2591 résultats pour "sembla"
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TPE: Comment est représentée la relation de l'homme et de la nature dans le film Into The Wild ? Et comment évolue cette relation ?
la naissance pour retourner au monde sauvage, paradoxalement plus rassurant pour lui qu'une société américaine totalement aseptisée et étouffante. Mais pourtant, ilne cherche pas a la quitter pour des contrées plus authentiques. Il va chercher la nature dans son pays même. Le jeune homme cherche aussi dans la nature ce «dérèglement des sens » (Rimbaud), ce vertige qu'il ne trouve pas dans son monde.Mais le film Into The Wild n'est pas une apologie propre de la nature. En effet, celle-ci est dang...
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L'économie et la morale ont-elles sur l'homme le même point de vue ?
sur l'homme singulier, et le rapport qu'a l'homme à la morale est personnel et actif. Il semble donc, à ce moment de la réflexion, que l'économie et la morale n'aient pas le même point de vue sur l'homme. * L'économie comme morale particulière, comme mode particulier de rapport à l'homme Marx « L'augmentation des besoins et des moyens de les satisfaire engendre la pénurie de besoins et l'indigence. Comment cela ?L'économiste nous en fournit la preuve : 1°) Il réduit les besoins de l'ouv...
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Les faits historiques sont-ils donnés ou construits ?
historien invente les faits historiques comme bon lui semble ? Tel ne semble pas être le cas, car l'historien essayetoujours d'insérer les faits qu'il considère dans un ensemble de séries qui donnent sens à ce fait. Mais commel'explique Michel Foucault dans L'ordre du discours, ces séries ne sont pas construites en insérant les événements dans une succession de cause et d'effets, dont on pourrait toujours soupçonner la raison qui a poussé l'historien àles extraire du cours des événemen...
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le rouge et le noir
Mathilde commente les réactions de Julien et pour pallier à l'ennui décide de suivre la conservation de celui-ci et du condamné à mort Analyse : 1ère partie : 1er paragraphe : « Mais M. Sorel …………. a redoublé d'orgueil. » Mathilde observe Julien ; elle analyse les changements physiques opérés. Quand Mathilde aperçoit Julien, il lui semble qu'il a changé, qu'il a perdu son ton de « froideur impassible » (ou marmoréen), c'est une expression singulière pour caractériser une personne ; en...
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L'objectivité est-elle donnée dans l'expérience sensible ou résulte-t-elle
des progrès de la recherche scientifique ?
II./ L'activité de l'entendement dans la constitution de l'objectivité de l'expérience sensible. A./ Reprenons l'exemple de la pomme. Lorsque je la perçois, quelles sont mes données sensorielles ? Un peu devert, de rouge et de reflets, organisés en forme circulaire par la vue, une sensation de dureté au toucher, un goutacide au goût. Rien dans ces données me dit que la pomme est un objet différent de ce qui l'entoure, ni qu'elleexiste toujours si je me détourne d'elle. Rien ne me dit non plus q...
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Commentaire littéraire tirade de phèdre (racine) acte I, scène 3
pousse à manquer parfois de sincérité dans ses propos. 1/ Le sentiment de culpabilité qui trouble la jeune femme est perceptible tout au long de l’extrait. En effet, elle désigne son mari et le fils de ce dernier en recourant à des périphrases afin de nuancer le choc de la révélation. Elle espère ainsi atténuer la honte qu’elle ressent : « fils d’Egée » désigne Thésée, tandis que « superbe ennemi » désigne Hippolyte. Il faut attendre le vers 286 pour que Phèdre prononce le nom de celui qu’elle a...
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La passion peut-elle être une excuse ?
parvenir. En somme, dans cette conception, il semble qu'on ne puisse rien construire de positif avec la passion car en échappant au contrôle de la raison, elle représente la porte ouverte à toutes les dérives. Aucunes de celles-ci nesauraient dès lors être justifiées ou excusées par la passion. 2- Ambiguïté et complexité de la passion S'arrêter à cela semble pourtant insuffisant. Soit on sous-estime la force de la passion, soit on surestime le pouvoir de la raison. Dans tout les cas, on nie le...
