8493 résultats pour "pensants"
-
Peut-on apprendre à penser ?
Contrairement à l'opinion, pour qui ces deux verbes « apprendre » et « penser » sont incompatibles, la philosophie,tout au long de son histoire, revendique la sauvegarde du « métier » de penser. Ainsi Hegel dans l'introduction à sonEncyclopédie, renoue avec Platon pour marquer l'importance du métier en philosophie dénonce une double illusiondans le refus d'un « apprendre à penser » : « On accorde, écrit-il, que pour confectionner un soulier, il faut l'avoirappris et s'être exercé, bien que chaqu...
-
Une machine peut-elle penser?
qu’il s’efforce de minimiser . Il reconnait qu’il y a une limite à la puissance des systèmes logiques (théorème de Gödel), mais il n’y voit pas une objection majeure à l’intelligence artificielle, puisque , en effet, il arrive fréquemment que l’homme lui -même se trompe dans ses réponses, ce qui n’est pas le signe d’une absence de pensée . Cet argument est trompeur car on pourrait dire que la machine ne s’est pas elle- même qu’elle se trompe. D’ailleurs, Ruyer dit , que...
-
Quel est le rapport de l'homme avec ses pensées ?
L'homme pense, et ce distingue par cette opération complexe de l'esprit des autres êtres vivants, qui n'ont qu'unepensée instinctive. La pensée de l'homme c'est la réflexion qu'il a sur lui-même et les choses qui l'entourent, c'est leraisonnement qu'il produit pour atteindre des vérités, c'est l'imagination qu'il développe au gré de sa fantaisie.L'homme pense de diverses façons, mais le propre de la pensée semble d'être toujours une opération de l'esprit,qu'elle soit dans la conscience, da...
-
Calculer est-ce penser?
une «vérité absolue» fait place à la construction d'un modèle «hypothético-déductif». Celui-ci est un mode deraisonnement dans lequel on examine quelles sont les conséquences des hypothèses que l'on se donne. Par-delà lesmathématiques, il peut s'appliquer à toutes sortes d'objets. « L'appel aux idées n'est pas toujours sans danger, et beaucoup d'auteursabusent du prestige de ce terme pour donner du poids à certaines de leursimaginations ; car nous ne possédons pas l'idée d'une chose du...
-
Suis-je le sujet de mes pensées et de mes actions ?
• Cet ensemble des déterminations extérieures vient nourrir ce que Freud appelle l'inconscient. Or l'inconscient est ce que nous ne pouvons pascontrôler mais qui nous contrôle, qui influe sur notre manière de penser etd'agir. Ainsi, l'acte manqué ou le lapsus : ils s'apparentent à une erreur,l'individu peut penser à une simple distraction, mais c'est l'inconscient qui enest l'auteur. • « On peut aller plus loin et avancer, pour étayer la thèse d'un étatpsychique inconscient,...
-
Calculer, est-ce penser ?
[Introduction] Il existe des règles pour calculer, mais il semble difficile — malgré l'élaboration de la logique — de repérer celles quigarantiraient que l'on pense bien, ou juste. Et ce d'autant plus que la pensée est aussi culturellement variable. On conçoitalors que, s'il était possible de ramener l'exercice de la pensée à un simple calcul, on pourrait en supprimer les errances.Mais trouve-t-on réellement dans le fait de calculer la richesse que l'on accorde à la pensée ? [I - Difficult...
-
Nos pensées sont-elles bien les nôtres ?
pouvoir, de la valeur qu'elle apporte en venant en nous », c'est reconnaître l'existence de la Raison(Entretiens, I, 1).Ce qui ne dépend pas de nous, ce sont le corps « et ses parties, les biens, les parents, les frères, les enfants,la patrie et en général tous les membres de notre communauté » (Épictète, Entretiens, I, 22, 10). Plusgénéralement, l'ensemble des événements, qui, comme le nom l'indique, sont extérieurs à nous-mêmes. Leschoses qui ne dépendent pas de nous ne sont...
