894 résultats pour "sartres"
-
SARTRE
ou
Le tourbillon de la liberté
par Bernard Sève
Il n'est permis à personne de dire ces
simples mots...
SARTRE ou Le tourbillon de la liberté par Bernard Sève Il n'est permis à personne de dire ces simples mots : je suis moi. Les meilleurs, les plus libres peuvent dire : j'existe. C'est déjà trop. Pour les autres, je propose qu'ils usent de formules telles que « Je suis Soi-même » ou « Je suis un Tel en personne ». Jean-Paul Sartre, Saint Genet comédien et martyr, p. 100. « Une intuition d'une simplicité diamantine» « Un jour de l'automne 1943, un livre tomba sur nos tables, tel un météore : L...
-
Autrui comme limite à ma liberté ?
monde. Mais autrui me voit. J'existe sur le mode d' « être-vu-par-autrui ». Second moment : être vu. « Imaginons que j'en sois venu à coller mon oreille contre une porte, à regarder par le trou d'une serrure. Jesuis seul et sur le plan de la conscience non-thétique de moi. » Je suis seul & j'existe sur le plan de la conscience non-thétique ou immédiate de moi, cela signifie que monattitude n'a aucun « dehors », que je n'ai pas conscience de « moi » comme objet et qu'il n'y a donc rien à...
-
Jean-Paul SARTRE: Conscience et Perception
marque ni aucun caractère. » Ou bien on parlait d'états de conscience et on s'efforçait d'analyser fragmentspar fragments ces éléments du monde intérieur ou bien, à la manière de Bergson on contestait l'existenced'états psychiques divisibles, analysables, et on parlait d'un courant continu de conscience (le stream ofthought de W. James) mais il s'agissait encore d'une vie intérieure, d'un monde original de perceptions, desouvenirs, de sentiments, intérieur à la conscience.Sartre...
-
Le rapport avec autrui est-il fondé sur le conflit ?
Sur la question d'autrui, Sartre souligne que seul Hegel s'est vraiment intéressé à l'Autre, en tant choix et par mes actes. Je deviens « ceci ou cela ». Mais cette définition reste toujours ouverte. Je suis donc fondamentalement libre « projet », invention perpétuelle de mon avenir. Et je suis celui qui ne peut pas être objet pour moi-même, celui qui ne peut même pas concevoir pour soi l'existence sous forme d'objet : « Ceci non à cause d'un manque de recul ou d'une préventio...
-
SIMONE DE BEAUVOIR
À partir de 1980, après la mort de son mari, sa santé physique et mentale se détériore à cause de sa dépendance à l'égard de l'alcool et des amphétamines. Elle meurt à l'âge de 78 ans. Elle est enterrée dans la même tombe que Jean-Paul Sartre. II) L'action et l'oeuvre accomplie Simone de Beauvoir a lutté durant sa vie contre les injustices, les intolérances, pour les droits des femmes et la dignité humaine. Le féminisme de Simone de Beauvoir s'inscrit dans le combat contre une définiti...
-
la vie de Simone de Beauvoir
À partir de 1980, après la mort de son mari, sa santé physique et mentale se détériore à cause de sa dépendance à l'égard de l'alcool et des amphétamines. Elle meurt à l'âge de 78 ans. Elle est enterrée dans la même tombe que Jean-Paul Sartre. II) L'action et l'oeuvre accomplie Simone de Beauvoir a lutté durant sa vie contre les injustices, les intolérances, pour les droits des femmes et la dignité humaine. Le féminisme de Simone de Beauvoir s'inscrit dans le combat contre une définiti...