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l'action peut-elle se passer de la réflexion ?
En effet la distinction, l'opposition, la rupture entre monde intelligible et monde sensible n'est pas totale chezPlaton. Pour lui le monde sensible participe du monde intelligible. Si les objets sensibles égaux-inégaux nous font penser à l'Egal en soi, c'est bien parce que cette Idée est, d'une certaine manière, présente dans lesensible donné. Par extension donc la réflexion a partie prenante dans l'action si comme le souligne l'opinioncommune, l'action relève du sensible tout du moins d'un a...
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Faut-il toujours dire la vérité ?
peu près inévitable. On s'explique cependant fort bien qu'en vue de ne pas affoler l'opinion cet homme d'État ait crupouvoir voiler la vérité. — A plus forte raison, pendant la guerre elle-même, c'est souvent un devoir de ne pas dire lavérité à l'ennemi. Combien de résistants, pendant la seconde guerre mondiale, ont payé de leur vie l'héroïquerésolution de se taire ou de donner des renseignements faux à l'ennemi! Mais la guerre est évidemment un cas toutspécial : c'est la rupture de toutes...
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LÉVIATHAN. Roman de Julien Green (analyse détaillée)
ses, des pulsions qui entraînent l'homme vers le Mal. Faussement objectif, Green se saisit d'un sujet tra ditionnel -la passion aliénante pour une femme déclassée -, pour l'exploi ter au travers d' un prisme qui suscite la multiplication de personnages à la fois désespérés et cruels ; cette dualité irré ductible s'impose comme la loi géné rale de la psychologie et de l'organisa tion du roman. Elle transpose, et exorcise, le malaise du...
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l'Etat est-il facteur de liberté ou d'oppression ?
Si on considère avec les penseurs modernes que les hommes sont avant tout des êtres individuels, autonomes, complètement libres, qu'ils sont aussi des êtres de désir qui vivent dans une nature hostile, alors ilsemble évident que les rapports qu'ils entretiennent soient conflictuels. En effet, si les ressources naturellesexistent en quantité limitée, si aucun cadre ne vient régir les rapports entre les individus, et si de ce fait je peuxfaire ce que je veux pour posséder ce dont j'ai besoin ou en...
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« Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
a son sup port en une intériorité objective, pour enfin se sursemer en se comprenant comme perspective subjective produite par une extériorité objective. Pour qu’une telle réflexion ait un tant soit peu d’intérêt, elle appelle à des fondements qui soient solid es. Pour que ce problème fasse sens, encore faut -il qu’il existe, et puisqu’il porte sur notre être intime et sa connaissance, encore faut -il que nous existions. Pour bien commencer le déve...
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QUELLES SONT LES LIMITES DE l'ACTION ?
L'action est-elle pour autant un monstre conceptuel – microcosme du conflit entre liberté et déterminisme absolu ? La troisième antinomie de la Critique de la Raison pure souligne la possibilité de rendre compatible ces deux lectures. Liberté et déterminisme ne sont pas incompatibles. Il serait tout à fait possible de prévoir toutes les actions d'un homme à l'instar d'une éclipse si nous étions en possession de toutes les déterminations causales ; cependant ceci n'entrave pas le fait...
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Le bonheur réside t-il dans la réussite professionnelle?
indépendant de notre volonté. Cela signifierait que nous ne travaillerions pas si nous pouvions ne pas le faire.L'origine du mot semble corroborer cette thèse. Il semble que le terme « travail » vienne du latin tripalium qui désigne dans l'antiquité un instrument de contrainte, au moyen duquel on attachait le bétail. Le travail est doncvécu comme une torture.Le travail est une contrainte qui découle du dénuement de l'homme face à la nature. Remarquons d'entrée que lavaleur du trav...
