptuelle est nécessaire...
-
Un acte peut-il être désintéressé ?
ailleurs pour trouver un coupable. Lafcadio prend un soin tout particulier à renforcer la gratuité du crime : il remettout au hasard et se met à compter pour soumettre sa décision à l'apparition d'un feu dans la nuit. Or le hasard,c'est ce qui est fortuit, ce qui est dépourvu d'intention consciente, donc de motivation intrinsèque.Alors apparaît quelque chose d'étrange et de monstrueux : le jaillissement de l'absurde. L'absurde de la liberté sedonne avec une sensation enivrante de vertige. Comme...
-
Définition et usage du mot:
BALLOTTER2, verbe.
CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Volupt?, tome 1, 1834, page 22. ? Locution. Ballotter quelqu'un. [Par allusion au jeu de paume (confer infra II)] Se renvoyer la balle sans faire de partie r?gl?e. Ballotter une affaire. " La discuter, l'agiter de part et d'autre, en d?lib?rer " (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise). ? Par extension?: ? 5.... ? Qu'est-ce que tu fais ? tourner comme en cage? Auras-tu fini aujourd'hui? Voil? bien les hommes, des tatillons qui ne se d?cident jamais. ? Elle e...
-
-
Vous parait-il possible qu'une oeuvre ne représente rien ?
2) L'abstraction ne représente-t-elle rien ? Donnons une définition de la peinture abstraite : La peinture abstraite est celle qui ne représente pas les apparences visibles du monde extérieur, et qui n'est déterminée, ni dans ses fins, ni dans ses moyens, ni dans sonesprit, par cette représentation. Ce qui caractérise donc, au départ, la peinture abstraite, c'est l'absence de lacaractéristique fondamentale de la peinture figurative, l'absence de rapport de transposition, à un d...
-
Définition:
BABIL, substantif masculin.
? Par extension?: ? 5. On peut m?me compter parmi eux Condillac, quoiqu'il ait cherch? ? se faire un syst?me particulier sur une mati?re qu'il n'entendait pas. Il y a quelques bonnes id?es ? recueillir parmi le babil ing?nieux de son livre;... JEAN-BAPTISTE SAY, Trait? d'?conomie politique, 1832, page 26. Remarque?: L'emploi de babil est moins fr?quent au XXe. si?cle qu'au XIXe. si?cle. Il tend ? se sp?cialiser dans le sens de?: " Bavardage de tr?s jeunes enfants " (DICTIONNAIRE DU FRAN?A...
-
Jean Jacques Rousseau, Le vol du ruban, Les Confessions, Livre second
l'aimer . D'ailleurs bonne fille, sage, et d'une fidélité à toute 20 épreuve. C'est ce qui surprit quand je la nommai. L'on n'avait guère moins de confiance en moi qu'en elle, et l'on ju gea qu'il importait de vérifier lequel était le fripon des deux. On la fit venir ; l'asse mblée était nombreu se, le comte de La Roque' y était. Elle arrive, on lui montre le rub an, je '> la charge' effronté ment ; elle reste interdite, se tait, me jette un regard...
-
Pourquoi tomber amoureux ?
:"Le penchant de l'instinct est indéterminé. Un sexe est attiré vers l'autre, voilà le mouvement de la nature. Lechoix, les préférences, l'attachement personnel sont l'ouvrage des lumières, des préjugés, de l'habitude; il faut dutemps et des connaissances pour nous rendre capables d'amour, on n'aime qu'après avoir jugé, on ne préfèrequ'après avoir comparé. Le véritable amour, quoi qu'on en dise, sera toujours honoré des hommes; car, bien que sesemportements nous égarent, bien qu'il n'e...
-
Peut-il être bon de s'ennuyer
a) Aux situations dans lesquelles on peut s'ennuyer, alors que c'est censé être une bonne chose pour nous : dans le repos imposé (ex. après un accident mais aussi en vacances), dans une activité où nous ne trouvons pas de plaisir (ex. l'école pour l'écolier médiocre). On peut alors se demander s'il faut tout faire pour évacuer l'ennui de telles situations ou s'il faut au contraire le laisser exister (enjeu : s'il est bon de s'ennuyer, alors il faut le cultiver ?) b) Bon - compré...
