1895 résultats pour "désirante"
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PRESENTATION DE LA "LETTRE A MENECEE" D'EPICURE: Le plaisir est notre bien principal et inné
Mais il importe de comprendre qu'il y a des désirs vains ; désir de richesse, de gloire, d'immortalité, etc. Ces désirs ont une particularité importante ; ils sont insatiables, illimités, ils n'ont jamais de fin. Quand je connais un désir naturel, il cesse d'être dès qu'il est satisfait. Une fois que j'ai mangé, je n'ai plus faim. Ces plaisirs sont naturels parce qu'ils sont bornés : ils ont une limite naturelle. A l'inverse, les désirs nonnaturels peuvent être dits vains parce qu'ils ne...
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Le désir n'est-il que le besoin devenu conscient ?
le gardien, c'est qu'elles sont incapables de devenir conscientes : nous disons alors qu'elles sont refoulées. Mais, lestendances auxquelles le gardien a permis de franchir le seuil ne sont pas pour cela devenues nécessairementconscientes; elles peuvent le devenir si elles réussissent à attirer sur elles le regard de la conscience. Nousappellerons donc cette deuxième pièce : système de la pré-conscience […]. L'essence du refoulement consiste ence qu'une tendance donnée est empêch...
- Rousseau: Sagesse et bonheur
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Dépend-il de nous d’être heureux ?
Un exemple de problématisation : l'analyse préalable de l'intitulé du sujet « Dépend-il de nous d'être heureux ? » ( En philosophie, il ne faut pas s'en tenir à la littéralité de l'intitulé du sujet de dissertation, mais en analyser les termes afin d'en extraire le problèmesous-jacent initialement inapparent. Avant même de puiser dans votre culture philosophique et de partir à la recherche des références qui vouspermettront de traiter un sujet de dissertation, vous devrez vous livrer à...
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Vivre sans passion est-il souhaitable ?
non nécessaires, puis au désirs non naturels et non nécessaires, c’est-à-dire, la deuxième catégorie, qui correspond à tout ce quiest culturel, puis la troisième, à l’immortalité, l’honneur, et la gloire. Pour Epicure, personne ne sera heureux s’il cherche àcombler les besoins naturels, non naturels et non nécessaires, mais le genre humain est têtu, et personne au monde ne secontente de la première partie. Ainsi l’humain n’atteindra jamais le bonheur absolu parce qu’il ne peur pas tout savoir, e...
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ARISTOTE, Éthique à Nicomaque, I, chap. 7.
j PHILOSOPHIE~ LE BONHEUR Se préparer Cette partie vous permet de réaliser toutes les étapes du sujet. L'étude de texte est à rédiger sur des feuilles à part. 1. Analyser le texte. SUJET 31 SÉRIEL ANTIUi-GUYANE SEPTEMBRE2001l a. Repérez bien la différence entre« par soi »et« pour une autre chose». N'y a-t-il pas une autre manière d'exprimer ce rapport entre ce qui sert à atteindre un objectif et cet objectif lui-même? Pourquo...
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Peut-on distinguer de vrais et de faux besoins?
monde, comme le dira plus tard Descartes (1596 -1650) (Discours de la méthode. 3 e partie). Certains désirs correspondent à de vrais besoins, d'autres à de faux besoins. I l y a en effet d'un côté les désirs naturels, qui se bornent en fait à désirer ce qui satisfait les besoins primaires, et d'un autre côté, les désirs non naturels, qui ne se rapportent plus à aucun besoin. Ces derniers sont démesurés ; ils ne sont pas le p roduit d'un beso...
- Pourquoi la rhétorique éloignerait-elle du bonheur ? Quelle conception Socrate se fait-il du bonheur ?
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Comment comprendre la recherche de la vérité ?
par une finalité externe la recherche du bonheur. Si la recherche de la vérité coïncide avec le bonheur, on peutdire que sa finalité est éthique, c'est à dire qu'elle constitue la meilleure manière de vivre. Autrement dit, larecherche de la vérité ne vaut pas pour elle-même, il n'y a pas d'intérêt théorique qui puisse suffire à orienter larecherche. Ainsi Epicure subordonne la recherche de la vérité qu'est la physique à la poursuite du bonheurcomme il le précise au § 85 de sa Lettre à Pyth...