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Peut-il exister une vérité particulière ?
blanc », alors « blanc » ne signifie plus rien de déterminé. Le négateur du principe de contradiction semble parler, mais e fait il « ne dit pas ce qu'il dit » et de ce fait ruine « tout échange de pensée entre les hommes, et, en vérité, avec soi-même ». En niant ce principe, il nie corrélativement sa propre négation ; il rend identiques non pas seulement les opposés, mais toutes choses, et les sons qu'il émet, n'ayant plus de sens définis, ne sont que desbruits. « Un tel homm...
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Monsieur Parent
--Pauvre fille!
Il reprit: Est-ce que Jeanne de Limours vit encore? Son oeil s'était fixé sur le mien, plein d'une angoisse frémissante. Je souris:Parbleu... et plus jolie que jamais. Vous la connaissez? Oui. Il hésitait:Tout à fait...? Non. Il me prit la main:Parlez-moi d'elle. Mais je n'ai rien à en dire; c'est une des femmes, ou plutôt une des filles les plus charmantes et les plus cotées de Paris. Elle mène une existence agréable et princière, voilà tout. Il murmura: «Je l'aime» comme s'il eût dit:...
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- L'injustice faite à un seul est une menace faite à tous. Cette assertion de Montesquieu vous semble-t-elle fondée ?
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Claire de Lune
Le medecin s'etait retire: les deux gardes, apres avoir rode quelque temps, d'un pas leger, par la chambre,
sommeillaient maintenant sur des chaises.
Le docteur Bonenfant cherchait dans sa memoire, repetant a mi-voix: Un souvenir de Noel? ... Un souvenir de Noel? ... Et tout a coup, il s'ecria: Mais si, j'en ai un, et un bien etrange encore; c'est une histoire fantastique. J'ai vu un miracle! Oui, Mesdames, un miracle, la nuit de Noel. Cela vous etonne de m'entendre parler ainsi, moi qui ne crois guere a rien. Et pourtant, j'ai vu un miracle! Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu. En ai-je ete fort surpris? no...
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Stendhal, Le Rouge Et Le Noir, « Il Fit Une Reconnaissance Militaire […] Circonstance Difficile À Expliquer », Livre II, Chapitre 16
II. LE SANG FROID DE MATHILDE : UNE ANTI-HEROINE ROMANTIQUETout comme dans le chapitre XXX, nous retrouvons Julien seul, la nuit, avec une femme, et Stendhalnous donne les mêmes éléments tout en changeant la perspective. Les deux scènes s'opposent carles deux personnages féminins s'opposent et le comportement de Julien va différer. Madame deRênal est fuyante, troublée par cette situation marquée par l'émotion, contrairement à Mathilde quiest très présente, qui domine la scène et qui reste très c...
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Une vie
Jeanne, encore une fois, l'embrassa, et, tout bas, lui murmura dans l'oreille : " Nous en aurons bien soin, va,
ma fille.
Malgré sa constante irritation, son mari avait repris des habitudes d'amour oubliées depuis leur retour, et il était rare qu'il passât trois soirs de suite sans franchir la porte conjugale. Rosalie fut bientôt guérie entièrement et devint moins triste, quoiqu'elle restât comme effarée, poursuivie par une crainte inconnue. Et elle se sauva deux fois encore, alors que Jeanne essayait de l'interroger de nouveau. Julien tout à coup parut aussi plus aimable ; et la jeune femme se rattachait à...
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Les Index Noires
C'est que je vous accompagnerai tous les deux pendant la première excursion que Nell fera à la surface du
globe !
Donc, un mariage qui doit donner le bonheur aux époux et la sécurité à leurs amis, est un bon mariage, ou il ne s'en fera jamais ici-bas ! » Ainsi raisonnait, non sans quelque logique, l'ingénieur James Starr. Ce raisonnement, il le communiqua même au vieux Simoh, qui ne fut pas sans le goûter. Rien ne semblait donc devoir s'opposer à ce qu'Harry devînt l'époux de Nell. Et qui donc l'aurait pu ? Harry et Nell s'aimaient. Les vieux parents ne rêvaient pas d'autre compagne pour leur fils. Les cama...