-
Texte étudié : Spinoza, Ethique, livre 1 : Savants et Ecclésiastiques
est tombée sur la tête de l'homme et ce dernier passait par-là à cet instant précis parce que Dieu l'a voulu.Ici, il s'agit d'un raisonnement purement théologique qui désigne dieu comme étant la cause suprême.C'est justement ce que Spinoza critique, ce sont les esprits faibles qui se réfugient dans la volonté de Dieu. Spinozadécrit la volonté de Dieu comme un « asile de l'ignorance ». Il dénonce l'anthropomorphisme des hommes, c'est-à-dire le fait qu'ils se représentent tout à leur modèle, même...
-
Est-il juste que seul le présent existe ?
Bergson nous permet de comprendre que le présent existe véritablement à titre de durée, douée d'une épaisseur temporelle. Mais puisque tout ce qui existe est immergé dans cettedurée, on a du mal à penser ce qui fait la spécificité de rapport de l'homme autemps. Or l'homme étant doué de conscience, il se représente qu'il va mourir, eta donc un autre rapport au temps que les autres êtres vivants. C'est en effet laconscience qu'il a de sa mort à venir, donc de sa finitude, qui fait que pourl'h...
-
Définition:
CARRIÈRE1, substantif féminin.
FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 2, 1848, page 11. — Par extension. [En parlant de choses] : Ø 6.... ces timbres [les « Bordeaux »] , malgré la hausse, sont à un moment intéressant de leur carrière. L' Œuvre. 2 février 1941. 2. Usuel. Profession où l'on s'engage et dont on peut parcourir les degrés. Carrière des ambassades, carrière diplomatique; officier, sous-officier de carrière : Ø 7.... il remâchait intérieurement les déboires d'une carrière sans avancement....
-
-
L'esprit de Jean-Jacques Rousseau (Confessions, Livre III)
que les Espagnols jouent aux échecs) et surtout par une anecdote assez plaisante. On raconte en effet, dans leLivre des Illustres proverbes paru à Paris en 1655, qu'un duc de Savoie, de voyage à Paris, au temps de Henri IV,avait été grossièrement traité par un marchand qui ne le connaissait pas. Le duc quitta Paris sans lui répondre, etc'est en arrivant seulement à Tarare, près de Lyon, qu'il se souvint de son aventure et s'avisa de la réponse qu'ilaurait dû faire : A votre gorge, marchand de Pa...
-
Définition du terme:
CONVIÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et substantif.
/> GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Notaire du Havre, 1933, page 87. ? Par extension. Inviter amicalement quelqu'un ? une r?union heureuse. Convier quelqu'un ? une chasse, ? une f?te, ? une promenade; convier quelqu'un ? passer quelques jours ? la campagne. Amis de l'enfance et sauveurs de l'enfance, je vous convie tous ? l'arbre de No?l (?MILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1935, page 1299 ). ? Au figur?. Toutes les autres f?tes auxquelles il [Jack] n'avait pas ?t? convi?...
-
Dictionnaire en ligne:
EMMURÉ, -ÉE, participe passé, adjectif et substantif.
percée de rares fenêtres, laissant entrer peu de jour, montrant le même manque d'envolée, mais aussi la même puissance massive et aveuglée que l'architecture romane, enferme toute l'histoire, l'emmure, la renfrogne. MARCEL PROUST, Le Côté de Guermantes 2, 1921, page 537. · Emploi pronominal réfléchi. « Mais comment ne voyez-vous pas, cher, que tant que vous mettrez tout de vous sur le même plan, vous vous emmurez vous-même dans un insoluble que vous même créez de toutes pièces? » (CHARLES DU B...
-
La conscience est-elle le propre de l'homme ?
l'intelligibilité. D'autre part, l'expérience du remords, du regret ou de la souffrance en général met àjour les contradictions qui l'habitent, dont la moindre n'est pas d'avoir à admettre comme siens desactes, sentiments, ou pensées sans pourtant s'y reconnaître. Être soi, si cette expression peutavoir un sens, apparaît alors davantage comme une tâche à effectuer indéfiniment que comme lapossession rassurante d'une identité. · Aussi la conscience est-elle marquée d'emblée par l'amb...
