927 résultats pour "croyances"
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Une société peut-elle être areligieuse ?
Durkheim, de différencier la religion de la magie. Alors que cette dernière implique le secret, la constitution d'une catégorie sociale jalouse de ses pratiques, une efficacité fondée sur l'absence de diffusion de ses recettes et l'exercice d'un pouvoir qui concerne le quotidien, la religion se caractérise en général par la dif fusion de ses dogmes, l'institution de médiateurs (le clergé) entre le fidèle et la ou les divinité(s). la recherche d'une relat...
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Peut-on ne pas croire ?
• La contradiction apparente entre Kant et Hegel s'explique par le fait que Kant n'a jamais cru - bien qu'il aitemployé le mot (cf. ses Prolégomènes à toute métaphysique future qui prétendra au nom de science) - que laphilosophie puisse devenir une science ou un savoir absolu, et par là exclusif de toute croyance, alors que...• Hegel pense avoir réalisé ce savoir, en donnant à la pensée humaine la forme d'un système où il n'y a plus placepour aucune vérité particulière : une telle «...
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Quelle est la valeur accordée par Pascal au savoir humain ?
> PL AN DÉTAI LLÉ In trod uction L'ima ge coura mment répandue concernant Pascal est celle d'un savant qui, touché par la grâce, abando nne la science pour la croyance. Cette vision a notamment été entretenue par la légende familiale dans le but de constituer une hagiographie [étude de la vie d'un saint] de l'auteur. Or, les Pensées por tent la marque d'un rappor t au savoir nettement plus comp lexe : si celui-ci est souvent discrédité, le texte est cepend...
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Est-il raisonnable de croire en Dieu ?
12 4 PHlLOSOPHTE les bons plans sont -ce là des raisons raisonnabl es, crédibles et dignes que l'on ne saurait réduire à de simples superstitions ? Ce sont ces pistes de réflexion que nous nous proposo ns à prés ent de suivre, en commençant par montrer pour quelles raisons certains philoso phes, notamment au Siècle des lumières, ont rejeté l'ensemble des thèses défendues en religion et en théologie. Nous étudierons ensuite ce qui caractérise plus pré...
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Peut-on vivre sans croire ?
on en parle en un sens négatif. La religion serait une illusion, la tendance de l'être humain à prendre ses désirs pour des réalités, à croire vrai ce qu'il désire pour se rassurer. A partir du moment où l'homme enterre ses morts, il y a la croyance d'une vie aprèsla mort.Selon Marx la religion est « le soupir de la créature opprimée, la chaleur d'un monde sans cœur. Elle est l'opium dupeuple. » Ce qui signifie que la religion est un bonheur illusoire, c'est une drogue qui permet au peuple de su...
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Culte et culture ?
impuissance humaine ? Deuxième partie : Le culte est l'indice d'une faiblesse humaine. 2.1 La croyance est la réponse trouvée à la faiblesse de la volonté. « On désire toujours la croyance de la manière la plus vive, on en a toujours besoin de la manière la plus pressante là où l'on manque de volonté : car la volonté est, en tant qu'affect de commandement, le signe le plus décisif de la maîtrise de soi et dela force. C'est-à-dire que moins quelqu'un sait se commander, plus il désire de manière...
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Nietzsche, La Volonté de puissance, tome 1, § 97
Textes commentés 39 Dans ce texte énergique, Nietzsche met le langage au centre d'une de ses thématiques récurrentes : l'invention et la culture d'un arrière-monde platonisant. Le langage -c'est le premier temps du texte -est en effet dépositaire ( « s'est incorporé à ») d'une croyance qui s'est cristallisée en lui, et qui est devenue grégaire à ses yeux. C'est la croyance, qu'exprime la présence de l'adjectif « métaphysique », en un monde des Id...
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Philosophie Sujet 1 : Croire est-ce renoncer à la raison ?