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Baudelaire, commentaire composé (le spleen de paris, poèmes 21 et 29)
2 Egalement, il avoue épr ouver une sympathie fraternelle pour les « anges rebelles ». Pour finir, le Malin est un être magnanime, qui propose au narrateur en compensation de la perte de son âme au jeu, de lui offrir tout ce à quoi aspire le malheureux : Baudelaire semble par là af firmer que la bonté et la miséricorde ne sont pas uniquement l’œuvre du « Bon Dieu » mais qu’il existe aussi un « Bon diable ». Et justement, on ne peut s’empêcher de remarquer que chaque fois que dans c...
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Article de presse: Le Monde et le neutralisme
sur ses propres mérites, point. Et c'est cela même qui est intéressant, car tout fait a un sens. Il a été dit, écrit et imprimé, jusque chez nos amis politiques, que l'on poursuivait ici la chimère d'une neutralité désarmée. Nousavons demandé à l'auteur de ce propos où, quand, comment cette position avait été proposée par nous. Puisque nous avonstoujours soutenu le contraire, il ne pouvait citer aucun texte, mais peu importe! Français, cet expert militaire-car c'en est un-estime qu'un neut...
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La technique a-t-elle perdu l'homme ?
droits et montre que le dit pouvoir de l'homme sur la nature est bien fragile => Catastrophes naturelles encoreinévitables de nos jours. * Alors, s'il est vrai qu'on loue la technique, on ne saurait ignorer les mises en gardes presque aussi fréquentescontre celle-ci ; on se méfie du progrès. On peut même quelques fois y voir la marque d'une véritable technophobie: les techniques et les techniciens ont inspiré pendant longtemps un véritable mépris, et de la méfiance.Déjà chez les anciens, l...
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Malherbe vous semble-t-il avoir détruit ou avoir continué l'oeuvre de Ronsard ?
Tithon n'a plus les ans qui le firent cigale Et Pluton aujourd'hui, Sans egard du passé, les merites egale D'Archemore et de lui. Ronsard n'offre rien de plus pedant. Qui sait que Tithon, fils de Lasmedon, un des fondateurs de Troie, &tall Pepoux de la deesse Aurore; qu'il devint si vieux qu'il ne resta presque plus rien de lui; et que, finalement, it fut change en cigale? Quant a Archemore, ou elle n'a laisse de trace dans aucun dictionnaire. Il n'est pas jusqu'a l'italianisme que Malherbe ne....
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Annie ERNAUX, La Place. Commentaire composé
complémentaires et jouent le même rôle dans ce passage. La narratrice comprend enfin qu'elle se situe entre les deux générations extrêmes, représentées par le fils et le père,qu'elle associe. En effet, elle couche l'enfant, après avoir couché le père : je l'ai recouché... j'ai couché l'enfant. Vie et mort se rejoignent autour du thème du lit, qui revient sans cesse dans l'extrait : au bord du lit, sur le lit, devant les lits, sur son lit... Les deux femmes, la narratrice et sa mère, sont seul...
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L'art favorise-t-il la liberté?
création. Par exemple, c’est en peignant La Ronde de Nuit (portrait d'une compagnie de sécurité) que Rembrandt invente la technique de sortie du cadre: ainsi le capitaine de la compagnie n'est plus au centre du tableau mais à une de ses extrémités, il sort littéralement du tableau, comme si la compagnie allait se mettre en marche. Autrement dit, puisque les règles de l’art ne préexistent pas à la création,...
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LE MARIAGE DE FIGARO : Acte II, scène 1 : La solidarité féminine face à l'épreuve
B. Au-delà des conventions et face à l'adversité, l'alliance de deux femmes1- Délicatesse mutuelle et recherche d'une réelle complicité • Voir les termes affectifs qu'utilise la Comtesse et qui témoignent d'une réelle affection, au-delà d'une relationmaîtresse servante :- Diminutif "Suzon" (l. 4)- "ma pauvre Suzanne" (l. 29)- "ma chère" (l. 35)• En //, Suzanne manifeste beaucoup de tact envers sa maîtresse :- Euphémisme "m'acheter" (l. 6)- Quand elle évoque de façon détournée le trouble visi...