-
Sommes-nous maîtres de nos pensées?
faite que d'un ensemble de préjugés'', c'est-à-dire que ce qui nous paraît absurde est ce à quoi nous ne sommespas habitué et raisonnable ce qui nous est familier. Cela s'illustre bien par le rejet immédiat de certaines civilisationscomme les cannibales, nous les jugeons sans les connaitre depuis des siècles, de ce fait notre jugement n'est plusnotre, nos pensées ne sont plus personnelles, elles reflètent des idées extérieures à nous-mêmes. Pouvons-nousalors assurer que nos pensées nous appartie...
-
-
Pense-t-on ce qu'on veut ?
lorsque les lois positives l'interdisent, puisque le droit idéal est posé comme supérieur à celui des Etats. b) Il n'existe d'autre droit que celui définit par les lois positives Chacun est tenu de respecter le droitEn revanche, comme l'ont fait Epicure, Hobbes ou Spinoza, on peut refuser l'existence d'un tel droit idéal et ramenertout le droit au droit positif, en considérant qu'il n'existe aucun droit en dehors de ce droit, fondé sur le contratsocial. Certes, on parle parfois, comme nous l'a...
-
« Suis-je l'auteur de mes pensées ? »
choses ( l'inconscient n'est en rien une conscience : pour pouvoir questionner la bizarrerie d'un rêve, il faut être éveillé ! ) Or « penser, c'est savoir ce qu'on pense » ( Alain) - l'intentionnalité est un critère décisif . Sans doute une grande part de ma vie m'échappe-t-elle, sansdoute aussi la conscience introduit-elle sa propre scission intime, son propre sentiment d'étrangeté au sein même de la vie de l'esprit : mais c'est au niveau de ma pensée - de la conscience par laquelle e...
-
Peut-on penser la mort ?
vie mais il n'en reste pas moins que la mort est inaccessible pour nous. Dès lors comme le dira Spinoza en Ethique IV : « l'homme libre ne pense à rien moins qu'à la mort, et sa sagesse n'estpoint une méditation de la mort, mais de la vie. » En ce sens, la philosophien'est pas une méditation de la mort mais bien sur la vie. La pensée de la mortest inséparable d'une vision en quelque sorte « égoïste » des choses,privilégiant le moi particulier au lieu de se diriger vers l'Universel, vers...
-
Cogito, je pense donc je suis
Le texte se déploie en deux paragraphes. Le premier établit que le " Je pense " est une vérité première et le fondement de la philosophie (" Mais...cherchais "). Le deuxième examine la nature de la pensée et du sujet pensant : l'âme est une substance distincte du Dans le premier mouvement du texte, c'est-à-dire dans le premier paragraphe, Descartes découvre, au sein du doute, une première vérité : la réalité indubitable de la pensée et de l'être. (7) Il aboutit à cette...
-
Penser est-ce agir ?
exceptionnelle avec des moyens exceptionnels. - C Agir de manière passionnée, c'est chercher le plaisir directe dans l'action, sans passer nécessairement par lejugement de la raison qui a tendance à interrompre l'élan vital du passionné. - Le cas de Descartes dans les Passions de l'âme . Cet exemple de Descartes peut nous montrer à la fois ce que la pensée doit à l'action et en quoi elle se sépare également de l'action. Descartes montre qu'il existe une implication réciproque entre l'action...
-
Peut-on penser sans méthode ?
a) Difficulté de la dimension programmatique de la méthode En effet, si la méthode permet à coup sûr d'engendrer un résultat, la pensée sera alors tout à fait prévisible, c'est-à-dire rigoureusement déterminée. Quelle place reste-t-il à l'inventivité et à la découverte ? Ainsi l'art romantique s'est en grande partie constitué en réaction contre les carcans supposés valoir comme critèrede beauté (la règle des 5 unités au théâtre). L'art se doit alors de manifester l'esprit dans ce qu'il a...
