1142 résultats pour "mème"
-
La liberté- Hegel
puisse se "réduire" à un état qui ne répond plus qu'aux instincts et de lui laisse aucun choix dans la vie, puisqu'il se met dans l'état d'un "être non-libre". Néanmoins, peut-on dire que l'homme a un libre-arbitre absolu sur ses actes? Peut-on dire qu'il n'y a rien de déterminé en lui, ou du moins qui le limiterait d'une liberté absolue ? Est-ce que celle-ci existe-t-elle seulement ? Peut-il réellement avoir un contrô...
-
Alain: estime et admiration
Ce qui pose problème, ce n'est pas tant le radicalisme de certains hommes dans leurs actions en vertu deleur croyance que le fait que ces dernières ne soient fondées sur aucun examen critique, les réduisant à desréflexes ; et par là, niant l'autonomie de pensée. Quel est le statut et la morphologie de cette dernière dansla bouche dogmatique ? La thèse d'Alain repose ainsi sur deux ressorts : d'une part, la stérilité de la pensée dogmatique, d'autrepart, son impossible communicabilité, l'assimila...
-
Kant: connaître, la Critique de la Raison Pure
L'universalité et la nécessité relient entre elles une multitude de connaissances empiriques isolées ; elles fontd'un simple agrégat de connaissances empiriques un système. Toute science est donc système. C'est une idéede cette science qui en fait l'unité d'ensemble, et la distingue des autres. L'idée qui préside à ce système détermine le schéma d'ensemble d'une science ; on peut ainsi en devancer lesprogrès sans les réaliser, en marquant de blancs la place de découvertes à venir, comme autant...
-
Qui parle quand je dis je ?
suivrons ici Kant dans le début de son Anthropologie du point de vue pragmatique . « Une chose qui élève infiniment l'homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre,c'est d'être capable d'avoir la notion de lui-même, du Je. C'est par là qu'il devient une personne ; et grâce à l'unité de conscience qui persiste à travers tous les changements auquel il est sujet, il est une seule et même personne.(...)Il est à remarquer que l'enfant, lorsqu'il peut s'exprimer...
-
Qui parle quand je dis "je" ?
suivrons ici Kant dans le début de son Anthropologie du point de vue pragmatique . « Une chose qui élève infiniment l'homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre,c'est d'être capable d'avoir la notion de lui-même, du Je. C'est par là qu'il devient une personne ; et grâce à l'unité de conscience qui persiste à travers tous les changements auquel il est sujet, il est une seule et même personne.(...)Il est à remarquer que l'enfant, lorsqu'il peut s'exprimer...
-
Peut-il exister une pensée inconsciente ?
« Mais ne devrions-nous pas aujourd'hui sentir enfin la nécessité deprocéder à un bouleversement radical des valeurs grâce à un nouveauretour sur nous-mêmes, à un approfondissement nouveau de l'homme?Ne sommes-nous pas arrivés au seuil d'une nouvelle période que l'onpourrait, négativement d'abord, qualifier d'extra-morale, puisque cheznous au mois, immoralistes, on commence à soupçonner que la valeurdécisive d'un acte réside justement dans ce qu'il a de non-intentionnel,et que tout ce...
- Agriculture Et Développement
-
L'artiste imitateur de PLATON
S.: Et celui qui nous porte à la ressouvenance du malheur et aux plaintes, dont il ne peut se rassasier, ne dirons-nous pas que c'est un élément déraisonnable, paresseux, et ami de la lâcheté ? G.: Nous le dirons, assurément. S.: Or, le caractère irritable se prête à des imitations nombreuses et variées, tandis que le caractère sage et tranquille, toujours égal à lui-même, n'est pas facile à imiter, ni, une fois rendu, facile à...
-
-
Les mots et les choses ?
« La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses. » Platon . · Selon Platon, la connaissance passe donc par celle des mots. Ceux-ci sont en effet ce qui définit, de manière générale. · Mais dans le même temps, les mots, dès qu'ils sont connus, font aussi connaître les choses. Le mot est alors la source, définitive, de la connaissance. On ne peut connaître que par les mots. · Ce principe est repris par les philosophes médiévaux, tels que Guillaume d'Ockh...
-
Sujet de dissertation guidé: Peut-il être juste de désobéir à la loi ?