-
La raison peut-elle rendre compte du réel ?
connaissance du vrai, et, dans la mesure où la vérité de la raison se sait vraie, se reconnaît comme telle, la raison est toutepuissance du vraie, critère infaillible de vérité dont on ne peut douter. En effet, c'est l'imagination, source d'opinionseulement, et donc potentiellement source d'erreur, qui est et doit être objet de doute pour Spinoza, mais une fois entrédans le second genre de connaissance, l'homme sait sa raison source du vrai et est capable de discerner le vrai du faux.Spinoza...
-
Commentaire de texte Alain
pathologie pour qualifier l'étude des maladies ? La maladie m'affecte, je la subis. Je n'en décide pas. La mise sur le même plan des deux concepts n'est donc pas arbitraire, mais signale une parenté entre les deux phénomènes : la maladie et la passion sont, en premier lieu, des choses qui m'arrivent au sens où je suis le sujet passif qui subit ces affections. Pourtant, ce rapprochement sert l'affirmation du caractère moins support...
-
Faut-il libérer l'imagination?
I) Une formule séduisante A) Pourquoi faudrait-il libérer l’imagination ? Appel à la croisade… Manifeste du surréalisme d’A. Breton. On trouve ce coté militaire chez Breton (Drapeau). L’imagination est toute puissante, il faut s’abandonner à elle, éloge de l’imagination, au risque même de la sécurité, au risque même de la folie, c’est l’imagination qui donnerait la plus grande liberté d’esprit (« sans crainte de se tromper »), il accepte la possibilité d’errer. Valeur à la folie. Elo...
-
Le langage et la pensée
leur réalité matérielle est étrangère au système de la langue, car elle est susceptible de multiples variations sans que celui-ci en soit altéré; ces sons, pour l'un sont le résultat d'une articulation, pour l'autre d'une audition : cette partie du circuit est purement physiologique, et ni la mutité 1, ni la surdité ne détruisent la faculté de langage. Il reste une opération purement psychologique, dans laquelle cependant il...
-
-
Faut-il cher à tout démontrer ?
voir dans quelle mesure la démonstration peut apparaître à bien des égards comme un modèle de savoir et de cohérence. Il apparaîtra toutefois que la démonstration elle-même permet de limiter le champ et l'étendue de la démonstration. Néanmoins c'est bien toujours au moyen d'une démonstration qu'on doit le faire. Il y a donc là une contradiction performative qu'il nous faut tenter de dépasser. Nous nous demanderons enfin dans quelle mesure toute activité humaine exige d'être justifiée et enca...
-
Dictionnaire en ligne:
ENGLOUTIR, verbe transitif.
143 ). — Par métaphore. La mort, le temps engloutit tout. Traverse les sables des déserts jusqu'à ce que la fin du monde engloutisse les étoiles dans le néant (ISODORE DUCASSE, DIT COMTE DE LAUTRÉAMONT, Les Chants de Maldoror, 1869, page 301 ). Je veux quelqu'un qui m'aide et non pas qui m'engloutisse! (PAUL CLAUDEL, Le Soulier de satin, 1944, 4e. journée, 6, page 889 ). · Emploi pronominal à sens passif. Une de ces stériles bouderies, où s'engloutissent tant d'affections (ROMAIN ROLLAND, Jean-C...
-
Citations & Défintion:
APITOYANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
HENRI DE MONTHERLANT, Les L?preuses, 1939, page 1398. ? Par exag?ration. [Le compl?ment d?signe une chose] : ? 3. ? A?ou! geignit-il d'un ton si douloureux qu'il e?t apitoy? des pierres,... L?ON CLADEL, Ompdrailles, le tombeau des lutteurs, 1879, page 297. ? Emploi absolu?: ? 4. La figure du gamin ?tait s?rieuse; le regard franc; aucun d?sir d'apitoyer ni m?me d'intriguer;... ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Consultation, 1928, page 1052. B.? Emploi pronominal. ?tre touch?...