I- Renoncer au «Pourquoi» et répondre au «Comment» A) La méthode de Descartes Tous les hommes disposent de la faculté, proprement humaine, de distinguer le vrai d’avec le faux, nommée raison, ou «bon sens». Mais tous n’en usent pas correctement. «Ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien» (Discours de la méthode). Tout d’abord Descartes par le pourquoi fait appel au doute et par la métaphysique car renoncer c’est révoquer le doute. Le doute et le «...
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Croire et savoir ?
Questions à poser d'emblée • Qu'est-ce qui conduit à une approche comparative des deux notions ? (Sur quel terrain, dans quels domaines se constitue le problème ?)• Quelles formes (ou « figures ») prend le rapport en question dans les différents espaces de réflexion que l'on peut distinguer ? En quels termes peut-onexpliciter ce qui est souvent présenté comme une opposition (cf. les débuts du rationalisme et l'opposition du principe de raison à la foi et au principed'autorité) mais peut aussi...
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L'existence de la religion est-elle un signe de la force ou de la faiblesse des hommes ?
l'esprit humain est incapable de toucher par le sens. La croyance en Dieu ne peut se baser sur une raisonmensongère. III. Croyance religieuse et raison sont deux illusions. a. Croyance et raison sont deux manières pour l'homme, soit de s'échapper du monde réel, soit de mettre en avant ses intérêts. Ainsi la « décadence » est pour Nietzsche exprimée dans la morale (chrétienne ou utilitariste) et dans la religion. Les philosophes utilisent la raison pour trouver à tous prix un s...
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La religion est-elle une croyance privée ou une pratique collective ?
la religion est liaison avec le Divin, cela veut-il dire qu'elle est aussi liaison entre les hommes? La foi peut-elle vivresans rites collectifs ? La foi privée est la base de toute religion Au sens théologique, la foi désigne la confiance absolue qu'on accorde à Dieu même lorsque la raison ne lui donne unquelconque appui. Le dieu de la religion, comme soulignait Pascal, n'est pas le Dieu abstrait des philosophes, c'est"un dieu sensible au cœur". Pour lui, la foi relève de l'ordre de la grâce; l...
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La religion est-elle une croyance privée ou une pratique collective ?
la religion est liaison avec le Divin, cela veut-il dire qu'elle est aussi liaison entre les hommes? La foi peut-elle vivresans rites collectifs ? La foi privée est la base de toute religion Au sens théologique, la foi désigne la confiance absolue qu'on accorde à Dieu même lorsque la raison ne lui donne unquelconque appui. Le dieu de la religion, comme soulignait Pascal, n'est pas le Dieu abstrait des philosophes, c'est"un dieu sensible au cœur". Pour lui, la foi relève de l'ordre de la grâce; l...
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Traité de la nature humaine, Livre I : L'Entendement, Appendice au Traité de la nature humaine
Textes commentés 43 L'esprit peut-il vraiment n'être qu'imagination, et ses opérations les plus sûres se rapprocher des fictions les plus délirantes ? Le pari est tenu d'une philosophie sans a priori, théorie des facultés ou déduction transcendantale. Ce que Hume nomme entendement ne doit être entendu que comme «propriétés les plus stables et les mieux établies de l'imagination! », com paraison d'idées entre elles (ou connaissance démonstrative) et fan...
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La Science constitue -t-elle une arme contre l'irrationnel ?
Pour Hume, la régularité que nous attribuons entre deux évènements dont lepremier nous appelons cause et l'autre effet est issu de la croyance. Il écrit au cours de l 'Enquête sur l'entendement humain , « J'oserai affirmer comme une proposition générale qui n'admet pas d'exception, que laconnaissance de cette relation ne s'obtient, en aucun cas par desraisonnements apriori, mais qu'elle naît entièrement de l'expérience quandnous trouvons que des objets particuliers sont en conjonction constante...
