5414 résultats pour "liberté"
-
l'homme libre est-il un homme seul ?
Second moment : être vu.« Imaginons que j'en sois venu à coller mon oreille contre une porte, à regarder par le trou d'une serrure. Je suis seul et sur leplan de la conscience non-thétique de moi. »Je suis seul & j'existe sur le plan de la conscience non-thétique ou immédiate de moi, cela signifie que mon attitude n'a aucun «dehors », que je n'ai pas conscience de « moi » comme objet et qu'il n'y a donc rien à quoi je puisse rapporter mes actes pourles qualifier , les juger. Je suis mes actes et...
-
spinoza
Le désir pour Spinoza est une puissance d’affirmation de soi. Le d ésir est source de toute évaluation, la mise en relief du monde à partir des valeurs qu’il produit. Nous ne d ésirons pas une chose parce que nous la jugeons bonne. C’est au contraire parce que nous la d ésirons que nous la jugeons bonne. Telle est la th èse que l’on doit tirer de Ethique , Troisi ème partie proposition 6. Selon Spinoza le d ésir exprime le conatus c’est àdire l’effort pour ...
-
Y a t il une servitude volontaire ?
Dans l'histoire, on retrouve plusieurs exemples de servitude volontaire, et notamment dans le domaine politique,avec les tyrans et les dictateurs. Depuis l'Antiquité avec Néron jusqu'à nos jours avec Hitler ou encore Franco, lestyrans ont toujours su imposer leur force et leur pouvoir malgré l'asservissement des populations. En effet, un tyranne peut perdurer au sommet du pouvoir qu'avec le consentement des populations, car sans cette approbation lerégime s'effondrerait. Les hommes ne sont do...
-
Schopenhauer: accommodement réciproque et société
librement, totalement, sans limite, par opposition à un moi socialisé, aliéné, étouffé par les liens collectifs.- « toute société a pour compagne inséparable la contrainte » : une société est un ensemble d'individus unis parcertains liens ; ces liens sont définis par la coutume, la morale, la religion, le Droit de cette société, qui imposentdes règles à suivre, des devoirs, obligations, interdictions, donc des contraintes sans lesquelles les relations socialesdisparaîtraient. Ainsi, l'idée de so...
-
Fais ce que voudras Rabelais
Liberté 1 159 «En leur règle n'était que cette clause: Fais ce que voudras, parce que gens libères, bien nés, bien instruits, conversant en compagnies honnêtes, ont par nature un instinct et aiguillon qui toujours les pousse à faits ver tueux et retire de vice, lequel ils nommaient honneur.» Parce qu'ils sont gens vertueux, les habitants de Thé lème ne peuvent utiliser leur liberté que pour mener une vie morale. Rien ne sert donc de les c...
-
Désirer, est-ce errer ?
Errer ne signifie pas rechercher un but (conscient ou inconscient) et s'égarer en chemin: perdre la Nord ou perdre le cap. Errer, c'est suivre des chemins qui ne mènentnulle part, voyager sans destination ni programme, bifurquer, vagabonder sans but. L'errance n'a plus alors de signification péjorative. En effet, l'errance du désir estsans doute la marque même de la liberté humaine. L'errance renvoie aux vocabulaires de l'indétermination, de la contingence, de l'ouverture, du champ des possibles...
-
LA LIBÉRATION PASSE-T-ELLE PAR LE REFUS DE L'INCONSCIENT ?
« Dostoïevski avait écrit : «Si Dieu n'existait pas, tout serait. permis». C'est là le point de départ de l'existentialisme.En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par conséquent l'homme est délaissé, parce qu'il ne trouve ni en lui,ni hors de lui une possibilité de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence précèdel'essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée autrement dit, il n'y apas de déterminisme, l'ho...
-
Obéir aux lois, est-ce être libre ?