-
Descartes, Je pense donc je suis
«Je pense, doncje suis.» René Descartes (1596-1650), Discours de la méthode2 La célébrité de la formule en occulte l'originalité car il ne va pas de soi de déduire son être de sa pensée. Comment la conscience peutelle être la preuve de notre existence ? I.:ambition cartésienne est d'obtenir une vérité indubitable. Or, la matérialité du monde extérieur, que nous tenons pour évidente, n'est pas si certaine que cela, comme en témoignent nos illusions d'optique, ou encore l'expérience courante du r...
-
Penser est-ce calculer?
ces règles avec soin se garderont facilement des idées trompeuses. » Leibniz. L'évidence est un critère de vérité insuffisant, parce que subjectif. Il repose sur une inspection de l'esprit (la conscience que nous avons de penser à quelque chose). Il manque donc à la règle cartésiennedes idées claires et distinctes un critère objectif, qui nous permette de savoir à quoi reconnaître le clair et ledistinct, autrement que par l'attention que nous y portons. L'évidence peut être trompeuse. Où...
-
-
Peut-on penser la mort ?
La mort n'est pas le néantPensant la mort, Schopenhauer en arrive à cette conclusion: «La mort(...) ne peut rien supprimer de plus que ce que la naissance avait établi(...). En ce sens natus et denatus est une belle expression» (Le Mondecomme volonté et comme représentation). Méditer sur la mortm'apprend que «le non-être d'après la mort ne peut différer de celuid'avant la naissance». La mort n'est pas un insondable mystèrePenser la mort, c'est utiliser les lumières de la raison afin de c...
-
Sommes-nous libres de penser ?
Texte de Merleau-Ponty Il y a [...] deux vues classiques. L'une consiste à traiter l'homme comme le résultat des influences physiques,physiologiques et sociologiques qui le détermineraient du dehors et feraient de lui une chose entre les choses.L'autre consiste à reconnaître dans l'homme, en tant qu'il est esprit et construit la représentation des causesmêmes qui sont censées agir sur lui, une liberté acosmique (1). D'un côté l'homme est une partie du monde, del'autre, il...
-
Peut-on penser ce que l'on veut ?
b) Il n'existe d'autre droit que celui définit par les lois positives Chacun est tenu de respecter le droitEn revanche, comme l'ont fait Epicure, Hobbes ou Spinoza, on peut refuser l'existence d'un tel droit idéal et ramenertout le droit au droit positif, en considérant qu'il n'existe aucun droit en dehors de ce droit, fondé sur le contratsocial. Certes, on parle parfois, comme nous l'avons fait plus haut à propos du droit de penser, d'un «droit naturel» ;mais dans l'état de nature chaque indi...
-
Historique de intuitif, adjectif
Étymologie
De intuit(ion) et -if ; du latin médiéval intuitio, 'action de se représenter par la
pensée' ; du latin classique intuitus signifiant 'représenté par la pensée',
participe passé de intueri, 'se représenter par la pensée'.
Du jugement, et de la connoissance intuïtive . — Jean-Baptiste Robinet , De la nature XIX e intuitif La scolastique avait admis, comme Locke, l’évidence intuitive et l’évidence démonstrative… — Victor Cousin ,Cours d’histoire de la philosophie morale au dix-huitième siècle... Présent à lui-même par la vision intuitive , il découvrait par la vision idéale les choses qu’il devait un jour créer. — Henri Lacordaire , Conférences de Notre-Dame de Paris XX e C’est par les recherches d...
-
Peut-il y avoir une pensée sans mots ?
On comprend mieux dans ces conditions que Bergson définisse le mot comme un « voile ». Le mot jette sur la chose un obstacle qui ne la laisse qu'à demi visible. On ne peut plus que deviner la chose à traversle mot : la métaphore du masquage ajoute ici l'idée d'une dissimulation volontaire. Le langage renforce doncbien le système d'habitude des besoins. En quoi maintenant le mot obscurcit-il la chose ? Le langage n'estcapable de désigner que ce qui est utile à l'action, donc d'une chose il...