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Introduction à la philosophie
Le 1er ->
Phénomène = Apparaître -> nécessite une conscience Pour Kant le bonheur doit être universel et nécessaire or l’idée du bonheur provient de notre imagination qui s’inspire de nos expérience contingente et particulière. Un idéal de la raison est nécessaire et universel. Donc le bonheur n’est pas vrai car il n’est pas nécessaire et universel. La raison pourra seulement nous dire comment ne pas être malheureux et ce, de manière universelle et nécessaire. 2°/ ETYMOLOGIE DU BONHEUR Bonheur -> Bon...
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La fin de l'éthique est-elle le bonheur terrestre ?
Le Bonheur est le bien absolu"Tous les hommes recherchent d'être heureux, c'est le motif de toutes les actions de tous les hommes, jusqu'à ceux qui vont se pendre " affirme Pascal dans ses " Pensées ". En effet, tout homme cherche le bonheur. Il est ce que chacun désire suprêmement. Et pour reprendre l'analyse aristotélicienne dans l' " Éthique à Nicomaque ", le bonheur n'est désiré que pour lui-même. Et à la question "pourquoi être heureux ? ", il n'est pas de réponse sinon une réponse aussi...
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Si le désir est inconscient, à quoi bon vouloir le maîtriser ?
vie.- C'est pour cela que Calliclès dans le dialogue de Platon soutient qu'il est nécessaire d'assouvir tous les désirs et demener une vie de plaisirs permanents. Il exhortait ainsi à « vivre dans la jouissance, éprouver toutes les formes dedésir et les éprouver. » Si nous ne pouvons le maîtriser, n'est-il pas plus profitable de ne pas le satisfaire etd'éprouver de la satisfaction ? Ainsi, pour Freud, ce qu'on nomme "bonheur" n'est qu'une "satisfaction plutôtsoudaine de besoin...
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Dépend-il de nous d'être heureux ? (Bac philo - TS)
bonheur et pour cela l'homme ne pourra pas rester couper du monde car en restant isoler son bonheur reste limité .Il devra donc se livrer a la société , parler communiquer et partager. Le bonheur ne réside pas seulement dans leplaisir mais dans le contentement de soi qu'éprouve celui qui vit des sensations (parfois pénibles) valorisantes. ilimplique la présence, au moins fantasmée des autres, car être content de soi c'est se reconnaître (et être reconnueau moins virtuellement) comme valeur ; or...
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Commentaire de texte : ARISTOTE, Ethique à Nicomaque
concernée. De plus, le flatteur est généralement faux dans la mesure où ses compliments sont non sincères dans le but d’attendre quelque chose en retour. Mais dès que l’astuce est perçue, le plaisir laisse place à un sentiment de haine. Dès lors, l’ami occupe une place d’autant plus importante qu’elle reste immuable. Par conséquent, le bien est à privilégier sur le plaisir car ce dernier à un caractère superficiel alors que le Bien est incessant. Ligne 5 à 10 ( En outre […] pénible): Dès lors, A...
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Qu'attendons-nous pour être heureux ?
Mais il y a un impératif qui ne se propose pas comme condition un autre but à atteindre. Un impératif qui concerne« non la matière de l'action, ni ce qui doit en résulter, mais la forme et le principe ». Cet impératif est catégorique. « Cet impératif peut être nommé « l'impératif de la MORALITE . » Ainsi, selon KANT , y a-t-il à distinguer entre bonheur et moralité. Alors que la moralité est tout entière tournée vers le rationnel et l'universel, le bonheur est de l'ordre de l'empirique et du...
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l'homme raisonnable peut-il être heureux ?
sont conformes à la raison. Le malheur de l'homme tient à ce qu'il n'est pas entièrement un être raisonnable, qu'iln'est pas totalement déterminé dans ses actions par la représentation objective du bien. Entre la loi et lui (cad sonvouloir) doit s'interposer le devoir qui s'exprime par des impératifs.Mais KANT opère la distinction entre des impératifs hypothétiques et des impératifs catégoriques. A chaque fois, ils'agit de l'homme conçu comme un sujet capable d'être déterminé pratiquement...
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- Qu'est ce que profiter de la vie ?
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Le Petit Hans (Freud) - étude de cas en psychanalyse
reste auprès de sa mère ! La mère est l'objet contra phobique de Hans.Résumé : les deux chevaux : celui qui mord, et celui qui tombe, représentent tous les deux le père qui va punir Hans pour ses mauvais désirs à son égard. Freud va révéler tout cela à Hans. La pulsion refoulée chez Hans, c'est son désir que le père meure. C'est la motion meurtrière du complexe d'Œdipe.BUT : que Hans saisisse consciemment ses désirs inconscients. L'analyste intervient pour présenter avec ses propres mots les rep...