Dans la discussion, vous devez mentionner le rôle joué par le contrat social : c'est par lui que les hommes passentde l'état de nature à l'état social. Montrez également comment la notion d'état de nature permet à Hobbesd'analyser la nature et les fonctions de l'État. Texte de Hobbes : Dès le début du XVIème siècle, une crise religieuse entraîne la remise en question de la légitimité du pouvoir et del'organisation de la société. Ce qui est remis en cause c'est bien l'obéissance qui vien...
-
-
l'égalité est-elle un droit ?
· En effet, comme l'explique Aristote dans l' Ethique à Nicomaque (livre V), la justice consiste à rendre à chacun le sien. En ce sens, elle est corrective dès lors qu'ellerétablit l'injustice, elle est distributive dès lors qu'elle distribue àchacun selon ses mérites. La justice distributive s'apparente à l'égalité proportionnelle, la justice corrective à l'égalité arithmétique. L'injuste s'apparente à l'inégal, car il prend trop de bien et pas assez de mal. L...
-
Le droit a-t-il pour seul but de pacifier les relations humaines ?
I) Nous avons défini la pacification comme l'action qui consiste à canaliser, voire à enrayer la violence. La violenceest, selon l'étymologie, une action contre autrui, ou un abus de force. La plupart des philosophes s'accordent àpenser que l'homme est violent de nature.Pour Hobbes, par exemple, "l'homme est un loup pour l'homme", et Aristote disait avant lui que "la plupart deshommes sont plutôt méchants que bons". (RHÉTORIQUE II).Freud enfin soulignera la présence en l'homme d'une puls...
-
Animaux de la Cour: Dans une lettre qui précède l'Éloge de la Folie, Érasme fait remarquer que « l'écrivain eut toujours la liberté de railler [...] les communes conditions de la vie »1. Pensez-vous, comme cet auteur de la Renaissance, que se moquer soit le moyen le plus efficace pour amener le lecteur à réfléchir sur le comportement de l'homme en société ?
quand ils portent une traîne plus longue. Les grands jouent des coudes à l'e nvi pour se faire voir plus rappro chés de Jupit er, n'aspirant qu'à balancer à leur cou une chaîne plus lourde, étalant ainsi à la fois la force physique et l'opulence'. 1. Peuple mythique connu pour son faste et ses richesses. 2. Les hommes qui, dans L'Odyssée d'Homère, convoitent la femme d'Ulysse absent et profitent des richesses du palais. 3. Richesse. Te xte 2 Rabelais,...
-
Rousseau - Discours sur l'origine et le fondement de l'inégalité parmi les hommes.
Domaine de ce pouvoir = tout ce qui peut maintenir la constitution sans la changer pour autant les ministres se voient dédouanés des travaux que coûtent une bonne administration. Rôle du Magistrat : faire respecter les lois + utilise son pouvoir que selon l’intention des commettants. toute personne à laquelle la Constitution et les lois donnent le pouvoir de prendre une décision susceptible d'être exécutée par la force publique. La constitution ainsi maintenue droitement par les magistrats...
-
La seule liberté, les hommes ne la désirent point. La Boétie (Le discours de la servitude volontaire)
«[...] ce seul tyran, il n'est pas besoin de le combattre, il n'est pas besoin de le défaire, il est de soi-même défait,mais que le pays ne consente à sa servitude; il ne faut pas lui ôter rien; il n'est pas besoin que le pays se mette enpeine de faire rien pour soi, pourvu qu'il ne fasse rien contre soi.Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres. Je ne veux pas que vous le poussiez ou l'ébranliez, maisseulement ne le souteniez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse à...
-
L'État de droit ?
ÉTAT DE DROIT Le concept d'État de droit est né à la fin du xixe siècle dans la pensée juridique allemande (Rechtstaat) puis française : il répond alors aubesoin de fondation du droit public, par l'affirmation du principe d'assujettissement de l'État au droit. Pour la doctrine de l'époque, l'État dedroit est un État qui, dans ses rapports avec ses sujets, se soumet à un « régime de droit » : dans un tel État, le pouvoir ne peut user quedes moyens autorisés par l'ordre juridique en vigueur, tan...