De plus chez Marx on trouve l’idée qu’il existe de l’injustice dans l’état puisque celui- ci est en faveur de la bourgeoisie et exclus d’autres classes. Ainsi il vise un intérêt particulier à des fins partisanes. La loi selon lui serait injuste. Le Marxisme vise d’une certaine manière à critiquer les droits de l’homme. Pour Marx, supprimer les classes serait le début de l’égalité. Question 4 : Durant le XXème siècle, les lois et la justice étaient principalement orienté en faveurs de...
-
Jean-Paul SARTRE ET LE COGITO DE DESCARTES
trouvons par le mouvement même où nous nous trouvons. Et, en découvrant cet autre qui est en face de nous,nous découvrons en même temps tous les autres, comme si tous les autres eux aussi étaient déjà là. Enfin,remarque ultime, cet autre n'est pas le simple alter ego du sujet qui se découvre dans le cogito. Il est ce quiconditionne le sujet. Le sujet n'est plus, comme dans les philosophies traditionnelles, un absolu ; il n'est querelativement par rapport à autrui. La reco...
-
doit on douter de l'image ?
Si douter consiste à hésiter quant à soutenir la réalité d'une chose (et ce faisant, à accéder ensuite au modèle réel dont l'image n'est que le représentant ou substitut provisoire), on peut dire que l'imaginaire sembledésigner cette sphère particulière composées d'images qui n'ont pas besoin d'être mise en doute pour exister : dans l'imaginaire, les images se suffisent à elles-mêmes . Ainsi les images sont moins reproductrices que créatrices : elles ont autant de réalité que les objets...
-
Se connaître soi-même, connaître les autres. Faut-il voir là deux actes indépendants ?
de certitude. Lorsque je veux contrôler ma connaissance, je suis de nouveau dans la position d'un observateur.Il découle de ceci que l'introspection ne saurait être suffisante, pour la connaissance d'autrui et qu'il n'est paspossible de se tourner vers soi pour y découvrir tous les hommes. La profonde identité des êtres, le cri du poète «insensé qui crois que je ne suis pas toi » n'a de valeur qu'au prix d'une grande abstraction. La connaissance d'autrui,la connaissance objective par l'obser...
-
estomac.
peut se traduire par les mêmes symptômes que l'ulcère gastrique. Peuvent s'y associer une altération de l'état général, un dégoût de l'alimentation, un amaigrissement. C'est la fibroscopie et la biopsie qui assurent le diagnostic. Un bilan d'extension est réalisé, pour voir si les organes voisins sont atteints et s'il y a des métastases. Quand elle est possible, la chirurgie est le meilleur traitement : on procède à une gastrectomie totale ou partielle (ablation de tout ou partie de l'estomac)....
-
Faut-il se méfier de sa conscience ?
par quoi va t-on se méfier de sa propre conscience sinon par cette conscience même ? Le sujet, par là, semble très équivoque, et assujetti à diverses confusions. Pour ce, nous verrons en quoi il serait irrationnel de se méfier de sa conscience, puisqu'elle constitue le socle de notre humanité mais cependant, qu'elle semble porter bien des failles qui nous mèneraient à douter de celle ci. La question est en effet réellement troublante. Spontanément nous aurions plutôt tendance à répondre que la...
-
Exposé sur la maladie de Parkinson
et le diagnostic : B. Les traitements médicamente ux : C. Une maladie héréditaire ? III. L’animation pour les malades : A. Soigner autrement que par les médicaments : B. Faciliter la vie aux malades : En France, plus de 850 000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer alors que 90 000 personnes souffrent des symptômes de Parkinson....
-
-
MARIVAUX - LA COLONIE « On nous traite de charmantes... »
Commentaire composé Introduction Sur les 18 scènes que comporte la pièce La Colonie, la scène 9 est certainement la plus longue. Elle met en présence toutes les femmes qui participent à l'action : révoltées contre la condition qui leur est réservée depuis toujours, elles analysent avec une ironie parfois bien acerbe ce qu'un monde fait pour et par les hommes attend d'elles. Deux images s'opposent ainsi tout au long du d...
- La Moralité selon Kant
-
SPINOZA: RAISON ET PASSIONS
La loi doit contraindre les homme à la vertu Mais selon la seconde partie du texte : « tout autre est la disposition de la nature humaine ».Ainsi la mesure où les hommes sont plus poussés à agir par la passion que par la raison, ce serait folie que d'édifierun Etat dans lequel la liberté reposerait seulement sur la présomption de la raison ou de la bonne foi. Car constateSpinoza dans ce texte : « tous observent bien leur intérêt, mais ce n'est pas suivant l'enseignement de la droiteraison, c'es...