-
Pensez par vous-mêmes ?
II. EN QUEL SENS ON PEUT ET ON DOIT PENSER PAR SOI-MÊME — A — Action et pensée. Bien comprendre la position de Descartes: les nécessités de l'action sont impérieuses et ilfaut souvent prendre partie sans raison suffisante : « Les actions de la vie ne souffrant souvent aucun délai, c'estune vérité très certaine que, lorsqu'il n'est pas en notre pouvoir de discerner les plus vraies opinions, nous devonssuivre les plus probables ». L'idéal reste pourtant d'agir selon les vérités que nous déco...
-
Y a-t-il une Possibilité de penser par soi-même ?
En effet, le propos Stoïciens, essentiellement celui d'Epictète, consiste à affirmer que l'homme ne doit pas s'occuper des choses qui ne dépendent pas de lui, car cela n'aboutit à rien. Il doit par contre se préoccuper deschoses qui dépendent de lui. Mais qu'entend Epictète par choses qui dépendent de nous? Dans son ouvrage, Le manuel , cet esclave affranchit explique que notre liberté, notre morale, notre façon de penser, dépend de nous. Nous sommes libre car personne ne peut nous forcer à vou...
-
Peut-on dire tout ce que l'on pense ?
d’un pays à l’autre même si la base reste globalement la même. Par conséquent, le langage peut donc permettre l’échange et la transmission des idées, mais ne peut assurer une compréhension totale et authentique de la pensée d’autrui. Cependant, si le langage permettait de traduire la pensée aurait-on le droit de dire tout ce que l’on pense ? Prenons d’abord la notion du droit subjectif qui est un droit appartenant à un individu de dire ce qu’il pense, on associe souvent...
-
-
Langage et pensée
Yves Coppens associe la fabrication d'outils et l'aptitude à en diversifier les formes (cf. texte 3). De fait, tailler une pierre pour obtenir une extrémité tranchante, ce n'est pas la même chose que travailler un morceau de bois pour en faire une flèche pointue. La destination des deux outils n'est pas la même, leur forme doit se prêter au mieux à l'usage requis. Une part essentielle de l'activité technique a donc lieu ava...
-
Peut-on penser par l'image ?
cependant la même cire demeure. Peut-être était-ce ce que je pense maintenant, à savoir que la cire n'était pas nicette douceur du miel, ni cette agréable odeur des fleurs, ni cette blancheur, ni cette figure, ni ce son, maisseulement un corps qui un peu auparavant me paraissait sous ces formes et qui maintenant se fait remarquer sousd'autres. Mais qu'est-ce précisément parlant que j'imagine lorsque je la conçois en cette sorte? Considérons-leattentivement et éloignant toutes les ch...
-
Suis-je l'auteur de toutes mes pensées ?
Penser ne s'exerce pas dans le vide, mais suppose une matière, une nourriture. Autrui m'est indispensable dans lamesure où il m'aide à me construire, à forger mes propres pensées. Donc penser signifie s'approprier les pensées desautres. S'approprier les pensées des autres ce n'est pas les recevoir passivement, c'est-à-dire sans effort critique.Donc autrui n'est pas un obstacle à mon activité de réflexion, il peut la nourrir.Penser c'est dialoguer => échanger ces pensées avec celle des autres. C'...
-
Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ?
décision et de courage " laissent leur entendement sous la direction de maîtres, de tuteurs. Ici, Kant rejoint Rousseau et sa scandaleuse affirmation au chapitre 2 du " Contrat social ": " Aristote avait raison, mais il prenait l'effet pour la cause. Tout homme né dans l'esclavage naît pour l'esclavage, rien n'est plus certain. Les esclavesperdent tout dans leurs fers, jusqu'au désir d'en sortir; ils aiment leur servitude comme les compagnons d'Ulysseaimaient leur abrutissement. S'il y...