-
Est-ce librement que nous désirons ?
Transition : Cependant, la raison ne peut-elle justement conquérir les passions ? La liberté humaine est absolue. 2. a) C'est en effet bien parce que les passions nous mènent vers des désirs impossibles que les stoïciens prônent qu'ilfaut apprendre à contrôler ses désirs de manière à orienter ceux-ci vers ce qui est raisonnable. AinsiÉpictète conseille-t-il cette sagesse : « Ne cherche pas à faire que ce qui arrive, arrive comme tu le désires;veuille, au contraire, ce qui arriv...
-
Rousseau: La nature est-elle une entrave à la liberté humaine ?
La culture n'a nullement sa possibilité inscrite dans l'état de nature : elle est contingente et aurait pu ne pas être.Aucune nécessité de dépassement ne mine l'équilibre naturel, état heureux de l'homme hors de l'histoire. II eût purester indéfiniment dans cet état si la pression du milieu ne s'était exercée sur lui. Des hivers longs et rudes, desétés brûlants poussent les hommes à se grouper. Les progrès insensibles des commencements conduisent à laconstitution d'un état social dont le...
-
-
être libre, est-ce faire ce que l'on veut?
2 L'indifférence est-elle la condition d'un véritable choix ?3 Pourquoi la liberté selon Descartes est-elle liée à la volonté ? Réponses: 1 - Celle du libre arbitre, c'est-à-dire de la liberté de choix.2 - L'indifférence est l'état où nous sommes quand aucune raison ne nous éclaire sur le choix à faire. En ce cas,nous sommes sans doute libres de dire oui ou non à ce qui nous est proposé, mais nous le restons aussi quand nousne sommes pas indifférents, et par conséquent cet état n'est nullement n...
-
Sommes nous maitres de nos affections ?
liberté provient de l'ignorance des vraies causes qui la déterminent à son insu : « les hommes se croient librespour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sontdéterminés » ( Ethique , II, 2, Scolie) Ainsi, l'homme a seulement conscience des fins de son action. Or, c'est un préjugé finaliste car il est déterminéà agir comme toutes les choses de l'univers. Cette thèse nous présente donc comme impuissants face à nosaffections, car ignora...
-
Suffit-il de se sentir libre pour être libre?
Ainsi — pour Leibniz — quoique l'homme se décide à faire, quel que soit le choix auquel il s'arrête, c'est toujours en lui la raison la plus forte qui l'y détermine. Or cette raison a une cause etcette cause a nécessairement à son tour une autre cause et ainsi de suite.Cette chaîne sans fin des causes est ce qui nous met souvent dansl'ignorance de la raison de nos actes.Une liberté se déterminant sans raison est donc une absurdité. Aussi absurdeest une liberté s'affirmant par le choix d...
-
L'Etat rend-il libre ?
dépasse les volontés individuelles. Le pouvoir politique représenté par l'Etat est aussi considéré, comme nousl'explique Max Weber, en tant que monopole de la violence légitime puisqu'il possède un usage légal d'un pouvoir decontrainte sur les personnes. De ce fait, l'Etat repose sur des règles que tous les individus doivent suivre. Ces loissont applicables à tous et dans toutes les situations. Dans un principe communément admis, un homme totalementlibre est celui qui ne se plie à aucune...
-
Que peut l'Etat ?
l'impératif du droit est ici un cadre, une limite formelle de l'action : elle est une contrainte. Pourtant c'est bien ellequi rend possible l'usage de la liberté.b) En effet, le législateur doit limiter son rôle à garder le lien social, c'est-à-dire qu'il doit garder le troupeau dansles bornes de la cité. Le législateur peut être considérer comme un berger et les lois qu'il produit comme l'enclos oùles moutons (les citoyens) pourront faire usage de leur liberté. C'est pourquoi l'impératif du dro...
