5509 résultats pour "vérités"
- Un credo religieux diffère d'une théorie scientifique en ce qu'il
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Nietzsche, Ecce Homo: « pourquoi je suis une fatalité § 8
Textes commentés Ce texte a pour projet la démystification de la valeur en général et des valeurs morales en particulier. Démasquer, ici, consiste à faire la généalogie des valeurs et en montrer le caractère dérivé, en tant qu'expressions déguisées du type décadent de la volonté de puissance. Ces valeurs ont été inventées dans l'histoire et ont une fonction : discréditer le corps et le monde de la vie. Car l'ordre de la vie est celui de la force conq...
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Sainte-Beuve, « Chateaubriand jugé par un ami intime en 1803 » (extrait).
* « Il y a dans les caractères une certaine nécessité, certains rapports qui font que tel trait principal entraîne tels traits secondaires. » Goethe (Conversations d’Eckermann). ** « On trouve de tout dans ce monde, et la vérité des combinaisons est inépuisable. » Grimm (Correspondance littéraire). Source : Sainte-Beuve (Charles Augustin), Nouveaux Lundis, 1863-1870. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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Faut-il obéir à une loi injuste?
faire preuve d'une « grossière ignorance », puisqu'alors « on irait à l'infini, de telle sorte que, même ainsi, il n'y aurait pas démonstration ». C'est dire qu' « il est absolument impossible de tout démontrer », et c ‘est dire aussi qu'on ne peut opposer, à ceux qui nient le principe de contradiction, une démonstration qui le fonderait, au sens fort duterme.Mais si une telle démonstration est exclue, on peut cependant « établir par réfutation l'impossibilité que la même chose soit et...
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GROSJEAN Jean : sa vie et son oeuvre
nelle : c'est sunout à partir de Hegel -ou du présocra tisme -que Grosjean paraît avoir forgé sa métaphysi que; pour lui, nul principe divin qui ne connaisse sa propre négation : «C'est hors de soi que le dieu rede vient soi, c'est devenu autre qu'il se voit devenir ce qu'il est » (la Gloire); Dieu est « un athée» qui se dissout dans le langage des textes sacrés. Et c'est la parole poéti que qui, pour Grosjean, symbolise le mieux cette « mort de...
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Notes de cours: THEORIE ET EXPÉRIENCE.
l'espace et le temps; puis elles sont soumises aux catégories de l'entendement, qui introduisent la liaisonet l'unité dans le donné de l'intuition sensible. C'est donc l'esprit qui construit sa connaissance. L'esprit n'est plus ici considéré comme une faculté decontemplation, mais comme une puissance active, qui ne peut penser le réel qu'en le construisant selon sesexigences propres. Le monde donné et pensé n'est pas le monde réel, puisqu'il est déjà élaboré par l'esprit. La...
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L'auteur clé : Sartre
Les sujets • L'imagination est-elle ennemie de la vérité? 1. L'imagination, source d'erreur et de fausseté. (Pascal) Il. L'imagination comme création d'une nouvelle réalité : l'art. (Freud) Ill. L'imagination comme anticipation au cœur de la recherche scientifique. (Bachelard) • L'imagination peut-elle nous jouer des tours? 1. L'imagination relève des « puissances trompeuses ». (Pascal) Il. L'imagination est l'activité de la conscience...
- Peut On Se Mentir A Soi Meme ?
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Si l'erreur est humaine, comment la science est-elle possible ?
· On dit que l'erreur est humaine. S'il s'agit là, assez souvent, d'un prétexte, d'une justification presque enfantine, il n'empêche que le fait et tout de même là. C'est vrai : l'erreur n'est qu'humaine.L'homme connaît l'erreur. · Le problème de l'erreur, c'est qu'elle est involontaire. Alors on peut la justifier, puisque l'on ne savait pas que l'on faisait erreur. Et l'erreur est une connaissance fausse. Au contraire de la science,connaissance vraie. · Mais justeme...
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Y a-t-il une ou plusieurs interprétations ?
a. Dans toutes les religions il est admis que le premier degré de lecture des textes est insuffisant et qu'il faut aller au-delà pour déchiffrer son sens secret. Au regard des divers étages de sens que pouvait révéler des textes sacrés, et notamment la Bible, il a été considéré de bon aloi de parler d'une science de l'interprétation. Cettescience entendait traiter comme pourvus de sens des objets auxquels cette qualité n'est pas ordinairementreconnue, et proposer des normes d'inter...