-
L'artiste peut-il être indifférent au beau ?
A la lumière de l'analyse Kantienne, nous dirons que le beau est universel, car il tient à des critères objectifsidentifiables. Pour nous en convaincre, nous pouvons voir que la dissymétrie (d'un visage, ou d'un animal, etc.) estsouvent cause de laideur. Par conséquent, nous pouvons dire que le beau est le sentiment subjectif, éprouvé parune conscience particulière, d'une harmonie qui est en elle-même objective. La subjectivité et la singularité dujugement de gout n'empêchent null...
-
Qu'est-ce qu'un Etat libre ?
Introduction : L'Etat est en effet une structure juridique, puisqu'il se définit comme un Pouvoir doté d'organes politiqueset administratifs ainsi que d'un appareil répressif, comme une autorité souveraine détenue par la Société ets'exerçant sur l'ensemble d'un seule et d'un territoire déterminé. Le pouvoir de l'Etat est constitue par le souverainauquel on doit obéissance. L'obéissance suppose un maître, et notre soumission à ce dernier ce qui peut entrer enconflit avec la l...
-
Ce qui crève les yeux est-il toujours vrai ?
L'expression « crève les yeux » est employée généralement pour évoquer quelque chose d'évident, que l'on ne peutpas ne pas voir. Ce qui crève les yeux, c'est ce qui incontestable. Nous pouvons dire de quelqu'un : « il a du talent,ça crève les yeux ». L'expression possède cependant un deuxième aspect. Elle possède une référence à la vue. Or,dans la métaphysique classique la vue diurne est le modèle de toute vérité. Ainsi, on parle d'idée claire et distinctepour qualifier la vérité, « claire » et...
-
Pourquoi la connaissance du réel n'est-elle jamais immédiate et pleine?
requiert des médiations ? Une connaissance parfaitement pleine de l'ensemble du réel, dans lequel nous sommes pris,est-elle possible ? II./ Toute connaissance, même intuitive, passe par des médiations et ne peut saisir le réel pleinement. A./ Pourquoi l'intuition sensible est-elle incapable de nous livrer une connaissance de l'objet adéquate ? Spinoza, àla proposition 16 du livre II de l' Ethique , en fournit une explication : « les idées des corps extérieurs que nous avons indiquent plutôt l'é...
-
CAMILLE PISSARRO: vie et oeuvre
LETTRE À SON FILS LUCIEN Merci de vos conseils, vous devez voir qu'il y a longtemps que j'a i pensé à ce que vous me dites. Ce qui m'a empêché longtemps de faire la nature vivante c'est tout simplement la facilité d'avoir des modèles à ma disposition, non pas seulement pour faire le tableau, mais pour étudier la chose sérieusement. Du reste, je ne tarderai pas à essayer encore d'en faire, ce sera fort diffi cile, car vous devez vous douter que...
-
-
La Hontan, Louis Armand de Lom d'Arce, baron de (1666-1716), DIALOGUE DE M. LE BARON DE LA HONTAN ET D'UN SAUVAGE DE L'AMÉRIQUE
terme, est naturellement porté à agir selon la loi morale. Il n'a pas besoin d'être éduqué pour cela. Ainsi s'explique lasupériorité des « sauvages » sur les prétendus civilisés, qui, en fait, dénaturent l'homme au nom de fausses valeurs.Ce présupposé de la vertu naturelle de l'homme se retrouve chez la plupart des philosophes des Lumières.Montesquieu et, surtout, Rousseau sont connus pour avoir défendu le point de vue d'une moralité innée chezl'homme. Le premier parle de « vert...
-
HEGEL: Éveiller l'âme
plutôt le moyen de prendre conscience des idées et des intérêts les plus élevés de son esprit en les rendantsensibles dans une apparence. Hegel écrit d'ailleurs dans un autre passage que « le beau se définit comme lamanifestation sensible de l'idée. » (Hegel, Esthétique ) c) De « C'est ainsi que l'art renseigne sur l'humain… » à la fin du texte : Hegel explicite en quelle manière on peut affirmer que l'art expose l'humanité en tant que telle, qu'il est l'expressionde l'hum...