-
connaissance (théorie de la).
Il faut entendre par là « l'étude de la constitution des connaissances valables », sachant que le terme de « constitution » recouvre aussi bien les conditions d'accession (pour prendre en compte le fait que la connaissance est un processus) que les conditions proprement constitutives (afin de faire la part entre les apports du sujet et ceux de l'objet dans la structuration des connaissances). « Connaissances » au pluriel suggère que les différentes sciences ne mettent pas en jeu les m...
-
La dame de Monsoreau v.
Ne plaisante pas avec la voix, dit Henri, qui avait deja une jambe dans le lit et qui la retira. Allons donc! dit Chicot; faudra-t-il que je te couche? Le roi poussa un soupir, et, apres avoir avec inquietude sonde du regard tous les coins et tous les recoins de la chambre, il se glissa tout frissonnant dans son lit. La! fit Chicot, a mon tour. Et il s'etendit dans son fauteuil, arrangeant tout autour de lui et derriere lui les coussins et les oreillers. Comment vous trouvez-vous, sire? Pas...
-
Jean Giono, Que ma joie demeure.
choisi d'expliquer. Nous tenterons donc d'en rendre compte à travers trois aspects du texte qui nous ont paru particulièrementsaisissants. Un premier aspect que l'on pourrait qualifier d'un mot : fermeture, clôture. Un second qui serait assezbien rendu par le mot « désorganisation ». Enfin nous reprendrons ces deux moments tels qu'ils le sont dans le texteen les subsumant sous la catégorie de la simplicité effroyable. Le texte tout entier est Symbole et symbolique du mouvement du laboure...
-
Peut-on se passer de l'Etat ?
Nietzsche « L'État, c'est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement, et voici le mensonge qui rampe de sabouche : Moi, l'État, je suis le Peuple. » C'est un mensonge ! Ils étaient des créateurs, ceux qui créèrent les peupleset qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie. Ce sont des destructeurs,ceux qui tendent des pièges au grand nombre et qui appellent cela un État : ils suspendent au-dessus d'eux unglaive et cent appétits. Parto...
-
La tentation de Saint Antoine
etendus par terre, avec des plaques rouges au bas du ventre, sous leur tunique.
Ce sont des gens de la plebe, tous frappant dans leurs mains pour marquer la cadence. Au milieu d'eux est ARIUS en costume de diacre. Les fous qui declament contre moi pretendent expliquer l'absurde; et pour les perdre tout a fait, j'ai compose des petits poemes tellement droles, qu'on les sait par coeur dans les moulins, les tavernes et les ports. Mille fois non! le Fils n'est pas coeternel au Pere, ni de meme substance! Autrement il n'aurait pas dit: Pere, eloigne de moi ce calice!Pourquoi m...
-
-
Quelles sont les conditions de la science ?
manière absolue, et non, à la façon des sophistes, de manière accidentelle, quand nous estimons connaître la causepar laquelle la chose est, en sachant qu'elle en est la cause et qu'il est impossible que l'effet soit autre qu'il n'est. »(Seconds analytiques, I, 2, 71b9-12) b) Il découle de cela qu'une science doit pouvoir être enseignée. Elle doit être transmissible par enseignement parcequ'elle correspond aux critères de la rationalité. Or, un discours rationnel est susceptible d'être compris...
-
Éthique, l' [Baruch Spinoza] - fiche de lecture.
seule et même chose ». C’est que l’âme ne veut ou ne se produit comme telle qu’en tant qu’idée (percept) de l’entendement (concept), lui-même expression du « premier et unique fondement de la vertu » qu’est l’effort propre à toute chose de persister dans son être : « Je dis qu’une chose est libre, quand c’est par la seule nécessité de sa nature qu’elle existe et est déterminée à agir ». Comprendre, c’est aussi bien vouloir comprendre la volonté de Dieu que vouloir ce que Dieu comprend : nous s...
-
La nature obéit-elle a des fins morales ?
phase avec des inspirations morales. Dieu n'a t il pas inculqué à l'homme une idée de morale universelle? "La vraie question morale... est celle de savoir si nous n'avons qu'une nature ou si nous en avons deux. Si nousn'avons qu'une nature... la tâche de la morale est bien simple: elle consiste à laisser cette nature poursuivre sesfins. Mais si la pensée constitue en nous une seconde nature, supérieure, en valeur et en dignité, à notre natureanimale la possibilité du devoir apparaît aussitôt......