- Dissertation comparative entre Huis Clos de SARTRE et Le hussard sur le toit de Giono
-
Jean-Louis CURTIS : Réplique à Jean-Paul Sartre : les limites du réalisme subjectif
à Thér èse. Ce ne peu t être Thérèse qui se voit ainsi, remarq uait-il; ce n'est pa s elle qui se nomme elle-même une «désespérée prudente ». Non. C'est M. Mau riac qui la juge telle et nou s fait ainsi participer à sa luci dité incond i tio nnelle de dém iurge . Il nous permet de prend re sur Thérèse le point de vue de Dieu, alors que, dans cette même page du livre , nous étions limités au point de vue de Thérèse sur elle- même, nous coïncidions av...
-
- MERLEAU-PONTY, Maurice (1908-1961) Philosophe, il dirige avec Sartre la revue Les Temps modernes de 1945 à 1953.
-
Acte I, scène 3 : Huis-Clos de Sartre
scène des personnages qui vont tenter, jusqu'au vertige final, de trouver des réponses à cette problématique. Enl'espace de ces quelques répliques, nous assistons à l'échec de l'impossible duo entre Garcin et Inès et bientôt à lamise en place d'un duel dont on soupçonne déjà qu'il sera sans vainqueur.Les stratégies retenues par chacun des personnages sont, en effet, inconciliables et donnent de l'enfer l'image,somme toute conventionnelle, d'un lieu où ne règnent jamais que le conflit, la dysha...
-
Sartre, l'Être et le Néant: extrait de la deuxième partie du livre, et plus précisément dans le chapitre 2 nommé « La temporalité ».
Le temps est une thématique qui a beaucoup fait débat entre de nombreux philosophes tels que Bergson ou encore Heidegger. En effet la vision que l’Homme a du temps a toujours été très ambivalente, entre une représentation à la fois assez négative du temps qui passe sans s’arrêter mais aussi une autre, plutôt positive d’un temps qui permet la vie et le mouvement. Ainsi, Sartre, un philosophe du XXème siècle, s’inscrit, avec son œuvre L’Etre et le néant, dans une réflexion déjà bien développ...
-
Sartre
1905 -1980
« L'homme est condamné à � libre. • L'existentialisme
est un humanisme
Éléments de biographie
t Les...
Sartre 1905 -1980 « L'homme est condamné à � libre. • L'existentialisme est un humanisme Éléments de biographie t Les premières années Jean-Paul Sartre, orphelin de père, passe son enfance à Paris entouré de sa mère et de ses grands-parents maternels. Lorsque sa mère se remarie, la famille part vivre à la Rochelle. Période difficile pour Sartre qui se sent rejeté et entretient avec son beau-père des rapports conflictuels. Passionné par les livres, il se destine à l'écriture et au professorat....
- "En fait, nous sommes une liberté qui choisit mais nous ne choisissons pas d'être libres : nous sommes condamnés à la liberté." Sartre, L'Être et le Néant, 1943. Commentez cette citation. ?
-
Lorenzaccio, une oeuvre aux nombreuses interprétations.
première représentation avec Sarah Bernhardt qui jouait Lorenzo : texte coupé et remanié avec une unité de lieu par acte, intrigue florentine au 2nd plan, disparition de l'anticléricalisme et de l'éloge de la courtisane (AI S1) et fin de la pièce à la mort du duc : en centrant l'intérêt sur le personnage mélancolique, la représentation efface la satire politique et religieuse, la dimension transgressive, et se rend plus acceptable pour la censure et la morale. Le choix d'une femme pour interprét...
-
Sujet traité
SUJET 8
Jean-Paul SARTRE (1905-1980)
Les Mots, 1964
[ ... ] Sur les terrasses du Luxembourg, des enfants...
Sujet traité SUJET 8 Jean-Paul SARTRE (1905-1980) Les Mots, 1964 [ ... ] Sur les terrasses du Luxembourg, des enfants jouaient, je m'approchais d'eux, ils me frôlaient sans me voir, je les regardais avec des yeux de pauvre: comme ils étaient forts et rapides ! comme ils étaient beaux ! Devant ces héros de chair et d'os, je perdais mon intelligence prodigieuse, mon savoir universel, ma musculature athlétique, mon adresse spadassi ne ; je m'accotais à un arbre, j'attendais. Sur un mot du chef de...