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Faut-il se méfier des apparences ?
brutal qui nous menace, rendant par là même impossible toute «vision» du vrai que nous cherchons. Notre «âme» nepeut que subir les errances du corps qu'elle incarne et «naît» donc embarrassée d'abord des croyances dont lesobjets sont les images, c'est-à-dire les apparences. Ainsi, je ne peux que croire savoir, étape fondamentale de laconnaissance qui situe bien l'Amour du Vrai comme un état intermédiaire entre le manque (pénia) et la provision(poros, l'issue, l'expédient). En ce sens, on ne peut...
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faut-il mentir?
vivant, mais il est au contraire devant le monde : la conscience, c'est la distance qui existe entre moi et moi-même et entre moi et le monde. 1. La conscience fait-elle la grandeur ou la misère de l'homme ? Blaise Pascal répond qu'elle fait à la fois l'une et l'autre. Parce qu'elle rend l'homme responsable de ses actes, la conscience définit l'essence de l'homme et fait sa dignité . J'ai conscience de ce que je fais et peux en répondre devant le tribunal de ma conscience et cel...
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La culture nous permet-elle d'être libre ?
La culture nous rend -elle plus libres ? Pour le paradoxe d’introduction : D’un côté, en tant qu’ensemble de connaissances et de techniques, la culture élève l’homme au - dessus de la condition animale. L’homme modifie la nature, se modifie lui -même et crée les conditions d’une réflexion sur son existence qui se perpétue de génération en génération grâce à la mémoire et la tradition. Il acquiert donc puissance et maîtrise. Mais d’un autre côté la...
- Peut on être esclave de soi même ?
- Cours: LE DESIR (2 de 4)
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l'ignorance est-elle un mal ?
mal. De plus, il souligne le fait que l'on ne peut pas vouloir faire à autrui ce que l'on ne veut pas qu'il nous fasse. Onne peut donc pas désirer faire souffrir quelqu'un dans la mesure où l'on ne souhaite pas souffrir nous-même. Celui quiest donc capable de barbarie et d'exercer sa force comme un droit sur autrui est donc dépourvu de tout savoir etde toute connaissance. Il faut donc se méfier de l'homme ignorant. C'est en vue de la crainte de la tyrannie quePlaton suggère que le dirigeant d'un...
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- doit-on toujours raison garder?
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La psychologie du désir.
connu. Ainsi, pour un enfant habitué à passer ses vacances à la maison que sa famille possède à la campagne, lesrécits et les descriptions de ses camarades venant de la mer ou de la montagne feront naître de vifs désirs. C'estque l'objet confus qui excitera son désir aura à la fois les attraits de Biarritz et de la côte basque, ceux de Deauvilleet de Roy an, sans exclure les joies plus austères des courses en montagne et les émotions des ascensionspérilleuses. Au contraire, la perspec...
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La conscience est-elle donnée ou s'acquiert-elle ?
qu'une chose qui pense c'est aussi «une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas,qui imagine aussi et qui sent» ? Affirmation qui, à sa manière, témoigne que la conscience n'est pas, en dehors dece moment exceptionnel de la tension ultime du doute radical, en situation de repli. Multiple dans sa forme, elle nese maintient que dans sa capacité d'affirmer ou de nier, de refuser ou de vouloir, en un mot par son rapport aumonde et à autrui.Cette position est cell...
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Le plaisir est-il le bonheur?
Pour tenter de réfuter Calliclès , Socrate lui montrera que son idéal de mode de vie ressemble bien à une « passoire ». L'intempérance consiste à accumuler des plaisirs qui n'ont aucune consistance, à ne pas savoir se mesurer, se satisfaire, mais au contraire à être habité par des désirs tels que pour les combler il faut« s'infliger les plus dures peines ». L'erreur fondamentale de Calliclès est de confondre l'agréable et le bon, de confondre la démesure des désirs déréglés et irration...
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Le travail n'est-il que servitude?
(Sophocle, Antigone). De synonyme de chute et de malédiction, le travail prend ici les couleurs de la conquête libératrice et créatrice. 2) Problématisation Or de tels jugements contradictoires concernant le travail se retrouvent en nos opinions communes. Tantôt - dans le jugement du cadre, de l'employé, de l'ouvrier ou de l'écolier harassés- il apparaît comme une contrainte s'opposant à une liberté que nous posons au-delà de lui, dans les loisirs, le jeu, les vacances. Tantôt - dans le ju...