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Hume: vicieuse ou vertueuse la passion
+ + DÉG AGER LA PRO BLÉMA TIQUE Ce texte, assez long, nécessite une lecture attentive pour en reconnaî tre le véritable (tl direae ur :plusieurs notions s'y croi sent en effet et peuvent provoquer des erreurs. Par exempl e, il est beaucoup question de passions, mais les passions ne sont pas la not ion centrale ; Hume évoque l'opposition entre la bien veilla nce et le désir de s'approprier les possessions d'autrui, mais il ne s'agit pas d'une réffe...
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Y a-t-il de faux désirs ?
[II - Le désir créateur] [A. Le désir illusoire]Il est incontestable que, d'un point vue classiquement rationnel, nombreux sont les désirs qui me « font prendre desvessies pour des lanternes ». L'objet désiré n'est jamais aussi beau, impressionnant, empli de qualités, que le faitcroire le désir, et cet écart entre son image et sa réalité peut être considérable. De ce point de vue, le proverbe : «L'amour est aveugle » dit vrai, même s'il n'explique pas cette cécité. Tant que l'on se contente de...
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Le courage est-il de l'inconscience ?
l'humanité.L'homme courageux ne peut donc pas faire preuve d'inconscience puisqu'il doit savoir exactement ce qui est bien etce qu'il doit faire dans l'acte.De fait, dans la tradition philosophique, le courage est fortement lié à la sagesse et au savoir. Déjà Platon avaitessayé de le classer du côté des savoirs.Mais c'est Saint-Thomas d'Aquin qui entérine définitivement le courage du côté de la sagesse. Pour lui, le courageest une force d'âme qui pousse à conquérir tout ce qui a trait au souvera...
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Tous les désirs sont-ils dans la nature humaine ?
II. De la souffrance que reflète le désir a. Schopenhauer a dit ici l'essentiel à ce sujet. L'homme est désir, et le désir est manque. C'est pourquoi, pour Schopenhauer comme pour leBouddha, toute vie est souffrance : « Vouloir, s'efforcer, voilà tout leur être ;c'est comme une soif inextinguible. Or tout vouloir a pour principe un besoin,un manque, donc une douleur... » ( Le Monde comme volonté et comme représentation , IV, 57). Bien entendu, si le manque est souffrance, la...
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scolastique - philosophie.
commencent par adhérer au texte qu’ils commentent. Puis, progressivement, la pratique de la lecture critique produisant ses propres effets sur la pensée, ils se mettent à insérer quantité de commentaires supplémentaires sur des points de controverses célèbres, que le texte ne mentionne pas du tout ou qu’il évoque de façon inadéquate. À partir du XIII e siècle, ces réflexions supplémentaires (quaestio) qui incarnent la pensée personnelle des maîtres deviennent la partie la plus volumineuse et...
- Cours: THEORIE ET EXPERIENCE (2 de 7 )
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Tout savoir n'est-il au fond qu'une croyance ?
cœur », tandis que le raisonnement est l'effet de la « raison ». La phrase fameuse de Pascal : « le cœur ases raisons que la raison ne connait pas » s'éclaire donc ainsi : certaines choses sont certaines par la lumièrenaturelle, et elles ne sauraient être analysées par la raison. Il y a donc une distinction possible entrecroyance et savoir, distinction qui procède à la fois de la faculté qui est invoquée pour connaître et de lanature de cette connaissance. Mais dans ce cas, la croyance n'...
- Petite histoire de la subjectivité
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Nicolas BOILEAU, Epîtres - Rien n'est beau que le vrai... Commentaire composé
B- Un texte prescriptif • Boileau ne fait pas que chanter la beauté du texte : demande au poète de rendre son texte beau. => texte prescriptif. Cf. « Il doit régner ». Impose une règle. • « Sais-tu » : au poète ? au futur écrivain => Boileau énonce une règle. II- Une leçon d’écriture A- Boileau, un mentor • Présence du poète dans le texte, parle en son nom : « mes vers ; mon vers ; Ma pensée ; mon c œur » • Tutoie son élève : « sais-tu ». • Renommée et reconnaissance de son travail de poète...
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La fin de la réflexion philosophique est-elle la recherche du bonheur ?