- ARON, Raymond (1905-1983) Agrégé puis docteur de philosophie, il se lie avec Jean-Paul Sartre et Paul Nizan, et débute une carrière d'enseignant en partie en Allemagne.
-
-
«Quand je délibère, les jeux sont faits », écrit M. Sartre. Peut-on refuser à la délibération un rôle dans l'acte volontaire ?
été le premier à l'attaquer. L'activité humaine est beaucoup plus complexe qu'un schéma intellectuel pourrait lelaisser croire. Il est facile aux philosophes de reconstituer dans leur bureau le processus mental idéal. Mais qu'enest-il en réalité ? N'avons-nous jamais délibéré seulement « pour la forme .» sachant bien que la décision était prised'avance ? Et même lorsqu'il nous a semblé être parfaitement de bonne foi, pouvons-nous assurer que la délibérationavait l'importance que nous pensi...
- "Il est impossible d'assigner à une conscience une autre motivation qu'elle-même." Sartre, L'Etre et le Néant, 1 943. Commentez cette citation.
-
Dictionnaire en ligne:
ENDIMANCHÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.
solennelles (EUGÈNE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, page 92 ). 2. [En parlant d'un lieu] Qui est paré comme pour une fête. Paris ensoleillé, endimanché, paraissait en fête (ÉMILE ZOLA, La Débâcle, 1892, page 632 ). Dans la cour endimanchée, les types ont leurs têtes des jours de sortie (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, page 244 ). Fréquence absolue littéraire : 197. Forme dérivée du verbe "endimancher" endimancher ENDIMANCHER, verbe transitif. A.— [L'objet dés...
-
Dans la rue des Blancs Manteaux, Sartre
• Un jeu sur les contresens entre les blancs manteaux et la violence matérielle de l'exécution. Assimile le bourreau au boucher « couper en morceaux » comme de la viande. B) • Niveau de langue familier : « f'sait », « affutiaux », « bouleau », « affutiaux » • Une sorte d'humour noir, dédramatisation ironique, désinvolture alors qu'on évoque une exécution capitale. Déshumanisation totale. Visées politiques, pour Estelle une revanche sociale, pour Sartre une lutt...
-
Jean-Paul Sartre
1905-1980
ou /'Existence en face
Essai de définition
La parution de la Nausée en 1938 est une date...
Jean-Paul Sartre 1905-1980 ou /'Existence en face Essai de définition La parution de la Nausée en 1938 est une date dans l'histoire de !'Existentialisme. Cette doctrine philosophique, dont l'initiateur avait été le philosophe danois Sôren Kierkegaard (1813-1855), et que les philosophes allemands Karl Jaspers (1883-1969) et Martin Heidegger (1889-1976) avaient reprise et continuée, prend avec Jean-Paul Sartre en France un aspect particulier. De théorie abstraite, elle devient expérience concrè...
-
La liberté est-elle un fardeau ?
Nous venons de voir que la liberté est une valeur essentielle dans notre société pour permettre l'épanouissement dechacun. Cependant, nous allons voir que, devenue primordiale, elle peut aussi être perçue comme une contrainte. «Je suis condamné à être libre» a déclaré Sartre. Le mot condamné nous ramène bien à la notion de contrainte, defardeau. Effectivement ont peut sentir peser cette liberté sur nous, par le déterminisme qui nous empêche semble-ild'être nous même et de nous exprimer comme bon...
- Question D'Analyse Des Textes De Sartres Musset Et Giraudoux. Comparez Dans Chacun Des Textes Les Relations Entre Les Personnages
-
La Nausée (extrait)
Jean-Paul Sartre
La chose, qui attendait, s'est alertée, elle a fondu sur moi, elle se coule en moi, j'en
suis plein.
penser. Il ne faut pas que je pense que je ne veux pas penser. Parce que c'est encore une pensée. ” On n'en finira donc jamais ? Ma pensée, c'est moi : voilà pourquoi je ne peux pas m'arrêter. J'existe par ce que je pense... et je ne peux pas m'empêcher de penser. En ce moment même — c'est affreux — si j'existe, c'est parce que j'ai horreur d'exister. C'est moi, c'est moi qui me tire du néant auquel j'aspire : la haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister, de m'en...