-
Cours complet de philosophie: LA LIBERTE
libres, dans la satisfaction immédiate des désirs, que nous sommes en fait les plus esclaves : nous sommes soumis à nos désirs eux-mêmes produits d'une histoire quenous n'avons pas choisie. Conclusion : la liberté suppose que nos actions reposent sur un examen de notre propre raison. Ainsi le problème de la liberté n'est pas essentiellement d'ordretechnique (avoir à sa disposition des moyens qui nous permettent d'augmenter notre pouvoir physique ou matériel d'agir) mais d'ordre moral (dans la ca...
-
Nietzsche et l'immoralité: Nietzsche, Humain, trop humain.
d’une grille interprétative critique. Ce que l’on tient pour libre ne s’origine en fait que sur le sentiment de culpabilité, plus précisément encore sur le ressentiment à l’égard de la vie. On ne qualifie pas d’immoralité ce qui est nécessaire. Une tuile qui me tombe sur la tête ne peut vouloir me faire mal. Et la raison est évidente puisque la chute de la tuile obéit à la loi physique de cause à effet. Mais si ce qui est nécessaire n’est ni moral ni immoral, pourquoi accuser l’homme, être n...
-
L'existence précède-t-elle l'essence ?
humaine. Ainsi chaque homme existant n'est qu'une réplique ou une version d'une nature humaine, d'une essenceunique, présente dans l'esprit divin. Sartre conclut que dans cette vision traditionnelle, à laquelle il s'oppose avec vigueur, puisque l'essence précède l'existence : « L'homme des bois, l'homme de la nature, comme le bourgeois sont astreints à la même définition et possèdent les mêmes qualités de base. » Or, poursuit Sartre , si l'on est athée, et athée de façon cohérente, il faut...
-
-
Spinoza: Morale et politique
Pour chaque être, naturellement, être libre c'est être indépendant, libre de toute entrave. La liberté estdonc le caprice ou la licence. II - UNE DÉMARCHE POSSIBLE. A - EXPLICATION DU TEXTE Spinoza affirme tout d'abord qu'on n'accepte l'autorité d'autrui que par impuissance. On n'obéit pas à l'autorité ; on se soumet à la force. D'ailleurs, chacun retrouve son indépendance dès que la menace d'autrui diminue. Spinoza souligne ainsi qu'on prouve sa liberté en " tenant tête à la force ", c'est-à-...
-
L'homme est-il comme une machine qui pense ?
conception. L'expérience de la considération de l'autre, de sa reconnaissance en tant que sujet vientapporter ici un exemple essentiel. Je peux considérer l'autre comme un objet de ma représentation quiréagit à des mécanismes déterminés. Mais la sensation de ma propre souffrance, de ma joie ou de celled'autrui semble apporter à la thèse rationnelle du mécanisme appliquée à l'homme une réfutation qui, sielle n'est pas rationnelle, n'en a pas moins sa propre force pratique et sa propre nécess...
-
L'éducation nest t-elle faite que d'interdits ?
A. Kant, dans son Traité de pédagogie résume la fin de l'éducation en ces quelques mots : « un des plusgrands problèmes de l'éducation est de concilier sous une contraintelégitime la faculté de se servir de sa liberté. Car la contrainte estnécessaire! Mais comment cultiver la liberté par la contrainte? ». C'estdonc là que réside tout le paradoxe de l'éducation. Mais on peut d'oreset déjà remarquer que Kant parle de « contrainte légitime », c'est-à-dire qu'il ne suffit en aucun cas d...
-
Sommes-nous des sujets ?
vain. II) L'homme, un objet comme les autres ? L'objet est la négation du sujet libre, conscient et raisonnable du « moi ». Si l'on prend la définition du sujetcomme être de raison, la réalité de l'existence de la raison dans la nature peut-elle nous garantir la raison enl'homme? La connexion, si elle semble logique, n'est pas nécessaire. Certes, si l'on songe aux stoïciens, la nature estconsidérée comme une entité raisonnable. Dès lors, chaque composante de tout générateur qu...