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Le désir nous éloigne-t-il de la réalité ?
trouvons bonne, mais, au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons »(Ethique, III). Le désir construit son objet : il est à son principe même rival d'une connaissance désintéressée de la réalité, d'un savoir dégagé de toute affectivité . Il peut même générer à lui seul tout un univers illusoire, que le sujet va préférer au réel : par exemple, lorsqu'il se porte durablement sur un amourimpossible, il se vide de toute interaction humaine, de toute inscription pa...
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Le désir comme épreuve du manque ?
pleinement nous-mêmes, nous sommes déconnectés de cette nature par le langage, par le symbole. c) Nous essayons pourtant de l'exprimer dans le monde justement par l'intermédiaire de ce symbole par lequel nouspensons, alors même que c'est impossible parce que le symbole ne peut que symboliser... Nos désirs sont donc lesexpressions symboliques de ce manque essentiel à notre espèce, expressions toujours imparfaites qui ne peuventnous procurer que des objets réels imparfaits et des satisfactions imp...
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LE RÊVE CHEZ FREUD
pensées, sera, six ou sept fois plus étendue. Le rapport peut varier avec les rêves, mais ainsi que Freud a pu s'en rendre compte, il ne s'inverse jamais. En général, onsous-estime l'étendue de cette compression ; on considère qu'il n'y a pas d'autres éléments que les pensées découvertes, on néglige toutes celles qui sont cachéesderrière le rêve et qu'une interprétation plus étendue pourrait nous découvrir. Même si une grande part du rêve a échappé à la remémoration, cela ne peut que nousavoir ô...
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Peut-on voir dans le désir l'essence de l'homme ?
rapporté à la fois à l'esprit et au corps, comme il convient dans le cas de l'homme, il doit être déterminé commeappétit. Pour autant qu'on se refuse à réduire l'homme à son âme seule, c'est donc bien l'appétit qui se trouve être« l'essence même de l'homme, de la nature de qui suivent nécessairement les actes qui servent à sa conservation »(Éthique, IIle partie, IX, scolie). LE « CONATUS » OU EFFORT DE L'ÊTRE. Rien ne va au néant. Le nihilisme est absurde : « Nulle chose ne peutêtre détruite, s...
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La vérité est-elle inaccessible à l'homme ?
« Plaisante justice qu'une rivière borne ! Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » Blaise Pascal, Pensées. Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà.(Pensées) Pascal s'en prend ici au caractère relatif, conventionnelde la justice humaine. Les lois varient d'un État àl'autre. La justice des hommes n'est pas universelle aucontraire de la justice divine. 2.2 Notre corps peut être considéré comme étant un obstacle à la vérité et comme étant la source de sa relativité. « Au...
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Ne désirons-nous que le bien ?
CORRIGÉ [Introduction] Désirer, c'est chercher une satisfaction qui puisse combler ce que je ressens comme un «manque>>. De cc point de vue élémentaire, le désir apparaît comme signalant un déséquilibre chez celui qui le connaît, et la satisfaction marquerait son retour à un équilibre, même si ce demier n'est que momentané. Il semble alors normal que la satisfaction soit bénéfique, et qu'elle soit obtenue parce que ce qui était désiré était en principe...
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La technique diabolisée
Au n iveau de l’ét h ique, l’a rgen t ne doi t et re qu’un moyen pou r A r is to te . Cel u i qu i est obnub i lé pa r le rappo r t ch réma t is t ique ne v i t p l us que pou r accroi t re son a rgen t. ( M i d as, celu i qu i t ra nsfo rma i t tout en or, est mo r t de fa i m te l lement i l éta i t obnub i lé pa r son a rgent ) Techn ique, j usque l à u n moyen de p r ise de conscience de soi, de développemen t de l’homme pa r l’homme, d’êt re u n ou t i l qu i...
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La volonté est-elle libre ?
Leibniz dans l'Essai sur l'entendement humain lorsqu'il évoque les petitesperceptions. Il montre ainsi que notre perception consciente est composéed'une infinité de petites perceptions. Notre appétit conscient est composéd'une infinité de petits appétits. Qu'est-ce qu'il veut dire quand il dit quenotre perception consciente est composée d'une infinité de petitesperceptions, exactement comme la perception du bruit de la mer estcomposée de la perception de toutes les g...
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L'ennui est-il sans issue ?