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Penser c'est dire non EMILE CHARTIER
Pas le tyran mais la croyance en sa supériorité : les illusions du pouvoir = soumission. Croire qu'il a une puissance qu'il n'a pas. Voir Discours sur la condition des grands de Pascal. Soumission : croire qu’il est inutile de se révolter, c’est croire implicitement que le tyran est trop puissant, c’est s’imaginer une puissance qu’il n’a pas. * la croyance (vérité / la religion): qu’est-ce qui fait la fausseté d'une théorie ? Pas son contenu mais le dogmatisme, cad la croyance à son caractère...
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La science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle. A. Einstein. Qu'en pensez-vous ?
mouvement qui nous porte à accepter ce qui s'impose à nous et malgré nous. L'illusion résulte en effet d'unabus de confiance : nous avons cru, à tort. Croire, c'est s'en remettre à quelque chose ou à quelqu'und'autre que soi pour juger. Nous ne sommes, par conséquent, condamnés à l'illusion ou à l'erreur que pourautant que nous préférons croire que juger par nous-mêmes. En ce sens, toute croyance qui naît d'uneconfiance aveugle dans le but d'affirmer quelque vérité non fondée est totalement irra...
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Faut-il se laisser guider par la raison ?
A) Comme l'a montré Bachelard tout au long de son œuvre, l'usage de laraison doit être sans cesse renouvelé, il ne faut jamais faire de celle-ci uneautorité au risque de la figer en une pensée dogmatique qui loin de nous servirde guide devient pour ainsi dire « un mol oreiller ». La raison est ce qui permetde mettre à l'épreuve nos pensées, nos croyances : il faut adopter unevéritable « philosophie du non » qui permet de « supposer ce que l'on nie ». Ace titre, la raison n'est plus...
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À quoi reconnaît-on une attitude religieuse ?
aujourd'hui encore dans un monde dangereux et les attentats du 11 Septembre ne sont là que pour le confirmer :risques d'attentats, de guerre, d'attaque bactériologique. A cela s'ajoute encore les difficultés, les souffrancesquotidiennes de la vie : l'amour, l'argent, le travail, la maladie, la mort.La représentation de Dieu (dans le religion catholique est affirmé : avec dieu, vous n'êtes jamais seuls, dieu vousaime et sera toujours avec vous) devient alors pour les fidèles la plus agréab...
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LA FOI RELIGIEUSE EXCLUT-ELLE TOUT RECOURS A LA RAISON ?
pédagogique, spirituelle selon les degrés gravis et les modèles de béatitude, même si elle reste un saut dans l'inconnu et unpari sur un paradoxe. La foi n'est pas superstition, elle se fait gnose, c'est-à-dire connaissance par rapport à la croyance, elleest vision, contemplation des Bienheureux dans l'eschatologie.L'esprit scientifique et la conscience savante cependant en dénoncent les antinomies. Avec la foi religieuse, nous sommesentre une autonomie, celle de l'homme, et une hétéronomie que...
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Qu'est-ce qu'une attitude religieuse ?
Une attitude c'est un ensemble de signes extérieurs (actes) ou intérieurs (opinions relatives à une question)susceptibles de se traduire dans des actes précis. Une attitude (une opinion par exemple) par rapport à un problèmepeut ainsi se traduire par des comportements hétérogènes voire même en contradiction avec ce qu'elle enveloppe. La religion, dans la mesure où elle est définie comme un ensemble de pratiques rituelles institutionnelles, détermineun comportement lié à la communauté rel...
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Philosophie et opinion ?
a. Nietzsche posera une antinomie entre l'art et la vérité. Mais il renverse la conception de Platon puisqu'il croit plus en l'art (visible) qu'en la vérité (invisible, intelligible). La réalité estmultiple et contradictoire, et seul l'art est capable de montrer les multiplesfacettes de la réalité. A la différence des sciences, de la philosophie, quiveulent à tout prix simplifier le monde en posant des essences (telle l'Idée deBeau chez Platon) pour toutes choses. Ainsi avec Ni...
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L'homme est-il par nature un animal religieux ?