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Le Ventre de Paris
Suresnes, etait si bas sur l'horizon, que leurs ombres colossales tachaient la blancheur du monument,
tres-haut, plus haut que les statues enormes des groupes, de deux barres noires, pareilles a deux traits faits au
fusain.
regarda la nef toute nue, haute et severe, entre les bas-cotes peints de couleurs vives; elle levait un peu le menton, trouvant le maitre-autel trop simple, ne goutant pas cette grandeur froide de la pierre, preferant les dorures et les bariolages des chapelles laterales. Du cote de la rue du Jour, ces chapelles restaient grises, eclairees par des fenetres poussiereuses; tandis que, du cote des Halles, le coucher du soleil allumait les vitraux des verrieres, egayees de teintes tres-tendres, des...
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L'Immortel
Et ses larmes bues, renfoncées à coups de mouchoir, elle
«Il ne m'a pas reconnu ...» pensa Freydet, vexé de l'écrasant regard dont l'académicien repoussa dans le rang ce ciron qui se permettait de lui faire signe, «mes favoris, probablement ...» et distrait de ses vers, le candidat se mit à ruminer son plan d'attaque, ses visites, la lettre officielle pour le secrétaire perpétuel. Mais, au fait, il était mort, le perpétuel.... Allait-on nommer Astier-Réhu avant les vacances? Et l'élection, pour quand? Sa préoccupation descendit jusqu'aux détails, à l'...
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Littérature - Fin de Partie
et Nagg sont un couple, ils vont par deux «deux poubelles l'une contre l'autre», leurs poubelles sont côte à côte,dans leur attitude on ressent un certain attachement, Nell demande à Nagg si elle veut une moitié du biscuit, si ellea froid, lui raconte l'«histoire du tailleur», ces personnages sont donc unis par un lien.Par ailleurs même si Hamm est le chef, il ne peut subsister sans Clov. Cette dépendance est autant physique(médicaments, nourriture, services) que psychologique (ordre de...
- HOMME QUI SEMBLAIT ÊTRE UN CHEVAL (L’) Rafaël Arévalo Martinez
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La morale est-elle quelque chose de personnel ?
"Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ;guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; jugeinfaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'esttoi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sanstoi je ne sens rien en moi qui m'élève au-dessus des bêtes, que letriste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'unentendement sans règle et d'une raison sans principe.Grâce au ciel, nous...
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L'ère du vide. Essais sur l'individualisme contemporain. Gilles Lipovetsky
Cette démobilisation de masse, contrairement à la thèse de Nietzsche, n'est pas due à un désespoir généralisé. Au contraire, elleest le fruit d'une indifférence totale, qui a pour conséquence une dépolitisation, plus rien n'étonne, plus rien ne choque, plus rien nemotive.« Dieu est mort, les grandes finalités s'éteignent, mais tout le monde s'en fout, voilà la joyeuse nouvelle, voilà la limite dudiagnostic de Nietzsche à l'endroit de l'assombrissement européen »Certes, on peut observer un sembla...
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Faut-il renoncer À la recherche de l’absolu ?
Tout d'abord, il peut paraître vain de rechercher l'absolu. En effet, selon sa définition, l'absolu semble insaisissable. L'absolu n'admet pas de restriction ou d'exception, c'est un phénomène total et clos. A l'image d'un pouvoir absolu, qui s'exercerait sans partage ou bien d'amour absolu, c'est-à-dire un amour qui serait exclusif et inconditionnel, l'absolu, selon son étymologie latine signifie une chose achevée, parfaite. Lorsque l'on emploie ce terme en métaphysique, l'absolu désigne tout c...