-
Dissertation sur Andromaque de Racine
Dans un deuxième temps, ces conflits passent par des affrontements amoureux. Effectivement le roman de Racine est connu pour sa chaîne amoureuse complexe. Dans ces relations, les protagonistes sont: Oreste, Hermione, Pyrrhus et Andromaque. Oreste est fou amoureux d’Hermione, il a longtemps essayé de se détacher d’elle, jusqu’à fuir mais son amour a toujours persisté. Il est prêt à tout pour elle et ira même jusqu’à tuer son prétendant. Si Hermione ne...
-
Dictionnaire en ligne:
LUI2, ELLE3, EUX, ELLES3, pronom personnel.
— [comme complément d'objet second de verbes à double construction] Nous parlerons de vous ce soir avec le chancelier; ayez patience, c'est moi qui vous recommande à lui (ALFRED DE MUSSET, La Quenouille Barberine, 1840, I, 3, page 290) : Ø 2. — Quel est donc ce Valdo dont tu parles à tout propos? — Je vais te le présenter à l'instant, ou, plutôt, je vais te présenter à lui. GEORGES DUHAMEL, Le Jardin des bêtes sauvages, 1934, page 18. b) [Pour indiquer l'identité ou l'appartenance, avec le...
- LUI2, ELLE3, EUX, ELLES3, pronom personnel.
-
Comparaison des deux pièces - Antigone de Sophocle et d'Anouilh
pièce de Sophocle (vers 80). Le garde, qui, comme son modèle, après avoir longtemps bafouillé, se décide enfin à avouer que quelqu'un a enfreint l'ordre de Créon, se jette à l'eau de la même façon : " Le cadavre ... quelqu'un l'avait recouvert " (vers 245). L'interrogatoire de la jeune fille par Créon com mence presque exactement dans les mêmes termes : " Tu avais entendu proclamer l'édit ... ? Tu savais le sort ... ? » (ve...
-
La croyance religieuse est-elle une entrave à la liberté ?
(« Dieu », « l'âme », « moi », « esprit », « libre arbitre » - ou même l'arbitre qui n ‘est « pas libre ») ; rien que deseffets imaginaires (« le péché », « le salut », « la grâce », « l'expiation », « le pardon des péchés »). Une relationentre des êtres imaginaires (« Dieu », « esprits », « âmes ») ; une imaginaire science naturelle (anthropocentrique ;une absence totale de la notion de cause naturelle) ; une psychologie imaginaire (une complète incompréhension desoi-même, des interprétations...
-
-
Keraban Le Tetu, Vol.
A Constantinople, ou nous nous embarquerons sur le premier paquebot! repondit Saraboul. Pour?.... Pour le Kurdistan! repondit Yanar. Le Kur? ... Tu m'accompagneras, Bruno! ... On y mange bien! ... Ce sera, pour toi, une veritable compensation! Bruno ne put que faire un signe de tete affirmatif. Et la noble Saraboul et le seigneur Yanar emmenerent l'infortune Hollandais, que ses amis voulurent en vain retenir, tandis que son fidele domestique le suivait en murmurant: Lui avais-je assez pred...
-
Peut-on concilier la liberté et l'égalité dans la vie sociale ?
deux notions. En réalité, la liberté naturelle, instinctive, possède un caractère auto-destructeur car si on considèreque la liberté est le fait de faire ce que l'on veut, on en convient alors que, en consommant notre propre liberté,nous détruisons celle de ceux qui nous entourent. Ainsi, les lois briment la liberté pour permettre à chacun,paradoxalement, d'en jouir. Mais plus encore que la brimer, elle en définie les fondements. Nous pouvons alors citerla Déclaration universelle des dro...
-
La guerre d’Algérie
Le 1er
musulmans sont plutôt dans la casbah (quartier musulman) et n’ont pas les mêmes droits que les européens, vivent dans la misère et sont analphabètes. Soustelle veut pacifier les zones rebelles, et crée 700 Sections Administratives Spécialisées (SAS) qui font des actions sociales : des médecins, des instituteurs, sont envoyés pour gagner l’affection du peuple et le détourner du FLN. Cette action humanitaire permet le recensement de...