Introduction et problématisation: La lecture de Marx, de Nietzsche, de Freud, de Sartre nous invite à penser à l'effacement du religieux. Mais il n'estpas moins évident que ces analyses destructrices n'ont pas entraîné, comme on a cru jadis qu'elles le feraient, ladisparition de la religion, et que celle-ci reste d'une étonnante vitalité : même dans les pays les plus développés etles plus sceptiques, où elle a connu une crise indiscutable, qui l'a fortement marginalisée, son rôle a été redéfini(...
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NIETZSCHE: Les convictions n'ont pas de place dans la science.
relatif (comme une conséquence et une propriété parmi d'autres de l'esprit scientifique).Ce refus apparaît maintenant comme le principe, la condition fondamentale, le commencement (qui ne cesse jamais)de la science, du « domaine de la connaissance ».Autrement dit, la négation des convictions qui apparaissait comme seconde par rapport à « la connaissance »(scientifique) apparaît maintenant comme première (et du même coup apparaît la secondarité essentielle de laconnaissance scientifiq...
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A quoi tient la force des religions ?
reconnaissent comme faisant partie d'une même famille, par leur soumission à la même Divinité ils développent desliens de parenté, de solidarité, qui sont favorable à la vie sociale et à sa bonne organisation. Bergson, dans Les deux sources de la morale et de la religion , souligne que la religion a pour fonction de maintenir les hommes dans l'espace social. La religion « renforce et discipline », à travers ses pratiques, ses rites etcérémonies, qui préservent ainsi l'ordre social. U...
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Nihilisme (analyse et critique de la doctrine)
On ne peu t pas être heureux sans croire en quelque chose Croire est pour l'homme une nécessité affective. Ce sont ses croyances qui donnent un sens à son existence; sans elles, le monde serait vide et absurde. Même celui qui rejette les valeurs communes a besoin de croire en des valeurs de remplacement. L'homme a un besoin aHectif d c- e silence éternel (( de ces espaces infi nis m'effraie», dit Pa s ca l dans ses Pensées....
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Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ?
la vérité est qu'elle est norme d'elle-même, c'est-à-dire qu'elle se reconnaît elle-même comme vraie etreconnaît également le faux comme tel. Dès lors, le critère de vérité est intrinsèque à la vérité elle-même et lavérité est alors entièrement objective, et, accordant tout le monde, universelle. La vérité puisant sa force enelle-même et n'ayant besoin d'aucun critère extérieur, s'impose donc à nous, et telle la lumière qui nous permetde voir les objets, nous avons besoin d'elle pour voir...
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nuit, mythes de la - religion.
Goya, le Sabbat des sorcièresÀ partir du xv e siècle naît la croyance en la sorcellerie démoniaque. Les femmes accusées de se livrer à ces pratiques, désignées à lavindicte publique comme sorcières, sont réputées organiser, la nuit, des cérémonies parodiant les messes chrétiennes, appeléessabbat. Aux sabbats sont toujours présentes des forces du mal : des démons, voire le diable lui-même (Satan, chef de tous lesdémons), qui se matérialisent la plupart du temps sous la forme d'animaux réputés mal...
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nuit, mythes de la - mythologie.
Goya, le Sabbat des sorcièresÀ partir du xv e siècle naît la croyance en la sorcellerie démoniaque. Les femmes accusées de se livrer à ces pratiques, désignées à lavindicte publique comme sorcières, sont réputées organiser, la nuit, des cérémonies parodiant les messes chrétiennes, appeléessabbat. Aux sabbats sont toujours présentes des forces du mal : des démons, voire le diable lui-même (Satan, chef de tous lesdémons), qui se matérialisent la plupart du temps sous la forme d'animaux réputés mal...
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Les connaissances scientifiques ont-elles des limites ?
B. Dans ce cas, les connaissances scientifique sont limitées par essence, et ce en raison même de l'essence de la nature : c'est elle qui n'obéit pas à des lois, ce qui explique qu'une loi n'est rien de plus qu'unerégularité constatée. Les connaissances scientifiques ont alors des limites qui sont celles de la nature elle-même. Cette position est ce qu'on appelle une position antiréaliste et instrumentaliste : la science ne décritpas une réalité au-delà des phénomènes, mais les ph...