2) Encore faut-il s'entendre sur ce qu'est cette notion de plaisir. Il est absence de douleur pour le corps,absence de trouble pour l'âme.3) C'est à l'entendement d'opérer les bons choix et de chasser les opinions fausses.4) Il y faut de la prudence, chose plus précieuse que la philosophie elle-même, source de toutes les autresvertus, conditions de la «vie heureuse ». 1) La thèse d'Épicure est que « le plaisir est la fin de la vie ». Cette définition de la fonction du plaisir est uneposition qui...
- Zola et l'affaire Dreyfus
- Dissertation: La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
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Peut-on vivre sans illusions ?
Introduction Une telle exigence de lucidité , de connaissance de la vérité, est au fondement de la démarche commune à lascience et à la philosophie (pari de la raison) : s'efforcer d'être lucide toujours, de “regarder la réalité en face”, dedénoncer les illusions qui enchaînent les hommes. Car l'illusion est ici considérée comme négative et dangereuse, encela qu'elle détourne les hommes de la réalité et leur interdit de connaître la vérité. Mais cet idéal de lucidité, devérité est-il accessib...
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L'histoire est-elle une science ?
du problème de vérification. C'est donc un véritable flou qui entoure l'histoire, comme une incertitude permanenteque la recherche scientifique, et la science dans sa globalité, ont décidé de bannir. Car c'est la généralisation,c'est-à-dire la découverte et l'instauration de lois, qui est privilégiée pour la science, quel que soit son objet d'étude: les corps réels pour la physique, la composition des corps et leur transformation pour la chimie, les astres pourl'astronomie etc.… La s...
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Définition: AFFIRMATIVEMENT, adverbe.
prononcer, raisonner, répondre. 3.Associations paradigmatiques a) (Quasi-)synonyme assuré, dogmatiquement, exactement, oui, positivement, systématique, vrai; b) (Quasi-)antonymes : dubitativement, faux, hypothétique, négatif, négativement. 4. Substantifs fréquemment associés : acceptation, assurance, connaissance, conviction, délibération, énergie, erreur, force, hypothèse, interrogation, jugement, négation, proposition, question, réponse, sentence, vérité. STATISTIQUES : Fréquence absolue litté...
- A-t-on raison de croire?
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Que peut-on connaître ?
Pour Descartes le but de la méthode est de parvenir à une connaissanceparfaite de tout ce qu'on peut savoir. Le moyen c'est de penser avec ordre. Iln'a à cet égard de connaissance certaine qui ne soit obtenue par méthode.La méthode est selon l'auteur : « les règles certaines et faciles, parl'observation exacte desquelles on sera sûre de ne jamais prendre une erreurpour une vérité, et sans jamais y dépenser inutilement les forces de sonesprit, mais en accroissant sans savoir pa...
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Quel est l'intérêt de recourir un regard extérieur pour argumenter ?
Le syllogisme est un discours dans lequel, certaines choses étant posées, quelque chose d'autre que ces donnéesen résulte nécessairement par le seul fait de ces données. Par le seul fait de ces données : je veux dire que c'estpar elles que la conséquence est obtenue ; à son tour, l'expression c'est par elles que la conséquence est obtenuesignifie qu'aucun terme étranger n'est en plus requis pour produire la conséquence nécessaire. ARISTOTE b. Mais l'argumentation, pour pouvoir prouver, d...
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Douter, est-ce nécessairement négatif ?
chose de négatif. Ils refuseraient de se prononcer. Même si l'on admet qu'ils ne disent rien de crainte de dire ce quin'est pas ou ce qui est faux, il reste qu'une telle sagesse semble se nourrir de sa propre crainte. Et pourtant, en unautre sens, n'y a-t-il pas un certain courage tout autant qu'un souci certain de la vérité à reconnaître sonimpuissance à l'atteindre ? Nous avons là, dans ce double mouvement, une structure proche de ce que l'on appellele scrupule. Hegel disait à ce su...
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Aristote
Or, ce que la métaphysique nous signifie tout d'abord, c'est l'être dans son opposition au non-être : " Il estpremièrement évident qu'au moins ceci est vrai, que le mot : être, ou : non-être, signifie quelque chose. " Mais, quenous signifie l'être ? Quelque chose d'un. Car, pour un mot, avoir un sens, c'est n'en avoir qu'un seul, puisque, s'ilnous peut désigner des choses en nombre indéterminé, nous ne saurons jamais laquelle il veut dire : " Ne pas avoirun seul sens, c'est n'en avoir auc...