-
La pensée peut-elle se passer de l'expérience ?
Proposition de plan. 1. L'expérience est l'origine même de la connaissance. Comment penser sans elle ? · La pensée est propre à l'homme. Elle s'apparente à la raison. Mais si la pensée peut se faire seule, dans le noir, sans qu'aucune expérience ne semble intervenir sur elle, il semble, aussi, que nous enpuissions penser sans avoir ce fondement. · En effet, pour commencer à penser, il faut avant tout avoir de quoi penser. Sans expérience, nous n'aurions aucune possi...
-
La pensée positive.
La pensée positive Nous sommes ce que nous pensons L'action de la pensée positive repose sur 1' au tosugges ti on. Des formules, ou affirma ti ons, que le patient garde présentes à l'esprit, lit à haute voix ou écoute l'aident à adop ter une nouvelle atti tud e et condi tionnent l'inconscient pour lui faire prendre une nouvelle orientation. Les affirmations doivent permettre de remplacer toutes les réflexions dévalorisantes...
-
Faut-il apprendre à penser ?
».Mais s'il apparaît qu'on apprend bien à penser, peut-on pour autant réduire cet acte à une « méthode » deraisonnement ? L'expression « apprendre à penser » a fait se confronter deux grands philosophes : Descartes et Leibniz. PourDescartes l'art de penser se renvoie à l'esprit et aux parcelles innées de raison que chaque homme possèdenaturellement. Descartes propose un discours de la méthode et fait donc une place à l'art du raisonnement droit,mais la méthode qu'il préco...
-
Est-il facile de penser librement ?
c) Prénotions et idéologie • Les prénotions, nous dit le sociologue Durkheim, sont « ces fausses évidences qui dominent l'esprit du vulgaire »,et qui ont « avant tout pour objet de mettre nos actions en harmonie avec le monde qui nous entoure ».Elles nous en masquent donc la réalité, parce qu'elles ne sont pas construites pour répondre à un souci du vrai, maispour faciliter nos relations avec les autres et avec lemonde. • L'idéologie, au sens marxiste, est « la pensée théoriquequi croit se dével...
-
-
Langage et pensée ?
1. Penser par le mot, c'est lier intériorité et extériorité. 2. Il est impossible de penser sans les mots. 3. Le langage clarifie la pensée. D'emblée, la thèse de Hegel est affirmée clairement, en une phrase lapidaire : « C'est dans le mot que nous pensons. » L'ensemble du texte vise à l'analyse des deux termes : la pensée, le mot, et à leur articulation. D'où formellementdeux possibilités : penser avec les mots (penser « dans le mot ») ; penser sans les mots (c'est la ten...
-
Peut-on penser la mort ?
La mort n'est pas le néantPensant la mort, Schopenhauer en arrive à cette conclusion: «La mort(...) ne peut rien supprimer de plus que ce que la naissance avait établi(...). En ce sens natus et denatus est une belle expression» (Le Mondecomme volonté et comme représentation). Méditer sur la mortm'apprend que «le non-être d'après la mort ne peut différer de celuid'avant la naissance». La mort n'est pas un insondable mystèrePenser la mort, c'est utiliser les lumières de la raison afin de c...
-
Le Moi, chose pensante ?
n'empêche pas que cette façon de penser ou d'organiser nos pensées en les rapportant à soi, caractérise l'homme et le distingue des autres espèces. Dans Anthropologie du point de vue pragmatique , Kant répond à la question : "Qu'est-ce qui définit l'homme et le distingue des autres espèces vivantes ?". Ce qui caractérise l'homme c'est qu'il possède la capacité de dire Je, de se retourner sur moi-même po...
-
La religion peut-elle nous donner à penser ?