-
HOBBES
au délit : une loi est bonne, quand elle accom- plit sa fonction, c’est-à-dire d’abord quand elle est « nécessaire au bien du peuple », en d’autres termesquand elledéfend l’intérêtgénéral,et quand elle est« facile à com- prendre », c’est-à-dire quand chacun peut saisir que la défense de l’intérêt général est sa véritable finalité. 25 La liberté Eneffet, « le rôle des lois », ce n’est pas de contraindre les citoyens et « d’empêcher toute action volontaire », en faisant de nous des marionnet...
-
La tentation de Saint Antoine
Encore une fois c'etait le Diable, et sous son double aspect: l'esprit de fornication et l'esprit de destruction.
LE SPHINX Pour demeurer avec moi, tu es trop folle! LA CHIMERE Pour me suivre, tu es trop lourd! LE SPHINX Ou vas-tu donc, que tu cours si vite? LA CHIMERE Je galope dans les corridors du labyrinthe, je plane sur les monts, je rase les flots, je jappe au fond des precipices, je m'accroche par la gueule au pan des nuees; avec ma queue trainante, je raye les plages, et les collines ont pris leur courbe selon la forme de mes epaules. Mais toi, je te retrouve perpetuellement immobile, ou bien du bou...
-
Toutes les opinions sont-elles respectables ?
Descartes Transition : Le respect des opinions d'autrui est donc une problme moral, même éthique je respecte l'autre car je respecte l'humanité. Cependant ce respect doit il admette de tolérer l'intolérables. Si ma propre morale s'opposeaux opinions d'autrui, n'est ce pas immoral que de les accepter à l'encontre de toutes choses? II Le devoir moral face aux opinions irrespectueuses A- Les opinions n'ont pas de valeurs scientifiques. Elles débouchent à long terme sur des croyance...
-
Guy DE MAUPASSANT (1850-1893) Les multiples avatars du roman
Guy de Maup assant Quels sont en effet les carac tères essentiels du critique ? Il faut que, sans parti pris , sa ns opinions préconçues, sans idées d'école, sa ns attaches avec aucune famille d'artist es, il com prenne, distingue et ex plique toutes les tenda nces les plus opposées, les tempéramen ts les plus co ntrair es, et adm ette les recherches d'art les plus diverses. Or, le critique qui, après Manon Lescaut, Paul et Vir ginie , Don Quichot te,...
-
La politique détermine-t-elle l'évolution historique ?
La politique ne détermine pas l'évolution historique des sociétés ·~[•]~· Les rapports économiques constituent le moteur de l'histoire. Il n'existe pas de méchanceté initiale et gratuite. Celle-ci a toujours une origine économique. Elle sert à défendre des intérêts de classe. Robinson (1. eu besoin d'une épée D ühring écrit que Robinson, «l'épée à la main », a réduit Ven dredi à l'esclavage . D'où lui vient cette épée? se demande...
-
-
CONSTITUTION D'UNE SCIENCE DE L'HOMME - La question «Qu'est-ce que l'homme?» peut-elle recevoir une réponse scientifique? Amérique du Sud, A
le contact avec l'œuvre, tant pour son inventeur que pour son consommateur, est l'occasion de vivre des aspects du temps absents du quotidien. - Dans la mesure où une approche scientifique se limite par définition aux faits sans aborder les valeurs ou la problématique du sens, elle reste muette sur la dimension spirituelle ou rationnelle de l'être humain. - C'est cette dimension que la philosophie aborde (on peut prendre l'exemple de Rousseau: comment...
-
Nos désirs constituent-ils notre identité?
dont je m'entoure, ce à quoi j'attribue de la valeur, etc. Par conséquent, le désir constitue bien au sens fort monidentité. Transition :Cette position est toutefois problématique : il est un fait que mes désirs sont changeants. Ils peuvent biendéterminer à chaque instant ce que je suis, mais ce que je suis n'est justement jamais immuable. Peut-on alorslégitimement parler d'une identité ? II – Est-ce un sujet identique à lui-même qui désire ? Il y a bien un élément qui semble demeurer...
-
Candide, chapitre 30 de Voltaire
Ce tte catastro phe faisait partout un grand bruit pendant que lque s heur es. Pangloss, Candide et Mar tin, en reto urnan t à la pe tite métairie, rencontrèrent un bon vieillar d qui prenait le frais à sa porte, sous un berceau d'or anger s. Pangloss , qui était aussi curieux que raiso nneur, lui demanda comment se nom mait le mu fti qu' on venait d'étr angler. «Je n'en sais rien , répo ndit le bonhomme, et je n'ai jamais su le nom d'aucun mu fti ni d'...