On ne peut pas échapper à l'enn ui Il est inévitable que nous ayons des moments d'ennui dans l'existence. La vie ne peut pas être constamment exaltante. Avec l'â ge, les désirs et l'enthousiasme finissent fatalement par s'affaiblir. On perd ses illusions et on s'ennuie. L'en1n11 est • tP ita L es moments d 'ennui sont inév itables dans la vie. No us devons sou vent faire des trava ux fas- •la vie est courte mais l'en...
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Le désir suppose-t-il la connaissance préalable de son objet ?
Ce questionnement met en valeur les différentes dimensions du désir, celles-ci étant la force consciente, la pulsionsublimée (l'inconscient) et la force créatrice. Le désir est représenté comme étant un état psychique, une force intérieure dont j'ai conscience et dont je connaisl'objet. De par la conscience, l'Homme est entrainé dans la complexité du désir : il désire, il le sait et il sait qu'ildésire et ce qu'il désire. L'objet de son désir est représenté par l'idée que l'Homme se fait de celu...
- Le bonheur consiste-t-il à ignorer ce que nous sommes ?
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Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
C'est dans le « Gorgias » de Platon que l'on trouve exposé le paradoxe socratique : « Nul n'est méchant volontairement ». Cette thèse surprenante de prime abord doit être reliée aux deux autres : « Commettre l'injustice est pire que la subir » ; « Quand on est coupable il est pire de n'être pas puni que de l'être ». L'injustice est un vice, une maladie de l'âme, c'est pourquoi, nul ne peut vraiment la vouloir (on ne peut vouloir être malade), et lapunition, qui est comparable...
- Le désir nous rend-il malheureux ?
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Exister, est-ce simplement vivre ?
Et pourtant l'exemple de la maladie permet de bien comprendre ce que veut dire Platon : la douleur est intolérableparce qu'elle est en nous comme une présence étrangère. C'est bien notre corps qui souffre mais par là même ilnous devient en quelque sorte étranger, il ne nous est plus soumis. Dans les passions comme la peur, nous disonségalement que nos jambes se dérobent « malgré nous ». Enfin, une migraine peut affecter considérablement noscapacités de réflexion et de discernement. Ce qui peut c...
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Épictète, Entretiens, traduit par J. Souilhé et A. Jagu, livre I, chap. 12, Éd. Les Belles Lettres.
1 L'homme libre veut que les choses arrivent comme elles arrivent Mais s'il est vrai que la liberté n'est pas la fantaisie, ne peut-on pas, parfois, faire en sorte que les choses arrivent comme nous le voulons? Si je désire la santé, ne puis-je pas, par un régime approprié, la conserver? C'est oublier que, pour Épictète et le stoïcisme, une Providence sage a tout organisé selon des lois inexorables. Et lorsque Épictète affirme que « la li...
- MENSONGE ROMANTIQUE VERITE ROMANESQUE RENE GIRARD
- est-ce parce qu'ils sont ignorants que les hommes ont des croyances ?
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Suis-je libre si je ne peux faire ce que j'ai décidé ?
pouvoir toujours faire ce que l'on veut. Et d'ailleurs que signifie réellement faire ce que l'on veut ? Jean-Paul Sartre écrit dans Les Situations , « qu'être libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut ». Cette définition semble bien plusréaliste, car elle inclut à juste titre la notion de pouvoir. Effectivement rien nesert de vouloir faire quelque chose si l'on sait que l'on ne peut pas le faire. Ilest donc inutile de vouloir des choses qui ne dépe...
- Le désir
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Est-il raisonnable de chercher à tout savoir ?
_ Dieu serait l'exemple paradigmatique de ce qui excède infiniment la raison. Aussi un homme qui désirerait toutsavoir ne pourrait raisonnablement chercher à connaître Dieu. En effet sa tentative se solderait par un échec dont il déduirait la preuve de l'inexistence de Dieu. Or l'athée, c'est-à-dire l'homme convaincu de l'inexistence de Dieun'est pas conscient qu'il exige de la raison plus qu'elle n'en peut donner. Si Dieu excède la raison, la raison ne doitpas chercher à le connaître puisque...
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Le « je » est-il un autre ?
[ B) parce que ] Les identifications participent à un jeu. La façon dont l'enfant est désiré, nommé, le jeu des relations familiales, les identifications affectives et culturelles,conscientes et inconscientes, font que l'identité de chacun est constituée de multiples sédiments empruntés à d'autres. L'un desenjeux de la maturation psychiques est d'ailleurs l'individuation, la capacité à se différencier réellement d'autrui et de devenirrelativement actif, lucide et responsable, dans la so...