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EXISTE-T-IL UN BESOIN DE RELIGION ?
mettre la religion dans la catégorie des désirs naturels, autrement dit des besoins. Il nous semblerait plus cohérent de définirla religion comme étant un désir naturel nécessaire. Le fait de croire en Dieu nous apporte un confort ; en effet, le croyantatteint une tranquillité d'esprit. Il n'est plus en proie à des questions existentielles complexes. Le fait de croire en Dieu luiapporte toutes les réponses sur la morale, sur la vie et même sur la mort. Ainsi, la religion serait plutôt un désir e...
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La raison s'oppose-t-elle à la religion ?
INTRODUCTION « Le cœur [de Dieu] a ses raisons que la raison ne connaît point » dit la célèbre formule de Pascal. Autrement dit la raison, principed'où l'on tire la connaissance, manque à son devoir en ne fournissantpas de savoir possible en ce qui concerne la relation qu'à l'homme avecDieu, ou peut -être qu'il entretient avec un part de lui-même, son cœur.Ce jugement fait par Pascal montre que c'est nécessairement de là quenaît la religion : elle fournit un savoir, alors qu'elle...
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Toutes les opinions sont-elles respectables ?
Descartes Transition : Le respect des opinions d'autrui est donc une problme moral, même éthique je respecte l'autre car je respecte l'humanité. Cependant ce respect doit il admette de tolérer l'intolérables. Si ma propre morale s'opposeaux opinions d'autrui, n'est ce pas immoral que de les accepter à l'encontre de toutes choses? II Le devoir moral face aux opinions irrespectueuses A- Les opinions n'ont pas de valeurs scientifiques. Elles débouchent à long terme sur des croyance...
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Peut-il exister une vérité particulière ?
blanc », alors « blanc » ne signifie plus rien de déterminé. Le négateur du principe de contradiction semble parler, mais e fait il « ne dit pas ce qu'il dit » et de ce fait ruine « tout échange de pensée entre les hommes, et, en vérité, avec soi-même ». En niant ce principe, il nie corrélativement sa propre négation ; il rend identiques non pas seulement les opposés, mais toutes choses, et les sons qu'il émet, n'ayant plus de sens définis, ne sont que desbruits. « Un tel homm...
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Douter de tout ou tout croire, ce sont deux solutions également commodes qui l'une et
l'autre nous dispensent de réfléchir Que pensez-vous de cette formule ?
Le doute et la croyance = fuir la réflexion et ses exigences (= problème qu'elles solutionnent) Cependant, la réflexion doit elle être recherchée à tout prix ? L'homme qui ne cesse de réfléchir et ne parvient plus à agir, n'aurait-il pas à gagner en suspendant son jugement, c'est-à-dire en acceptant l'incertitude ou l'imprévisible,ou bien, en faisant confiance à des opinions ou préceptes communs qui ont fait leur preuve ?Douter de tout et tout croire ne peuvent-ils être gage d'une sagesse...
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sorcellerie, histoire de la - occultisme.
XVIe siècle, impose la chasse aux sorcières comme une réponse aux angoisses religieuses du temps. De plus, par le retentissement et l’écho qui en est fait, les grands procèspolitiques des XIVe-XVe siècles (Templiers, 1308-1314, Jeanne d’Arc, 1431, Gilles de Rais, 1440) qui utilisent l’accusation de sorcellerie pour masquer d’autres intérêts véhiculent des récits, des pratiques et des images que chacun va faire siens. La croyance en cette sorcellerie démoniaque se répand à partir de la fin du X...
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Une société peut-elle se concevoir sans religion ?
Une des premières cause d'angoisse chez les humains est, selon Epicure , l'inquiétude religieuse et la superstition. Bien des hommes vivent dans la crainte des dieux. Ils ont peur que leur conduite, leursdésirs ne plaisent pas aux dieux, que ceux-ci jugent leurs actes immoraux ouoffensants envers leurs lois et ne se décident à punir sévèrement les pauvresfauteurs, en les écrasant de malheur dès cette vie ou en les châtiant après cettevie. Ils pensent aussi qu'il faut rendre un culte scrupuleux...