-
-
« Jamais nous n'avons été plus libres que sous l'occupation allemande. » Sartre, «La République du silence», 1944. Commentez cette citation.
temps par excellence de la soumission, de l'obéissance contrainte, temps pendant lequel nous avions perdu la majeure partie de nos droits. Comment dans ces conditions affirmer qu'il s'agissait du véritable temps de la liberté ? Car Sartre ne dit pas ici que nous étions encore un peu libres, au sens où il était toujours possible, sous surveillance, de circuler, de penser (même dans le secret), tout au moins pour une partie de la popul...
-
Sujet : Difficile liberté ?
reconnaitre au sein même de cette Critique. En effet, il est difficile de montrer que pour une même action un homme est à la foislibre d'un certain point de vue et soumis à la nécessité d'un autre point de vue. De plus, dans cette Critique de la raison pratique,Kant nous présente deux sortes de libertés : celle qui consiste à obéir à la loi morale et celle par laquelle nous nous donnons notrecaractère et par laquelle nous pouvons au contraire nous opposer à la loi morale. Ferdinand Alquié dans l...
-
Jean-Paul SARTRE: Autrui, une menace pour ma liberté ?
« Or voici que j'ai entendu des pas dans le corridor : on me regarde. »Qu'est-ce que cela signifie , sinon que le regard d'autrui me fige. J'étais liberté pure, conscience allégée de touteimage, me voici devenu quelqu'un, un objet du regard. Je me vois parce qu'on me voit : mon « moi » fait irruption.En même temps j'en viens à exister sur le même plan que les objets. Je suis objet d'un regard. Autrui surgit et j'ai un« dehors », une apparence externe. J'ai une nature qui ne m'appartient pas. Ce...
-
EXISTENTIALISME - Histoire de la littérature
LE MOT a été inspiré par les philosophes allemands de l'entre-deux-guerres, Karl Jas pers et Martin Heidegger. Il est apparu vers 1940, et son usage s'est largement répandu après 1945. Il a dépassé le champ philosophique pour investir celui de la littérature et du journalisme. Il a même désigné une mode dont le foyer était le quartier de Saint-Germain-des-Prés à Paris. 1 • SIT UATION HISTORI QUE LE REFUS DES PHILOSOP HIES ESSENTIALISTES La philosophie e...
-
Garcin : « Pas besoin de gril, l'enfer, c'est les Autres. » Sartre, Huis clos, 1944. Commentez cette citation.
qui est pire ou qui est mieux que nous. C'est ce qui fait la diversité entre les hommes. Alors l'homme prend un malinplaisir à critiquer celui qui est moins bien que lui (que ce soit sous n'importe quel aspect) tout simplement pouraffirmer sa supériorité. Mais inversement lorsqu'il y a une personne mieux que nous on prend parfois du plaisir à lacritiquer sur ces plus fines imperfections toujours dans le but de se rassurer. Ce que nous venons d'énoncer est unphénomène qui se produit de manière...
-
CAMUS Albert : sa vie et son oeuvre
1936-37, disent un émerveillement devant l'accord vécu avec une terre désirable, une révélation païenne et sen suelle dont l'œuvre ultérieure ne cessera de convoquer le souvenir ou de dire la nostalgie : cet « accord», ce « silence >> qui, du monde au jeune Camus, > qui « me donne raison>> (l'Été), se double d'une fascination pour le désert et pour 1 'île, ces deux espaces contraires pour tant réunis dans une même invitation faite à l'homme de joui...