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FAUT-IL PRÉFÉRER LA LIBERTÉ AU BONHEUR ?
sujétion politique. Il entend d'abord réfuter le parallèle établi par Grotius (1583-1645) entre l'esclavage privé et la soumission des peuples. Si l'on pouvait comprendre qu'un homme se vende pour pouvoir survivre, il n'en resterait pas moinsincompréhensive qu'un peuple se donne à un maître qu'il devra nourrir. Rétorquer que le peuple gagne au moins sasécurité revient à dire, selon Rousseau , que les compagnons d' Ulysse étaient en sécurité dans l'antre du Cyclope : ils a...
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1984 - Georges Orwell, synthèse.
d’écrire ce qu’il ressent, sur un cahier acheté en zone prolétaire où il s’était rendu pour de simples lames de rasoir. Il y avait vu un petit corail, représentant pour lui le seul vestige d’un passé aujourd’hui ignoré. Il décida de parler à une fille, Julia, rencontrée lors des Deux minutes de la Haine, alors qu’il pensait qu’elle le haïssait et le traquait, et de vivre son amour dans la chambre louée située au dessus du magasin. Il loue une chambre où Julia et lui pourront être...
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Toutes les inégalités sont-elles des injustices?
" [...] il est aisé de voir qu'entre les différences qui distinguent les hommes,plusieurs passent pour naturelles qui sont uniquement l'ouvrage de l'habitudeet des divers genres de vie que les hommes adoptent dans la société.Ainsi un tempérament robuste ou délicat, la force ou la faiblesse qui endépend, viennent souvent plus de la manière dure ou efféminée dont on a étéélevé, que de la constitution primitive des corps. Il en est de même desforces de l'esprit, et non seulement l'éducati...
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Rousseau: L'État est-il l'ennemi de la liberté ?
2 - Pour garantir les lois de l'atteinte des magistrats, qui doivent les garder sans les enfreindre.3 - Parce que la loi est juste et équitable pour tous : elle n'a pas de préférence. La théorie politique de Rousseau a pour but principal la liberté. Alors que les philosophes de son époque fondaientla société sur un abandon par l'homme de sa liberté initiale et naturelle, Rousseau lui tente de fonder un Etat, uneassociation où chaque homme peut garder voire réaliser une liberté réelle. Son mot d...
- La Figure Du Fou Dans Le Roi Lear De Shakespeare
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SARTRE: le cogito et autrui
n'est jaloux ou méchant que parce qu'il y a d'autre hommes qui en sont les objets).C'est ainsi que « l'homme ne peut rien être sauf si les autres le reconnaissent comme tel », car on ne sauraitprétendre qu'on est gentils si tous les autres nous qualifient de méchant. C'est donc l'approbation d'autrui, lejugement que les autres portent sur moi, qui me détermine ultimement aux yeux de tous. L'homme en définitive n'estque ce qu'en disent les autres. Il ne se constitue qu'à travers le re...
- L'opinion a-t-elle nécessairement tort ?
- Cours: THEORIE ET EXPERIENCE (4 de 7)
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Y a-t-il du sérieux dans l'art ?
toutes les valeurs, est la réalité qui est au-delà de toutes les vérités. En ce sens, Hegel dira son Esthétique que l'apparence est essentielle à l'essence. Il n'y aurait pas de vérité s'iln'apparaissait pas pour elle-même et pour autrui. On a tendance a opposer leMonde Extérieur, matériel, jugé véritable et le Monde Intérieur et sensible del'art d'illusoire. Justement, il faut voir au-delà de la réalité pour trouver lavérité. Ce qui est réel est pour soi et en soi. C'est la substan...
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Comment peut-on vérifier une hypothèse ?
que défend le philosophe positiviste Carnap. Pour lui est scientifique ce qui est observable et est vérifiable ce quipeut être mis en rapport avec des perceptions publiquement attestables. Ainsi sera scientifique tous les énoncésd'observation dans la mesure où l'énoncé décrira fidèlement ce qui est. Mais aussi les énoncés théoriques à partir dumoment où l'on peut à partir d'eux déduire des énoncés d'observations. Pour Carnap tout énoncé doit donc renvoyerà un invariant qui sera l'expérience sens...