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Faut-il avoir peur du Léviathan ?
intérêt personnel, ou d'une minorité à l'instar de l'intérêt commun. En effet, Hobbes estime absurde de poser que «le détenteur du pouvoir souverain est assujetti aux lois civiles ». Ainsi, le souverain n'est pas soumis aux lois. Laperversion de l'État remet en cause nombre de libertés des hommes, ce que reproche Rousseau à Hobbes.En effet, pour Rousseau Le Léviathan ne permet pas de garantir et de préserver des libertés civiles. 3) Une peur prévue par le concept même du Léviathan Cette puissanc...
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COMPATIBILITE ENTRE SCIENCE ET RELIGION
Mais pour moi le jour ou l'homme acceptera de considéré la religion comme une science il aura fait un grand propret pour son évolution spirituel et philosophique futur. -il est intéressant de souligner que(le monde moderne) ou insiste de nos jours à succession de plusieurs stade entre science et religion d'un coté l'émergence de rationalisme scientifique et d'un coté un désenchantement du monde. La rationalit é scientifique s'assure comme rationnelle en ce qu'elle s'appuie pour une la...
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philosophie, histoire de la - philosophie.
2.4. 1 Parménide Au Ve siècle av. J.-C., Parménide fonde une école de philosophie à Élée, colonie grecque dans la péninsule italienne. Il adopte une position contraire à celle d’Héraclite sur la relation entre la stabilité et le changement, soutenant que l’Univers ou l’état de l’Être est une entité sphérique, indivisible et immuable, et que toute référence au changement ou à la diversité est une contradiction en soi. « L’être est » représente, selon lui, le seul énoncé vrai, l’unique certit...
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Corrigé : Y-a-t-il une vérité des apparences ?
La raison ne peut prétendre maintenir jusqu'au bout son exigence de totale démonstrabilité, lorsque Pyrrhon identifievérité et démonstration, mais cela n'empêche pas la réalité des apparences ; il y a peut-être une insuffisance desdonnées expérimentales ou de la lecture que nous en faisons, mais il reste que la vérité n'est pas dans les choses,elle apparaît à l'occasion de la rencontre entre une réalité et un discours ou une pensée. Heidegger le formule ainsidans « L'Essence de la Vérité » : « U...
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Les concepts de la pensée de David Hume
Vocabulaire 59 Appuyé sur l'expérience faite dans la famille, ce calcul d'intérêt est le même chez tous, qui « conviennent » dans une même décision. La substitution du concept de convention à celui de contrat laisse donc à l'histoire le soin de nous apprendre par quels moyens telle ou telle société politique a été instituée, et remplace la recherche d'un fondement de l'état civil par celle d'une explication génétique de la sociabilité et des formes in...
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psychothérapie - Mécedine.
D’autres disciples de Freud s’opposent à lui sur des points importants de la théorie et de la technique thérapeutique et fondent leurs propres écoles. 5.1 Jung Une école influente est celle du psychiatre suisse Carl Gustav Jung, pour lequel Freud a exagéré l’importance des instincts sexuels en tant que moteur du comportement ;l’individu doit aussi réaliser ses potentiels non sexuels, sous peine de névrose. Jung élabore la psychothérapie analytique, qui tient compte du caractère de l’individu(in...
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Peut-on choisir sa vérité ?
ma croyance, il semble néanmoins que cette croyance reste du domaine de l'incertitude voire del'erreur, là où ce que je recherche est la vérité. Le critère de la croyance pour définir le choix dema vérité semble donc conduire infailliblement non seulement au relativisme, mais également àl'erreur, à l'illusion. Fonder la vérité sur la subjectivité semble alors impossible. La vérité n'est-elle pas entièrement objective et universelle ? Quels critères sont alors au fondement de cetteobjec...