-
JEAN-PAUL SARTRE: L'imaginaire Psychologie phénoménologique de l'imagination - L'Être et le Néant Essai d'ontologie phénoménologique
la Révolution hongroise, en 1956, par les troupes soviétiques. Le second grand ouvrage philosophique de Sartre, la Critique de la raison dialectique (1960) témoigne de la volonté du philosophe d'approfondir la théorie marxiste, tout en la purgeant de ses germes dogmatiques. En 1964, Les Mots valent à Sartre le prix Nobel, qu'il refuse: l' écrivain, à ses yeux, doit refuser de se laisser transformer en i nstitution. En 1968, Sartre a...
-
Résumez ou analysez le contenu et commentez les idées essentielles de cette page de Jean-Paul Sartre sur l'écrivain au XVIIIe siècle :
Ce texte met en lumière deux idées chères à M. Jean-Paul Sartre : un livre doit être un acte, et cet acte estlibérateur. L'acte, pour l'écrivain, c'est proposer des idées qui changent la société et s'exposer au danger que celacomporte. Le XVIIIe siècle a su le faire mieux que le XXe. Si toute littérature est libératrice, ce peut être en un senslimité, comme au XVIIe siècle où l'écrivain offrait aux gens du monde une simple liberté morale. Mais, parce qu'elleétait un acte, la littérature du XV...
-
-
Sartre : Liberté et détennini&me
ft comme il uaut aMumer néceMairement pour changer, le reùu6 roman
tique de la maladie...
Sartre : Liberté et détennini&me ft comme il uaut aMumer néceMairement pour changer, le reùu6 roman tique de la maladie par le malade e6t totalement ineijicace. Ain6i y a-t-il du vrai dan6 la morale qui met la grandeur de l'homme dan6 l'acceptation de l'inévitable et du de6tin. Mai6 elle e6t incomplète car il ne uaut l'aMumer s que pour la changer. Il ne 6'agit pa6 d'adopter 6a maladie, de 6}' in6taller mai6 de la vivre 6elon le6 norme6 pour demeurer homme. Ain6i ma liberté e6t condamnation par...
-
Un univers
fantastique
Huis clos échappe à toute convention réaliste : athée
convaincu, Sartre ne prétend pas nous persuader de...
Un univers fantastique Huis clos échappe à toute convention réaliste : athée convaincu, Sartre ne prétend pas nous persuader de l'exis tence d'un «enfer» après la mort et, à plus forte raison, le décrire tel qu'il est. Rien, dans la pièce, n'est vrai, ni même vraisemblable. Tout, ou presque, y est pourtant ordinaire. Quoi de plus banal qu'un canapé ou qu'un coupe-papier? L'univers que crée Sartre appartient en fait au fantas tique. La notion est suffisamment complexe pour qu'on en précise la d...
- Vous présenterez de ces lignes un commentaire composé en analysant, par exemple, comment J.-P. Sartre évoque ici l'enfant qu'il a été et les rapports qu'il entretenait avec autrui et avec son propre personnage.
- ARON, Raymond (1905-1983) Agrégé puis docteur de philosophie, il se lie avec Jean-Paul Sartre et Paul Nizan, et débute une carrière d'enseignant en partie en Allemagne.
-
Desinit de Huis-clos de SARTRE: « Eh bien, continuons. »
incongru de la première scène, qui semblait n'être là que pour signifier l'absence de sens, a pris désormais la valeurd'un repère : « [...] je le contemple et je comprends que je suis en enfer. » Naguère symbole du hasard absurde quiavait précipité et rassemblé le trio en enfer, l'objet est devenu le signe d'une nécessité où tout est régi, êtres etchoses : «Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze [..A cette notable exception près, l'enfer reste...
-
LES œUVRES DE CIRCONSTANCE : CRITIQUE ET POLITIQUE chez SARTRE - Qu'est-ce que la littérature?