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La philosophie peut-elle nous inquiéter?
refus du changement est implanté en l’Homme et se refuse à toute avancée en la matière. Le machisme et l’idéal de femme-mère-épouse restait prégnant jusqu’à la remise en cause de son bien-fondé par les féministes et la libération de la femme depuis l’IVG et le planning familial. On se base toujours sur l’héritage culturel pour construire une société car ce qui est préétabli nous permet de ne pas réfléchir aux questions posées par ces différents problèmes anciens et incontestés. Cette qui...
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Peut-on dire qu'il y a plus de science dans l'art qu'il n'y a d'art dans la science ?
recherche en science consiste à énoncer un postulat et à le vérifier au moyen d'un protocole expérimental quiparvient, ou échoue, c'est selon, à confirmer une thèse. Par conséquent, nous dirons qu'il y a tout autant descience dans l'art que d'art dans la science, étant donné que ces deux activités, malgré leurs différences de fins(activité de production dans un cas, d'intellection du monde à des fins pratiques dans l'autre) entretiennent dessimilitudes considérables quant à leurs moy...
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La raison peut-elle se tromper ?
[La raison est capable de déjouer les pièges du «malin génie».Elle peut donc avoir la certitude qu'elle ne se trompe pas.Descartes, dans les Méditations, montre comment la raison passe du doute à la certitude.] Même si je doute de tout, je ne peux pas douter que je penseJe peux être le jouet des apparences, je peux être abusé par le «malin génie». Il demeure une certitude: «Jepense, donc je suis.» Ainsi, plus je doute, plus finalement je renforce la certitude que je suis. De cettepremièr...
- Le fanatisme : excès ou manque de foi ?
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Doit-on toujours opposer croyance et savoir ?
une perfection, puisqu'elle évite l'épuisement. La lumière naturelle correspond à ce que Pascal nomme « lecœur », tandis que le raisonnement est l'effet de la « raison ». La phrase fameuse de Pascal : « le cœur ases raisons que la raison ne connait pas » s'explique donc: certaines choses sont certaines par la lumièrenaturelle, et elles ne sauraient être analysées par la raison. Il y a donc une distinction possible entrecroyance et savoir, distinction qui procède à la fois de la faculté qu...
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Exister, est-ce simplement vivre ?
par le corps, d'emblée identifié à un « mal ». La violence du qualificatif ne peut que surprendre un lecteurmoderne peu habitué à dénigrer le corps et surtout habitué à des études neurologiques tendant à ramenerl'activité intellectuelle à des processus corporels. Pourtant le dualisme de l'âme et du corps est très présentchez Platon et marque fortement toute la tradition philosophique.L'objet de nos désirs, dit Platon, c'est la vérité, qu'il nomme un peu plus loin « le réel ». Deux points doivent...
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l'homme a-t-il accès a l'éternité ?
sa temporalité constitutive (Heidegger). -L'homme en tant qu'homme constitue une construction métaphysique ; or, lamétaphysique vise précisément à détourner l'homme de son être véritable, enle définissant comme un étant parmi les étants, et en le situant au centre desautres étants. L'absolu déterminé par la métaphysique ne constitue riend'autre qu'un étant ayant un statut supérieur aux autres étants ; mais l'êtrede l'étant reste impensé.-L'être de l'homme, c'est sa temporalité, c'est-à-dire...
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Peut-on avoir le droit de mentir ?
posent un problème moral: n'y a-t-il pas des circonstances qui légitiment le droit de mentir ? En répondant à cettequestion, Kant s'oppose au philosophe français Benjamin Constant. La position de Benjamin Constant est la suivante : il serait absurde d'affirmer que la vérité est toujours moralementexigible. Le mensonge est légitime quand il vise à éviter de nuire à autrui (« nul homme n'a droit à la vérité qui nuit àautrui »).La réponse de Kant est la suivante :1. Il vaut mieux parler ici de véra...
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- Peut-on douter de tout?
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Fiche de Lecture De l'âme Aristote
II. La double dépendance forme /matière: Le pouvoir des affections de l'âme sur le corps/le penser qui rend le corps indispensable à l'âme (§4) 1. « les affections sont des formes engagées dans la matière » : – affections(= les principes découlant de l'âme) communes à l'être qui possède l'âme – ou affection qui soit propre à l'âme en soi ➔ Selon notre expérience, les sentiments de l'âme sont transmis par le corps : ex : le courage, la douceur, la crainte,...