-
Arendt - La Crise de la culture
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)CRISE DE LA CULTURE (LA), Between Past and Future, 1954. HANNAH ARENDT, 1906-1975. Recueil d'articles parus dans différentes , . . revues amencatnes. Spécialiste de philosophie politique, Arendt commente dans ce texte les données de notre époque en crise. En effet, d'un côté on assiste à une usure de la tradition, mais, de l'autre, l'avenir apparaît comme inconce vable, flou, sans réalité, sans projet. Ainsi l'homme...
-
Y a-t-il une force des idées ?
Descartes fait un récit des études qu'il a suivies dans l'éminent collège de la Flèche (aujourd'hui le Prytanée La formule exacte qui figure dans les «Leçons sur la philosophie de l'histoire »(1837) est : « L'histoire universelleprésente le développement de laconscience qu'a l'esprit de la liberté, et de la réalisation produite par une telleconscience. »Dans ce texte formé de notes de cours, Hegel signe la première grandephilosophie de l'histoire, en prétendant montrer que...
-
EXPLICATION DE TEXTE
modernes, issues de la révolution industrielle, ne sauraient tout bonnement conduire l’homme à la liberté. Marx invite donc à concevoir le travail comme domination de l’homme sur la nature. Cela passe par la réglementation des rapports de l’homme à la nature. Si, dans l’ordre de la nécessité, la nature impose ses principes, au “royaume de la liberté”, l’homme doit imposer ses propres principes à la nature ; et selon Marx, ceux-ci sont rationn...
-
La question de la justice sociale ?
L'intérêt de cette analyse est de conduire au plus loin l'exigence de rationalité dans la définition de la justice. Maissa limite est celle d'une définition des simples conditions de possibilité de la justice. Or peut-on aller plus loin ? Est-ilpossible de déterminer a priori ce que recouvre plus précisément, par exemple, la notion d'inégalité profitant àchacun ? Il ne le semble pas, comme en témoigne aujourd'hui le débat sur l'allégement des charges fiscales desentreprises, censé permet...
-
-
« L'Esprit des lois » (Montesquieu)
de définir la liberté d'un homme contre ce que lui-même en pense. Ainsi, les Moscovites jugèrent Pierre le Grandtyrannique, qui les contraignit à couper leurs longues barbes.« La liberté politique, dans un citoyen, est cette tranquillité d'esprit qui provient de l'opinion que chacun a de sasûreté. Les hommes sont libres lorsque les lois les protègent de tout arbitraire, et qu'ils savent la constance dugouvernement qui les règle : « La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permette...
- Commentez ces lignes de Sylvain Menant (Littérature française, t. VI : De l'Encyclopédie aux Méditations, Arthaud, 1984) : «Tout le monde, de Voltaire à Diderot, cherche à définir un «droit naturel», droit absolu inscrit dans la raison humaine et antérieur, d'un point de vue intellectuel, à l'existence des sociétés. Ce droit naturel doit s'imposer dans tous les régimes politiques. Il protège la liberté des individus et leur fixe des devoirs. Chaque intervention dans les affaires du tem
-
KANT: le grand et sublime devoir
car autrement une volonté libre serait un pur rien ». On doit donc distinguer radicalement la causalité commemécanique de la nature et la causalité comme liberté. La première régit le monde sensible ou monde desphénomènes et c'est dans le temps que s'écoulent les phénomènes. La détermination mécaniste consiste pour unphénomène à être causé par un phénomène antérieur. Or un phénomène passé est irrévocable, de sorte que lephénomène actuel est déterminé par quelque chose que p...
-
L'ignorant est-il libre?