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L'EXERCICE DE LA RÉFLEXION SUPPOSE-T-IL LE REJET DE TOUTE CROYANCE ?
Continuité du devoir, fidélité à lui-même et aux autres, il se conforme à l'universel et vit dans la durée. Si la figurede la vie esthétique est celle du séducteur, celle de la vie éthique prend les traits de l'époux, de l'homme marié.Passage de l'homme à femmes à l'homme d'une femme. Mais, ce dernier peut bien y trouver quelque joie mais il luiéchappe que l'existence est rebelle à l'alignement. Ainsi à vouloir pérenniser l'amour dans l'institution du mariage,l'homme éthique met en place les con...
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L'EXERCICE DE LA RÉFLEXION SUPPOSE-T-IL LE REJET DE TOUTE CROYANCE ?
Continuité du devoir, fidélité à lui-même et aux autres, il se conforme à l'universel et vit dans la durée. Si la figurede la vie esthétique est celle du séducteur, celle de la vie éthique prend les traits de l'époux, de l'homme marié.Passage de l'homme à femmes à l'homme d'une femme. Mais, ce dernier peut bien y trouver quelque joie mais il luiéchappe que l'existence est rebelle à l'alignement. Ainsi à vouloir pérenniser l'amour dans l'institution du mariage,l'homme éthique met en place les con...
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Analyse de l'article (1997) - Can we believe what we do not understand ? de François Recanati, philosophe du langage
Table des matieres 1 La construction d'un systeme methodique 4 1.1 Mise en evidence des dierents types d'enonces . . . . . . . . . . . . . 4 1.2 La relation entre quasi-beliefetmeta-belief . . . . . . . . . . . . . . . 5 2 Aspect linguistique : critique de la semantique indeterminee chez Sperber 7 2.1 Le caractere representationnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 2.2 Le deferential operator R x() comme alternative . . . . . . . . . . . . 8 3 La vision anti-dualiste ent...
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Anthologie: Nietzsche
64 1 NIETZSCHE : LA MORT DE DIEU En résumé : la morale était le grand antidote contre le nihilisme pratique et théorique. Mais, parmi les forces que la morale a nourries, se trouvait la véracité : celle-ci finit par se tourner contre la morale, elle découvre sa téléologie, sa considération intéressée, et maintenant l'intelligence de ce mensonge longtemps incarné et dont on désespère de se débarrasser agit précisément comme stimulant. Nous...
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brahmanisme.
divinité unique et impersonnelle, en la transmigration des âmes et en la « révélation » des Veda. Les différentes branches du brahmanisme ont un idéal commun : affranchir l'âme du cycle des transmigrations, de l'existence temporelle, par l'union avec le principe éternel et immuable : brahman ou ātman , l'âme universelle, d'où proviennent toutes choses. Selon les Upanishad , livres sacrés les plus connus du brahmanisme, cette union se produit lorsque l'individu, par une méditation intense,...
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Religion et raison s'excluent-elles mutuellement ?
INTRODUCTION « Le cœur [de Dieu] a ses raisons que la raison ne connaît point » dit la célèbre formule de Pascal. Autrement dit la raison, principed'où l'on tire la connaissance, manque à son devoir en ne fournissantpas de savoir possible en ce qui concerne la relation qu'à l'homme avecDieu, ou peut -être qu'il entretient avec un part de lui-même, son cœur.Ce jugement fait par Pascal montre que c'est nécessairement de là quenaît la religion : elle fournit un savoir, alors qu'elle...
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Faut-il croire que l'histoire a un sens ?
de juger. L'interprétation n'est pas condamnable pour autant, ou alors toute subjectivité, tout jugement, toute prisede position le seraient. L'interprétation est en effet réflexion sur l'histoire, et non pas détermination de causesparticulières, ou, pour reprendre les termes de Kant dans la Critique de la faculté de juger, jugement réfléchissant(jugement de finalité) et non pas jugement déterminant (jugement de connaissance). B. Un sens qui échappe aux acteurs de l'histoireC'est pour cett...