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Explication du texte de Jean Jacques Rousseau extrait de la Nouvelle Héloise
Rousseau évoque ensuite l’imagination, c'est-à-dire la faculté\ permettant de se libérer des contraintes du réel en les rendant imaginaire, selon les rêves de l’homme. L’imagination est la po\ ssibilité de produire des images, d’inventer, de rêver. Roussea\ u va alors décrire la puissance de l’imagination par rapport au dési\ r. L’objet désiré est imaginé, idéalisé, fantasmé p\ uisque l’homme peut dépasser les limites du réel. Il voit l’objet désiré comm\ e une véritable sublimation. L’homme pe...
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Le mot "devoir" dans l'oeuvre de DESCARTES
seront d'autant plus vifs, et avec cela plus inégalement agités. Clerselier fait remarquer que si on voit dans cette figure et dans quelques autres des chiffres et des lettres qui sembleraient n'ydevoir pas être, vu que cela ne cadre point avec leur nombre ni avec la manière dont on les a désignés, on ne l'a fait que pourconserver au texte toute la fidélité qu'on lui devait, et pour ne pas altérer la pensée de l'auteur en accommodant le texte auxfigures. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAP...
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« FAUT-IL DESIRER l'IMPOSSIBLE ? »
Grand qui entend conquérir la totalité de l'Orient et de l'Occident (désir mégalomane), du passionné en général. Onpouvait aussi évoquer la figure de Don juan (cf. Cours sur le désir) : Don juan désire l'impossible sous la forme del'éternel féminin ; ce qu'il aime, c'est la chasse et non la prise ; Don Juan se repaît plus du désir que de sasatisfaction ; seul un objet infini peut raviver sa flamme et entretenir sa soif, de sorte que la séduction du beausexe n'est que la figure particul...
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MÉRIMÉE Prosper : sa vie et son oeuvre
tiel de la gloire de Mérimée. A y regarder de près, on constate qu'elle participe plus d'une hésitation sur les formes que d'un parti pris esthétique. Tantôt dramaturge, tantôt conteur, J'écrivain paraît user indifféremment des ressources de la mise en scène ou de l'économie du récit . Habile à nouer des combinaisons dramatiques serrées, pleines de vivacité et strictement découpées, donnant sa mesure dans la saynète (le Carro sse du Saint Sacrement)...
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“La Chasse aux pommes”, extrait des Confessions (livre I), de Rousseau.
façons : soit il encourage le narrateur à continuer son entreprise de vol, et ce, de façon ironique, soit il encourage le narrateur quiva endurer une réprimande physique. Encouragement pour le moins cruel...Ainsi le lecteur qui s'est déjà identifié au narrateur-enfant en suivant pas à pas son vol, entreprise menée de façon ingénieuse, courageuse mais naïve, s'identifie d'autant plus aunarrateur que le maître nous apparaît sévère, ironique voire cruel. Ce récit plein de suspense est narré dans un...
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Dans le lointain à gauche
quelque chose qui montrera vite sa nocivité, eh bien, mieux vaut que ce soit m oi que vous, maître, vous comprenez ? » « Je comprends. Mais je crois que nous courrons notre chance ensemble, Sam, ou le bienfait. En tout cas, fais attention maintenant, si elle est très froide ! » L’eau était fraîche, mais non glacée, et elle avait un g oût désagréable, en même temps amer et huileux, du moins est ce ce qu’ils auraient dit chez eux. Ici, elle semblait au -dessus de tout éloge, et aus...
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Apprendre à vivre, est ce une nécessité ?
sans avoir à l'apprendre ou même à la comprendre. Tout se passe comme si la vie était innée, comme si elle était une évidence qui ne sert donc à rien d'apprendre. Transition : Cependa + nt, si on revient au niveau organique, on se rend compte, et c'est particulièrement flagrant pour l'espèce humaine, que le bébé sans l'aide de ses parents, de la société, a du mal à se conserver en vie de lui-même comme ci pour acquérir cette capacité, il avait besoin 'd'apprendre à vivre'. II) la vie : un...