• Si l'ignorance met la liberté en danger, c'est qu'elle est synonyme de crédulité. Lorsqu'on ne sait pas, toutdiscours émanant d'une autorité, notamment politique, est perçu comme une vérité. De plus, l'ignorance n'est passeulement l'absence de connaissance, mais également un ensemble de connaissances fausses ou incomplètes, despréjugés, ou ce que les grecs appelaient la doxa . Un discours habile peut tirer partie de la doxa , flatter son auditoire et le rallier à sa cause. • Dans ce...
-
En quel sens peut-on dire que la vérité est libératrice ?
En quel sens peut-on dire que la vérité est libératrice ?Si la vérité est libératrice, est-ce le mensonge, ou l'absence de vérité qui sont des poids ? Mais par rapport à quoi ?La morale, la conscience ? La vérité en elle-même n'est-elle pas un enfermement ? La question porte sur le cas decelui qui peut vivre heureux mais méchant. Le sujet pose que la vérité n'est pas forcément liée avec les agrémentsd'une conscience. Mais il faut aller plus loin : est-ce que la question du mensonge a affaire ave...
-
L'homme est condamné à être libre
après cet élan vers l'existence; l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. » Et si l'homme n'est d'abord rien et doit librement choisir son essence, cela signifie qu'il est pure subjectivité,projet : « C'est aussi ce qu'on appelle la subjectivité. et que l'on nous reproche sous ce nom même. Mais que dire parlà, sinon que l'homme a une plus grande dignité que la pierre ou la table ? Car nous voulons dire que l'hommeexiste d'abord, c'est-à-dire que l'homme est d'abord ce q...
-
Faut il vivre pour autrui ?
pour soi-même un bien, qui ne soit plus de l'ordre de la satisfaction effrénée des desirs mais de l'ordre moral, autruisera touché par ce bien. C'est ainsi le fait même que l'homme soit toujours social, toujours avec autrui et seconsitue à travers lui qui rend l'égoïsme potentiellement altruiste. Vivre pour soi selon le bien équivaut parconséquent à vivre pour autrui et à vouloir son bien. 1) Le fait de vivre pour autrui semble une nécessité au sens où je ne peux me...
-
Sommes-nous libres de nos opinions?
On ne peut pas dire une chose et son contraire simultanément et sous le même rapport. Il faut montrer comment on peut penser les deux ensembles i.e. comment les articuler...que ce soit pour réfuter une position ou concilier les deux positions. D'où la nécessité d'une troisième partie. Analyse des termes du sujet : « être libre » : 1) ne pas être dépendant ou entravé ; 2) être autonome « opinion » : pensée personnelle, subjective qui n'est pas rigoureusement fondée en raison Analyse du sujet...
-
-
morale.
système juridique comporte des préoccupations morales. Le droit positif reflète, dans une certaine mesure, un certain sentiment de la morale, même s'il varie selon les époques et les lieux. Les juges peuvent aussi, en adaptant aux cas particuliers l'application de la loi, se faire moralisateurs dans les jugements qu'ils rendent. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Augustin (Aurelius Augustinus, saint) autre Bergson Henri bien - 1.PHILOSOPHIE bioéthique bonheur Confu...
-
L'histoire est-elle ce qui arrive à l'homme ou par l'homme ?
; pour le mouvoir, il doit l'émouvoir. Les forces de l'histoire semblent toujours hors de portée des individus ; c'est ce dont témoignent encore TOLSTOIdans Guerre et paix , ou STENDHAL dans La Chartreuse de Parme , le soldat perdu sur le champ de bataille symbolisel'individu perdu, esseulé face aux sourds bouleversements de l'histoire. B - On montrera de même facilement que l'homme doit à son histoire plus qu'elle ne lui doit. La volonté de l'hommeest toujours précédée d'une histoire, elle e...
-
L'artiste doit-il chercher à séduire ?
peut entreprendre l'intention que l'artiste a voulu créer différemment. Par conséquent, l'homme sera amené às'interroger non seulement sur le support choisi par l'artiste pour l'oeuvre, le contexte de sa création, mais aussi surce qu'évoque pour lui cette création. Pour cela il puisera dans ses connaissances, sa propre expérience et sessentiments. En effet, prenons l'exemple d'une peinture. Elle peut-être interprétée différemment selon tout d'abordl'imagination plus ou moins développé...