• de s articles et des préface s de critique littéraire , philosophique , artistique dans Situations 1 (1947, tex t es de 1938 à 1945; publiés dans la collec tio n «Idées » sous le titre Critiques littéraires), Situations IV, portraits (1964, textes de 1948 à 1963), Situations IX, mélanges (1972, textes de 1964 à 1970). L es premiers articles de critique littéraire, écrits avant ou pendant la gue rre, son t orien tés par la reche rche de...
-
Jean-Paul Sartre - l'Etre et le Néant : « tel un rocher qui manifeste une résistance profonde si je veux le déplacer sera, au contraire, une aide précieuse si je veux l'escalader pour contempler le paysage. »
il est dit que finalement le dépassement de sois même permet et la volonté serait la solution. L'argument qui me semble le plus pertinent est la volonté d'un individu, par exemple, unjeune garçon issu de milieu défavorisé ou de milieu « difficile » comme la vie en banlieue ou citée ou autre, n'est pas une fatalité, loin de la un jeune pourvu de la volonté de réussir peuassurément parvenir a se surpasser pour pouvoir prétendre a un avenir correct et approprié a se qu'il souhaite.Mais dans certain...
-
Dans Les Mots, Sartre a écrit : « Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée ». Pensez-vous que
la...
Dans Les Mots, Sartre a écrit : « Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée ». Pensez-vous que la littérature soit une arme efficace pour défendre ses idées ? Vous utiliserez des genres et registres différents pour les exemples ? Dans Les Mots, Sartre a écrit : « Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée ». Pensez-vous que la littérature soit une arme efficace pour défendre ses idées ? Vous utiliserez des genres et registres différents pour les exemples ? La littérature a-t-elle la capacité...
-
-
huis clos
- Un passé tragique - Une continuation tragique : l’enfer en lui-même, l’enfer des autres. 3°) Un environnement oppressant - L’enfer : lieu du mal et de la torture - La chaleur : lexique de la chaleur - Aucune issue, lieu fermé (fermeture sur la terre, l’extérieur) Conclusion - Sartre a voulu une pièce comique à travers différents procédés mais elle peut aussi être perçue comme tragique - Plusieurs auteurs ne font pas la différence entre comique et tragique Ionesco, extrait de...
-
Dans quelle mesure pourriez-vous accepter et dans quel sens jugeriez-vous bon de modifier ces paroles de Sartre évoquant la comédie de Molière ? « ...C'est l'élite tout entière qui opère, au nom de sa morale, les nettoyages et les purges nécessaires à sa santé; ce n'est jamais d'un point de vue extérieur à la classe dirigeante qu'on moque les Marquis ridicules ou les Plaideurs ou les Précieuses; il s'agit toujours de ces originaux inassimilables par une société policée et qui vivent
b) Le Misanthrope. Alceste, trop franc, manque à la politesse et aux bienséances; trop égocentriste, il pèche contrel'idéal de l'honnête homme. Célimène choque aussi la bienséance, moins par sa coquetterie précieuse que par lescandale mondain qu'elle cause lorsque les événements tournent contre elle. Arsinoé est trop prude, doncsocialement désagréable par sa médisance. Oronte sort de sa dignité de grand seigneur par ses prétentionslittéraires. La fatuité des marquis les rend peu ga...
-
Jean-Paul SARTRE: EXISTENCE ET ANGOISSE
Le s débuts de la liberté : l'angoisse, la contingence Le jeune Sartre, prof esseur de phil osophie au Havre, réfléchit sur le sens de l'exi stenc e et de la liber té. Il prépar e ce qui ser a son premier et son plus grand roman ... La Nausée Sartre met plusieurs années à achever son premier roman, La Nausé e, qui conna ît un grand succès. Il écrit parallèlement un recueil de nou velles, Le Mu r. Sur le plan strictement littéraire, La Nausée...
-
SARTRE Jean-Paul
1905-1980
Romancier et auteur dramatique, philosophe et essayiste, né à Paris.
De tous les écrivains qui depuis la...