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OEUVRE POUR L'ORAL : PROPOSITIONS 1 à 6 - Kant : Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique
INTRODUCTION I) La problématique de l’histoire - Le mot histoire est dérivé d’un mot grec qui signifiait enquête. Ce mot possède deux significations principales. Il y a d’une part l’histoire qui est écrite par les historiens; son but est la connaissance du passé des sociétés humaines ou, comme l’écrit Raymond Aron, “ la science que les hommes s’efforcent d’élaborer de leur devenir ”. Il y a d’autre part l’histoire comme succession...
- ciel. n.m., voûte que semble former l'espace au-dessus de nos
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Incipit Madame Bovary de Flaubert
encore plus le personnage au ridicule car il est plus grand que tout les autres.Pourtant ce personnage est au centre de l'incipit. II- Le portrait de Charles : un portrait péjoratif A- Portrait physiqueLe narrateur fait le portrait en pied de Charles (taille, cheveux, ère (visage), épaule, poignets, jambes, souliers). Aspect vestimentaire de Charles qui fait référence à un déguisement qui parodie involontairement et maladroitement l'habillement bourgeois « habillé en bour...
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Dans la vie, suffit-il de multiplier les expériences pour mieux comprendre les êtres humains ?
les Méditations métaphysiques . Dans ce texte en effet, Descartes met en exergue la primauté du « je pense » du cogito qui est cette certitude première qui résiste au doute. L'identité est donc première, source de toute métaphysique et donc source de toute autre connaissance. Je suis, j'existe, c'est ceque je sais immédiatement. Dès lors, le je en tant que je seul et en tant que certitude premièresemble revêtir une importance toute particulière, et ce notamment vis-à-vis de toute forme d'...
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Tout savoir doit-il être précédé par une remise en question ?
doute ne puisse subsister à son sujet. C'est en outre la méthode que se propose de suivre Descartes,dans les Méditations métaphysiques notamment, lorsqu'il met le monde et lui-même à l'épreuve de ce qu'il appelle le doute hyperbolique et qui consiste à douter de tout, à remettre en cause tous nospréjugés sur les choses, afin de pouvoir accéder à une connaissance claire et distincte des choses etde lui-même. § Par cette méthode, Descartes refuse d'en rester à la croyance que provoquent en nous...
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Si la vie était belle y aurait-il de l'art ?
la faculté que nous procure maintenant la science de comprendre l'universel esprit de non-vérité et de mensonge,de comprendre le délire et l'erreur en tant que conditions de l'existence connaissante et sensible. La probité auraitpour conséquence le dégoût et le suicide ; or, il se trouve que notre probité dispose d'un puissant recours pouréluder pareille conséquence : l'art, en tant que consentement à l'apparence. Nous n'interdisons pas toujours à notreregard d'arrondir, de finir ce que nous ima...
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Que pensez-vous de ces propos: Devant les choses de la vie, ne dis jamais: "c'est naturel". Contrôle l'addition, c'est toi qui la paies ?
Manuel : « Pratique la même transposition aussi dans les cas les plus considérables. L'enfant d'un autre est mort, oula femme ? Il n'est personne qui ne pourrait dire : « C'est le lot humain » ; mais vient-on à perdre l'un de sesproches, immédiatement : « Ah ! pauvre de moi ! » Il faudrait se rappeler ce que nous éprouvons en apprenant lachose, lorsqu'elle arrive à d'autres ». Transition : Ainsi de cette citation nous pouvons voir qu'elle met en jeu non seulement la question de la responsab...
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La Lune à la recherche d'elle-même, P. Claudel, incipit (commentaire)
Il convient tout d'abord de faire les constats les plus simples à propos du texte : il faut ainsi noter la dimension didactique de cette scène d'exposition. Nous nous pencherons ensuite sur la double identité du chœur ; enfin, nous constaterons que l'œuvre elle-même fait l'objet d'une mise en abyme. Notre extrait est indubitablement déroutant pour le lecteur : en effet, celui-ci est en droit d'attendre des premiers propos d'une pièce – ne parlons pas de scène, puisque le découpage tr...