-
Etre logique est-ce être aliéné ?
logiques -,impkment différentes de la nôtre (cf. Le Totémisme aujourd'hui. de Lévi-Strauss). Il apparaît ainsi que toute cohérence de l'esprit relativement à un environnement culturel suppose le respect de règles logiques. Conclusion: loin de limiter la liberté de l'esprit. les règles de la logique, dès lors qu'on les comprend comme constituant des systèmes différents, donnent à cette liberté :-.es chances de se manifester. Document-------------...
-
DESCARTES, Traité des Passions // Correction
Donc le texte décrit les sentiments que la conscience qui juge nos actes peut nous faire ressentir, parfois la satisfaction, parfois le remords. Or , ces sentiments sont liés à la manière dont on a agi, en tant que sujet disposant de libre arbitre. Ainsi , user de sa liberté pour faire de bonnes actions entraînera de la joie (estime de soi) alors qu’user de sa liberté pour faire de mauvaises actions entraînera le repentir. Par conséquent , on n’échappe pas au...
-
Peut-on critiquer la démocratie?
KANT. POUR DÉMARRER Voici l'idée directrice de ce texte : la démocratie est minée par le principe même qui l'a créée, la recherche de laliberté ; lorsque cette dernière devient sans frein, elle conduit à un régime sans loi et, par conséquent, à latyrannie. Vous noterez les résonances tout à fait modernes et contemporaines de ce texte, qui conduisent à ensouligner son intérêt philosophique. CONSEILS PRATIQUES Vous devez ici vous livrer à un travail très soigneux de définition des te...
-
Commentaire de texte de M. Villey, extrait de son ouvrage « Le droit et les droits de l'homme »
individus et celui du groupe à assurer sa survivance culturelle.D'autre part, l'objet de la plupart des nouveaux droits est imprécis. L'exemple atypique est celui de la paix, qui devrait être le but de toute action politique, peut-ellefaire l'état d'un droit ? Non étant donné la conjoncture internationale. Et pourtant le droit de la guerre existe bel et bien. La prolifération des droits de l'homme peut présenter un autre danger, hormis celui de porter contradiction au programme des Déclarations...
-
Sartre contre Freud
la mauvaise foi de notre conscience. Sartre désigne ces refoulements comme des « forces aveugles » (l.5) ou encore des « déguisements de l’instinct » (l.8). Autrement dit, la conscience trie, choisie ce qu’elle veut et peut désirer et les autres pensées trop difficiles à assumer. Et l’inconscient serait composé ainsi. Mais le mot censure n’est-il pas trop exagéré ? La censure témoigne d’une absence de liberté, ici une liberté de penser, de désirer, d’accepter et de s’accepter soi-...
-
-
Le Conseil de l'Europe (institution - histoire)
• Au départ, le nombre des organes du • Les ministres des Affaires étrangères Conseil de l'Europe se réduisait à deux : des États membres se réunissent le Comité des ministres et l'Assemblée une fois par an pour dresser un bilan consultative. Ces deux organes étaient de la coopération européenne et de assistés par le secrétariat général, l'actualité politique, et pour donner qui avait une fonction d'auxiliaire . l'impulsion politique nécessaire...
-
Vivons-nous dans une société autoritaire, sécuritaire et disciplinaire ?
Là encore, pour défendre la thèse selon laquelle nous vivons dans une société disciplinaire, il faut identifier desintentions de discipliner les comportements. Etre disciplinaire, c'est vouloir instaurer une discipline. Mais ces intentions peuvent-elles être indirectes ; la discipline peut être involontaire ? Par ailleurs, l'expression « notre société » a une acception large, et on peut s'efforcer de trouver en elle lesattitudes disciplinaires selon divers points de vue. TRA...