SARTRE Jean-Paul 1905-1980 Romancier et auteur dramatique, philosophe et essayiste, né à Paris. De tous les écrivains qui depuis la Seconde Guerre mondiale se sont révélés des maîtres (au sens le plus fort) de notre littérature, aucun ne mérite autant ce titre, aucun n'apparaît plus grand, c'est-à-dire plus pleinement humain, plus inépuisablement inventif, et enfin plus doué sur le plan de l'écriture que Sartre_ Philosophe avant tout, sans doutece qu'il ne nous appartient pas de juger-, sa biog...
-
Autrui, médiateur entre moi et moi-même ?
L'affirmation de Sartre selon laquelle « autrui est le médiateur indispensableentre moi et moi-même » semble être sinon aisément, du moins d'une façonglobale, compréhensible. En effet nous savons bien que l'homme isolé, au sensstrict du terme, n'existe pas. Autrui est au fond toujours présent, directementou indirectement. Autrui peut être présent à travers un récepteur de radio,mais aussi à travers le moindre objet du monde culturel. Mais est-ce bien à ceniveau qu'il faut situer la phrase de...
-
Qu'est-ce que l'existentialisme ?
s'occupe des utilités. On se demande ce que ferait une philosophie si elle n'explorait l'existence et les existants.Cependant, on attache plus volontiers le nom d'existentialisme à un courant précis de la pensée moderne. En termestrès généraux, on pourrait caractériser cette pensée comme une réaction de la philosophie de l'homme contrel'excès de la philosophie des idées et de la philosophie des choses. Pour elle, non pas tant l'existence dans touteson extension, mais l'existence de l'homm...
-
Sartre, Situations philosophiques, « La liberté cartésienne »
la liaison entre l'esprit de la science et l'es prit de la démocratie, car on ne saurait fonder le suffrage universel sur autre chose que sur cette faculté universellement répandue de dire non ou de dire oui Et sans doute nous pouvons constater entre les hommes beaucoup de différence : l'un aura la mémoire plus vive, l'autre l'imagination plus étendue, celui-ci mettra plus de promptitude à comprendre, celui-là embrassera un champ de vérité plus large...
-
Qui a écrit cette phrase célèbre : « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » ?
plutôt que le conflit est un des modes de ce rapport, mais non le mode unique ou privilégié. Lorsque deux personnesregardent le même paysage, il n'y a pas forcément conflit, il peut même fort bien y avoir aide ou compréhension.Prenons un autre exemple. Supposons que je regarde un tableau avec quelqu'un d'autre ; si l'autre a un regard quiest plus exercé que le mien, il pourra m'apprendre à voir ce tableau. On peut se demander si les trois dimensions deSartre ne se réduisent pas, malgré tout, aux...
-
-
Sartre: L'installation en enfer (Huis-Clos)
comme une menace. Il y a des accrocs dans le discours de Garcin qui ressemblent à des trous de mémoirevolontaires.Ce personnage, qui à plusieurs reprises prétend «n'ignorer rien de sa situation», n'est en fait qu'un ingénudéconcerté par un état auquel, il est vrai, la vie ne prépare guère : la mort. Situation par nature inconnaissable apriori et donc radicalement nouvelle, la mort est d'abord une mise au rancart des images qu'on s'en faisait. Au lieudes pals, des grils et des ent...
-
« Tout existant naît sans raison, se prolonge par faiblesse et meurt par rencontre » JEAN-PAUL SARTRE
JEAN-PAUL SARTRE • Nous n'interrogeons pas habituellement l'existence des choses: La Nausée (1938) elles sont pour nous l'outil disponible, le paysage fami1ier, l'entour de nos actes. Elles sont, mais non pour elles-mêmes: elles appartiennent à un genre, une espèce ou une classe, elles flottent dans l'indifférenciation de l'être en général. La nausée qu'éprouve Antoine Roquentin, héros de La Nausée, le roman philosophique que publie Sartre•• en 1938, survient à l'occasion d'une découverte...