Proposition de plan. 1. La religion, c'est la croyance. Pas la connaissance. On voit donc mal comment y développer une pensée. · Par définition, croire, ce n'est pas chercher à comprendre, ce n'est pas aller à la découverte des causes ou des origines. Croire, ce n'est donc pas connaître, ce n'es pas, à proprement parlé, uneexpérience. « Veillez à ce que nul ne vous prenne au piège de la philosophie, cette creuse duperie à l'enseigne de latradition des hommes, des forces qui r...
-
Dissertation : Peut on penser sans préjugés
faire ou ce que nous ne sommes pas. Le rêve peut se traduire comme une libération de notre conscient mais aussi de notre moi-même submergé par des désirs que l’on ne peut réaliser. En effet, Descartes dans le Discours de la méthode (1637) prouve ce qui est dit plus haut. De même que désirer ou rêver, ce ne sont pas forcément des préjugés, on est influencé pour les désirs par l’envie de réalisé cette chose, et par les rêves, par le subconscient qui est la liberté. On peut aussi...
-
DESCARTES: je pense donc je suis
que je rêve, je suis persuadé que ce que je vois et sens est vrai & réel, et pourtant ce n'est qu'illusion. Lesentiment que j'ai pendant la veille que tout ce qui m'entoure est vrai & réel n'est donc pas une preuvesuffisante de la réalité du monde, puisque ce sentiment est tout aussi fort durant mes rêves. Par suite jedois, si je cherche la vérité : « feindre que toutes les choses qui m'étaient jamais entrées en l'espritn'étaient non plus vraies que l'illusion des songes ».Mais le doute...
-
Penser par soi-même est-ce s'isoler ?
Analyse du sujet ● Le sujet met en relation l'expression « penser par soi-même » et le concept d'isolement. Il se demande sice concept permet de caractériser cette expression. ● S'isoler : se séparer d'autrui, se mettre en solitude ou isolement. Plus précisément, l'isolement, à la différence de la solitude, consiste à refuser tout contact avec ce qui viendrait de l'extérieur. Le problèmedevra donc questionner la relation nécessaire ou non à autrui dans le « penser par soi-mêm...
-
Penser requiert-il un corps ?
Par conséquent, la pensée, liée à la conscience humaine, dépend d'abord de conditions physiques. L'homme doitêtre dans un état de veille et de conscience pour pouvoir penser. Au niveau personnel, nous éprouvons à chaqueinstant la dépendance de notre conscience par rapport au corps. Les états physiques de bonne santé et demaladie, de repos ou de fatigue, de veille ou de sommeil induisent des états psychiques évidemment contrastés, quiinfluence notre faculté de pensée. Ex : la pensée...
-
-
Une parole est-elle toujours l'empreinte d'une pensée ?
communication indispensable à la vie en société. · On comprend donc à quel point, dans cette perspective, la parole engage l'homme, en tant qu'homme, à prendre parti dans le monde : il s'installe dans un monde qu'il conçoit dès lors qu'il parlecomme un monde à connaître, à sentir, à interpréter, etc. la parole en ce sens engage notre proprehumanité. II. Dès lors, la parole doit toujours, à titre de devoir, être l'empreinte d'une pensée · Il semble que dans...
-
Penser est-ce avoir des opinions ?
Proposition de plan. 1. Qu'est ce que penser ? · Le fait de penser correspond à une activité de l'esprit, une réaction aux informations fournies par l'expérience. Penser, c'est réagir à la sensation. Socrate conçoit la pensée comme : « Un discours que l'âme se tient à elle-même sur les objets qu'elleexamine. » Platon. · Nous voyons que Socrate pose comme principe que la pensée soit réellement une réaction face à ce que l'expérience nous donne directement. Aussi pen...