-
La dame de Monsoreau v.
Qu'y a-t-il donc? demanda celui-ci. Il y a que M. d'Anjou et le roi se dechirent en ce moment, et que, comme ce doit etre un superbe spectacle, j'y cours pour n'en rien perdre. Vous, profitez de la bagarre, non pas pour fuir, le roi vous rejoindrait toujours, mais pour mettre en lieu de surete ce beau page que je vous donne; est-ce possible? Oui, pardieu! et d'ailleurs, si cela ne l'etait pas, il faudrait bien que cela le devint, mais heureusement j'ai fait le malade, je garde la chambre. En...
-
Dictionnaire en ligne:
DÉMOCRATIE, substantif féminin.
1952, page 2, colonne 5). b) Groupe de personnes dont l'organisation présente des caractéristiques identiques à celles du régime politique du même nom : Ø 2. Vous êtes donc une démocratie, c'est-à-dire un groupe de gens qui se gouvernent eux-mêmes. En ce cas, vous n'échapperez pas aux lois du parlementarisme. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Désert de Bièvres, 1937, page 166. Ø 3.... au couvent comme ailleurs, il y avait une aristocratie et une démocratie. Les dames de choeur viva...
-
Comme il faisait une chaleur de trente-trois degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert.
—"Tiens ! " dit-il "nous avons eu la même idée, celle d'inscrire notre nom dans nos couvre-chefs." — "Mon Dieu, oui ! on pourrait prendre le mien à mon bureau !" — "C'est comme moi, je suis employé." Alors se se considérèrent. L'aspect aimable de Bouvard charma de suite Pécuchet. Ses yeux bleuâtres, toujours entreclos, souriaient dans son visage coloré. Un pantalon à grand-pont, qui godait par le bas sur des souliers de castor, moulait son ventre, faisait bouffer sa chemise à la ceintu...
-
LA CORRESPONDANCE EN LITTERATURE
qu'on le ferait pour tel autre livre de l'écrivain :« Si l'on admet ce postulat, il convient de considérer une édition de correspondance comme relevant des mêmes normes que les autres genres -ou prétendus tels -, et il est absurde de réduire la recherche à un relevé d'éléments biographiques, psychologiques ou historiques, de quel que histoire qu'il s'agisse » (P. Cogny, cité par H. Mine rand dans sa préface à la correspondance de Zola). La lettre, l'homm...
-
Heidegger: oui et non à la technique
comment accepter la technique et se refuser à elle? C'est cette aporie que Heidegger souligne également quand ilécrit: « Mais si nous disons ainsi à la fois "oui" et "non" aux objets techniques notre rapport au monde techniquene devient-il pas ambigu et incertain? ». Comment ne pas tomber dans un rapport contradictoire? Et pourtant c'estbien là que se situe selon l'auteur le lieu de notre libération. Il précise: « Tout au contraire : notre rapport aumonde technique devient merveilleusement s...
-
-
A. DE L'IGNORANCE AU SAVOIR
1. SAVOIR, SCIENCE ET SAGESSE
[SOCRATE-THÉÉTÈTE]
— S.
150 PlATON PAR LUI-MÊME 2. CRITÈRES ET OBJETS DU SA VOIR ET DE L'IGNORANCE [SOCRATE-ALCIBIADE] - S. Ne sais-tu pas que ceux qui se disposent à enseigner quoi que ce soit doivent commencer par le savoir eux-mêmes?- A. Bien sûr. -S. N'est-il pas vrai que ceux qui savent doivent s'accorder entre eux et ne pas différer? - A. Si. -S. Là où ils diffèrent, diras-tu qu'ils savent? - A. Non certes. -S. Dès lors comment pourraient-ils...
-
Peut-on concilier le pouvoir de l'État et la liberté individuelle ?
avec les analyses précédentes, et dans la perspective d'une éventuelle redéfinition de la liberté individuelle. Dans untroisième temps, la distinction du fait et du droit sera mise en oeuvre pour savoir si la réalité effective des Étatscorrespond toujours à la fonction idéale qu'ils sont censés remplir. Dans cette perspective, on se demandera ce quedevient la liberté individuelle lorsque l'État usurpe ses fonctions et ne joue pas le rôle qu'il devrait jouer. • Deuxième partie : quelle peut être...