-
Penser est ce ne rien croire ?
général peut être représenté comme un pouvoir de juger. En effet, d'après ce qui a été dit plus haut, il est unpouvoir de penser. Or, penser, c'est connaître par concepts... » Par cela, nous pouvons remarquer que l'acte depenser est un moyen pour nous de connaître et c'est le seul moyen d'où les interrogations kantiennes (« Que puis-jesavoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? ») Penser est un acte qui peut-être constructif, il détruitles croyances et construit la connaissance...
-
Peut-on penser sans images ?
L'imagination symbolique est nécessaire à l'appréhension de l'Être comme totalité. • L'imagination ainsi conçue agit sous l'entier contrôle de l'entendement. Mais la pensée peut-elle trouver un médiumparfait dans le langage articulé ? On admet volontiers que le langage ordinaire élaboré par l'histoire est «métaphorique » et peu clair : il faudrait, au contraire, établir une grammaire pure, une « charactéristique universelle», en laquelle la communication entre la chose et le verbe s...
-
A quoi sert de penser ?
réelle, et nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés à la perfection.Dira-t-on que c'est un malheur particulier à notre âge ? Non, messieurs ; les maux causés par notre vaine curiositésont aussi vieux que le monde. » C'est donc bien le contraire qui se produit avec la culture de l'homme, elle lepervertit. Or la culture est bien cette création de la pensée. Et c'est bien ce que l'on peut voir chez Rousseau dans son Discours sur l'origine et les fondemen...
-
Le langage est-il le masque de la pensée ?
mot oublie les différences, il ne permet que la fixation des généralités : c'est la raison pour laquelle Bergson défend la théorie du mot-étiquette. Le mot renvoie à une classe d'objets, mais parmi cette classe, il manque la différencespécifique de tel objet de cette classe : le langage a donc tendance à égaliser les contours de toutes choses dansune même classe, manquant par là la mobilité qui est la marque de la vraie réalité, et qui plus est nous habituant àne plus la penser. En conséquenc...
-
Devrait-on apprendre à penser ?
».Mais s'il apparaît qu'on apprend bien à penser, peut-on pour autant réduire cet acte à une « méthode » deraisonnement ? L'expression « apprendre à penser » a fait se confronter deux grands philosophes : Descartes et Leibniz. PourDescartes l'art de penser se renvoie à l'esprit et aux parcelles innées de raison que chaque homme possèdenaturellement. Descartes propose un discours de la méthode et fait donc une place à l'art du raisonnement droit,mais la méthode qu'il préco...
-
Peut-on penser la différence ?
II – Hegel et l'identité de l'identité et de la différence La solution que suggère le platonisme à l'impasse à laquelle nous conduit le caractère différentiel du sensible permet de ressaisir, par letruchement des Idées, l'identité essentielle qui fonde l'unité sous-jacente à laréalité que nous percevons. Cependant, cet arraisonnement de la différencesemble, au-delà des bénéfices que l'on en retire, aggraver la situation. Eneffet, la théorie des Idées n'opère qu'au prix de l'instau...
-
-
Suis-je libre de penser ce que je veux ?
Donner une définition simple et univoque de la liberté n'est possible qu'au prix d'une simplification inacceptable duconcept de liberté. En effet, pour définir la liberté, il faut nécessairement faire référence à un terme qui s'oppose àelle. Ainsi on peut définir la liberté par opposition à l'esclavage : alors elle est la condition d'une personne qui n'estpas sous la dépendance d'une autre. Elle s'oppose également à la contrainte, puisqu'elle est le pouvoir de faire ceque l'on veut ; mais elle s...
-
Penser, est-ce calculer ?
déductive et l'intuition. La pensée déductive consiste à déduire une conclusion de prémisses connuesantérieurement, conformément aux règles de la logique syllogistique présentées par ce philosophe. Mais l'intuitionconsiste en une connaissance de la nature des essences formelles des êtres sur lesquels portent les sciences :cette connaissance fournit le point de départ, les prémisses dont dépend toute la connaissance déductive.Autrement dit, même si l'on admet la validité de la thèse...